Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Russia is waging a disgraceful war on Ukraine. Stand With Ukraine! Artiste Jean-Louis Aubert Chanson Voilà , c'est fini •Album Bleu blanc vert 1989 Traductions allemand ✕ traduction en anglaisanglais/français A A Because it's over Alright, it's over we have so much dwelt on the same theories We have so pulled each side of ours That's now, it's over Find another rock small pearl oyster Do not let too much time running under your little nose Because it's over, it's over ...Alright, it's over We won’t say goodbye as on the station platform I tell you just hellos and beware of love Alright, it's over Today or tomorrow it's now or never Maybe after tomorrow I'll meet you again But it's over ... um, it's overI finally said myself that we will avoid the worst It was better to cut rather than tear ... I ended by saying myself that maybe we will heal And even if it is not, and that even if it's stupid We both know that anyway ...Alright, it's over Never be bitter, always stay sincere You got what you've wanted, even if you did not want what you've beenAlright, it's over Our hands are loosing after be too tight The crowd carries us all of our side It's over it's over ... hmmAlright, it's over I only see your night hair far away While I realize that it’s me who fellow youIt's over ... um, it's over français françaisfrançais Voilà , c'est fini ✕ Ajouter une nouvelle traduction Ajouter une nouvelle demande Traductions de Voilà , c'est fini » Aidez à traduire Voilà , c'est fini » Collections avec Voilà , c'est fini » Music Tales Read about music throughout history
Raphaël : Voilà c'est fini (avec Aubert) / Caravane (F2 Fête de la musique) teagueraw. 37:32. 2005/12/03 Jean-Louis Aubert - Paroles et Musique (F2 - Téléthon) teagueraw. 4:20. 2006/03/04 Jean-Louis Aubert - Parle moi (F2 - 21è Victoires de la Musique) teagueraw. 14:09. 2006/01/14 Jean-Louis Aubert - Parle moi / Le déserteur (avec Cali) (F2 Le feu sans artifices Les saisons passent, le temps s’égrène, les catastrophes pullulent, les oiseaux migrent, l’actualité s’invente chaque jour un nouveau sujet croustillant, mais certains groupes affichent la même constance, la même brillance et la même volonté, formation texane Explosions in The Sky, dont le dernier album Take care, take care, take care » est la suite logique d’une discographie vouée à une esthétique sans faille et sans esbroufe, en est certainement une des plus belles illustrations. Un groupe rare, émergeant d’une constellation en tombe bien, le combo était de retour sur nos terres, ce mardi, pour nous présenter leur dernier opus et nous rassurer sur ce point malgré un succès sans cesse grandissant, il est demeuré d’une incroyable simplicité. En première partie, place au surprenant Robert A Lowe aka Lichens et sa drôle de machine. C’est le projet solo du chanteur/bassiste de 90 Day Men. Cet univers étrange, Munaf Rayani des EITS le décrit comme une supernatural space journey’. Les boucles vocales pourraient servir d’incantations chamaniques. Un set intriguant, mais sans guère de mise en scène, qui procure néanmoins un sentiment de curiosité légitime initié par cet instrument conçu comme une centrale téléphonique d’un autre âge, dont tous les câbles sont reliés pour former une structure complexe ainsi qu’un sentiment de plénitude et de ravissement. De quoi subjuguer ! L’artiste entre littéralement en transe ; les yeux révulsés et les gestes spasmodiques allant de concert. Un seul et unique morceau construit en pyramide, dont les sonorités graves se répercutent en échos lointains, comme si elles émanaient de couloirs d’un monde parallèle… Peu après, et selon un timing scrupuleux établi par l’AB, le band d’Austin fait son apparition. Après une introduction humble et fidèle aux préceptes du combo Yes, they’re explosions in the Sky, yes, they come from Texas, USA’, place à la première surprise un cinquième doigt est venu se greffer à la main de maître. Venu renforcer la rythmique, un grand chevelu aux boucles agitées tient à présent la les cordes à de la bass de Last Known Surroundings » s’élève lentement avant que les premiers larsens ne viennent déchirer le ciel et que le jeu de batterie de Christopher Hrasky ne prenne ses marques et impose sa cadence. Yasmin the Light », issu de Those who tell… », opère la jonction entre passé et présent et démontre que le groupe et sa musique ont mûri en l’espace d’une décade, sans pourtant trop modifier le canevas, à savoir un jeu constant sur les oscillations produites, entre fureur et douceur, calme et tempête, tristesse et entre anciens The only moment we were alone », Your hand in mine », Greet Death » et nouveaux morceaux, le set s’achève au bout de 70 minutes par Let me back in ». Caractérisé par son ambiance inquiétante et parcourue par ses voix samplées et fantomatiques, cette plage ponctue le concert de belle manière. Douze minutes d’envolées célestes illuminées de feux d’artifice dont les retombées pailletées étincellent encore alors que les lumières de la salle se de rappel, et pour cause, c’est l’un des crédos d’Explosions In The Sky qui préfère se donner en entier et d’une seule pièce. Et dont la générosité n’est jamais prise en lien pour revoir ce concert Organisation AB + Toutpartout Blame It On The Alcohol Das Racist, ce sont trois rigolos issus de Brooklyn qui, en 2010, avaient publié deux mixtapes distribuées à l’œil. Une première, Shut Up Dude ! », alliait à merveille Hip Hop satirique et beats électroniques savamment contrôlés. La seconde, Sit Down, Man », démontrait que le trio était capable de bien s’entourer en quelques mois à peine, tant il rassemblait du beau monde Diplo, Chairlift, Teengirl Fantasy, El-P, Quincy Jones, etc.. A l’aide de ses textes percutants et ses mélodies grisantes, Das Racist a réussi à gagner les faveurs du public et des critiques. Mais si, couché sur disque, les beats de la formation sont imparables, il en est tout autre chose en live’. Le show Grand Guignol du trio s’arrêtait à l’ABClub ce 16 mai. Chronique d’une soirée décevante à soir à l’ABClub, triple affiche Hip Hop, avec Kraantje Pappie, Speed Dial 7 et Das Racist. Arrivée dans la salle à 21h. Le Hollandais Kraantje Pappie a déjà rangé ses valises et c’est au tour du Coutraisien Speed Dial 7 de prendre les commandes. Les beats que balance son DJ tapent très fort mais quelque chose cloche. A bien l’observer, Tom De Geeter, alias Speed Dial 7, semble complètement à bloc. Il court de gauche à droite frénétiquement, entame des phrases qu’il ne termine jamais et se montre particulièrement agressif verbalement envers son DJ. Un peu à la ramasse, le jeune MC belge tente de couvrir ses fausses notes et son flow imparfait en blâmant son collègue, qui esquisse un sourire gêné mais enchaîne sans se laisser démonter. Au final, ce dernier est parvenu à délivrer une bien meilleure prestation que Speed Dial 7. Ce n’est pas ce soir que ce dernier va se faire de nouveaux amis sur facebook…22h. Victor Vazquez, Himanshu Suri et Ashok Kondabolu ainsi que leur DJ montent sur l’estrade, bouteille de rhum à la main. Le concert démarre sur les chapeaux de roue. Le public est clairsemé mais chaud comme la braise tandis que le trio envoie ses bombes Hugo Chavez », Who’s That? Brooown! » et, un peu plus tard, You Oughta Know ». Mais très vite, le spectacle commence à ressembler à une réunion de potes bourrés qui font la fête entre eux, sans vraiment prêter attention aux invités. En outre, les morceaux tirés de Sit Down, Man » sont plus lents et s’accordent plutôt mal à ceux de l’excellent Shut Up, Dude! ». Das Racist a placé la barre haute lors de son arrivée sur les planches. Mais la frénésie des premières minutes retombe assez rapidement. Notamment lorsque le trio et le DJ s’offre un délire rock’n’roll qui aurait pu être drôle et suivi par le public s’il n’était pas tombé comme une touffe de cheveux dans une soupe déjà froide. Au bout de 30 minutes, Himanshu Suri semble enfin se rendre compte que la sauce ne prend pas et tente de raviver l’étincelle des premiers instants du concert. Mais la formation de Brooklyn continue d’emprunter la pente descendante en enchaînant des versions mollassonnes de leurs compos. Cerise sur le gâteau, le trio entame leur tube Combination Pizza and Hut Taco Bell », acclamé par l’assistance, avant de l’arrêter au bout d’environ une minute et demie pour s’en aller sans se retourner. N’est pas OFWGKTA qui AB C’est dans les vieilles casseroles qu’on fait la meilleure soupe… C'est la première fois que je mets les pieds au Splendid de Lille. J'espérais y entraîner mon fidèle pote métalleux dans l’aventure, mais il a décliné l’invitation pour raisons familiales. S'il croit que je vais me laisser démonter par sa défection, il rêve. Je parviens à embrigader Guillaume, un de mes jeunes collègues qui n'a jamais assisté à un concert de métal. Je pense que pour une première, il ne sera pas déçu par les mythiques Britons… La salle devait servir de cinéma, il y a quelques années. Derrière la console son, on y retrouve d’ailleurs toujours des sièges. Elle est déjà bien peuplée lorsque la formation batave Vanderbuyst monte sur les planches. Et tout au long de leur set évalué à une trentaine de minutes, elle va se remplir. Le combo pratique un heavy metal old school de très bonne facture caractérisé par ses jolis soli de guitare et ses titres chantés à deux voix. Une guitare, une basse et une batterie tout ce qu'il faut pour concocter du heavy de qualité quand on a le feu sacré ; et manifestement ces gaillards l'ont. Un reproche ? Un air de déjà entendu ; mais bon, quand on se réclame du metal old school, difficile de ne pas marcher sur les traces de ses maîtres… Place ensuite à Crimes of Passion. On est carrément replongé dans les 80’s. Même le look du chanteur, dont la crinière blonde est retenue par un bandana, nous le rappelle. Leur set est destiné à présenter leur dernier album. Leur tracklisting alterne sympathiques ballades heavy et morceaux plus lourds et rapides à la fois. Quarante minutes de prestation ponctuée par un bel hommage à Ronnie James Dio. Le public ne s'y trompe pas et quelques chevelus commencent à s'agiter le bocal, autour de nous. Il fait chaud. Dans la salle, une moiteur commence à envahir l’atmosphère et elle baignera la foule jusque la fin du concert de Saxon. Si le métal était une religion, je proposerais Biff comme pape, tant le bonhomme et ses comparses incarnent l'essence même du métal depuis ses premières heures. Leur tournée, baptisée Call To Arms World Tour 2011’, effectue une halte lilloise le lendemain d'un concert accordé à Paris, et quatre jours avant de conquérir le Trix d'Anvers. Et c'est à un véritable best of, parsemé de quelques nouveaux titres qu'on a droit ce soir. D'entrée de jeu, le ton est donné "Hammer Of The Gods", "Heavy Metal Thunder" et "Never Surrender" accompagnent ma séance de shooting photos. Des titres les plus divers sont présentés ce soir, parmi lesquels le nouveau "Call To Arms" au milieu de classiques comme "Dallas 1PM" et "Eagle Has Landed". C'est au moins la troisième fois en trois ans que votre serviteur assiste à un de leurs sets et celui-ci est certainement le plus énergique. Mon jeune collègue se prend une de ces claques. Il a d’ailleurs bien du mal à revenir sur terre. Les têtes de mes voisins de salle s'agitent en tous sens. Biff, s'il n'a plus la fougue de ses jeunes années, semble cependant s'éclater comme un gamin sur les planches. Douglas Scaratt gratte son manche tout en discrétion et efficacité. Dès que Biff a terminé de nous conter les aventures de Sweeny Todd, Nigel Glockler, caché derrière ses fûts hauts perchés, nous balance un de ses soli de batterie pas possible. Les guitares et la basse nous réserveront encore également chacun un solo, celui de Tim Carter se révélant le plus dispensable, bien qu'énergique à souhait. Comment ce gars a-t-il encore des doigts alors qu'il pince ses cordes comme un malade à mains nues ? Mystère. Notre ami Paul Quinn semble de nouveau vouloir cacher sa calvitie en début de parcours, mais bien vite, il laisse tomber le foulard et exhibe son crâne lisse comme un oeuf. Les envolées de Biff et les duels de grattes se succèdent à un rythme effréné. Quand les lumières s'éteignent, une chape de plomb s'abat sur la salle. Les Anglais nous gratifient de deux rappels, au cours desquels Biff fait encore monter la pression comme s'il voulait que les fans présents ce soir s'arrachent les cordes vocales. Il se donne tellement que Guillaume se demande si le groupe ne va pas remonter sur les planches pour recommencer un set complet. Malheureusement ce n'est pas le cas, et au terme de "Crusader" et "747 Strangers" en premier rappel et "Strong Arm" puis "Wheels Of Steel", lors du second, la bande à Biff s'en retourne définitivement dans sa loge. Nous, on quitte le Splendid le sourire aux lèvres. On vient de se prendre une bonne claque. Que demander de plus ? Voir également notre section photos Organisation Diva Productions Lune de Miel dans une volière J'aime cette salle du Belgïe. Outre l'incontestable confort offert et l'ambiance sereine au sein de laquelle baigne l'endroit c'est quand même un centre culturel, et au-delà du fait que différentes formes d'art s'y côtoient certes pas toujours du meilleur goût, mais c'est c’est un centre culturel, l’atmosphère qui y règne est incontestablement propice aux plus belles découvertes. Alors, assis au bar en compagnie de mes amis, tout en sirotant une Blanche ou dégustant les apéritifs mis à notre disposition, j'entre lentement dans l'univers sonore de cette soirée placée sous le signe de l' l'électro minimale de Dolphins Into The Future s'immisce difficilement dans mon subconscient, c'est peut-être que je suis trop intrigué par ces pots-pourris au goût de chips sucrés, mais sans doute aussi parce que la musique dispensée par ces deux charmants demoiselles manque d' mais guère excitant, le set s'écoule paisiblement lors de cette première partie de soirée, sous les applaudissements polis d'un public néanmoins attentif. Attention qui me fait défaut, je le concède du le nom de Lali Puna reviendra sur plusieurs lèvres, et c'est bien dans ce registre qu'évoluent ces deux prétendantes à la couronne, mais vouées au statut d'éternelles dauphines dans le ma part, je continue mon initiation aux plaisirs exotiques qui font honneur à mon palais quand s’installe un moustachu face à une configuration complexe de pédales d’effets posées sur une table. Les piaillements d’oiseaux en tous genres se répercutent en échos lointains et je m’évade alors dans l’arrière-salle abritant les œuvres plastiques d’artistes étudiants. Quand je reviens, rien ne semble avoir évolué dans l’univers sonore de notre mystérieux bonhomme dont la pilosité nasale semble être le seul élément capable de susciter la moindre curiosité dans mon chef. Je repars pour une tournée de Blanches. Le projet solo suivant se montre vaguement plus abouti, mais les syncopes loopées de synthétiseurs en mode redondances cycliques’ me paraissent encore trop évasives et bien trop insipides. Le public reste assis face à la scène une des caractéristiques du Belgïe est son espace café, courtois et concentré. Perso, j’attends le clou du donc le tour de Moon Duo, lune de miel hypnotique s'il en est, mise en scène par Ripley Jonhnson et Sanae Yamada, soit le leader de Wooden Shijps et sa comparse compos de ce couple nous assènent de grands coups de poing dans les tripes, les agrippent et les secouent à grand renfort de bruit attitude ou jeu de scène ne vient distraire l'attention et c'est uniquement dans sa musique que le groupe génère un sentiment extatique et la lignée de son projet principal mais en privilégiant une approche axée sur l’utilisation répétée de motifs binaires, le barbu de San Francisco irradie l’espace sonore avec la densité spectrale de ses déclinaisons solos enivrantes et teintées de Fuzz. Motorcycle, I Love You » et Stumbling 22nd St », issus du dernier Elpee Mazes » écrasent tout sur leur passage, tout comme sur support audio, et si le résultat semble à certaines oreilles trop conforme aux enregistrements, force est de constater qu'il est difficile de sortir du canevas des une baie dans le paysage cérébral, les compositions de Moon Duo répandent des mantras aux effluves psychédéliques qui enfoncent les portes de la conscience. On adhère ou pas, mais force est de constater qu’une fois les sens imprégnés de cette aura quasi mystique, il est difficile de ne pas se laisser emporter par les drones obsédants de ces deux trop bref, le set de ce soir méritait à lui seul le détour. Une sacrée bonne fin de soirée s’amorce, alors que monte sur scène James Daniel Emmanuel vêtu d’une chemise hawaïenne improbable. Introduit par un discours empreint d’humilité, le concert de ce vieux sage féru de vieux synthétiseurs remis au goût du jour s’égrène gentiment, me laissant récupérer lentement de mes route m’appelle, et dans le halo diffus d’une lune dédoublée, je m’enfonce dans la Night JD Emmanuel + Moon Duo + Köhn + Kim Ki O + Dolphins into the FutureOrganisation Kraak Feels Just Like It Should Changement de direction pour Metronomy qui délaisse un peu les sonorités electro-disco au profit de mélodies pop, laid-back et ensoleillées. Le magistral The English Riviera » tombe à point. Et c’est au cœur d’un Vk* surchauffé que le quatuor est venu défendre sa nouvelle galette, ce 6 mai. La dernière fois que Metronomy avait frôlé les pavés bruxellois, c’était aux Nuits Botanique, en 2009. A cette époque, Joseph Mount, le cerveau du projet, était accompagné sur les planches par son cousin saxophoniste Oscar Cash et le bassiste/claviériste Gabriel Stebbing. Quelques semaines plus tard ce dernier quittait les rangs de la formation, obligeant Mount à repenser son projet. Il a donc accueilli un nouveau bassiste en la personne de Gbenga Adelekan et s’est également offert les services d’Anna Prior, ex-Lightspeed Champion et préposée aux grosses caisses. L’arrivée des deux nouveaux membres a d’ailleurs donné des ailes à Metronomy qui signe The English Riviera », l’un des disques les plus excitants de cette année. L’examen approfondi de la plaque s’effectuait sur la scène du Vk*, à guichets fermés. Evidemment. Celles et ceux qui ont déjà fréquenté la salle molenbeekoise le savent, l’adage tout vient à point qui sait attendre’ pourrait être gravé sur ses quatre murs, sans surprendre grand monde. Ce n’est donc qu’à 21h30 que Joseph Mount et ses musiciens apparaissent sur scène, devant un public des plus enthousiastes. La salle est pleine à ras-bord. Les premières notes de l’intro The English Riviera » greffée, comme sur LP, à We Broke Free » donne le la’ d’un set particulièrement bien pensé. Ainsi, les Anglais enchaînent sur Love Undefined », morceau le plus disco et donc le plus proche de Nights Out » dont ils extraient ensuite Back On The Motorway » et Holiday » qui ne laissent personne indifférent. Il fait bien 30 degrés sous le toit du Vaartkapoen et le mercure continue de grimper tandis que Metronomy s’attaque aux tubes She Wants », Heartbreaker », l’instrumental You Could Easily Have Me » et l’énorme Holiday ».Metronomy semble avoir enfin trouvé sa vitesse de croisière. La présence de deux nouveaux membres apporte à la prestation live de la formation une dimension beaucoup moins carrée qu’auparavant. Un changement que le public accueille de toute évidence à bras ouverts, tant l’ambiance est bon enfant. Le refrain de A Thing For Me » est repris en chœur par le parterre que les Britons continueront de faire suer sur des The Look » et On Dancefloors » d’avant-rappel. Le rideau se ferme sur le son de l’ultime et tubesque Radio Ladio », aux textes hurlés à plein poumons par les premiers rangs. Un sans-faute pour Mount et ses trois acolytes dont le retour a le mérite d’être à la hauteur de toutes les attentes. A ne pas manquer le 14 juillet sur les planches du festival de Dour.Organisation Vk* Allo ? Jean-Louis ? C’est pour toi !!! Dans un Zénith plein comme un œuf, Jean-Louis Aubert, ex-leader de Téléphone au cas où certains l’ignoreraient encore, 55 ans bien sonnés, a laissé voir et apprécier bien plus que de beaux restes… Même si le temps où il avait besoin d’une tente à oxygène pour récupérer de ses efforts sur scène remember les concerts incroyables de Téléphone est bien loin, ce divin troubadour à la voix claire et haut perchée a mis les 7 000 fans dans sa poche, qu’ils soient nostalgiques du temps du plus grand groupe rock français ayant jamais existé ou simples amateurs de bonne chanson française qu’il est avoir essuyé un refus de Bruxelles, nous avons la chance de pouvoir couvrir l’événement à Lille, ce jeudi soir. Comme le concert est prévu à 20 heures, pas de panique, nous démarrons à l’aise vers 19 h. Hélas, Lille n’est plus qu’un immense chantier et le temps de nous dépatouiller de quelques fameux bouchons, il est 20h15 quand nous franchissons les portes du Zénith. Tout juste, car le concert débute illico. Pas de première partie prévue, on entre immédiatement dans le vif du premières notes de Maintenant je reviens » résonnent à peine qu’un tonnerre d’applaudissements et de cris envahit la salle. Derrière un rideau, sur écran géant, quelques ombres chinoises laissent entrevoir le héros d’un soir descendant d’une montagne brumeuse, harmonica autour du cou, coiffé d’un petit feutre et vêtu d’un jeans noir, d’un tee-shirt et d’un imper. La simplicité incarnée. Autour de lui gravitent neuf musiciens dont Richard Kolinka, batteur fétiche qui l’accompagnait déjà il y a plus de trente ans. Une seconde batterie, deux guitares, une basse, un clavier et trois cuivres complètent l’ par Demain sera parfait » puis Alter ego », il ne faudrait pas trop vite se fier à une douceur, voire à une certaine nostalgie ou tristesse développée dans ces premières chansons. Car, triste, le personnage ne l’est pas du tout, bien au contraire. Il rayonne de joie et sa bonne humeur est contagieuse. Le public est sous le charme, à la fois de l’homme mais également de ses textes qu’il distille judicieusement et de ses mélodies savoureusement débarrassé de son trench, Jean-Louis passe à la vitesse supérieure et lâche les chevaux en reprenant le mémorable Argent trop cher » chanté, que dis-je, hurlé à l’unisson avec son public. Et c’est le départ réel de cette soirée qui se veut incroyablement rock. Les images continuent de défiler en arrière-plan. Aubert tient ses fans dans le creux de la main, partageant son humour, ses envies et ses chansons, transformant ce concert en une véritable communion entre lui et son public. Public qui apprécie beaucoup les titres issus de ses albums solos mais qui exulte sur les quatre reprises empruntées au répertoire de Téléphone. Autre moment fort de la soirée, outre ses plus grands succès, d’ Un Monde ailleurs » à Sur toutes les plages du monde » en passant par Juste une illusion » ou Ailleurs », c’est la version revisitée de Locataire » qui transcende une foule chaude/bouillante. Et elle s’enflamme tant et plus lors de l’interprétation d’ Un autre monde ». Visiblement le feu brûle toujours chez Jean-Louis. Il a de l’énergie à revendre et va, pendant plus de deux heures, mettre la foule en transe, bien secondé par Richard Kolinka. Ce dernier n’est pas, loin s’en faut, un modèle de discrétion et il profite habillement de sa notoriété pour faire, lui aussi un peu le show. Superbement soutenu par les autres musiciens au talent hors du commun, on épinglera un solo époustouflant de trombone à coulisse, un autre de saxophone et quelques duos ou trios de guitares durant lesquels Jean-Louis démontre qu’il n’a rien perdu de sa virtuosité. Inépuisable, le tee-shirt aussi trempé que ses cheveux, le vieux quinquagénaire est bien le boss du band. Il continue à marteler les accords sans aucun temps mort et à donner le meilleur de lui-même pour le plus grand bonheur de plusieurs générations d’admirateurs d’un rock made in France’ qui ont ce soir sous les yeux son plus beau représentant. Hélas, le temps passe vite, bien trop vite. Il est un peu plus de 22h et Jean-Louis Aubert accorde un rabiot bien insuffisant pour les éternels insatisfaits que nous sommes. Gratifiant ses fans d’un Ça c’est vraiment toi » de la meilleure veine, la soirée se termine, seul à la guitare, par un nostalgique Voilà , c’est fini » qui lors d’un troisième et ultime rappel, succède à la chanson bouleversante Puisses-tu ». Puisse-tu donc revenir à Lille… et surtout, puisses-tu revenir un jour en compagnie de Richard, Corine et Louis pour le plus grand plaisir de tes fans inconsolables afin de permettre à la nouvelle génération de découvrir les trésors insoupçonnés du rock français !Organisation Vérone ProductionsVoir aussi notre section photos Beginner's Luck 'Lady Luck' n'a pas attendu que Jamie Woon l'invoque pour se pencher sur son berceau. A 27 ans, le Londonien a publié un premier EP Wayfaring Strangers », très positivement accueilli par les critiques de tous bords. Quelques mois plus tard, fin 2010, il balance Night Air », premier single extrait de son futur premier LP et emballe tout le monde, d'un même mouvement. S'ensuit le buzz que l'on connaît, amplifié par la BBC qui le présente alors comme l'un de ses chouchous, au sein de The Sound Of 2011’, sa fameuse liste annuelle des artistes les plus prometteurs du moment. Et ce, au même titre que James Blake ou Jessie J. Mirrorwriting », publié en avril, confirme le talent du jeune homme qui, comme James Blake ou The Weeknd, risque de faire pas mal d'émules dans la mouvance ne fallait pas être particulièrement clairvoyant pour deviner que Jamie Woon jouerait à guichets fermés ce 4 mars à l'ABbox. C'est donc une salle ultra-comble qui accueillait le Britannique venu présenter Mirrorwriting », un premier disque mariant subtilement les éléments électroniques à une voix Soul particulièrement bien maîtrisée. En studio, Woon bidouille seul. Sur scène, il est accompagné de trois musiciens laptop, batterie, synthés et basse relégués au fond de la scène, pour donner la sensation d'un 'vrai live'. A 21h précises, diffusion sur ABTV oblige, le jeune homme s'avance sur l’estrade, un large sourire sur les lèvres et salue immédiatement le parterre avant d'entamer son set par l'hypnotique Echoes ». S'ensuivent Shoulda », Middle », Street » et l'excellent TMRW » pendant lesquels Woon alterne entre sa console et sa guitare. La présence des musicos dans le dos du bonhomme, paraît légèrement futile tant il est évident que le chanteur aurait tout aussi bien pu se débrouiller seul, à l'aide d'un laptop ou autre, comme il le prouvera plus tard, durant le rappel. Le set parcourt Mirrorwriting » de long en large, opérant un arrêt obligatoire sur Night Air » qui provoque les premiers réels soubresauts de motivation au sein du public. Soubresauts qui arrivent un peu tard puisqu'il s'agit de l'un des derniers morceaux de la setlist. Jamie Woon revient quelques instants plus tard pour interpréter en solo un Waterfront » à la gratte et un Wayfaring Strangers » qu'il exécute de manière très approximative à l'aide de loops qu'il a l'air d'avoir encore un peu de mal à maîtriser. Les musicos refont ensuite surface pour un ultime Lady Luck » qui incite gentiment les premiers rangs de l’audience à bouger ; mais il manque un peu de relief. Un problème certainement dû à l'absence des chœurs, qui font tout le charme du morceau dans sa version studio. Pour son premier passage sur les planches belges, Jamie Woon n'a pas du faire grand chose pour séduire un public apparemment déjà acquis à sa cause. Reste que le chanteur a encore une petite marge à réduire avant d'être tout à fait convaincant en live’.Organisation AB Voyage intemporel dans l’univers du post-dubstep… Tout droit sorti de la Goldsmith University de Londres, une spécialisation en musique pop à la clef, James Blake a passé ses années d'étude à composer dans sa chambre. Il commence sa carrière musicale dès juin 2009, en publiant le 12’ "Air & Lack Thereof". Ensuite, il assure voix et claviers lors des shows d'un grand monsieur Mount Kimbie. James gagne en maturité et il s'affirme en gravant un petit album 11 titres éponyme, un disque enregistré en février 2011. Ce soir, James Blake nous emmènera dans son monde bien à lui...La salle est plongée dans le noir. Le bar ferme. Le cadre est posé. James Blake peut maintenant entrer en scène et tout le monde frémit déjà en imaginant ce que le jeune Londonien, enfant du dubstep, va nous proposer. Pratiquement muet, mis à part quelques Thank you’ et une petite phrase avant de quitter la scène, ce compositeur exceptionnel nous emmène dans son univers ambient mélancolique, à mi-chemin entre le dubstep et la soul music. Le concert démarre fort par l'excellent "Unluck". Malchanceux, il l'est peut-être mais quelle joie de ressentir autant d'émotions transmises presque par intraveineuse. Les musiciens vivent le show au rythme de cette batterie électronique qui parviendra à faire balancer nos têtes de bout en bout du live. Très vite, les morceaux s'enchaînent et le temps s'arrête. James Blake nous permet littéralement de décoller en interprétant deux morceaux aux wobbles qui dépoussièrent les subs du Grand Mix. Viennent finalement les tellement attendus "Limit to Your Love" et en guise de point final, "The Wilhelm Scream". Notre coup de cœur du mois, voire de l'année nous fait le plaisir de revenir sur scène mais seul cette fois-ci afin de nous présenter une nouvelle composition et une reprise de Joni Mitchell. Tout simplement impressionnant, émouvant et exceptionnel, ce jeune homme doit être suivi de très près. Un songwriter aussi talentueux sachant incruster ses compos dans une sorte de post-dubstep proche de la perfection. A voir en live de toute urgence!!! Organisation Grand Mix L’important, c’est la musique… Écrit par Taï L’Orangerie était comble pour accueillir l’unique date de Deerhunter, en Belgique. Un sold out décrété depuis plusieurs semaines. Faut dire que la formation américaine a publié un des albums de l’année, en 2010, Halycon Digest ». L’occasion était donc belle de découvrir en live’, l’univers sonore incroyablement riche de Bradford Cox et consorts. Sur les planches, Bradford, personnage longiligne, est épaulé par le drummer Moses Archuleta, le bassiste Josh Fauver et le guitariste Locket Pundt. Le set s’ouvre par une nouvelle compo intitulée 60 Cycle Hum », un morceau qui rassure quant à la valeur du prochain album. Les Géorgiens NDR ils sont issus d’Atlanta ! enchaînent par le single irrésistible Desire Lines », seul titre chanté par Locket Pundt, caractérisé par son long crescendo final. Magique ! Le tracklisting épingle la plupart des plages du dernier elpee les superbes Don’t Cry » et Sailing », l’onirique Basement Scene » en hommage à John Cage, l’efficace Helycopter » ainsi que He Would Have Laughed » dédié à Jay Reatard ; mais ne néglige pas pour autant les perles du passé, à l’instar de Hazel St. » ou encore Never Stops ». Cox est très à l’aise tant au chant qu’aux six cordes. Le son est impeccable. La cohésion entre les musicos irréprochable. Qu’elles soient shoegaze ou lo-fi les mélodies sont superbes. Dommage, ces longs interludes atmosphériques, car lorsque la musique navigue toutes guitares dehors, le groupe devient vraiment impressionnant. Conquis, le public est alors comblé par le rappel au cours duquel la formation exécute Nothing Ever Happened », un morceau magistral, tourmenté, intense, de plus de 10 minutes. A cet instant, on est proche du délire. Hallucinant ! Mais ce qui m’a surtout interpellé, c’est cette absence de contact entre les musicos et le public. En fait, chez Deerhunter, la musique est essentielle et se suffit à elle-même. Et le reste n’a pas grande importance…Organisation Botanique Quand le papillon quitte la chrysalide Certainement l’un des groupes les plus créatifs de la nouvelle scène indie rock française, The Dø nous a démontré ce soir toute l’ampleur de son atypie artistique. Souvent taxé d’autisme artistique, d’élitisme musical dont la production serait réservée exclusivement aux apprentis hipster, le duo franco-finlandais, transformé en sextet pour les besoins de la scène, s’expose et explose les planches de l’Orangerie de son les six musiciens ne se contentent pas d’interpréter Both Ways Open Jaws », ils le réinventent voir chronique de l’album . L’album studio, très formaté, est totalement repensé pour la scène et diffuse en ce lieu une dimension moins sombre, plus exaltée. Une adaptation mélodique qui a pour effet d’exciter le public; les corps tremblent, le sol tremble et les voix sein de l’écurie franco-finlandaise On n’aime pas le luxe, on aime se mettre en danger’. Et ça s’entend ! La production et les arrangements studio –presque trop parfaits– de Dan Levy s’écorchent. L’électro fait place aux instruments et le son devient plus organique. Une formule à six qui gagne en efficacité et en expressivité. Moins effacés que par le passé, les deux leaders du groupe arpentent la scène, décomplexés. L’orchestration et la mise en scène sont minutieuses. Elles modèlent le temps, les contretemps. Les cassures, les brisures mélodiques. Les souffles chauds, les froids, le calme et le vacarme. Sur le tribal Slippery Slope », l’électronique laisse place à une intro sax rapidement balayée de tourbillons rythmiques et percussifs qui abasourdissent l’auditeur. Un single puissant et hypnotique redessiné ingénieusement. Puis, le calme d’ On My Shoulders » éteint le feu d’un pop classique. Six pompiers pyromanes, alternant les ruptures mélodiques, mélangeant constamment l’accessible au pointu, le calme et l’orage. Une alchimie de textures sonores qui fonctionne tant sur album que sur scène. Seuls les ingrédients changent. Soulignons également le travail du drummer Pierre Belleville qui use de tout métal pour forger le son live de The Dø. L’objet du crime? Une batterie surplombée d’un mur de cymbales, de plateaux d’argent, de cloches en cuivre et de divers ustensiles de cuisine qu’il martèle inlassablement pendant plus d’une heure. La beauté diaphane d’Olivia Merilahti illumine la fin du concert d’un majestueux Dust It Off » voir chronique de l’Ep Morceau où le temps se fige. Statique, lunaire, la voix acrobate de la jeune Finnoise nous plonge irrémédiablement dans un univers onirique limpide. Une version épurée qui finit pourtant sous un orage de nappes électroniques. Dernière claque avant la fin d’une prestation résolument excellente. Organisation Botanique Plus... Les cicatrices du passé Alors que le Botanique se coupait en trois, ce soir, pour accueillir Danakil, The Chapman Family et Paramount Style, je ne peux que me féliciter de mon choix. Car si l'espace d'un instant, j'ai hésité entre le Post-Punk énergique des Anglais bruyants de Stockton-on-Tees et le Folk sombre et torturé de Scott McLoud, je n'ai eu qu'à me remémorer cette soirée pleine d'émotions partagée un soir de novembre 2009, à L'Escalier de Liège, pour prendre ma décision. J'ignore encore à l'heure actuelle si les quarante-cinq minutes de concert accordés dans le Witloof bar valaient tout le bien qu'on annonce de leur prestations scéniques, mais je peux vous assurer que pour ma part, ce début de nuit sous les étoiles de la Rotonde m'a pleinement de monde à l'heure où la lourde tenture derrière la scène invite les spectateurs à découvrir les quatre musiciens de Paramount Style. Affable, l'ex-leader des Girls VS Boys salue le public clairsemé. Une chose ne trompe pas quand on se retrouve face à l'homme. Scott McLoud a vécu, souffert, et sa musique est l'exact reflet de la somme de toutes ses souffrances. Peu de musiciens peuvent se targuer de transcrire avec autant de pudeur un tel lot d’émotions. Et ce sans sombrer dans l'excès de de ses compagnons d'infortune, dont notre compatriote Simon Lenski DAAU au violoncelle, il transcende totalement chacun des titres et leur donne une ampleur différente de celle du disque dont la forme électro est plus présente sur le tout récent Heaven's alright ».Et soudain, le parallèle me semble plus d'un titre, le leader de Paramount Style est à rapprocher d'un autre écorché vif, Robin Proper Sheppard, qui au travers de son collectif Sophia, brasse lui aussi le même type de l'un et l'autre d'un passé mythique au sein de groupes essentiels qui ont marqué les années 90, tous d'eux trouvent refuge au sein de leur musique en abordant ces thèmes à la fois si personnels et si communs à tous que sont l'amour, la mort, la survie et la peur du vide. Les deux artistes ont troqué le son lourd des débuts pour formuler leurs craintes au son d'une guitare acoustique, et ce même si cette formule n'empêche jamais de subtiles envolées bruitistes du plus bel effet. Et surtout, et c'est bien là l'essentiel, ces deux malmenés par la vie expriment avec justesse leur propos en drainant dans le flot de leur compositions tout le fiel et l'amertume d'être un homme de leur race. La race des Romantiques revenons à la prestation de ce titres très accrocheurs du premier et très recommandé premier album American failure », tels All eyes are on you now my pet » ou l'instrumental One more surprise » trouvent écho dans les nouveaux morceaux. I keep losing you » étend ses racines Blues dans le sang et la poussière, alors qu’ Amsterdam » se répand comme une traînée de poudre blanche. Girls of Prague » et Losing you » s'assument pleinement comme des chansons parfaites. Et Come to NY », caractérisé par son cynisme à peine teinté, résume à lui seul l'incertitude des étoiles qui naviguent loin du c'est dans le final que toute la magie finit d' un rappel d'une magnifique simplicité, Scott McLoud nous offre The Greatest » dont les mots résonnent comme un singulier aveu d'humilité We were great, maybe not the greatest, we made mistakes, like the greatest... maybe we left too soon, maybe we left too late...’ Alors, que cette confession d'une tragique banalité résonne au panthéon des groupes phares n'ayant pas connu le succès mérité, la voix éraillée proche d'un Tom Waits des jeunes années s'éteint dans les derniers accords d'un concert les lumières absorbent les soupirs et les est de ces nuits magiques qui marquent au fer rouge...Organisation Botanique Les cavaliers de l’apocalypse… L’air chaud qui balayait la poussière de cette nuit printanière me soufflait à l’oreille la présence de quelques vieilles légendes locales. Ici où cowboys et indiens se côtoient, à présent, ce soir, les esprits prendraient corps et possession de cette ville fantôme. Dans l’embrasure rougeoyante du mythique endroit, je m’engouffrai, en proie à quelques tentations. Mescaline et squelette dansant, sueur et tremblements, rendez-vous avec le diable et ses enfants…D’abord, la foule à traverser. L’autochtone est de sortie ce soir ; et me frayant un passage à travers cette marée humaine, je me poste au-devant de la scène. C’est qu’on m’a dit le plus grand bien de ces suppôts de Satan qui ouvrent le bal. Fair, Blatt & Hill, c’est du costaud, du lourd, ça cogne et ça rend sourd. Des musicos vachement balèzes, pour un son orageux qui chevauche l’apocalypse. Le bassiste n’a peut-être pas la peau sur les os ce soir, mais les nerfs de sa 4 cordes se tendent à l’extrême, palpitent et claquent sous ses doigts agiles. Le guitariste-chanteur éructe et psalmodie en manifestant un détachement propre à un Jay Mascis mû en Josh Homme où l’inverse ? et le batteur martèle ses fûts et cuivres sans retenue. Haletant comme un pur sang entraîné dans une course frénétique, le Stoner Psychadélic Rock de ces trois Liégeois se fond comme la lave des volcans dans la terre fertile. Assisté dans leur performance par l’artiste graphique Yves Budin qui du reste, marque de son pinceau toute leur esthétique, le combo donne de la boule Quiès à retordre à celles et ceux qui étaient venus sans méfiance assister à un concert Pop. En résulte un enthousiasme modéré, si ce n’est dans le chef de quelques joyeux drilles tous acquis à la cause FB&H. Pour ma part, je suis définitivement rassuré sur l’avenir du Rock en région ensuite le tour des Can D, au pays desquels on s’amuse, on pleure, on rit. Emmenés par la foi et l’impressionnante maîtrise de ses membres, le set dévoile le contenu de l’album Help Yourself », dont c’est ici, la présentation officielle. Baptême du feu pour cette plaque electro résolument tournée vers la Pop qui mêle le son des années quatre-vingt on pense à Human League ou Orchestral Manœuvre in the Dark à un Rock plus contemporain. Le chanteur possède une voix parfaite pour ce type de musique et le claviériste assure la grande part d’originalité du son Can sein du paysage sonore de notre mère patrie, ce groupe possède un potentiel propre à plaire à un large public. Quant à savoir si les horizons extraterritoriaux s’ouvriront à eux, il est sans doute encore tôt pour se prononcer, mais il est un fait qu’ils méritent bien plus qu’une attention focalisée sur l’est du en guise d’interlude une version acoustique rehaussée par la présence d’un accordéon et d’un harmonica sur le morceau Happy thought » et le single Chill Out », servi à deux reprises le répertoire ne justifiant pas encore de rappels à rallonge, ce set prouve qu’en l’espace de quelques années, le Rock belge, même à petite échelle, a gagné en maturité. Il s’est émancipé et surtout a gravi les échelons qui le séparaient des grosses pointures. Ne reste plus qu’à conquérir le la route 66 ?Organisation Spirit of 66 Down by the 66 L’air chaud qui balayait la poussière de cette nuit printanière me soufflait à l’oreille la présence de quelques vieilles légendes locales. Ici où cowboys et indiens se côtoient, à présent, ce soir, les esprits prendraient corps et possession de cette ville fantôme. Dans l’embrasure rougeoyante du mythique endroit, je m’engouffrai, en proie à quelques tentations. Mescaline et squelette dansant, sueur et tremblements, rendez-vous avec le diable et ses enfants…D’abord, la foule à traverser. L’autochtone est de sortie ce soir ; et me frayant un passage à travers cette marée humaine, je me poste au-devant de la scène. C’est qu’on m’a dit le plus grand bien de ces suppôts de Satan qui ouvrent le bal. Fair, Blatt & Hill, c’est du costaud, du lourd, ça cogne et ça rend sourd. Des musicos vachement balèzes, pour un son orageux qui chevauche l’apocalypse. Le bassiste n’a peut-être pas la peau sur les os ce soir, mais les nerfs de sa 4 cordes se tendent à l’extrême, palpitent et claquent sous ses doigts agiles. Le guitariste-chanteur éructe et psalmodie en manifestant un détachement propre à un Jay Mascis mû en Josh Homme où l’inverse ? et le batteur martèle ses fûts et cuivres sans retenue. Haletant comme un pur sang entraîné dans une course frénétique, le Stoner Psychadélic Rock de ces trois Liégeois se fond comme la lave des volcans dans la terre fertile. Assisté dans leur performance par l’artiste graphique Yves Budin qui du reste, marque de son pinceau toute leur esthétique, le combo donne de la boule Quiès à retordre à celles et ceux qui étaient venus sans méfiance assister à un concert Pop. En résulte un enthousiasme modéré, si ce n’est dans le chef de quelques joyeux drilles tous acquis à la cause FB&H. Pour ma part, je suis définitivement rassuré sur l’avenir du Rock en région ensuite le tour des Can D, au pays desquels on s’amuse, on pleure, on rit. Emmenés par la foi et l’impressionnante maîtrise de ses membres, le set dévoile le contenu de l’album Help Yourself », dont c’est ici, la présentation officielle. Baptême du feu pour cette plaque electro résolument tournée vers la Pop qui mêle le son des années quatre-vingt on pense à Human League ou Orchestral Manœuvre in the Dark à un Rock plus contemporain. Le chanteur possède une voix parfaite pour ce type de musique et le claviériste assure la grande part d’originalité du son Can sein du paysage sonore de notre mère patrie, ce groupe possède un potentiel propre à plaire à un large public. Quant à savoir si les horizons extraterritoriaux s’ouvriront à eux, il est sans doute encore tôt pour se prononcer, mais il est un fait qu’ils méritent bien plus qu’une attention focalisée sur l’est du en guise d’interlude une version acoustique rehaussée par la présence d’un accordéon et d’un harmonica sur le morceau Happy thought » et le single Chill Out », servi à deux reprises le répertoire ne justifiant pas encore de rappels à rallonge, ce set prouve qu’en l’espace de quelques années, le Rock belge, même à petite échelle, a gagné en maturité. Il s’est émancipé et surtout a gravi les échelons qui le séparaient des grosses pointures. Ne reste plus qu’à conquérir le la route 66 ?Organisation Spirit of 66 En une heure, l’affaire était dans le sac… Bien que The Logic Of Chance », leur dernier LP en date, n'ait pas vraiment suscité le même intérêt que son puissant prédécesseur, Dan Le Sac et Scroobius Pip le défendent encore bec et ongles un an après sa publication. Une chance logique!, car c'est sur scène que les deux gaillards se défendent le mieux. Dernière étape belge de leur périple avant les festivals? une Rotonde pleine à craquer et chauffée à Le Sac Vs Scroobius Pip ne s'embarrassent d'aucun fardeau. Pas de première partie donc, ce qui arrange bien nos affaires. A 20h15, Dan Le Sac prend place derrière son laptop et ses machines à bidouiller. Il envoie sans attendre un bon gros son dubstep pour aguicher la foule, mais celle-ci est déjà acquise à sa cause et à celle de Scroobius Pip. Ce dernier s'avance quelques secondes plus tard sur le podium, tranquille, tandis que son acolyte donne le signal de départ en balançant Sick Tonight ». Une entrée en matière efficace, suivie d'une flopée de tubes comme The Beat That My Heart Skipped », au cours duquel le grand poète barbu se mêle au public et cède le micro à quelques motivés le temps du refrain ou encore Angles » qui marque l'instant incontournable au cours duquel Pip déballe les accessoires dissimulés dans la valise qui l'accompagne sur toute les planches du avare en paroles, le chanteur-slammeur et son complice enchaînent Fixed » et Look For The Woman» dont le refrain est également repris en chœur par un public ultra-motivé. Un public qui parvient à faire trembler le sol en bois de la Rotonde lors des énormes Great Britain », Back From Hell » et, surtout, le pamphlet Thou Shalt Always Kill » qui clôture le set des deux hommes. En guise de rappel, Dan Le Sac et Scroobius Pip mettent tout le monde d'accord en envoyant leur Letter From God To Man ». Une petite heure et l'affaire était bel et bien dans le sac.Organisation Botanique Voilà c'est fini tab - Jean-Louis Aubert avec Guitare & Ukulélé Facile ( Tab ) Voilà c'est fini - Jean-Louis Aubert . Guitare & Ukulélé Facile Français Rock Acoustique Rythmique Tablatures Voilà c'est fini. 5 chords. Du même prof Stay with me Sam Smith. Comment Reussir à égrener les notes. Homeless Marina Kaye. L'accord de G (Sol Majeur) - un accord = 8 doigtés - CoursLesparoles et la vidéo de la chanson Voila c'est fini de Jean-Louis Aubert: Que voilà , c'est fini trouve un autre rocher petite huître perlée ne laisse pas trop couler de temps, sous ton p'tit nez. Envoie-nous des paroles Actualités du monde de la musique Les paroles des chansons des artistes émergents Jean-Louis Aubert. 217. Albums Paroles Biographie Associés. Originalb0yoY.