Ala rencontre de Dominique Levy, photographe du 15Ăšme Hugo Pascual 27/03/2017 Un commentaire A l’occasion de l’exposition « Entre Structure et Nature » Ă  l’espace CĂ©vennes, dont elle partage l’affiche avec le peintre Bernard Dugacek, nous sommes allĂ©s Ă  la rencontre de Dominique LĂ©vy, photographe et habitante du 15Ăšme.
1. En petite robe noire Ă  GallieraAprĂšs deux ans de travaux, le Palais Galliera a rouvert ses portes avec deux fois plus d’espace pour dĂ©ployer ses propres collections de mode et prĂ©senter de belles expositions Ă  l’image de celle qui l’inaugure une rĂ©trospective consacrĂ©e Ă  l’Ɠuvre de Gabrielle Chanel ! Avec plus de 350 piĂšces – d’une mariniĂšre en jersey de soie au tailleur en tweed, en passant par le parfum Chanel n°5 ou sa lĂ©gendaire petite robe noire – le propos, pensĂ© comme un manifeste de mode », dĂ©roule le fil du style Chanel qui n’a dĂ©finitivement pas pris une ride. voir toutes les imagesVue de l’exposition Gabrielle Chanel – Manifeste de mode » au Palais Galliera – MusĂ©e de la Mode de la Ville de Parisi© Pierre Antoine. Arrow Gabrielle Chanel – Manifeste de modeDu 1 octobre 2020 au 18 juillet Galliera - MusĂ©e de la Mode de la Ville de Paris ‱ 10, Avenue Pierre 1er de Serbie ‱ 75016 En robe Gitane » chez AlaĂŻaDeux maĂźtres de la coupe, rĂ©unis pour votre plus grand ravissement
 Au total 90 modĂšles d’Azzedine AlaĂŻa, disparu en 2017, dialoguent avec des piĂšces de CristĂłbal Balenciaga, issues des archives constituĂ©es par le couturier franco-tunisien et conservĂ©es par la fondation qui veille sur son patrimoine. Forme, volume, ligne
 Ces rapprochements sculpturaux entre les deux crĂ©ateurs sont de toute beautĂ©. AprĂšs un premier volet concentrĂ© sur une palette sombre, l’exposition a fait peau neuve en septembre pour laisser place Ă  la couleur. Du rose, du rouge, des dentelles et des mousselines
 Un peu de lĂ©gĂšretĂ© ne fait pas de mal. voir toutes les imagesVue de l’exposition AlaĂŻa et Balenciaga – Sculpteurs de la forme » Ă  la Fondation Azzedine AlaĂŻa, Parisi© Stéphane Aït Ouarab. Arrow AlaĂŻa et Balenciaga - Sculpteurs de la formeDu 27 septembre 2020 au 3 janvier Azzedine AlaĂŻa ‱ 18 Rue de la Verrerie ‱ 75004 Voir du rouge avec Louboutin Ă  la Porte dorĂ©eSon nom est presque synonyme d’escarpin. Mais pour venir au Palais de la Porte dorĂ©e dĂ©couvrir la rĂ©trospective du chausseur le plus glam’ de la planĂšte, nul besoin de semelle rouge – crise oblige. Autour de ses collections poupĂ©e Kachina, art du Gandarah
, de ses collaborations et de ses crĂ©ations, cette plongĂ©e vertigineuse dans l’imaginaire de Christian Louboutin montre que l’enfant qui a grandi dans le 12e arrondissement avant de conquĂ©rir le monde, en a dĂ©cidĂ©ment sous le talon. Chaque salle est un bijou oĂč Christian Louboutin a convoquĂ© ceux qu’il aime, des artistes – de David Lynch Ă  Bianca Li – et des artisans. Entre strass et paillettes, on s’initie aussi aux savoir-faire. Courez-y ! voir toutes les imagesUn Faune du sculpteur Jean-NoĂ«l Lavesvre et le modĂšle Malangeli » de Louboutin, vue de l’exposition Christian Louboutin Exhibitionniste » au Palais de la Porte dorĂ©e, Parisi© Jean Vincent Simonet. Arrow Christian Louboutin ExhibitionnisteDu 26 fĂ©vrier 2020 au 3 janvier de la Porte DorĂ©e ‱ 293 Avenue Daumesnil ‱ 75012 Remplir son carnet de bal Ă  MoulinsDe la finesse, de la lĂ©gĂšretĂ©, du jersey et des tutus en veux-tu en voilĂ  ! À Moulins, au Centre national du costume de scĂšne, on peut encore contempler pour quelques semaines Ă  peine les plus belles crĂ©ations de couturiers pour les spectacles chorĂ©graphiques Coco Chanel pour les Ballets russes, Gianni Versace pour Maurice BĂ©jart, Lacroix puis Balmain Olivier Rousteing pour l’OpĂ©ra national de Paris
 Les 120 costumes rassemblĂ©s, les photographies et les vidĂ©os, ont de quoi faire tourner la tĂȘte ! voir toutes les imagesScĂ©nographie de la section Seconde peau » de l’exposition Couturiers de la danse » au Centre national du costume de scĂšne de Moulins. i © Jean-Marc Teissonnier / Ville de Moulins. Arrow Couturiers de la danseDu 30 novembre 2019 au 1 novembre national du costume de scĂšne et de la scĂ©nographie ‱ Route de Montilly ‱ 03000 Arrow Retrouvez l’exposition virtuelle sur Google art & culture5. Flasher pour Man Ray au LucoAprĂšs Marseille oĂč, dans le monde d’avant, elle avait investi le musĂ©e Cantini, l’exposition Man Ray et la mode », explorant une facette mĂ©connue de l’artiste, s’offre aux visiteurs du musĂ©e du Luxembourg Ă  Paris. S’y dĂ©voile un peintre qui, pour subvenir Ă  ses besoins, va travailler en tant que photographe pour des magazines de mode comme Harper’s Bazaar ou Vogue. La rencontre sera des plus fructueuses puisque Man Ray va imprimer sa touche surrĂ©aliste Ă  ses clichĂ©s. Entre ombres et recadrages, le photographe invente un genre. Maintes fois copiĂ© mais rarement Ă©galé  voir toutes les imagesMan Ray, Lee Miller, le visage peint, 1930iEpreuve gĂ©latino-argentique vers 1980 ‱ 30,9 × 22,1 cm ‱ Coll. particuliĂšre ‱ © Man Ray 2015 Trust / Adagp, Paris 2020 / Courtesy Fondazione Marconi, 23 septembre 2020 au 17 janvier 2021 Pendant la pĂ©riode de couvre-feu, le musĂ©e fermera tous les jours Ă  du Luxembourg ‱ 19, rue de Vaugirard ‱ 75006 Bien dans ses baskets Ă  BordeauxS’il fallait Ă©lire une mode pour rĂ©sumer notre Ă©poque, la basket serait en haut du podium, Ă  l’aise. VĂ©ritable phĂ©nomĂšne de sociĂ©tĂ© nĂ© avec le dĂ©veloppement du caoutchouc dans les annĂ©es 1920, la sneaker du verbe sneak, se faufiler, d’abord apanage des sportifs, est sortie des stades pour conquĂ©rir le monde, des catwalks aux galeries. Au musĂ©e des Arts dĂ©coratifs de Bordeaux, on suit donc Ă  la trace le design des baskets avec plus de 600 paires, des films, documents d’archives et des photographies. Pour voir les Puma d’Usain Bolt, du roi PelĂ© ou du champion Griezmann, dans une scĂ©nographie 100% fraĂźche du designer Mathieu Lehanneur, c’est par ici ! voir toutes les imagesSection Le design des sports », exposition Playground – Le design des sneakers » au musĂ©e des Arts dĂ©coratifs et du Design, Bordeaux. i © Alastair Philip Wiper. Arrow Playground - Le design des sneakersDu 20 juin 2020 au 10 janvier des Arts dĂ©coratifs et du Design ‱ 39 Rue Bouffard ‱ 33000 Tenue casual » Ă  MarseilleQuel est le point commun entre le jogging, le dĂ©bardeur, le kilt, le bleu de travail et des espadrilles ? RĂ©ponse au Mucem, Ă  Marseille ! L’exposition VĂȘtements modĂšles » qui s’y tient nous raconte comment ces habits conçus d’abord pour des raisons professionnelles se sont imposĂ©s comme des incontournables de notre garde-robe moderne. Au-delĂ  des 200 piĂšces de textile prĂ©sentĂ©es, l’exposition est aussi richement documentĂ©e avec des clichĂ©s des frĂšres SĂ©eberger, de Raymond Depardon ou de Willy Ronis, mais Ă©galement avec des estampes, des vidĂ©os, des affiches. La mode populaire mais pas bas de gamme. voir toutes les imagesÀ gauche, Raymond Depardon, Marcel Privat », issu de la sĂ©rie Profils paysans. La Vie moderne », 2007. À droite, LAFONT CEPOVETT Group, bleu de travail en coton moleskine, 2019. i © Raymond Depardon / Magnum Photos. © LAFONT / Photo Mucem / Marianne 29 juin 2020 au 6 dĂ©cembre 2020Mucem - MusĂ©e des Civilisations et de la MĂ©diterrannĂ©e ‱ 1 Esplanade J4 ‱ 13002 Pause chez Harper’s Bazaar au MadDes clichĂ©s cultes, des robes de folie, la crĂšme des couturiers, des Ă©crivains, une foule d’artistes
 Sans conteste, tout est dans Harper’s Bazaar ! Premier des magazines de mode, moins connu en France oĂč il n’a jamais Ă©tĂ© Ă©ditĂ©, Harper’s Bazaar est une rĂ©fĂ©rence depuis plus de 150 ans. Le musĂ©e des Arts dĂ©coratifs Ă  Paris effeuille l’histoire de cette revue mythique aux cĂŽtĂ©s de 60 crĂ©ations de prĂȘt-Ă -porter et de clichĂ©s de grands photographes qui l’ont accompagnĂ©e tels que Man Ray, Richard Avedon ou Peter Lindbergh. voir toutes les imagesKate Moss en couverture de Harper’s Bazaar, dĂ©cembre 1992i© Patrick Demarchelier. Arrow Harper’s Bazaar, premier magazine de modeDu 28 fĂ©vrier 2020 au 3 janvier des Arts DĂ©coratifs ‱ 107, rue de Rivoli ‱ 75001 Avec les punks et les aristos de Vivienne Westwood Ă  LyonUne punk, militante Ă©colo, fĂ©ministe
 God save le musĂ©e des Tissus Ă  Lyon ! L’institution dĂ©roule le tapis rouge Ă  une crĂ©atrice des plus subversives Vivienne Westwood. Cette autodidacte est devenue reine de l’impertinence Ă  la fin des annĂ©es 1970, lorsque ses premiĂšres crĂ©ations ont propulsĂ© dans nos vestiaires les vestes en cuir, les zips, les clous, le mohair et les tee-shirts customisĂ©s. DĂ©voilant la collection Lee Price, le parcours expose 200 piĂšces qui retracent 50 ans de carriĂšre et d’audaces, de la pĂ©riode Sex Pistols, aux influences historiques, picturales et aristocratiques
 So British ! voir toutes les imagesVivienne Westwood lors du dĂ©filĂ© World Wide Woman, automne-hiver 2011-2012, Paris i © Guy Marineau. Arrow Vivienne Westwood Art, mode et subversionDu 10 septembre 2020 au 17 janvier 2021MusĂ©e des Tissus ‱ 34 Rue de la CharitĂ© ‱ 69002 Rendez-vous avec la muse de Saint Laurent J’ai toujours Ă©tĂ© captivĂ©e par ce qui est masculin. Toujours portĂ© des jeans, une veste d’homme 
 Je ne me sens ni fille ni garçon, mais davantage en position sĂ©ductrice habillĂ©e en garçon. » Ainsi se raconte Betty Catroux, Ă©gĂ©rie du couturier Yves Saint Laurent, son double fĂ©minin ». NĂ©e en 1945, elle est au centre d’une exposition du musĂ©e Yves Saint Laurent qui rouvre ses portes Ă  Paris, le 8 octobre, aprĂšs un long sommeil – crise sanitaire oblige. Cultivant un air androgyne, la mannequin, rencontrĂ©e chez RĂ©gine en 1967, va partager les longues nuits de fĂȘte du crĂ©ateur et surtout incarner son idĂ©al. Une femme dont le style singulier se conjugue aujourd’hui au pluriel. voir toutes les imagesVue d’exposition Betty Catroux, Yves Saint Laurent, FĂ©minin Singulier » au musĂ©e Yves Saint Laurent, Parisi© Steven Meisel. Arrow Betty Catroux, Yves Saint Laurent - FĂ©minin SingulierDu 8 octobre 2020 au 9 mai Yves Saint Laurent Paris ‱ 5, avenue Marceau ‱ 75016 dans l’Encyclo Man Ray VousprĂ©sentez une nouvelle version de l’exposition « AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de la forme » Ă  Paris. Quels sont pour vous les principaux points communs entre ces deux maĂźtres de la mode ? Il y a de nombreux points communs dont la recherche incessante de la perfection dans la coupe et la forme. Association Azzedine AlaĂŻa, Parigi – fino al 28 giugno 2020. In mostra a Parigi l’archivio del couturier Azzedine AlaĂŻa, collezionista di Balenciaga. AlaĂŻa. Bolero in velluto ricamato centro. Boleri in pelle traforata e ricamata ai lati. Couture autunno inverno 1989Fino al 28 giugno 2020 Ăš possibile visitare a Parigi l’esposizione Azzedine AlaĂŻa collectionneur. AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de la forme, ospitata negli spazi di rue de la Verrerie, l’ex atelier del couturier tunisino scomparso nel 2017, oggi sede dell’omonima associazione. Per cinquant’anni Azzedine AlaĂŻa Tunisi, 1935 – Parigi, 2017 Ăš stato, oltre che creatore, un collezionista instancabile in tutti i campi della cultura moda, arte, architettura, design. Nel 2007, per proteggere il suo archivio di moda e la sua collezione d’arte, decise di fondare insieme al suo partner, il pittore Christoph von Weyhe, e alla sua storica amica e collaboratrice Carla Sozzani, un’associazione che portasse il suo nome, con il compito di conservare e valorizzare questo prezioso patrimonio. Per comprendere il legame tra AlaĂŻa e Balenciaga Ăš necessario ritornare all’origine dell’incontro che segnerĂ  un lungo e prolifico percorso creativo. Tutto ebbe inizio nel maggio 1968. Un comunicato alla radio rese nota, senza clamore, la chiusura della maison Balenciaga di Parigi. Non era la prima volta che il couturier spagnolo si trovava nella condizione di dover chiudere il suo atelier, ma questa fu quella definitiva. CristĂłbal Balenciaga era arrivato a Parigi nel 1937, dopo aver lasciato la Spagna a causa della guerra civile, le cui ripercussioni sociali ed economiche non avevano risparmiato neppure la sua elegante clientela. Trent’anni dopo, Balenciaga fu testimone, questa volta in Francia, di un nuovo passaggio epocale, quello del ’68, segnato da contestazioni studentesche, mobilitazioni sindacali e lotte di classe. Una crisi sociale e politica cosĂŹ profonda che, il 30 maggio, portĂČ il presidente francese Charles de Gaulle padre della V Repubblica a sciogliere l’Assemblea nazionale. Il mondo stava cambiando e con lui anche la moda non si trattava di una semplice variazione di gusto, stile o tendenze legate alle mutazioni sociali in atto, ma di un’evoluzione strutturale che ne avrebbe modificato definitivamente la percezione e l’organizzazione. L’haute couture aveva perso il monopolio della moda e Balenciaga, ormai settantenne, lo aveva ben compreso. Lo stilista, che aveva incantato Parigi con la sua estetica rigorosa e l’equilibrio dei suoi volumi, scelse di congedarsi davanti alla nascita del prĂȘt-Ă -porter. Solo due anni prima, il 26 settembre 1966, Yves Saint Laurent aveva infatti aperto la sua prima boutique di prĂȘt-Ă -porter in rue de Tournon il giovane couturier aveva deciso di creare, a fianco delle collezioni di alta moda, una linea di abiti prodotti in serie accessibili a un maggior numero di clienti “J’en avais assez de faire des robes pour des milliardaires blasĂ©es”. AlaĂŻa, cappotto doppiopetto in gabardine di lana blue marine con laniche raglan. Collezione autunno inverno 2012 L’AVVENTO DEL PRÊT-À-PORTER In quello stesso maggio del 1968, la giovane stilista Sonia Rykiel aveva aperto in rue de Grenelle un concept store ante litteram per il lancio della sua prima collezione di abbigliamento, divenuta in breve il simbolo di un nuovo concetto di moda la “dĂ©mode”. Gli abiti non erano piĂč concepiti come creazioni realizzate per un ideale femminile al quale le donne dovevano conformarsi, ma come prodotti da indossare e, in quanto tali, erano loro a doversi adattare al corpo delle clienti. L’avvento del prĂȘt-Ă -porter aveva tracciato un confine netto con l’alta moda. Il tempio dell’immaginazione e dei saperi manuali avrebbe d’ora in poi convissuto in parallelo a una produzione industrializzata, frutto del sodalizio tra gli stilisti e i nuovi attori della moda gli imprenditori. Saranno loro a dare vita al fashion system, cosĂŹ come lo conosciamo oggi, portando l’abbigliamento nel giro di tre decenni dalle boutique alle borse internazionali. In questo contesto Ăš significativo che proprio Didier Grumbach, uomo cardine tra il mondo della creazione e quello dell’industria, autore del celebre volume History of International Fashion, identifichi nella decisione di Balenciaga un evento emblematico nella storia del settore. I dipendenti della maison Balenciaga presero formalmente atto della chiusura della maison con la lettera di licenziamento del 31 maggio, anche se la notizia era ormai nota da alcuni giorni al grande pubblico, grazie a un articolo di Paris-Soir del 23 maggio. L’ARRIVO DI AZZEDINE ALAÏA Qualche tempo dopo la chiusura, Mademoiselle RenĂ©e, a lungo la direttrice della maison Balenciaga, preoccupata per il destino dello stock di tessuti e delle collezioni ancora in giacenza, decise di contattare il giovane Azzedine AlaĂŻa, che si era giĂ  distinto per il suo talento tra la clientela dell’alta moda parigina, dandogli la libertĂ  di scegliere tra i modelli del couturier per dare loro una seconda vita. Per AlaĂŻa fu un coup de foudre incantato dall’architettura delle forme, la maestria dei tagli e le tecniche di realizzazione sperimentate da Balenciaga, non osĂČ mettere mano sui suoi abiti, trovando l’idea stessa un sacrilegio di fronte a quello che riteneva un straordinario patrimonio. Fu cosĂŹ che in AlaĂŻa si delinearono due personalitĂ , legate tra loro dalla stessa passione da un lato il couturier, dall’altro il collezionista. GrĂšs, Vionnet, Schiaparelli numerosi furono i soggetti delle sue ricerche, ma tra questi Balenciaga conservĂČ un posto d’onore e un’influenza particolare nel rapporto scultoreo con il corpo e i materiali dal tessuto alla pelle, dai pizzi ai ricami a traforo. In un’intervista a Vogue Italia del 2018, Carla Sozzani aveva affermato “Era un vero architetto, il suo lavoro era paragonabile a una scultura. E faceva tutto da solo! Ogni ricamo, ogni manica, tutto, proprio tutto veniva realizzato a mano, fisicamente, da Azzedine. Aveva l’ossessione della completezza. E questa era la sua forma d’arte, il suo modo di esprimersi attraverso gli abiti”. In questo senso AlaĂŻa ha trovato in Balenciaga una fonte d’ispirazione e uno specchio dove riconoscersi, condividendo con lui l’ostinazione per la perfezione e la padronanza magistrale di ogni passaggio creativo, dal disegno al cartone, dal taglio al cucito. Nella leggerezza degli abiti da sera, come nell’architettura dei tailleur e dei capispalla, i due couturier hanno tessuto un dialogo creativo fuori dalle leggi del tempo che l’esposizione – grazie alla sapiente direzione di Olivier Saillard – restituisce intatto al visitatore, attraverso un percorso comparativo di oltre 80 modelli selezionati tra i pezzi d’archivio e della collezione privata di Azzedine AlaĂŻa. ‒ Oleg Sisi Parigi // fino al 28 giugno 2020 Azzedine AlaĂŻa collectionneur. AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de la forme ASSOCIATION AZZEDINE ALAÏA 18, rue de la Verrerie
\n\n\n \nalaĂŻa et balenciaga sculpteurs de la forme
Sculpteursde la forme" Ă  la fondation AlaĂŻa ©Sylvie Delpech. par le commissariat visĂ© par des tirs de mortiers d'artifice et des cocktails molotov, les enquĂȘteurs sur la piste de l'ADN Modifier mon compte Mes commandes S'identifier Nous contacter CGV Mes favoris DĂ©connexion Accueil MusĂ©es, Expositions Galeries L'exposition Plan d'accĂšs Avis MusĂ©es, Expositions Galeries "Azzedine AlaĂŻa collectionneur — AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de la forme". Lieu Fondation Azzedine AlaĂŻa, Paris 4e Date de dĂ©but 20 janvier 2020 Date de fin 13 mars 2020 Programmation Dates et horaires cet Ă©vĂšnement est dĂ©sormais terminĂ© Pour le confort et la santĂ© de tous, merci de respecter les consignes sanitaires mises en Ɠuvre par les lieux culturels prĂ©sentation d'un "pass sanitaire", port du masque, usage de gel hydroalcoolique et distanciation physique. Derniers avis Avis publiĂ© par BOUKIL le 22 janvier 2020 Les professionnels de la mode et les couturiers considĂšrent que Monsieur AlaĂŻa Ă©tait le dernier grand couturier de la mode, La promo, c’est le dernier de ses soucis, ça l’a toujours Ă©tĂ©. On sait depuis longtemps qu’il se moque des dates de dĂ©filĂ©s, prĂ©sente une collection quand il juge bon et juste. Critique fĂ©rocement le rythme infernal des collections qui obligent ses jeunes confrĂšres Ă  pondre» Ă  la chaĂźne sous prĂ©texte de renouvellement. RĂ©sultat? La crĂ©ation meurt» Il n’a pas tort. Sans se prĂ©tendre artiste, un crĂ©ateur de mode possĂšde un style qu’il lui appartient de dĂ©velopper, explorer, fouiller au fil des ans. De Paris Ă  Hollywood, les actrices ont fait rĂ©guliĂšrement appel au talent d'Azzedine AlaĂŻa pour les sublimer Ă  l'occasion d'une avant-premiĂšre, d'un Ă©vĂ©nement ou encore d'une cĂ©rĂ©monie. PenĂ©lope Cruz, Nicole Kidman, Jennifer Aniston, Charlize Theron, Monica Bellucci, Scarlett Johansson, Marion Cotillard, Salma Hayek... On ne compte plus celles qui lui ont fait confiance. À raison, mais le champ d'influence du couturier disparu ne s'arrĂȘte pas au septiĂšme art. Les stars de la pop amĂ©ricaine avaient une affection toute particuliĂšre pour son travail. À commencer par Lady Gaga qui lui a rendu hommage sur le tapis rouge des American Music Awards ce dimanche 19 novembre avec deux tenues aprĂšs avoir multipliĂ© les posts tĂ©moignant de son chagrin Ă  l'annonce de son dĂ©cĂšs, Rihanna a Ă©galement publiĂ© plusieurs photos hommages au crĂ©ateur qui avait dessinĂ© ce qui reste Ă  nos yeux son meilleur choix sur le red carpet une sublime robe rouge Ă  traĂźne portĂ©e Ă  l'occasion des Grammy's Awards. Azzedine AlaĂŻa est parti, emportant avec lui son regard si singulier sur le monde. Ses Ɠuvres restent des fragments vivants et immortels de beautĂ©. Avec Brigitte nous pensons Ă  ses proches, rajoute le prĂ©sident français Emmanuel Macron. Lotfi BOUKIL À voir Ă©galement... Adresse du lieu Plan d'accĂšs Fondation Azzedine AlaĂŻa - Paris 4e18 rue de la Verrerie 1 avis sur Azzedine AlaĂŻa collectionneur — AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de la forme Avis publiĂ© par BOUKIL le 22 janvier 2020 Les professionnels de la mode et les couturiers considĂšrent que Monsieur AlaĂŻa Ă©tait le dernier grand couturier de la mode, La promo, c’est le dernier de ses soucis, ça l’a toujours Ă©tĂ©. On sait depuis longtemps qu’il se moque des dates de dĂ©filĂ©s, prĂ©sente une collection quand il juge bon et juste. Critique fĂ©rocement le rythme infernal des collections qui obligent ses jeunes confrĂšres Ă  pondre» Ă  la chaĂźne sous prĂ©texte de renouvellement. RĂ©sultat? La crĂ©ation meurt» Il n’a pas tort. Sans se prĂ©tendre artiste, un crĂ©ateur de mode possĂšde un style qu’il lui appartient de dĂ©velopper, explorer, fouiller au fil des ans. De Paris Ă  Hollywood, les actrices ont fait rĂ©guliĂšrement appel au talent d'Azzedine AlaĂŻa pour les sublimer Ă  l'occasion d'une avant-premiĂšre, d'un Ă©vĂ©nement ou encore d'une cĂ©rĂ©monie. PenĂ©lope Cruz, Nicole Kidman, Jennifer Aniston, Charlize Theron, Monica Bellucci, Scarlett Johansson, Marion Cotillard, Salma Hayek... On ne compte plus celles qui lui ont fait confiance. À raison, mais le champ d'influence du couturier disparu ne s'arrĂȘte pas au septiĂšme art. Les stars de la pop amĂ©ricaine avaient une affection toute particuliĂšre pour son travail. À commencer par Lady Gaga qui lui a rendu hommage sur le tapis rouge des American Music Awards ce dimanche 19 novembre avec deux tenues aprĂšs avoir multipliĂ© les posts tĂ©moignant de son chagrin Ă  l'annonce de son dĂ©cĂšs, Rihanna a Ă©galement publiĂ© plusieurs photos hommages au crĂ©ateur qui avait dessinĂ© ce qui reste Ă  nos yeux son meilleur choix sur le red carpet une sublime robe rouge Ă  traĂźne portĂ©e Ă  l'occasion des Grammy's Awards. Azzedine AlaĂŻa est parti, emportant avec lui son regard si singulier sur le monde. Ses Ɠuvres restent des fragments vivants et immortels de beautĂ©. Avec Brigitte nous pensons Ă  ses proches, rajoute le prĂ©sident français Emmanuel Macron. Lotfi BOUKIL Donner mon avis sur Azzedine AlaĂŻa collectionneur — AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de la forme Nota Bene pour ĂȘtre publiĂ©, le contenu de votre avis doit respecter nos conditions gĂ©nĂ©rales d'utilisation. Newsletter Chaque mercredi, le meilleur des sorties culturelles Ă  Paris. 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AzzedineAlaïa collectionneur – Alaïa et Balenciaga sculpteurs de la forme, Paris, Association Azzedine Alaïa. Du 20 mai au 28 juin 2020. l’artisanat à l’espace DENSAN, 8 bis rue Villedo Paris 1er et Maison de la Culture du Japon à Paris – du 18 au 22 septembre 101 bis quai Branly Paris 15e. Du 1er septembre au 15 novembre 2018 . Design / Design - Expositions / Fashion
PubliĂ© le 14/01/2020 Ă  1715, Mis Ă  jour le 15/01/2020 Ă  1152 L'exposition Christian Dior au Victoria & Albert Museum. Londres, le 30 janvier 2019. Getty Images Une nouvelle dĂ©cennie vient de commencer, l’occasion de prendre des bonnes rĂ©solutions et sortir au musĂ©e ! Des sacs aux chaussures en passant par des costumes en 2020, les expositions mode ne manquent pas Ă  l’ et Balenciaga, sculpteurs rĂ©unisAlaĂŻa est mort le samedi 18 novembre Ă  Paris. Paris, le 19 novembre 1992. Photo Getty ImagesHubert de Givenchy lui-mĂȘme en rĂȘvait une exposition croisĂ©e des Ɠuvres d'Azzedine AlaĂŻa et CristĂłbal Balenciaga. Le premier, couturier et collectionneur de crĂ©ations uniques Vionnet, Madame GrĂšs, Schiaparelli, Ă©tait obsĂ©dĂ© par le talent du designer espagnol. En 1968, alors que Balenciaga ferme ses portes, AlaĂŻa rĂ©cupĂšre nombre de ses piĂšces d'archives. Il s'en inspirera tout au long de sa carriĂšre pour façonner avec autant de prĂ©cision ses robes, vestes et autres pantalons. Ainsi 80 trĂ©sors de la collection du Franco-Tunisien illustrent ici la rencontre de deux univers alliant maĂźtrise technique et Ă©lĂ©gance intemporelle."AlaĂŻa et Balenciaga sculpteurs de la forme", du lundi 20 janvier au dimanche 28 juin. Association Azzedine AlaĂŻa, 18, rue de la Verrerie, Paris vidĂ©o, Azzedine AlaĂŻa, le couturier qui ne se dĂ©modait jamaisDemarchelier, pĂšre et filsPatrick Demarchelier et son fils Victor la photographie de mode en hĂ©ritage, dans une exposition commune Ă  la / Photo presseLa photographie de mode en hĂ©ritage. Si Patrick Demarchelier n'a jamais voulu entraĂźner ses enfants dans son sillon, son cadet Victor, a sans aucun doute hĂ©ritĂ© de son talent. Le fils du plus grand photographe de mode français s'est aussi fait un nom dans le milieu en travaillant autant pour de grands magazines que pour des campagnes de marques de luxe Ralph Lauren, Calvin Klein, Dior, LancĂŽme
. Dans une exposition croisĂ©e Ă  la le duo familial prĂ©sente des clichĂ©s rĂ©alisĂ©s avec une mĂȘme sensibilitĂ©. Un amour de la lumiĂšre, de la beautĂ© construite et de la recherche esthĂ©tique qui Ă©voque le rĂȘve et Ă©veille nos Ă©motions. Un Ă©vĂ©nement phare comme un passage de tĂ©moin."HĂ©ritage" du 24 fĂ©vrier au 11 avril 2020 Ă  la 4, rue LĂ©once Reynaud, Louboutin en son palaisChristian Louboutin au Palais de la Porte DorĂ©e. Palais de la Porte DorĂ©e / Photo presseCrĂ©ateur du fameux escarpin Ă  semelle rouge, Christian Louboutin dĂ©voile son univers Ă  l'occasion d'une exposition Ă©vĂ©nement au Palais de la Porte DorĂ©e. À dĂ©couvrir, une large sĂ©lection de souliers, bien sĂ»r, de la chaussure maquereau imaginĂ©e dans l'Aquarium du musĂ©e Ă  sa collaboration avec David Lynch, mais aussi des Ɠuvres de la collection personnelle de ce crĂ©ateur passionnĂ© et inspirĂ© par les arts."L'Exhibition[niste]" du 26 fĂ©vrier au 26 juillet. Palais de la Porte DorĂ©e, 293, avenue Daumesnil, Paris lire aussi >>Art, escarpins et semelles rouges Christian Louboutin se dĂ©voile dans une exposition Ă©vĂ©nement Ă  ParisLa mode revient aux Arts dĂ©coParavent Ă  dix feuilles "Renards" par Armand-Albert Rateau 1921-1922. Provient de la salle Ă  manger de l'appartement privĂ© de l'hĂŽtel particulier de Jeanne Lanvin Ă  Paris. MusĂ©e des Arts dĂ©coratifs / Photo presseProgramme chargĂ© pour les amoureux de style au MusĂ©e des Arts dĂ©coratifs. À l'occasion de la rĂ©ouverture de la section mode de l'Ă©tablissement, fermĂ©e depuis mars 2019, une exposition consacrĂ©e Ă  Harper's Bazaar aura lieu Ă  partir du 28 fĂ©vrier. À cette occasion, 60 crĂ©ations de couture et de prĂȘt-Ă -porter seront prĂ©sentĂ©es en correspondance avec leur parution dans le cĂ©lĂšbre magazine amĂ©ricain. Puis, du 23 avril au 16 aoĂ»t, "Luxes" prĂ©sentera l'histoire du luxe Ă  travers les civilisations, de l'AntiquitĂ© Ă  nos jours. Art, mode, joaillerie ou mĂȘme design 100 piĂšces Ă©voqueront des moments-clĂ©s, et questionneront des problĂšmes de sociĂ©tĂ© tels que le consumĂ©risme ou l'exploitation de l'environnement."Harper's Bazaar, premier magazine de mode", du 28 fĂ©vrier au 14 juillet. "Luxes", du 23 avril au 16 aoĂ»t. MusĂ©e des Arts dĂ©coratifs, 107, rue de Rivoli, Paris costumes des Arts FlorissantsLe costume de Flore dans l'opĂ©ra Atys. Philarmonie de Paris / Photo pressePour les 40 ans de l'ensemble musical des Arts Florissants, le MusĂ©e de la musique dĂ©voile 40 costumes uniques issus de ses plus belles productions d'opĂ©ra et théùtre, du Malade imaginaire Ă  Atys. L'Ă©vĂ©nement, organisĂ© en partenariat avec le Centre national du costume de scĂšne de Moulins, prĂ©sentera Ă©galement des Ɠuvres d'art et autres instruments qui dialogueront avec ces crĂ©ations."Costumes en fĂȘte" jusqu'au lundi 11 mai. Philharmonie de Paris, 221, avenue Jean-JaurĂšs, Paris images, les sacs de luxe soldĂ©s Ă  s'offrirSoldes les sacs de luxe Ă  s'offrirEn images"My bag is rich"DĂ©filĂ© Chanel PrĂȘt-Ă -porter Automne-hiver 2014-2015 photo 242L'iconique sac baguette de Fendi, une malle Louis Vuitton datant du dĂ©but du XXe siĂšcle, un sac Ă  dos Stella McCartney conçu Ă  partir de dĂ©chets rĂ©cupĂ©rĂ©s des ocĂ©ans tous ces accessoires seront rĂ©unis au Victoria & Albert Museum Ă  Londres dans le cadre de l'Ă©vĂ©nement "Bags Inside Out", consacrĂ© aux sacs de luxe dans l'histoire de la mode. Des crĂ©ations uniques ayant appartenu Ă  Winston Churchill, Margaret Thatcher ou encore Ă  Sarah Jessica Parker seront ainsi prĂ©sentĂ©es au public lors de cette manifestation exceptionnelle riche de plus de 300 piĂšces. Une bonne occasion de traverser la Manche !"Bags Inside Out" du 25 avril 2020 au 31 janvier 2021. Victoria & Albert Museum, Cromwell Road, Knightsbridge, Londres. Au18, rue de la Verrerie, l'exposition « AlaĂŻa et Balenciaga, sculpteurs de la forme » raconte une histoire de transmission et de mĂ©moire. Jusqu'au 28 juin.

Alaia Balenciaga Expo Paris L’association Azzedine AlaĂŻa est devenu le rendez-vous incontournable sur les fashion weeks parisiennes de Haute Couture. Et ce, depuis la disparition du couturier. Il en parlait d’ailleurs de Balenciaga peu avant sa mort. Un souvenir indĂ©lĂ©bile pour cet esthĂšte et artisan d’excellence. L’histoire commence quand en 1968 Cristobal Balenciaga raccroche sa blouse de travail sur un clou du vestiaire et ferme sa maison. Le couturier tant convoitĂ© du monde entier ne comprend pas le changement de la Mode qui s’industrialise pour devenir ce que l’on va appeler le PrĂȘt Ă  Porter. Quel dommage! Que vont devenir ces crĂ©ations? Et c’est lĂ  qu’intervient la fĂ©e! Mademoiselle RenĂ©e. Si elle n’a pas encore conscience de l’importance des crĂ©ations de Cristobal Balenciaga classĂ©es bien plus tard en archives patrimoniales», l’ex-directrice gĂ©nĂ©rale adjointe de Cristobal durant quelques dĂ©cennies, s’inquiĂšte du devenir des stocks de tissus et des robes. Elle dĂ©cide de faire intervenir un autre couturier. Celui-ci pourrait transformer Ă  sa guise ces robes. Elle n’en voit qu’un d’ailleurs ! Azzedine AlaĂŻa. Un tout jeune couturier dont les clientes Couture commencent Ă  se chuchoter le nom Ă  Paris. Quelle aubaine des robes Couture de Balenciaga que l’on pourrait transformer ! Et pourtant ce n’est pas ce qu’a choisit Azzedine qui a tout de suite considĂ©rĂ© ces crĂ©ations comme des Ɠuvres sacrĂ©es. Il prend les modĂšles, et arrivĂ© chez lui, les couche dans du papier de soie. DorĂ©navant le futur MaĂźtre Azzedine se fait le gardien du grand MaĂźtre Cristobal. C’était le vƓu d’un autre grand couturier ! Hubert de Givenchy quelques mois aprĂšs la mort d’Azzedine. De faire dialoguer AlaĂŻa et Balenciaga. Tout en douceur, dans un labyrinthe voilĂ© de blanc. SupervisĂ©e par Olivier Saillard, l’exposition Azzedine AlaĂŻa collectionneur. AlaĂŻa et Balenciaga. Sculpteurs de la forme» met en valeur 56 modĂšles. mfb Alaia Balenciaga Exposition jusqu’au 28 Juin 2020. Association Azzedine AlaĂŻa 18 rue de la Verrerie Paris 4e A partir de Juillet 2020 l’exposition sera Ă  la Fondation Balenciaga Ă  Guetaria, dans sa ville natale en Espagne

Àl’occasion d’un second accrochage, l’exposition parisienne « AlaĂŻa/Balenciaga » invite les visiteurs Ă  venir dĂ©couvrir une nouvelle sĂ©lection de piĂšces, toutes issues des collections de la Fondation Azzedine AlaĂŻa. Des robes, de jour comme du soir, des manteaux et des tailleurs dont les formes et les architectures unissent les deux maĂźtres.

À l’occasion d’un second accrochage, l’exposition AlaĂŻa/Balenciaga » invite les visiteurs Ă  venir dĂ©couvrir une nouvelle sĂ©lection de piĂšces, toutes issues des collections de la Fondation Azzedine AlaĂŻa. Le second accrochage des Ɠuvres est l’occasion Ă©galement de la publication d’un catalogue inĂ©dit. Une analyse des Ɠuvres d’AlaĂŻa et de Balenciaga figure au sommaire ainsi que des textes plus historiques sur l’itinĂ©raire des deux grands. SignĂ©s de Miren Arzalluz, Laurence BenaĂŻm, Gaspard de MassĂ© ou Olivier Saillard, ces textes commentent les nombreuses photos de modĂšles exposĂ©s.

Lassociation Azzedine AlaĂŻa prĂ©sente jusqu’au 28 juin 2020, l’exposition Azzedine AlaĂŻa Collectionneur – AlaĂŻa & Balenciaga – Sculpteurs de la forme sous la direction d’Olivier Saillard, historien de la mode et commissaire d’exposition.. Alors que certains investissaient dans l’art contemporain et moderne, Azzedine AlaĂŻa n’avait d’intĂ©rĂȘt que pour les vĂȘtements aux

Styles Mode Symbole de vanitĂ© avec la traĂźne ou d’érotisme lorsqu’il est dĂ©colletĂ©, l’arriĂšre du vĂȘtement est aujourd’hui dĂ©laissĂ© par la couture. Il est cĂ©lĂ©brĂ© jusqu’au 17 novembre au MusĂ©e Bourdelle, Ă  Paris. Les expos de mode ont souvent l’inconvĂ©nient de s’adresser Ă  un public averti, assez curieux de l’histoire du vĂȘtement pour s’intĂ©resser aux crĂ©ations de feue Madame GrĂšs ou de Cristobal Balenciaga. Back Side Dos Ă  la mode », installĂ©e jusqu’au 17 novembre au MusĂ©e Bourdelle, Ă  Paris, n’est pas de celles-lĂ  c’est une exposition qui parle Ă  tout le monde, parce qu’elle sort la mode de son prĂ© carrĂ© et en propose une lecture sociale, presque politique. Le palais Galliera Ă©tant fermĂ© jusqu’à 2020 pour travaux, c’est donc dans un autre musĂ©e de la capitale que les expositions de mode prennent vie – en l’occurrence, au milieu des statues d’Antoine Bourdelle, sculpteur proche de Rodin. Cette escapade hors les murs a permis au commissaire d’exposition Alexandre Samson de prendre quelques libertĂ©s certaines salles sont Ă©clairĂ©es Ă  la lumiĂšre du jour et non plongĂ©es dans la pĂ©nombre habituelle que nĂ©cessite la conservation des vĂȘtements. Peut-ĂȘtre que ça les abĂźmera », concĂšde-t-il, pas trop inquiet. En attendant, le cadre les transforme, leur donne une vĂ©ritable consistance. DĂšs la premiĂšre salle, cinq silhouettes prĂ©sentĂ©es de dos posent les bases de la rĂ©flexion. Dans le vaste hall des plĂątres oĂč sont rĂ©unies les Ɠuvres monumentales de Bourdelle, une statue de style antique fait face Ă  une trĂšs belle tunique The Row fermĂ©e par un nƓud lacĂ© sur l’épaule, compliquĂ© Ă  dĂ©nouer. Cette premiĂšre robe reprĂ©sente l’entrave. Un peu plus loin, prĂšs d’une statue d’archer, une robe ChloĂ© pĂ©riode Karl Lagerfeld, simplement noire devant, brodĂ©e de centaines de strass derriĂšre, montre comme le dos peut ĂȘtre synonyme d’ornement. Trois autres silhouettes complĂštent les autres fonctionnalitĂ©s du dos dans la couture la surprise, la nuditĂ©, l’humour. Disparition du dos AprĂšs avoir observĂ© des vĂȘtements dans des piĂšces baignĂ©es de lumiĂšre, il n’est guĂšre plaisant de rentrer dans la partie moderne du musĂ©e par un couloir sombre et oppressant. Mais c’est l’effet recherchĂ© par Alexandre Samson, qui a tapissĂ© les murs du corridor avec 3 607 photos. Ce sont les silhouettes des 80 dĂ©filĂ©s prĂ©sentĂ©s lors de la Fashion Week de Paris en septembre 2018. L’idĂ©e de traiter le dos m’est venue parce que notre Ă©poque ne s’intĂ©resse qu’à la face des vĂȘtements », explique Alexandre Samson. Il prend pour exemple les dĂ©filĂ©s de mode l’immense majoritĂ© des images qui les documentent sont des silhouettes en pied, de face uniquement, diffusĂ©es sur des sites gratuits comme Vogue Runway. C’est une vision tronquĂ©e du vĂȘtement, qui n’existe plus ni de profil ni de dos. » La disparition du dos se constate aussi dans la presse dans le Vogue Paris des annĂ©es 1920 et 1930, on comptait environ 30 % de pages avec des dos ; aujourd’hui, ils ne concernent que 2 ou 3 % du magazine. Cela a engendrĂ© une gĂ©nĂ©ration de crĂ©ateurs qui disent que ça ne sert plus Ă  rien de travailler le dos », dĂ©plore Alexandre Samson. Sur un mur, il a aussi rassemblĂ© toutes les expressions qui, en français, anglais, italien et nĂ©erlandais se rapportent au dos qu’il s’agisse du coup de poignard ou du sucre que l’on casse, la connotation est toujours pĂ©jorative, Ă©voque la trahison, la fatigue, la souffrance ou la vulnĂ©rabilitĂ©. Une fois cette information intĂ©grĂ©e – le dos, mal aimĂ©, est en voie de disparition dans la mode –, le visiteur peut admirer tout le travail qui a Ă©tĂ© fait sur l’arriĂšre des vĂȘtements au cours des siĂšcles et ainsi mesurer l’importance de sa perte. Le dos, c’est d’abord la traĂźne apparue au XIIIe siĂšcle pour permettre aux plus nantis de se distinguer de la plĂšbe, elle est un symbole de vanitĂ© condamnĂ© par l’Eglise. La traĂźne, c’est Ă  la fois un point focal qui attire l’attention et un espace interdit aux autres », observe Alexandre Samson, qui le dĂ©montre Ă  travers des piĂšces du XIXe siĂšcle une incroyable traĂźne de cour en soie bleue brodĂ©e de 3,09 mĂštres de long et d’autres plus modernes, Ă  l’instar de cet Ă©tonnant trench-coat sanglĂ© signĂ© Jean Paul Gaultier au dĂ©but des annĂ©es 2010 son dos nu s’achĂšve sur une traĂźne trifide beige dont la forme Ă©voque des pĂ©tales de crocus. Le dos, c’est aussi un travail sur la nuditĂ©, surtout Ă  partir des annĂ©es 1920, oĂč le corps fĂ©minin se libĂšre, les ourlets raccourcissent, le corset et les manches commencent Ă  disparaĂźtre. La robe du soir courte signĂ©e Yves Saint Laurent portĂ©e par Betty Catroux dans les annĂ©es 1970 prend par surprise ; trĂšs austĂšre devant, boutonnĂ©e trĂšs haut, elle rĂ©vĂšle un dos impudiquement voilĂ© d’une dentelle de soie de la nuque Ă  la naissance des reins. InĂ©galitĂ©s entre les genres Il n’existe pas de dĂ©colletĂ© dans le dos pour les hommes, car ceux-ci sont censĂ©s sĂ©duire par leur position sociale, et non pas par leur corps », note Alexandre Samson. Les rares exceptions Ă  la rĂšgle sont empreintes d’homoĂ©rotisme en 1984, Jean Paul Gaultier est le premier Ă  dĂ©voiler le dos masculin ; plus rĂ©cemment, en 2017, le designer anglais Craig Green a imaginĂ© une combinaison couvrante de face mais escamotĂ©e Ă  l’arriĂšre, abandonnant sa fonction protectrice. CĂŽtĂ© masculin, on croise aussi des gilets en soie richement ornĂ©s devant, mais avec un dos dans une matiĂšre pauvre, telle que le lin ou le coton puisque l’homme n’est pas censĂ© enlever sa veste, inutile de faire des frais sur des parties invisibles du vĂȘtement. En soulignant les diffĂ©rences entre les vestiaires masculin et fĂ©minin, l’exposition tĂ©moigne habilement des inĂ©galitĂ©s entre les genres. L’acmĂ© de cette dĂ©monstration est atteint dans la section intitulĂ©e L’entrave », oĂč l’on retrouve Ă©videmment les corsets, mais aussi les robes qui se ferment dans le dos. Ce type de fermeture apparut Ă  la fin du XVe siĂšcle en Occident crĂ©e une dĂ©pendance Ă  autrui et un asservissement au vĂȘtement », analyse Alexandre Samson. Entre un fourreau de John Galliano fermĂ© par 51 boutons et une robe du soir AlaĂŻa en cuir, mĂ©tal et cordon de coton, le seul vĂȘtement masculin prĂ©sentĂ© dans cette section, c’est une camisole de force. La derniĂšre Ă©tape de l’exposition s’écarte des problĂ©matiques de genres mais n’en est pas moins politique. Elle montre que le dos, dĂ©laissĂ© par la couture, est devenu une surface idĂ©ale pour dĂ©livrer un message. On peut dĂ©clarer son amour d’une marque via un logo, comme les quatre discrets points de couture dans le haut du dos qui signent un vĂȘtement Maison Margiela ou avec le flamboyant string Gucci, dont le double G se loge dans le creux des reins. Mais il y a aussi un blouson noir dont le dos dĂ©livre un message Ă  la gloire du Black Panther Party, une capote de soldat allemand incrustĂ©e d’un grand losange marron, code pour signifier son statut de prisonnier en Angleterre et le lieu oĂč il est enfermĂ©. Et enfin, l’inoubliable parka Zara portĂ©e par Melania Trump lors d’une visite Ă  un camp d’enfants rĂ©fugiĂ©s Ă  la frontiĂšre mexicaine en juin 2018, sur laquelle est Ă©crit en anglais Je m’en moque complĂštement, pas vous ? » Elle avait rĂ©pondu aux critiques sur Twitter Il n’y a pas de message cachĂ©. C’est une veste. » Qui a bon dos. Quand AlaĂŻa s’inspirait de l’enseigne Tati Sur l’autre rive de la Seine, Ă  la fondation AlaĂŻa dans le Marais, se tient Azzedine AlaĂŻa, une autre pensĂ©e sur la mode. La collection Tati » jusqu’au 5 janvier 2020. Cette exposition de taille plus modeste se concentre sur une collection du couturier tunisien, celle de 1991, inspirĂ©e de la toile de bĂąche vichy de Tati ; elle est restĂ©e dans les annales de la mode comme la premiĂšre collab » entre une enseigne populaire et un designer de renom. Sous la verriĂšre de la maison oĂč AlaĂŻa vivait et travaillait sont prĂ©sentĂ©es les 27 modĂšles en vichy rose, bleu et noir, composĂ©s de pantalons, maillots de bain, corsets et tailleurs. Azzedine AlaĂŻa arrivait Ă  faire de beaux ensembles de glamour courbe avec cette toile vichy qui lui rappelait Brigitte Bardot. On lui aurait donnĂ© une nappe, il aurait su quoi en faire », prĂ©cise Olivier Saillard, commissaire de l’exposition. Les peintures posĂ©es aux murs rĂ©pondent aux vĂȘtements il s’agit de toiles de Julian Schnabel proche d’AlaĂŻa, c’est lui qui avait lancĂ© la collaboration peintes sur la bĂąche de store Tati, avec le motif pied-de-coq encore visible sous les coups de pinceau. Christoph von Weyhe, peintre et compagnon d’AlaĂŻa, continue aussi d’alimenter cette exposition ce matin de juillet oĂč l’on est passĂ©, il est venu accrocher une nouvelle toile – une reprĂ©sentation pointilliste d’une robe Tati – qu’il venait de rĂ©aliser le matin mĂȘme. Des dessins de l’illustrateur mode Thierry Perez, des clichĂ©s et un film d’Ellen von Unwerth complĂštent la visite. Lire aussi Le dos, face cachĂ©e de la mode Elvire von Bardeleben Vous pouvez lire Le Monde sur un seul appareil Ă  la fois Ce message s’affichera sur l’autre appareil. DĂ©couvrir les offres multicomptes Parce qu’une autre personne ou vous est en train de lire Le Monde avec ce compte sur un autre appareil. Vous ne pouvez lire Le Monde que sur un seul appareil Ă  la fois ordinateur, tĂ©lĂ©phone ou tablette. Comment ne plus voir ce message ? En cliquant sur » et en vous assurant que vous ĂȘtes la seule personne Ă  consulter Le Monde avec ce compte. Que se passera-t-il si vous continuez Ă  lire ici ? Ce message s’affichera sur l’autre appareil. Ce dernier restera connectĂ© avec ce compte. Y a-t-il d’autres limites ? Non. Vous pouvez vous connecter avec votre compte sur autant d’appareils que vous le souhaitez, mais en les utilisant Ă  des moments diffĂ©rents. 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AlaĂŻaet Balenciaga, sculpteurs de la forme. En 1968, ne se econnaissant pas dans l’esso du pĂȘt-Ă -pote naissant, lui ui n’avait fait ue sevi religieusement le dogme de la cliente, CristĂłbal Balenciaga dĂ©cida de fermer sa maison. Une simple annonce Ă  la adio, pas plus joyeuse u’un avis de d Ă©cĂšs, informa les fidĂšles, les amis, les journalistes et toutes les femmes ui avaient pou

Deux ans aprĂšs la disparition du Couturier AZZEDINE ALAÏA, Olivier Saillard, prĂ©sident de l’Association Azzedine AlaĂŻa, met en scĂšne jusqu’au 28 juin une merveilleuse exposition. Un vis Ă  vis inĂ©dit entre deux immenses couturiers. D’un cĂŽtĂ© l’élĂ©gance Ă©purĂ©e de Balenciaga, de l’autre celle d’une mode prĂšs du corps de AlaĂŻa. Un voyage inĂ©dit, Ă  la dĂ©couverte de plus de quatre-vingt modĂšles sĂ©lĂ©ctionnĂ©s dans les archives de Azzedine AlaĂŻa, devenu collectionneur et gardien de nombreuses piĂšces signĂ©es Balenciaga, Ă  la suite de la fermeture de la cĂ©lĂšbre maison en 1968. Un dialogue silencieux entre des crĂ©ations intemporelles, dans un dĂ©cors Ă©purĂ©, minimaliste, créé par des panels et murs transparents, de vastes panneaux de voile, qui insufflent toute l’authenticitĂ© et la magie du temps qui ne semble pas s’ĂȘtre Ă©coulĂ©. Association Azzedine AlaĂŻa Ouvert tous les jours de 11h Ă  19h jusqu’au 28 juin 18, rue de la Verrerie, 75004 Paris Texte Karine Patricola – Images DR. A dĂ©couvrir12 solutions pour bien vivre autour de sa piscineGarçonniĂšre pour esthĂšte nomade dans le LuberonThe Mall Sanremo plein soleilInscription Ă  notre NewsletterInscrivez-vous pour ĂȘtre informĂ© en avant premiĂšre et recevoir les offres exclusives !

DEL'ART ET DE LA MODE, lundi et jeudi à 9h10 et 12h10. Actualités des expositions et . DE L'ART ET DE LA MODE, lundi et jeudi à 9h10 et 12h10. Actualités des expositions et des manifestations culturelles. Cette semaine Alizée Ternisien nous parle Espace membre . Mon compte; Fermer ma session ; Se connecter; Mot de passe oublié ? Facebook. Twitter. YouTube. Instagram.
A cette adresse oĂč vivait et travaillait ce couturier atypique, disparu le 18 novembre Ă  82 ans, 41 robes telles des sculptures, sont disposĂ©es dans des cabines-Ă©crins qui forment un collier de perles vu de haut. "Azzedine Ă©tait un vrai architecte de la couture. C'est l'hommage le plus beau qu'on pouvait lui faire de montrer son travail tout de suite", a dĂ©clarĂ© son amie, l'Ă©ditrice Carla Sozzani. Sous la verriĂšre qui abritait les dĂ©filĂ©s de la maison, ces crĂ©ations rĂ©alisĂ©es entre 1981 et 2017 sont exposĂ©es sans cartels explicatifs, pour renforcer le caractĂšre intemporel du travail d'Azzedine AlaĂŻa. "Entre les piĂšces de 1981, celles de 1995 ou 2017, je dĂ©fie quiconque de pouvoir trouver les dates", lance le commissaire de l'exposition, l'historien de la mode Olivier Saillard, ancien directeur du Palais Galliera qui avait organisĂ© une rĂ©trospective AlaĂŻa en 2013. Le visiteur doit se rĂ©fĂ©rer Ă  un livret fourni Ă  l'entrĂ©e pour dĂ©couvrir la date de ces robes, qui semblent tout droit sorties de l'atelier. La quasi totalitĂ© de la sĂ©lection est en noir et blanc "Azzedine AlaĂŻa disait qu'avec le noir on pouvait prĂ©ciser davantage une idĂ©e et ne pas la diluer", explique le commissaire d'exposition. Une façon de mettre en valeur le relief, la construction de ces robes sublimant le corps fĂ©minin. A l'image de sa personnalitĂ© discrĂšte, la virtuositĂ© de ce couturier franco-tunisien, qui avait Ă©tudiĂ© la sculpture aux Beaux-Arts de Tunis, n'est pas tape Ă  l’Ɠil. AlaĂŻa collectionneur "Comme Vionnet, Balenciaga, tous ceux qui savent coudre, couper, il Ă©tait de plus en plus dĂ©tachĂ© d'une forme voyante de technique", souligne Olivier Saillard. Une "quĂȘte de l'invisible", qui s'illustre particuliĂšrement sur une robe noire bustier de 1988, dont la silhouette Ă©voque le trait vif d'un pinceau. Les icĂŽnes sont lĂ  une robe Ă  capuche de 1986, dont une version a Ă©tĂ© portĂ©e par Grace Jones, une robe Ă  bandelettes en maille stretch de 1990, une robe Ă  zips de 1981, une autre au rouge incendiaire qui a habillĂ© Rihanna. Des robes lĂ©gĂšres de mousseline Ă©voquant la couture des annĂ©es 1930. Des robes drapĂ©es comme des tuniques antiques. Mais aussi la robe portĂ©e par Naomi Campbell lors du dernier dĂ©filĂ© haute couture prĂ©sentĂ© en juillet. Autant de crĂ©ations que l'association Azzedine AlaĂŻa, sous la houlette du peintre Christoph von Weyhe, compagnon du couturier, et son amie Carla Sozzani, a la mission de prĂ©server. Azzedine AlaĂŻa, qui conservait toutes ses robes, Ă©tait aussi un collectionneur de mode hors pair, souligne Olivier Saillard. Pendant 50 ans, il a acquis des robes de Vionnet, Madame GrĂšs, Balenciaga, Charles James, et de crĂ©ateurs contemporains comme Rei Kawakubo, Thierry Mugler, Jean Paul Gaultier, Junya Watanabe, Margiela, Nicolas GhesquiĂšre chez Balenciaga. Jamais montrĂ©es, ces crĂ©ations ont vocation Ă  ĂȘtre exposĂ©es par l'association. Une collection qui regroupe "des milliers de piĂšces", selon Olivier Saillard. "C'est Ă  l'Ă©chelle d'un musĂ©e de mode. Je ne connais pas d'autre crĂ©ateur qui se soit passionnĂ© pour l'histoire de la mode comme cela", commente-t-il. "Tous les vĂȘtements que nous, directeurs de musĂ©es, voulions acheter, on les ratait parce que M. AlaĂŻa les prenait!" AprĂšs la mort de son fondateur, la maison, propriĂ©tĂ© du groupe suisse Richemont, a annoncĂ© qu'elle continuerait Ă  prĂ©senter des collections, rĂ©alisĂ©es par le studio de crĂ©ation. Azzedine AlaĂŻa sera aussi cĂ©lĂ©brĂ© Ă  Londres au MusĂ©e du design, du 10 mai au 7 octobre, oĂč seront montrĂ©es une soixantaine de crĂ©ations que le couturier lui-mĂȘme avait sĂ©lectionnĂ©es. Exposition "Je suis couturier", du 22 janvier au 10 juin. Galerie Azzedine AlaĂŻa, 18 rue de la Verrerie, Paris.
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