Réponsesmises à jour et vérifiées pour le niveau CodyCross Le Monde est petit Groupe 689. Solution. Empoisonné au dioxyde de carbone par exemple Solution . I N T O X I Q U E. Il Aurait Prononcé Son Fameux Mot À Waterloo. Stockage De Données Ou De Documents À Long Terme . CodyCross Le Monde est petit Groupe 689. Toutes les Napoléon I Il y a beaucoup à dire de cet homme, inconnu au début, héro et figure nationale à la fin. Contexte historique. La France est divisée par les républicaines et les royalistes. C’est l’an de 1794, tout après la révolution et presque d’entrer dans l’époque du directoire. L’objectif des royalistes était imposé une monarchie de nouveau. Alors, insurrections par toute la France se déroulaient et c’était le but de l’armée de les supprimer. Le début de Napoléon Son premier acte passe le 5 octobre 1795 13 vendémiaire de l’an IV. Le commandant en chef de l'armée de l'intérieur, Paul Barras, fait appel au jeune et inconnu général pour réprimer une insurrection royaliste à Paris. Mécontents des dispositions prises par la Convention "thermidorienne", qui visent à empêcher une restauration de la monarchie, les royalistes se révoltent. Une partie de la garde nationale et un groupe de sans-culottes prennent les armes. Mais la répression et trop forte ce jour-là, Bonaparte mitraille les insurgés royalistes sur les marches de l'église Saint Roch, au cœur de Paris. Choisi par Barras sur les conseils de sa maîtresse, Joséphine de Beauharnais, l'action du futur empereur ce jour-là lui vaudra la main de la belle Joséphine en mars 1796 et le commandement de l'armée d'Italie. Un peu sur son mariage. Bonaparte épouse civilement Joséphine de Beauharnais à la mairie du IIème arrondissement de Paris. Joséphine est créole, elle a grandi en Martinique puis s'est mariée une première fois en métropole en 1779. Son défunt mari, le général Alexandre de Beauharnais, lui a donné deux enfants, Hortense et Eugène. Deux jours après son union, Napoléon Bonaparte partira rejoindre son commandement à Nice. La campagne en Italie Pour l'éloigner de Paris le directoire lui donne le commandement d'une armée affamée et en guenille l'armée d'Italie. Bonaparte en fera l'outil pour la conquête du pouvoir. Promu le 2 Mars 1796 commandant en chef de l'armée d'Italie, il est chargé de mener une guerre de diversion et de pillage dans le Piémont et en Lombardie, alors que l'offensive principal doit passer par l'Allemagne pour menacer Vienne Autriche alliée à l'Angleterre. Il mène une campagne foudroyante contre les troupes austro-piémontaises. Grâce à son génie militaire, il remporte victoire sur victoire en 1796 et 1797 Millesimo, Mondovi, Arcole et Rivoli. En prenant Venise, il s'ouvre les portes de Vienne et contraint l'Autriche et ses Alliés à conclure la Paix traité de Campoformio, 17 Novembre 1797, par laquelle il fonde les Républiques sœurs dans le Nord de l'Italie. Il sert sa propagande en publiant bulletins et journaux glorifiant ses exploits. L’expédition d’Egypte Les membres du Directoire, inquiets de la renommée croissante du jeune général et des menées anglaises, cherchent à éloigner Bonaparte de Paris tout en utilisant ses talents militaires pour couper la route des Indes britanniques. Ils le nomment alors à la tête de l'expédition d'Egypte mai 1798. Sur les traces de son rêve oriental, bercé par le souvenir d'Alexandre le Grand et de César, Bonaparte s'assure du contrôle du pays à la bataille des Pyramides 21 juillet 1798. Libérateur du joug mamelouk, il s'applique à apparaitre comme administrateur consciencieux, s'associant aux notables locaux, désireux de redonner à l'Egypte l'image de son histoire, celle que redécouvre l'expédition scientifique qu'il entraîne avec lui 167 savants il rapporte de l'Egypte de nombreuses œuvres d'art dont la tombe d’Alexandre le Grand Alexandrie et la Pierre Rosette que Jean François Champollion a décuivré. Mais l'amiral anglais Nelson, en détruisant la flotte française à Aboukir août 1798, contraint Bonaparte à faire vers la Syrie. Une épidémie de peste l'arrête devant Saint Jean d'Acre et, en apprenant les rêves du Directoire en Italie et la confusion qui règne en France, Bonaparte débarque à Fréjus le 8 octobre 1799 et regagne Paris. Comme un petit fait curieux dans cette campagne il aura l’idée de faire un canal que raccorderait la rivière Nil avec la mer méditerrané après voir une carte… Tout avant la deuxième guerre mondiale il sera construit. La fin du directoire Il viendra avec un coup d’Etat. De retour de sa campagne d'Egypte, Bonaparte décide avec l'aide de son frère Lucien, président du Directoire et de Sieyès de "sauver la République" menacée par les royalistes et un retour de Louis XVIII. Le Directoire est réuni au château de Saint-Cloud. Les députés se refusent dans un premier temps à modifier la Constitution en faveur du général Bonaparte. C'est par la force qu'ils acceptent de nommer un gouvernement provisoire en la personne de trois Consuls, Napoléon Bonaparte, Emmanuel Joseph Sieyès et Roger Ducos. Bonaparte devient très vite Premier Consul et la réalité des pouvoirs lui sont octroyés. L'image d'un dictateur se profile 9 novembre 1799. Le consulat Le Consulat une dictature qui met à la révolution. Un nouveau gouvernement établi le 18 Brumaire de l'an VIII, c'est à dire, le 9-10 Novembre 1799. Ce gouvernement, Bonaparte le gouverne bientôt à lui tout seul. En effet, il dirige le consulat comme un dictateur. Napoléon rédige une nouvelle constitution qui influença la forte personnalité du Général. Durant cette période l'administration locale, l'organisation de la justice et des finances représentent l'œuvre la plus durable du Consulat. La puissance de Bonaparte ne fait que s'accroître, c'est ainsi qu'il ruine l'espoir de restauration des Royalistes. Durant le Consulat, Napoléon crée l'administration de la France moderne en imposant l'autorité de l'Etat. Napoléon concentre les pouvoirs en sa personne Premier Consul. Napoléon centralise le pouvoir et nomme des préfets à la tête de chaque département. La population a un rôle politique diminuée, il l'a consulté par le plébiscite, ancêtre du référendum. Napoléon crée 27cours d'appel et une cour de cassation à Paris. Il divise aussi le pouvoir législatif en quatre assemblée Le conseil d'Etat qui rédige les lois; le tribunat qui les discute; le corps législatif qui les vote et le Sénat qui peut s'y opposer réviser la constitution. Durant cette période Bonaparte s'attaque à l'économie et fonde la Banque de France en 1800. Cette dernière bénéficie du privilège des maîtres du billet, et en 1803 elle se met à créer une nouvelle monnaie le Franc germinal Le début du premier empire Napoléon deviendra le premier empereur de la France. Il commença le 18 mai 1804 quand Napoléon est proclamé par le sénatus-consulte. Le plébiscite du 6 novembre 1804 confirmera cette désignation. Napoléon est sacré Empereur en la cathédrale Notre-Dame de Paris par le pape Pie VII. Mais, le pape lui a dit qu’il devait être marié para l’église, Napoléon le dira que il veut seulement la couronnement et que grâce à lui la religion est entrée a la France, alors, le pape a dû accepter par une espèce de chantage. Il est réellement sacré puisque le sacre consiste à être oint par le saint-chrême ce qui fut fait effectivement par le pape aux endroits habituels pour les souverains. Ainsi, le fait qu'il plaça lui-même la couronne au-dessus de sa tête n'a rien à voir avec le sacre puisque la couronne n'est qu'un objet représentant le pouvoir impérial, tout comme le globe ou l'épée. Napoléon devient aux yeux du peuple un chef d'État représentant à la fois le consensus politique d'une nation et un monarque choisi et protégé par la grâce de Dieu. Toutefois, il est considéré à l'étranger comme l'héritier d'une révolution fondamentalement antimonarchique. Cette ambiguïté est sans aucun doute le point faible du régime. Les batailles plus importantes L’empire Napoléonienne s’est caractérisé pour l’expansion et ingénie militaire de l’Empereur. Pratiquement, toute l’histoire de Napoléon est baissée aux batailles et le progrès que ces conquêts ont pris au pays. Ulm 20 octobre 1805 La menace autrichienne s'avance à grands pas vers la France, et Napoléon doit rediriger son armée vers la frontière opposée. Le général Mack, commandant des forces autrichiennes, est plus que confiant. Il traverse l'Inn et s'aventure en Souabie près de Munich. L'Empereur vient de passer le Rhin et attaque le 25 septembre l'avant-garde ennemi, qu'il détruit. Ney, le 8 octobre, remporte une victoire difficile à Gunzbourg. Mack décide de se replier dans la forteresse d'Ulm, en attendant les renforts de Vienne. Ulm fut une grande victoire conduite avec génie, l'armée autrichienne, forte de 80 000 hommes, était postée en Bavière, au débouché de la Forêt-Noire, et attendait les troupes de Napoléon qui avait quitté Boulogne. Mais le gros des forces françaises, avec une rapidité surprenante d'exécution, avait traversé le Rhin beaucoup plus en aval que prévu, dans la région de Mayence, et se présenta sur les arrières des Autrichiens. Ces derniers étaient pris au piège, enfermés dans l'Ulm, ils capitulèrent le 20 octobre 1805. 27 000 hommes et 8 généraux défilèrent durant cinq heures devant Napoléon qui s'était placé devant ses généraux ; stupéfaits et admiratifs, certains Autrichiens crièrent Vive l'Empereur ». Austerlitz 2 décembre 1802 Après sa brillante campagne en Autriche, Napoléon continue la poursuite des armées autrichienne et prussienne vers le plateau de Pratzen. Il a maintenant peur du rapprochement austro-prussien, et la seule façon de l'éviter est de gagner une victoire décisive. Mais il ne dispose que de 55 000 hommes à cet instant précis, face à 85 000 austro-russes. Les ennemis, ayant appris ce déséquilibre numérique, arrêtent de fuir et cherchent le combat. Il y a un petit affrontement à Wischau, où Murat, pourtant bien accompagné, se laisse surprendre. Cela redonne confiance aux autrichiens. La situation au premier décembre, veille de la bataille, est la suivante Murat 8 000 hommes, Lannes 18 000 hommes, Bernadotte 5 500 hommes et Soult 12 000 hommes sont retranchés sur le plateau de Pratzen, Napoléon et Bessières sont derrière, avec le reste des effectifs. Face à eux, les généraux Bagration, Liechtenstein et Constantin 75 000 hommes en tout se trouvent de l'autre côté, sur le versant. Les derniers 10 000 hommes s'opposent au corps de Davout. Napoléon va alors mettre en place un plan stratégique, qui va se révéler quasi imparable. Napoléon dégarnit volontairement son aile droite en ordonnant à Davout de se retirer vers les marais, de façon à y attirer le général autrichien Buxhovden. Napoléon sait parfaitement que les Alliés vont essayer d'envelopper l'Armée sur l'aile droite pour lui couper la retraite. Le centre des alliés est ainsi dégarni et les troupes commandées par Soult, appuyés par la cavalerie de Bernadotte, font soudain volte-face et franchissent le plateau tronçonnant ainsi les troupes Austro-Russes. Pendant ce temps, l'aile gauche française avec Lannes et Murat empêche Bagration d'intervenir en organisant une grande charge de cavalerie. Ceux qui ne peuvent s'enfuir sont repoussés vers les marais où les grenadiers français brisent la glace des étangs paralysant ainsi l'artillerie russe. La victoire de l'Empereur est totale, toutes les tactiques militaires qui se transmettent depuis des siècles préconisant la domination des hauteurs et plateaux se trouvent chamboulées. Les pertes alliées sont de 11 000 Russes, 4 000 Autrichiens, 10 000 prisonniers russes, 1 600 prisonniers autrichiens, 186 canons et 45 couleurs régimentaires. Les pertes françaises ne s'élèvent qu'à 1 300 morts, 7 000 blessés et 500 prisonniers ! Après la bataille, le brouillard se leva, et le soleil d'Austerlitz » fit grâce à l'Empereur. Les mots célèbres de Napoléon à ses hommes ont été Soldats, je suis content de vous ». Iéna 14 octobre 1806 Presque un an après l'éclatante victoire d'Austerlitz, Napoléon a très peur que la Prusse s'engage dans la guerre. Le problème est que ce pays a une très bonne armée, beaucoup mieux encadrée que les armées autrichienne et russe. Cette crainte se concrétise malheureusement, et poussé par son épouse Louise de Prusse, le Roi allemand décrète le réarmement. Partout en Prusse des jeunes gens s'enrôlent, les industries tournent à plein régime. En deux semaines à peine, l'armée est prête, toute fraîche et déterminée. Napoléon réagit et place ses armées à tous les points stratégiques de l'Allemagne ; à Mayence, à Ulm, à Francfort, les français placent leur campement et sont prêts à la contre-offensive. Le 7 octobre, le Roi de Prusse envoie un ultimatum à l'Empereur, le sommant de quitter la Prusse et l'ensemble des Etats allemands de la future "Confédération du Rhin". Napoléon refuse, l'affrontement est inéluctable. Au petit matin, Augereau escalade la partie sud du plateau. Les Prussiens en profitent pour contre-attaquer mais l'infanterie française qui était réfugiée dans les maisons ne tarde pas à reprendre les armes. Plus tard, Ney arrive sur le champ de bataille, il organise une charge solitaire avec ses hommes, il prend des positions prussiennes mais il est bientôt mis en danger, Napoléon ordonne à la cavalerie impériale et à Lannes de dégager Ney. Pendant le repli prussien, le reste de l'armée française gravit le plateau et l'attaque générale est donné, les Français bénéficient de la position et de davantage d'hommes. La victoire est incontestable, 27 000 pertes prussiennes contre 5 000 françaises. Le même jour, au Nord, Davout réalise un exploit en battant la garnison prussienne du duc de Brünswick qui périt lors de la bataille avec des forces trois fois moins nombreuses. La Prusse s'incline devant l'Aigle. Eyleau 8 février 1807 L'armée de l'Empereur, après les incroyables victoires de Iéna et Auerstaëdt, prend position sur les terres russes bientôt polonaises après le traité de Tilsit. Six mois de marches et de regroupements stratégiques visant à détruire l'armée d'Alexandre Ier pour obtenir la paix. Celle-ci, déjà bousculée à maintes reprises, s'est repliée en bon ordre derrière la Vistule. Bennigsen, le commandant en chef des armées russes, a conçu un plan démoniaque, visant à couper l'armée française en deux. Celle-ci d'étend de la Baltique à Varsovie, avec Lannes et Murat en pointe. En décembre 1806, les français ignorent toujours la position réelle de l'ennemi. Ce n'est que par hasard que les éclaireurs du 54ème régiment d'infanterie du maréchal Ney ont repéré les feux des bivouacs russes. Ils ont même découvert que des rescapés prussiens de Iéna et Auerstaëdt tout de même 10 000 hommes sont présents pour soutenir Bennigsen et ses troupes. Toute cette armée est maintenant cantonné dans la ville de Preussisch-Eylau. A l'aube le maréchal Augereau à la tête de l'infanterie lance une offensive mais une aveuglante tempête de neige le dévie de son but et ses divisions sont mitraillées à bout portant, Augereau est grièvement blessé. Pour sauver leurs compagnons, 8 000 cavaliers chargent à plein galop derrière le panache du maréchal Murat, le plus grand cavalier de l'Empire », c'est la plus grande charge de cavalerie de l'Histoire. Pendant ce temps-là, 4 000 grenadiers russes avancent vers le cimetière que gardait Napoléon, elle se fait décimer sans pouvoir riposter par la Garde française. Davout qui amène des renforts tente de déborder les Russes au sacrifice de nombreux efforts. C'est finalement l'arrivée de Ney en soirée apportant 9 000 hommes frais qui sera déterminante. Les Russes se décident à sonner la retraite. Cette bataille fut très indécise, Bennigsen déclarera au tsar Alexandre que c'est une victoire. Napoléon objecte que Pour deux armées qui, pendant une journée entière, se sont fait d'énormes blessures, le champ de bataille appartient à celui qui, fort de sa constance, ne veut pas le quitter. Celui-là est incontestablement le plus fort ». Waterloo 18 juin 1815 Le 15 juin, soit trois jours avant la défaite la plus célèbre de l'Empire, Napoléon décide de se porter sur Charleroi en Belgique, pour couvrir son flanc gauche menacé par Blücher, le vieux et courageux général prussien. Son plan d'attaque est déjà établi dans sa tête il va avancer sur le front avec trois colonnes de 50 000 hommes chacune. Mais la situation de l'armée est quelque peu déconcertante, aucun des officiers n'ont véritablement leur place les maréchaux commandent des régiments, les généraux des bataillons, et les colonels de maigres unités. Mais il faut faire avec ce qu'on a, et Napoléon est malgré tout confiant dans son armée après tout, si il a réussi à revenir au pouvoir, pourquoi ne gagnerait-il cette guerre? Douze colonnes de cavaleries lourdes ouvrent la voie, mettant en déroute les garnisons d'éclaireurs ennemis. L'armée française engage même des mercenaires pour des actions de sabotage, dont la plus célèbre est l'explosion du Fort Manteux, près de Charleroi, gardé par les prussiens il y eut 1 500 morts et blessés. Mais Napoléon sait aussi que les Alliés sont près à en finir. Le seul moyen de signer un traité et de faire reconnaître légitimement son titre est de détruire les dix armées ennemis... Une tâche très délicate! Le 16, dans le courant de l'après-midi, la Garde tire les trois coups de canons indiquant le début de l'offensive. Napoléon envoie ses hommes enlever les forts prussiens détenus par Bülow. L'ennemi est timide et évite le combat en attendant le soutien anglais, personnifié par le terrible Duc de Wellington. La route des Quatre-Bras est à présente ouverte aux français, mais la cavalerie de Ney se fait durement accroché pendant l'affrontement, et le 14ème régiment est totalement détruit. Dans la soirée, Napoléon lance son attaque générale, mais les français piétinent toujours, contenus par les prussiens et les russes à Wavre, en Belgique. Ayant battu les Prussiens à Ligny et lancé Grouchy à leur poursuite 16 juin, Napoléon laissa Wellington s'installer sur le plateau de Mont-Saint-Jean, mais gêné par des tornades de pluie, il ne put attaquer le lendemain. Le 18 juin, Ney charge les troupes de Wellington qui subirent des pertes, mais conservèrent leur positions. L'arrivée des prussiens de Blücher à noter que Blücher et Wellington communiquait en français qui était la langue la plus parlé en Europe désempara les Français, qui attendait le retour de Grouchy. Ayant ordonné la retraite, Napoléon laissa le commandement à son frère Jérôme et fit route à Paris, cette défaite fut fatale à l'Empereur. La coordination entre les maréchaux Grouchy, Ney et l'Empereur était désastreuse, A Waterloo, à commencer par moi, personne n'a fait son devoir » Napoléon. Les différents ordres adressés par l'Empereur n'arrivèrent jamais ou très en retard. On raconte plusieurs choses à propos de la bataille, le général Cambronne qui commandait le dernier carré de la Vieille Garde, aurait eu une conduite héroïque refusant de se rendre aux Anglais, il aurait prononcé le fameux Merde ! », qui reste aujourd'hui attaché à son nom. Le général ayant toujours démenti ce mot, on l'a habilement remplacé par cette phrase qu'il n'a peut-être pas prononcée La Garde meurt mais ne se rend pas. » Quant au maréchal Ney, face à un carré anglais, il aurait prononcé à sa cavalerie Venez voir comment meurt un maréchal de France ». Pour le cas de Grouchy, son retard sur le champ de bataille aurait dépendu d'un plat de fraises qu'il tenait à finir avant de retourner au combat, Grouchy n'avait pourtant pas reçu d'ordre pour venir appuyer l'armée contre les Anglais au Mont-Saint-Jean. La fin de l’empire En février 1814, l'Empire est en crise les généraux de Napoléon se rebellent et les forces alliées Royaume-Uni, Prusse, Russie, Autriche envahissent Paris. La bourgeoisie parisienne comme le peuple ne soutient plus l'Empereur. Le Sénat proclame la chute de l'Empire et, le 6 avril, Napoléon accepte d'abdiquer en faveur de Louis XVIII. Le 20 avril, il part en exil pour l'île d'Elbe. La toile de Monfort, inspiré de l'œuvre de Vernet, se situe dans la cour du Cheval Blanc. Napoléon, au milieu de sa garde impériale, fait son adieu en costume militaire, botté, coiffé de son célèbre tricorne, épée sur la hanche. Fier, il ne laisse paraître aucun signe de faiblesse. En revanche, Delaroche se permet de le peindre abattu dans sa toile de 1845 les traits grossis, le ventre rebondi, Napoléon est avachi sur une chaise. Pour une fois, la silhouette n'est pas composée l'Empereur est tête nue, dans un costume négligé. Le frêle jeune homme de 1797 a laissé place au petit homme bedonnant, rongé par le pouvoir. Quandà la répartition des postes, je suis trop peu connaisseur pour me prononcer, et même si l'Empereur a fait quelques erreurs cette année-là, je ne le sais pas . archeos. Il y a, en effet, encore beaucoup de choses à dire sur cette bataille. J'avais moi-même pensé y ajouter un paragraphe pour parler, par exemple, de la formation serrée du I Corps qui a ABOLITION DE L'ESCLAVAGE DANS LES COLONIES FRANÇAISES La lutte pour l'abolition de l'esclavage commence au xviii e siècle, menée par les Britanniques Granville Sharp et William Wilberforce, les Américains Anthony Benezet et John Wesley ou le Français Guillaume Raynal. En France, en dépit de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen de 1789, la Constitution de 1791 refuse l'abolition de l'esclavage dans les colonies françaises, au motif que […] Lire la suiteABOUKIR BATAILLE D' 1er août 1798Écrit par Universalis • 504 mots • 1 média Appelée bataille du Nil par les Anglais, cette bataille est l'une des grandes victoires de l'amiral Nelson. Elle oppose le 1 er août 1798 les flottes française et britannique dans la rade d'Aboukir, à proximité d'Alexandrie, en Égypte. En février 1798, le général Bonaparte, dont les ambitions inquiètent, convainc sans peine les membres du Directoire de l'utilité d'une invasion de l'Égypte afin de […] Lire la suiteALSACEÉcrit par Françoise LÉVY-COBLENTZ, Raymond WOESSNER, Universalis • 6 614 mots • 2 médias Dans le chapitre "La Révolution et ses répercussions en Alsace" … Le 21 juillet 1789, à la nouvelle de la prise de la Bastille, le peuple strasbourgeois se précipite à l'hôtel de ville qu'il saccage entièrement. Châteaux et abbayes sont pris d'assaut par les paysans, notamment dans le Sundgau. La première grande manifestation populaire se déroule à l'occasion de la fête de la Fédération du Rhin qui rassemble à Strasbourg, le 13 juin 1790, cinquante mille citoye […] Lire la suiteAMI DU PEUPLE L'Écrit par Pierre ALBERT • 380 mots Marat fonde, le 12 septembre 1789, Le Publiciste parisien qui prend très vite le titre plus significatif de L'Ami du peuple et la devise Vitam impendere vero Consacrer sa vie à la vérité ». C'est une publication de huit à seize pages de petit format, rédigée tout entière par le seul Marat, et qui a plus la forme d'un pamphlet périodique que d'un quotidien d'information. Aussi bien, du fait […] Lire la suiteANTISÉMITISMEÉcrit par Esther BENBASSA • 12 229 mots • 9 médias Dans le chapitre "Éclosion de l'antisémitisme au XIXe siècle" … Aboutissement politique des réflexions engagées par les Lumières, la loi relative aux Juifs adoptée par l'Assemblée nationale le 27 septembre 1791 et promulguée par Louis XVI le 13 novembre apporte à la question juive une réponse qui consacre pour la première fois en Europe le principe de l'égalité en droit des juifs. 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Pourtant Caroline ne manque ni de charme un très beau portrait d'Ingres en témoigne, ni d'amants une de ses liaisons faillit provoquer un duel scandaleux entre Junot et Mura […] Lire la suiteBONAPARTE JÉRÔME 1784-1860 roi de Westphalie 1807-1813Écrit par Jean MASSIN • 303 mots Orphelin de père à un an, Jérôme entre dans la marine après le 18-Brumaire et prend part à l'expédition de Saint-Domingue ; pour échapper aux croisières anglaises, il se réfugie en Amérique et y épouse la fille d'un négociant de Baltimore sans demander le consentement des siens ; il n'est donc pas compris dans les princes de l'Empire en 1804 ; mais Jérôme ne ressemble guère à Lucien ; il consent a […] Lire la suiteBONAPARTE LOUIS 1778-1846 roi de Hollande 1806-1810Écrit par Jean MASSIN • 398 mots Aspirant d'artillerie en 1790, Louis Bonaparte prend part à la campagne d'Italie en 1796 comme aide de camp de son frère et se retrouve colonel de dragons au retour de l'Égypte. Dès ce moment, atteint peut-être d'une maladie sur la nature de laquelle on s'interroge, il donne des signes de fragilité psychique ; son hypocondrie et sa défiance maladive ne feront que s'accentuer. À la proclamation de […] Lire la suiteBONNET PHRYGIEN ou BONNET ROUGEÉcrit par Hervé PINOTEAU • 792 mots Coiffure de diverses formes, portée d'abord par les Phrygiens, le bonnet qui porte le nom de ce peuple devint signe d'affranchissement à Rome, mais la mise du pileus sur la tête de l'esclave affranchi n'était qu'un aspect accessoire de la cérémonie. Signe de liberté, un bonnet ou chapeau figurant sur des médailles d'argent, rappellera sous Henri II, roi de France, qu'il était le défenseur de la l […] Lire la suiteBOURGEOISIE FRANÇAISEÉcrit par Régine PERNOUD, Universalis • 7 659 mots Dans le chapitre "L'avènement politique de la bourgeoisie" … À une dizaine d'exceptions près, les six cents députés du Tiers aux États généraux appartiennent à la moyenne ou petite robe ou à la bourgeoisie des négociants, propriétaires terriens et membres des professions libérales. La plupart des heurts révolutionnaires représentent l'affrontement entre la bourgeoisie d'affaires Girondins, plus conservatrice, et celle des avocats et procureurs, plus doctr […] Lire la suiteBRETAGNEÉcrit par Jean MEYER, Jean OLLIVRO • 6 659 mots • 3 médias Dans le chapitre "Remous de la grande histoire" … Une conjonction de facteurs, les uns favorables et dynamiques, les autres hostiles, explique la violence des soubresauts de la période révolutionnaire. Le club breton est à l'origine du club des Jacobins, la jeunesse de Rennes et de Nantes participe largement aux événements prérévolutionnaires, les cahiers de doléances bretons comptent parmi les plus virulents de France. Mais tout le monde connaît […] Lire la suiteBRUNE GUILLAUME MARIE ANNE 1763-1815 maréchal d'Empire 1804Écrit par Jean MASSIN • 474 mots Né à Brive-la-Gaillarde, clerc de procureur, puis imprimeur à Paris, Brune offre un exemple typique d'homme que rien ne semblait appeler à la carrière ni à la gloire des armes et dont la Révolution seule fit un soldat. Parmi les autres maréchaux d'Empire, on pourrait citer encore le cas de Gouvion-Saint-Cyr, artiste peintre jusqu'en 1792. Au début de la Révolution, Brune se lance dans le journal […] Lire la suiteBUONARROTI PHILIPPE 1761-1837Écrit par Jean MASSIN • 586 mots Né à Pise d'une noble famille toscane justement fière d'avoir donné au monde Michel-Ange, Philippe Buonarroti fait à l'université de Pise de bonnes études littéraires et juridiques. Fervent admirateur de Rousseau, il publie un journal, Gazetta universale , ce qui le fait attentivement surveiller par la police toscane. Franc-maçon, il est affilié aux Illuminés de Bavière dont les options rationali […] Lire la suiteCADOUDAL GEORGES 1771-1804Écrit par Jean-Clément MARTIN • 1 137 mots Georges Cadoudal est une figure de la chouannerie, à laquelle il a donné une image d'intransigeance et de forte conviction religieuse, finalement consacrée par l'exécution, en place publique, pour complot contre le Premier consul. L'itinéraire politique de ce chouan emblématique s'est bâti contre la Révolution, dans l'Ouest, où les conflits autour de la religion ont été particulièrement vifs. Né à […] Lire la suiteCAMPOFORMIO PAIX DE 1797Écrit par Jean TULARD • 380 mots La première campagne d'Italie de Bonaparte s'achève par la paix de Campoformio. La paix avec l'Autriche aurait tout aussi bien pu être dictée par Hoche, vainqueur des Autrichiens à Neuwied, près de Coblence, le 18 avril 1797. Bonaparte prend de vitesse ses collègues et Vienne préfère traiter avec ce général, car elle espère des compensations en Italie qu'elle ne pense pas obtenir sur le Rhin. Le D […] Lire la suiteCARNOT LAZARE NICOLAS MARGUERITE 1753-1823Écrit par Jan SEBESTIK • 1 453 mots • 1 média Dans les manuels d'histoire, la grande figure de l' Organisateur de la victoire » plane, seule respectable, bien au-dessus des figures sanguinaires de la Révolution. Fils d'un avocat et notaire bourguignon, Lazare Carnot fait de bonnes études secondaires à Autun, entre à dix-huit ans à l'École du génie de Mézières, arrive en garnison en 1783 comme capitaine à Arras, y fréquente Robespierre. Chaud […] Lire la suiteCARRIER JEAN-BAPTISTE 1756-1794Écrit par Jean TULARD • 220 mots Le plus fameux de ceux que Michelet a appelés les missionnaires de la Terreur ». Fils d'un cultivateur aisé du Cantal, procureur à la veille de la Révolution, Carrier est élu par son département d'origine à la Convention. Il siège à la Montagne, vote la mort du roi, prend parti contre les Girondins. C'est dans sa mission à Nantes qu'il révèle un tempérament sanguinaire que la tradition a peut-êt […] Lire la suiteCASINOSÉcrit par Thierry DEPAULIS • 4 483 mots • 2 médias Dans le chapitre "Raisons d'État" … Si la France, fidèle à ses habitudes répressives, restait à l'écart, elle n'en eut pas moins à affronter cette réalité quand plusieurs villes d'eaux allemandes tombèrent dans l'escarcelle des conquêtes révolutionnaires. Pendant ce temps-là, le Palais-Royal, laissé à lui-même, s'était peuplé de tripots à la faveur des événements parisiens. Plutôt que d'interdire, le Directoire choisit de réglemente […] Lire la suiteCAULAINCOURT ARMAND AUGUSTIN LOUIS marquis de 1773-1827 duc de Vicence 1808Écrit par Jean MASSIN • 722 mots Né d'un père qui est lieutenant-général de Louis XVI et sera sénateur et comte de Napoléon, Caulaincourt est déjà sous-lieutenant à seize ans ; sous la Révolution, il connaîtra des fortunes diverses il accompagnera, par exemple, un ambassadeur de la République à Constantinople avant d'être remarqué par Talleyrand, qui se chargera de sa carrière — une carrière, tout compte fait, bien plus civile […] Lire la suiteCE QUE DÉCLARER LES DROITS VEUT DIRE HISTOIRES C. FauréÉcrit par Bernard VALADE • 1 406 mots La célébration du deuxième centenaire de la Révolution française a suscité la publication de très nombreux ouvrages, notamment sur la signification et la portée de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen adoptée par l'Assemblée nationale le 26 août 1789. En consacrant, en 1988, une première étude à ce sujet, Christine Fauré participait à ce vaste mouvement de réflexion sur les origines […] Lire la suiteCHAMFORT 1741-1794Écrit par Jeannine ETIEMBLE • 1 806 mots Dans le chapitre "Le révolutionnaire" … Avec plus de désintéressement et de fermeté que Mirabeau, Chamfort salua et servit une révolution que maintes fois il avait imprudemment, indécemment appelée. Il se dévoua corps et esprit à une action politique qui se proposait d'inverser l'ordre social abusif. Il le fit avec une lucidité, une véhémence, un courage aussi ne se manifestant vers la fin aux assemblées que lorsqu'il était dangereux d […] Lire la suiteCHAMPIONNET JEAN ÉTIENNE VACHIER dit 1762-1800Écrit par Jean MASSIN • 242 mots Enfant naturel, né à Valence, Championnet sert à vingt ans dans l'armée espagnole et combat pendant le siège de Gibraltar. Patriote convaincu, il forme et instruit un bataillon de volontaires à Valence en 1792. De 1794 à 1797, il est, avec Kléber et Marceau, un des meilleurs lieutenants de Jourdan à l'armée de Sambre-et-Meuse. À la fin de 1798, il commande en chef en Italie, chasse les Bourbons de […] Lire la suiteCHAPTAL JEAN ANTOINE 1756-1832Écrit par Jean MASSIN • 906 mots La Révolution qui s'effectue est une belle chose ; mais je voudrais qu'elle fût arrivée il y a vingt ans. Il est fâcheux de se trouver dessous, quand on démolit une maison, et voilà notre position », écrivait Chaptal en octobre 1789. De la maison démolie, il saura pourtant tirer les matériaux d'un bel édifice personnel exemple typique de ces bourgeois, plus nombreux qu'on ne le croit, qui ne s […] Lire la suiteCHARETTE DE LA CONTRIE FRANÇOIS DE 1763-1796Écrit par Jean-Clément MARTIN • 584 mots Charette est incontestablement le chef vendéen le plus connu, et en même temps le plus contesté. Sa courte vie est marquée en effet par des épisodes contradictoires. Après avoir mené une carrière d'officier de marine, et avoir émigré un court laps de temps, il renoue avec sa vie de petit hobereau rural, et refuse d'abord de suivre les paysans venus le chercher pour le placer à leur tête en mars 17 […] Lire la suiteCHAUMETTE PIERRE GASPARD dit ANAXAGORAS 1763-1794Écrit par Roger DUFRAISSE • 293 mots Né à Nevers, Chaumette navigue comme mousse puis comme timonier. Il étudie la médecine à Paris en 1789, puis devient rédacteur aux Révolutions de Paris en 1790. Entré au club des Cordeliers, il s'y fait, comme à la section du Théâtre-Français, le porte-parole des couches les plus déshéritées de la population des faubourgs. Après la fuite à Varennes en juin 1791, il participe activement au mouveme […] Lire la suiteCHÉNIER MARIE-JOSEPH 1764-1811Écrit par Jean MASSIN • 446 mots Né à Constantinople deux ans après son frère André, officier de dragons à dix-sept ans, Marie-Joseph de Chénier démissionne assez vite de l'armée pour se consacrer aux Muses. Après quelques pièces sans aucun succès, il remporte un triomphe à la fin de 1789 en faisant jouer un Charles IX où sa plume de patriote dénonce vigoureusement les tyrans. La même faveur du public accueillera son Henri VIII […] Lire la suiteCHOUANNERIEÉcrit par Jean-Clément MARTIN • 1 682 mots • 1 média Entre 1794 et 1800, le mot chouannerie désigne une série d'insurrections et de mouvements contre-révolutionnaires qui affectent l'ouest de la France. L'origine de ces chouanneries – on peut en parler au pluriel – est le mécontentement des ruraux devant les mesures politiques et religieuses de la Révolution française prises après 1791. Des communautés rurales refusent, dès 1791-1792, la création de […] Lire la suiteCI-DEVANTÉcrit par Jean TULARD • 519 mots L'expression de ci-devant se dit fréquemment au xvii e et au xviii e siècle des personnes et des choses dépossédées de leur état ou de leur qualité. Le terme en vint à désigner pendant la Révolution les anciens nobles. Si Chateaubriand a pu dire que les plus grands coups portés à l'antique constitution de l'État le furent par des gentilshommes ; les patriciens commencèrent la Révolution », la […] Lire la suiteCLERGÉ CONSTITUTIONNELÉcrit par Bernard PLONGERON • 980 mots Au sens strict, les constitutionnels » ne comprennent que les fonctionnaires publics ecclésiastiques évêques, curés et vicaires décret du 27 nov. 1790 ; prédicateurs 27 mars 1791 ; chapelains et aumôniers d'hôpitaux et de prisons 15-17 avr.. Les assermentés » englobent les religieux non astreints au serment de 1790 et les ralliés tardifs, y compris les jureurs de Liberté-Égalité 14 ao […] Lire la suiteCLERGÉ RÉFRACTAIREÉcrit par Bernard PLONGERON • 980 mots L'ensemble des prêtres et évêques qui, sous la Révolution, refusèrent de prêter serment à la Constitution civile du clergé, votée par l'Assemblée constituante le 12 juillet 1790. Étant donné l'imbrication des professions de foi romaine et royaliste, et compte tenu de la vague des rétractations de serment à l'automne de 1791, la situation de prêtre réfractaire ne devient nette qu'après l'abolition […] Lire la suiteCLICHYENSÉcrit par Jean-Clément MARTIN • 385 mots À partir de l'automne de 1795, à Paris, des républicains de droite, libéraux conservateurs comme Boissy d'Anglas ou Lanjuinais, et des royalistes modérés, comme Dandré, prennent l'habitude de se réunir dans un club de la rue de Clichy, sur l'initiative du député Gilbert-Desmolières. S'y retrouvent d'anciens Girondins, comme Henry-Larivière, d'anciens Feuillants, comme Mathieu Dumas, même d'anciens […] Lire la suiteCLOOTS JEAN-BAPTISTE dit ANACHARSIS 1755-1794Écrit par Jean TULARD • 498 mots L'une des figures les plus curieuses de la Révolution, celle d'un étranger fasciné par les événements français de 1789 à 1794. Si beaucoup de Français partaient, écrit Michelet, beaucoup d'étrangers venaient ; ils s'associaient de cœur à toutes nos agitations, ils venaient épouser la France. Et dussent-ils y mourir, ils l'aimaient mieux que vivre ailleurs ; ici, ils étaient au moins, s'il mourai […] Lire la suiteCOALITION GUERRES DE 1792-1815Écrit par Jean TULARD • 1 064 mots • 1 média Pendant dix années consécutives, de 1792 à 1802, puis pendant douze autres années consécutives, de 1803 à 1815, la France s'est trouvée en guerre avec les principales puissances de l'Europe. La guerre déclarée par Louis XVI et l'Assemblée législative au roi de Hongrie et de Bohême » trouve son origine dans les rassemblements d'émigrés en territoire allemand et les réclamations des princes posses […] Lire la suiteCODE CIVIL FRANÇAISÉcrit par Christian HERMANSEN • 273 mots Dans l'histoire juridique de l'Occident, le Code Napoléon de 1804 marque le triomphe d'une conception codificatrice esquissée par Colbert. Depuis son apparition dans le droit impérial romain du Bas-Empire, un code se présentait toujours comme une œuvre de compilation. Organisée par matières, subdivisé en livres, chapitres et questions, il brassait quantité de sources, d'auteurs, d'époques. Quand i […] Lire la suiteCODE NOIR 1685Écrit par Louis SALA-MOLINS • 1 586 mots Louis XIV signe à Versailles en mars 1685 un édit qui, en un préambule et soixante articles, règle dans les possessions françaises d'outre-Atlantique l'état et la qualité des esclaves » en les qualifiant de bêtes de somme ou de purs objets. C'est le Code noir, préparé par Colbert, qui sera définitivement abrogé lors de l'abolition de l'esclavage par la France, à la traîne d'autres nations, en 18 […] Lire la suiteCODIFICATIONÉcrit par Guy BRAIBANT • 6 903 mots • 1 média Dans le chapitre "La grande œuvre codificatrice de la Révolution et de l'Empire" … Le mérite des grands codes français du début du xix e siècle est communément attribué au régime impérial et à Napoléon lui-même ; mais ces codes sont aussi, dans une large mesure, le résultat de travaux entamés dès le début de la Révolution. La loi du 16 août 1790 sur l'organisation judiciaire dispose que les lois civiles seront revues et réformées par les législateurs et [qu'] il sera fait un […] Lire la suiteCOMMUNE DE PARIS 1792Écrit par Jean DÉRENS • 1 033 mots Municipalité insurrectionnelle qui siégea à l'Hôtel de Ville de Paris du 10 août au 2 décembre 1792, poussa au renversement de la royauté et à diverses mesures révolutionnaires, avant de s'incliner devant la Convention, nouvellement élue. La Commune de 1792 illustre le rôle de Paris dans les moments les plus dramatiques de la Révolution. À l'écart de la municipalité légale, une violente agitation […] Lire la suiteCONCORDAT DE 1801Écrit par Jean LEFLON • 4 354 mots Il faut se replacer dans l'atmosphère du temps pour mesurer ce que comportait de nouveau le concordat conclu par Pie VII avec Bonaparte. Par la reconnaissance du gouvernement consulaire, ce traité rompait l'alliance séculaire de l'Église et de la monarchie légitime Bonaparte, élu par le peuple, se trouvait légitimé, et, par là, étaient consacrés les principes de 1789 sur l'origine de l'autorité […] Lire la suiteCONGRÈS DE VIENNE, en brefÉcrit par Olivier COMPAGNON • 198 mots • 1 média Le 1 er novembre 1814 débutent les négociations officielles du congrès de Vienne, réuni à l'initiative des quatre grands vainqueurs de Napoléon I er Grande-Bretagne, Prusse, Russie et Autriche, afin de restaurer la paix en Europe et d'en finir avec l'ère révolutionnaire issue de 1789. Neuf jours avant Waterloo, l'Acte final du 9 juin 1815 dessine une nouvelle carte du continent la Russie, la […] Lire la suiteCONSTITUANTE ASSEMBLÉE NATIONALE 1789-1791Écrit par Jean TULARD • 381 mots Réunis en mai 1789 pour résoudre la crise financière qui ébranle la vieille monarchie française, les états généraux se proclament Assemblée constituante, le 9 juillet 1789. C'est souligner la volonté des députés de donner à la France de nouvelles institutions. Dans le Point du jour , Barère ne leur prédit-il pas Vous êtes appelés à recommencer l'histoire » ? Le mot est juste. En dépit des vici […] Lire la suiteCONSTITUTION FRANÇAISE DE 1791Écrit par Nicolas NITSCH • 487 mots Première constitution écrite de France, la Constitution du 3 septembre 1791 inclut la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen du 26 août 1789. C'est dire qu'elle incarne les idéaux de la Révolution dans leur forme originelle. Rédigée par l'Assemblée nationale constituante, elle reflète les grandes idées de l'époque le droit de vote, la souveraineté nationale, les limitations apportées à […] Lire la suiteCONSTITUTION FRANÇAISE DE 1793Écrit par Nicolas NITSCH • 426 mots La Constitution montagnarde du 24 juin 1793 présente la particularité de n'avoir jamais été appliquée. Elle succède au projet de constitution très décentralisateur préparé par la Convention girondine et qui n'avait pas été adopté. La Constitution montagnarde n'en reste pas moins inspirée de la Convention qu'elle perpétue, puisqu'elle instaure un régime d'assemblée. Approuvée par référendum dans de […] Lire la suiteCONSTITUTION FRANÇAISE DE L'AN IIIÉcrit par Nicolas NITSCH • 462 mots Votée par la Convention plus d'un an après la chute de Robespierre, approuvée par référendum, la Constitution du 5 fructidor an III, c'est-à-dire du 22 août 1795, est, avec ses 377 articles, la plus longue Constitution de notre histoire. Elle a été appliquée durant quatre ans, jusqu'au coup d'État de Bonaparte, le 18 brumaire an VIII. Les Constituants, apparemment fort satisfaits de leur œuvre, av […] Lire la suiteCONSTITUTIONS FRANÇAISES repères chronologiquesÉcrit par Christian HERMANSEN • 1 668 mots Constitution de 1791 Adoptée le 3 septembre par l'Assemblée nationale constituante, deux années après la Déclaration de 1789 qui forme son Préambule, suspendue d'application le 10 août 1792, la première Constitution française ne dura pas un an. Essai de monarchie parlementaire, elle exacerbait en fait l'opposition entre exécutif et législatif initiative des lois réservée à l'Assemblée unique él […] Lire la suiteCONSULATÉcrit par Marcel DUNAN • 2 384 mots • 1 média Les quatre années du Consulat ont modelé pour cent cinquante ans le visage de la France. Non seulement elles ont mis fin aux troubles de la Révolution, dont elles ont consolidé les conquêtes biens nationaux, principe de l'égalité, mais elles ont vu naître la plupart des institutions administratives et économiques de la France contemporaine. Du Conseil d'État à la préfecture de police, de la Banq […] Lire la suiteCONSULAT ET EMPIRE repères chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE • 185 mots 9-10 novembre 1799 Coup d'État de Bonaparte 18-Brumaire an VIII, qui est nommé consul provisoire. 17 janvier 1800 Suppression de soixante des soixante-treize journaux politiques parisiens. 15 juillet 1801 Signature du Concordat avec le pape Pie VII. 20 mai 1802 Rétablissement de l'esclavage dans les colonies françaises. 2 août 1802 Bonaparte devient consul à vie. 1804 Promulgation […] Lire la suiteCONTRE-RÉVOLUTIONÉcrit par Jean TULARD • 4 962 mots Dans le chapitre "La bataille parlementaire" … Dès la réunion des États généraux, deux camps s'affrontent. Bientôt, on prendra l'habitude de les définir sous les vocables de droite » et de gauche ». En effet, lorsque les États deviennent Assemblée nationale, les députés, qui avaient jusqu'alors siégé par ordre, se regroupent par opinion les aristocrates à la droite du président, les patriotes à sa gauche ; au centre, la Plaine ou le Mara […] Lire la suiteCORDAY MARIE ANNE CHARLOTTE CORDAY D'ARMONT dite CHARLOTTE 1768-1793Écrit par Jean-Michel LÉVY • 378 mots Arrière-petite-nièce de Corneille, sœur d'un officier au régiment de Normandie, Charlotte Corday quitte à vingt-trois ans le domicile paternel d'Argentan, se fixe à Caen chez une vieille parente, veuve du trésorier de France, Coutellier de Bretteville ; elle s'intéresse à la politique, s'abonne au journal de Perlet, lit Le Courrier des départements , édité par Gorsas, et des libelles. Indignée des […] Lire la suiteCORDELIERS CLUB DESÉcrit par Jean MASSIN • 1 558 mots C'est le 27 avril 1790 que naît la Société des Amis des droits de l'homme et du citoyen tenant ses séances en l'église des Cordeliers. Avant d'abriter un club, l'église avait donné son nom à l'un des soixante districts parisiens créés en avril 1789. Le district des Cordeliers, correspondant à peu près au quartier de l'actuel Odéon, était habité par de nombreux journalistes et intellectuels patriot […] Lire la suiteCORSEÉcrit par Christian AMBROSI, Gilbert GIANNONI, Janine RENUCCI, André RONDEAU • 8 419 mots • 3 médias Dans le chapitre "La Révolution" … Deux faits bouleversent la situation juridique de la Corse en 1789 ; elle est appelée à désigner, comme les autres provinces françaises, quatre représentants aux États généraux, puis, le 30 novembre 1789, à la demande de ces députés, la Constituante la reconnaît comme faisant partie intégrante de l'empire français. L'acte de 1768 est effacé en dépit de la protestation génoise ; la Corse est vraime […] Lire la suiteCOTTEREAU JEAN, dit JEAN CHOUAN 1757-1794Écrit par Jean DÉRENS • 351 mots Héros de la chouannerie, Jean Cottereau avait hérité son surnom de son père Pierre, sabotier et probablement faux saunier, se servant du cri de la chouette pour se faire reconnaître de ses complices. Il pratiquait le faux saunage avec ses frères François et René. En 1780, il fut poursuivi pour avoir d'abord rossé un nommé Marchois qu'il soupçonnait de l'avoir vendu aux gabelous, puis pour avoir tu […] Lire la suiteDAUNOU PIERRE CLAUDE FRANÇOIS 1761-1840Écrit par Bernard PLONGERON • 972 mots Ancien oratorien français qui marqua, par une grande activité d'érudit et d'homme politique, la période révolutionnaire et le début du xix e siècle. Né à Boulogne-sur-mer d'un père d'origine agenaise, chirurgien de l'Amirauté, et d'une mère issue d'une famille d'apothicaires boulonnais, Daunou est le seul survivant, avec sa sœur aînée, de cinq enfants. Chétif et studieux, il est poussé par son on […] Lire la suiteDÉCLARATION DES DROITS DE LA FEMME ET DE LA CITOYENNE, Olympe de Gouges - Fiche de lectureÉcrit par Guillaume MAZEAU • 1 090 mots En 1791, en pleine Révolution française , paraît une brochure intitulée Les droits de la femme . Longue de vingt-quatre pages, elle est constituée d’un préambule, d’une Déclaration des droits de la femme et de la citoyenne , qui compte dix-sept articles, ainsi que d’un postambule. Son autrice, Olympe de Gouges , née à Montauban en 1748, mourra guillotinée en 1793. Ne craignant pas de s’exposer, […] Lire la suiteDÉCLARATION DES DROITS DE L'HOMME ET DU CITOYEN 26 août 1789Écrit par Wanda MASTOR • 231 mots • 1 média Consécration française de la philosophie des droits de l'homme, la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen forme le préambule de la Constitution des 3-4 septembre 1791. Votée dès août 1789 par l'Assemblée nationale constituante, sous les auspices de l'Être suprême », elle est l'aboutissement de la pensée des Lumières, un compromis entre Montesquieu et Rousseau, où triomphe la foi dans la […] Lire la suiteDE L'INDUSTRIE FRANÇAISE, Jean-Antoine Chaptal - Fiche de lectureÉcrit par Francis DEMIER • 1 299 mots Quand Jean-Antoine Chaptal 1756-1832 publie en 1819 De l'industrie française , deux forts volumes de 533 pages, il est au faîte de sa notoriété. Une des personnalités les plus remarquables du personnel napoléonien, ce savant devenu entrepreneur a aussi été durant l'Empire un ministre de l'Intérieur réformateur. Son livre est publié à un moment charnière de l'histoire de l'industrialisation fra […] Lire la suiteDESAIX LOUIS CHARLES ANTOINE DES AIX dit 1768-1800Écrit par Jean MASSIN • 276 mots Issu d'une famille noble d'Auvergne, Desaix est déjà sous-lieutenant à quinze ans en 1783. Son attitude envers la Révolution peut se définir par un loyalisme sans faille et par une adhésion modérée. En 1791, son refus de suivre son frère aîné qui émigre le brouille avec sa famille ; en août 1792, il proteste contre la suspension du roi, ce qui lui vaut un mois d'emprisonnement. Dès octobre 1793, i […] Lire la suiteDESMOULINS CAMILLE 1760-1794Écrit par Roger DUFRAISSE • 445 mots Fils d'un lieutenant général au bailliage de Guise, Camille Desmoulins entre comme boursier à Louis-le-Grand et est condisciple de Robespierre. Avocat à Paris, il est élu aux États généraux. Il se lance dans la politique. Un moment, on le compte comme l'un de ceux qui soutiennent Mirabeau ; il devient, malgré son bégaiement, un des orateurs les plus écoutés des jardins du Palais-Royal où il pronon […] Lire la suiteDIRECTOIREÉcrit par Michel EUDE • 4 547 mots • 1 média Le Directoire a duré à peine plus de quatre ans 26 octobre 1795 – 10 novembre 1799 brève période dans la vie d'un homme, dans celle d'un peuple. Entre la Convention et l'époque napoléonienne, le Directoire est souvent présenté comme une transition liquidation des espoirs révolutionnaires, préparation du pouvoir personnel. Il faut se garder pourtant de l'illusion historique qui juge une épo […] Lire la suiteDIX-HUIT BRUMAIRE AN VIII 9 nov. 1799Écrit par Jean TULARD • 649 mots La Révolution française s'est achevée sur un coup d'État militaire, les 18 et 19 brumaire an VIII 9 et 10 nov. 1799. La Constitution de 1795, qui fondait le Directoire, ayant fait faillite, il importait de la modifier. Regroupé autour de Sieyès, un parti révisionniste souhaite un renforcement du pouvoir exécutif et l'établissement d'un système où la confiance viendrait d'en bas et l'autorité d […] Lire la suiteDOMINICAINE RÉPUBLIQUEÉcrit par Jean Marie THÉODAT • 6 851 mots • 3 médias Dans le chapitre "La colonie dans la tourmente 1789-1809" … Durant les vingt dernières années du xviii e siècle, la colonie espagnole connaît de grands troubles liés à la guerre d'indépendance des esclaves noirs, soulevés contre la France, dans la colonie voisine de Saint-Domingue. En effet, la crise ouverte par la Révolution française change sensiblement la donne. Au début, la Convention maintient l'esclavage, et les officiers rebelles menés par le créo […] Lire la suiteDROIT CIVIL DES PERSONNES France repères chronologiquesÉcrit par Christian HERMANSEN • 608 mots 1792 Sécularisation de l'état civil naissance, mariage, décès et institution d'un régime de divorce soit par consentement mutuel, soit sur demande de l'un des époux notamment pour incompatibilité d'humeur, où les conjoints sont traités à égalité. 1804 Promulgation du Code civil, dit Code Napoléon. À côté du divorce, la séparation de corps est prévue. La femme mariée est réputée juridiquement i […] Lire la suiteDUMOURIEZ CHARLES FRANÇOIS DU PÉRIER dit 1739-1823Écrit par Jean MASSIN • 432 mots • 1 média Né à Cambrai, fils d'un commissaire des guerres, Dumouriez fait ses premières armes dans la guerre de Sept Ans ; plus doué pour l'intrigue que pour l'héroïsme, il est vite chargé de diverses missions plus diplomatiques que militaires en Espagne, en Corse, en Pologne et en Suède 1763-1773 ; il connaît plus d'une aventure mal élucidée et fait une fois six mois de Bastille. Maréchal de camp génér […] Lire la suiteDUROC GÉRAUD CHRISTOPHE MICHEL DU ROC ou 1772-1813 duc de FrioulÉcrit par Jean TULARD • 354 mots Cadet gentilhomme à l'École militaire de Pont-à-Mousson, puis de Châlons, Duroc émigre en 1792, revient en France, sert au siège de Toulon, où il est remarqué par Bonaparte, participe à la campagne d'Italie puis à celle d'Égypte, où il est blessé. Il accompagne le Premier consul dans la seconde campagne d'Italie et devient général de brigade le 13 octobre 1801. Nommé gouverneur du palais des Tuile […] Lire la suiteÉDUCATION Types et fins de l'éducationÉcrit par Viviane ISAMBERT-JAMATI • 3 820 mots Dans le chapitre "L'émergence d'un système scolaire" … Le premier dans la civilisation occidentale, Comenius préconise vers le milieu du xvii e siècle une école commune à tous, non seulement garçons et filles, mais enfants de toutes conditions on décèlera mieux ceux qui sont capables de suivre l'enseignement à des degrés scolaires supérieurs, déclare-t-il, si l'on renonce à toute différenciation au cours des premières années, et si l'on fait en so […] Lire la suiteELBÉE MAURICE GIGOST marquis d' 1752-1794Écrit par Jean-Clément MARTIN • 357 mots Officier de cavalerie, issu d'une petite noblesse peu assurée, d'Elbée vit dans les Mauges au moment de la Révolution, qu'il ne désapprouve pas en son début. Quand se déclenche l'insurrection vendéenne mars 1793, il est mis à la tête d'une bande paysanne, et devient rapidement l'un des principaux généraux de l'Armée catholique et royale, qui se constitue à la fin de mars 1793 après les victoires […] Lire la suiteÉMIGRATION 1789-1814Écrit par Ghislain de DIESBACH • 1 260 mots Mesure de sûreté pour quelques personnages voués à la vindicte populaire après les troubles de juillet 1789 qu'ils ont vainement tenté de réprimer, l'émigration apparaît vite comme une révolte contre la Révolution. Le comte d'Artois, frère cadet du roi, le prince de Condé et sa famille, ainsi que nombre de grands seigneurs hostiles au nouvel ordre des choses, dans lequel ils n'ont plus de place ou […] Lire la suiteEMPIRE PREMIERÉcrit par Jean TULARD • 8 015 mots • 12 médias Le 2 décembre 1804, Napoléon se fait couronner empereur, mais s'il choisit ce titre , c'est par désir d'éviter celui de roi, après dix années de révolution, plutôt que par référence à l'expansion territoriale de Rome ou de Charlemagne. Son objectif est alors de rétablir la monarchie héréditaire à son profit et non de poursuivre une guerre de conquête qui semble terminée depuis que la France a atte […] Lire la suiteENFANTS SOLDATSÉcrit par Rosalie AZAR • 3 421 mots Dans le chapitre "Le manque d'hommes" … Lorsqu'un conflit se prolonge, les hommes valides et en âge de combattre viennent à manquer. Il faut alors remplacer les soldats tués ou blessés par des jeunes gens de plus en plus éloignés de l'âge minimal requis pour combattre, en dépit de leur fragilité physique et morale, de leur inexpérience et de leur indiscipline. Ainsi, à Rome, durant la deuxième guerre punique, il fallut enrôler des jeune […] Lire la suiteENGHIEN LOUIS ANTOINE HENRI DE BOURBON duc d' 1772-1804Écrit par Solange MARIN • 669 mots Dernier descendant de la maison de Condé, le duc d'Enghien émigra avec sa famille dès les premières heures de la Révolution. De 1792 à 1801, il s'illustre dans toutes les campagnes menées par l'armée de Condé formée par son grand-père. Le refrain chanté par ses soldats le dépeint mieux qu'un portrait Nous partons conduits par Enghien Il aime l'amour et le vin Il aime bien aussi la gloire . A […] Lire la suiteENRAGÉSÉcrit par Jean DÉRENS • 914 mots Pour Michelet, les Enragés étaient des fanatiques d'une portée inconnue, d'un fanatisme redoutable, emportés par un souffle vague encore, mais qui allait se fixer peut-être, prendre forme, et pour une révolution en face de la Révolution ». Lyrisme un peu creux, qui fut longtemps de rigueur, inspiré à la bourgeoisie du xix e siècle par l'effroi et par le mépris à une historiographie qui, à la mê […] Lire la suiteÉTATS GÉNÉRAUX, FranceÉcrit par Yves DURAND • 3 106 mots Dans le chapitre "Les transformations" … Les échecs de Calonne, de Loménie de Brienne et de l'assemblée des notables pour résoudre la crise financière sont à l'origine de la convocation des états en 1789, mais les conditions politiques et sociales avaient considérablement changé depuis deux siècles. Si les parlements et les cours souveraines exigeaient les états généraux, c'était dans un esprit de conservatisme, afin d'empêcher la levée […] Lire la suiteÊTRE SUPRÊME CULTE DE L'Écrit par Jean DÉRENS • 395 mots Robespierre est à l'origine du culte de l'Être suprême, par lequel il prétendait donner à la vertu, principe et ressort du gouvernement populaire, un fondement métaphysique. L'essentiel de ses idées est contenu dans son discours du 18 floréal an II 7 mai 1794 sur l'établissement des fêtes décadaires L'idée de l'Être suprême est un rappel continuel à la justice, elle est donc sociale et répub […] Lire la suiteEUROPE Histoire de l'idée européenneÉcrit par Jean-Baptiste DUROSELLE, Alfred GROSSER • 10 517 mots • 1 média Dans le chapitre "Légitimité et nationalité sous la Révolution française" … Pendant plus d'un siècle, de 1789 à 1919, l'idée d'Europe va se trouver aux prises avec un bouleversement révolutionnaire du droit international. Selon le principe de la légitimité, un territoire appartient à un souverain, lequel a le droit, par traité en bonne et due forme, de le céder à un autre souverain. Les adversaires de la France révolutionnaire, puis impériale, les traditionalistes ont lut […] Lire la suiteEXÉGÈSE ÉCOLE DE L'Écrit par Jean-Louis HALPÉRIN • 989 mots Les commentateurs français du Code civil au cours du xix e siècle ont adopté une méthode dite exégétique par référence à l'exégèse biblique. L'habitude s'est prise depuis les travaux de Julien Bonnecase 1878-1950, pendant l'entre-deux-guerres, de les regrouper sous le nom d'école de l'Exégèse. Si cette notion avait un aspect polémique et apparaît aujourd'hui contestable au regard de l'absence […] Lire la suiteEXTRÊME DROITEÉcrit par Jean-Yves CAMUS • 11 962 mots • 9 médias Dans le chapitre "Naissance d'une famille politique le royalisme ultra" … Dans l'Assemblée nationale constituante, dénomination que se sont donnée les états généraux à compter du 9 juillet 1789, naissent les premiers partis politiques. L'organisation spatiale de la salle des séances place alors le plus à droite du président les aristocrates Noirs », partisans de l'Ancien Régime qui rejettent la Révolution en bloc. Puis, en allant vers la gauche, les monarchiens, p […] Lire la suiteEYLAU BATAILLE D' 7-8 févr. 1807Écrit par Universalis • 363 mots • 1 média Épisode marquant des campagnes de Napoléon contre la quatrième coalition, la bataille d'Eylau est aussi le premier échec important auquel celui-ci est confronté. Elle voit s'affronter 76 000 Russes et Prussiens, sous le commandement de Leonti Bennigsen, et 74 000 Français commandés par l'Empereur. Contre toute attente, les Russes ont lancé leur offensive en plein hiver. Le 7 février, un premier c […] Lire la suiteFABRE D'ÉGLANTINE PHILIPPE FABRE dit 1750-1794Écrit par Roger DUFRAISSE • 254 mots Fils d'un marchand drapier de Carcassonne, Fabre d'Églantine est un auteur-comédien ambulant. Le célèbre Il pleut, il pleut bergère... est tiré d'une de ses opérettes. Au cours d'un séjour à Lyon, il se lie avec Collot d'Herbois, mais il ne participe pas à l'agitation prérévolutionnaire. Entré au club des Cordeliers, qui deviendra le club des Jacobins, il se lie dès lors avec Danton dont il devi […] Lire la suiteFÉDÉRALISTES, Révolution françaiseÉcrit par Jean TULARD • 476 mots La défaite des Girondins dans leur lutte contre les Montagnards, le 2 juin 1793, moment capital dans l'histoire de la Révolution française, a une signification moins sociale que géographique ; c'est la défaite de la province devant Paris, des partisans d'une fédération de départements contre les tenants de la centralisation. Une défaite qui pèsera lourd dans l'histoire politique de la France. Dans […] Lire la suiteFESCH JOSEPH 1763-1830Écrit par Jean MASSIN • 277 mots Fils d'un militaire suisse venu chercher fortune en Corse, demi-frère de Madame Mère, Fesch n'a que six ans de plus que son neveu Napoléon. Au début de la Révolution, il est déjà archidiacre et prévôt du chapitre d'Ajaccio ; les événements sans doute offrent à sa foi la matière d'une révélation inattendue, car il renonce à la prêtrise, entre sans tarder dans l'administration de la Guerre et se ret […] Lire la suiteFEUILLANTS CLUB DESÉcrit par Michel EUDE • 497 mots Dès le début de 1790 s'était formée une Société de 89, réunissant des modérés du parti patriote Sieyes, La Fayette, Talleyrand. Mais la grande scission qui aboutit à la création du club des Feuillants date du 18 juillet 1791, au lendemain de la fusillade du Champ-de-Mars, lorsque tous les députés, sauf cinq dont Robespierre, Pétion et Buzot, se transportent dans l'église du couvent des Feuilla […] Lire la suiteFIESCHI GIUSEPPE 1790-1836Écrit par Paul GUICHONNET • 479 mots Né à Murato Corse d'une famille misérable, Giuseppe Fieschi s'engage à seize ans dans l'armée de Murat, où il gagne les galons de sergent. Intelligent, mais fourbe et intrigant, il trahit ses chefs en livrant des renseignements aux Autrichiens. Il parvient cependant à entrer dans les gardes du corps du roi de Naples et fait, avec bravoure, les campagnes napoléoniennes de 1812 à 1814. Fieschi tra […] Lire la suiteFLANDREÉcrit par Xavier MABILLE • 4 854 mots • 1 média Dans le chapitre "Le comté de Flandre" … Lors du démembrement de l'empire carolingien, le traité de Verdun 843 attribua à Charles le Chauve les territoires situés entre l'Escaut à l'est et la mer à l'ouest. Ces territoires s'étendaient donc vers le nord au-delà de la frontière linguistique entre domaine roman et domaine germanique. Ainsi, à partir du commencement du Moyen Âge, la France eut dans la Flandre une annexe germanique sur s […] Lire la suiteFLEURUS BATAILLE DE 26 juin 1794Écrit par Universalis • 195 mots Cette bataille est la plus significative de l'époque de la première coalition des guerres de la Révolution française . Jean-Baptiste Jourdan et Jean-Baptiste Kléber sont à la tête de 73 000 soldats français ; ils affrontent 52 000 Autrichiens et Hollandais sous le commandement de Frédéric Josias, duc de Saxe-Cobourg, et de Guillaume V, prince d'Orange, stathouder de Hollande. Assiégée depuis le 12 […] Lire la suiteFLORÉAL AN VI COUP D'ÉTAT DU 22 11 mai 1798Écrit par Jean TULARD • 161 mots Deuxième coup d'État du Directoire, celui du 22 floréal an VI 11 mai 1798 n'est plus, comme celui du coup d'État du 18 fructidor an V 4 sept. 1797, dirigé contre les royalistes, mais contre les jacobins qui viennent de gagner les élections d'avril. Ce succès inquiète fortement le Directoire dominé par les modérés Barras, Reubell, La Révellière-Lépeaux. On trouve un prétexte juridique les a […] Lire la suiteFOUCHÉ JOSEPH 1759-1820 duc d'Otrante 1809Écrit par Jean MASSIN • 1 199 mots Fils d'un capitaine de navire nantais, Fouché semble n'avoir jamais été ordonné prêtre de l'Oratoire, bien qu'il ait longtemps enseigné dans les collèges de la congrégation ; contrairement à la légende, il ne devra donc pas défroquer à proprement parler pour se marier au début de la Révolution. Député de la Loire-Inférieure à la Convention, Montagnard et régicide, il ne se met vraiment en vedette […] Lire la suiteFOUQUIER-TINVILLE ANTOINE 1746-1795Écrit par Marcel LE CLÈRE • 440 mots Magistrat français de l'époque révolutionnaire, Fouquier-Tinville est né en Artois d'une famille paysanne relativement aisée ; il vient faire son droit à Paris et y achète une charge de procureur au Châtelet, qu'il exerce de 1773 à 1783 au 20 de la rue des Jeûneurs. Il doit la résilier moins pour incapacité — il était intelligent et éloquent — que pour inconduite. Il sollicite et obtient alors un […] Lire la suiteFRANÇAIS EMPIRE COLONIALÉcrit par Jean BRUHAT • 16 688 mots • 19 médias Dans le chapitre "La fin de l'Ancien Régime" … De 1763 à 1789, le domaine colonial français subit peu de modifications territoriales. Le traité de Versailles de 1783 rend à la France Tobago et le Sénégal. Si Paris est intervenu en faveur des colons anglais d'Amérique, c'est essentiellement pour tirer vengeance de l'Angleterre. Bougainville et Lapérouse conduisent des expéditions en direction du Pacifique. Un traité est signé en 1787 entre l'em […] Lire la suiteFRANCE CAMPAGNE DE 1814Écrit par Jean TULARD • 561 mots Avant-dernière et, pour certains, la plus belle des campagnes de Napoléon, la campagne de France a fait l'objet d'études détaillées de Jomini et de Clausewitz qui ont analysé toutes les opérations de ce modèle de la guerre de mouvement ». Lorsque la France est envahie en 1814, deux armées alliées totalisant 250 000 hommes jouent un rôle décisif l'armée du général prussien Blücher et celle du g […] Lire la suiteFRANCE Histoire et institutions Le temps des révolutionsÉcrit par Sylvain VENAYRE • 6 926 mots • 8 médias Dans le chapitre "Les trois moments de la Révolution française" … Rappelons les enjeux de la Révolution française, tels qu'ils furent perçus par les contemporains, puis véhiculés par le discours sur la Révolution, jusqu'à la fin de la III e République. Globalement, ce que l'on qualifia rapidement de Révolution française fut séparé en trois moments ; et l'on put, par la suite, décréter n'adhérer qu'aux principes de l'un ou l'autre de chacun d'entre eux. Il y ava […] Lire la suiteFRANC FRANÇAISÉcrit par Dominique LACOUE-LABARTHE • 9 714 mots • 5 médias Dans le chapitre "La diversification des formes monétaires" … La diversification des formes monétaires et la multiplication de leur quantité en circulation sont des soucis constants en période de croissance économique. La disette relative de numéraire est perçue comme préjudiciable aux besoins légitimes des affaires », d'autant plus que les paiements au comptant se multiplient. Très tôt, on développe, avec plus ou moins de succès, l'émission de papier-monn […] Lire la suiteFRANÇOIS DE NEUFCHÂTEAU NICOLAS comte FRANÇOIS dit 1750-1828Écrit par Jean TULARD • 505 mots Avocat puis homme de lettres, encouragé par Voltaire en ces termes Il faut bien que l'on me succède, et j'aime en vous mon héritier », François de Neufchâteau est, de 1782 à 1787, procureur général près du conseil supérieur de Cap-Français, à Saint-Domingue. De retour en France, il accueille avec enthousiasme la Révolution. En 1791, il est élu à l'Assemblée législative par le département des V […] Lire la suiteFRÉRON LOUIS MARIE STANISLAS 1754-1802Écrit par Jean MASSIN • 364 mots Fils d'Élie Fréron, Stanislas, ainsi prénommé en l'honneur du bon roi polonais de Nancy et de Lunéville, hérita de son père son goût pour les pugnacités du métier de publiciste, mais se sépara de lui par son engouement pour les idées révolutionnaires. En 1790, ayant déjà une bonne pratique du journalisme, il fonde L'Orateur du peuple ; il se donne alors pour le brillant second et presque la doub […] Lire la suiteFRIEDLAND BATAILLE DE 14 juin 1807Écrit par Universalis • 321 mots • 1 média Lors de la campagne contre la quatrième coalition, cette victoire de Napoléon efface le revers essuyé en février 1807 à Eylau. Elle permet la conclusion du traité de Tilsit, signé entre Napoléon et Alexandre I er de Russie le 8 juillet. La bataille se déroula à Friedland, en Prusse orientale aujourd'hui Pravdinsk, en Russie, à 43 kilomètres au sud-est de Köninsberg aujourd'hui Kaliningrad, en […] Lire la suiteFRUCTIDOR AN V COUP D'ÉTAT DU 18 4 sept. 1797Écrit par Jean TULARD • 518 mots Le Directoire, dès son installation le 26 octobre 1795, s'est trouvé pris entre deux menaces à gauche les jacobins et les babouvistes, à droite les royalistes. Le danger babouviste est écarté après l'arrestation de Babeuf en mai 1796. En revanche, longtemps limité à des complots et aux soulèvements armés dans la Vendée, le Midi, le mouvement monarchiste s'adapte à l'action légale grâce à Dandr […] Lire la suiteFRUCTIDORIENSÉcrit par Jean TULARD • 254 mots Nom donné aux auteurs du coup d'État du 18 fructidor an V 4 septembre 1797 qui éliminèrent du Directoire et des conseils les partisans d'une restauration monarchiste. Barras, Reubell et La Révellière-Lépeaux furent les instigateurs de ce coup d'État, avec l'appui de généraux comme Augereau. Le coup d'État de fructidor marque une cassure dans l'histoire du Directoire ; on parle d'un second Dire […] Lire la suiteGARAT DOMINIQUE JOSEPH comte 1749-1833Écrit par Jean TULARD • 268 mots Appartenant à ce groupe d' idéologues », comme on les a surnommés, qui ont défendu les idées nouvelles sous l'Ancien Régime et joué le rôle de philosophes de la Révolution, Garat est une personnalité du monde des lettres sous le règne de Louis XVI, lié d'amitié avec Grimod de la Reynière et Sedaine, polémiquant avec Palissot, Mercier et le marquis de Bièvre. Il est élu aux États généraux par le b […] Lire la suiteGARDE NATIONALEÉcrit par Jean TULARD • 891 mots Le 13 juillet 1789, le comité permanent des électeurs décide la constitution d'une force armée de 48 000 hommes pour assurer le maintien de l'ordre dans la capitale. Son commandement est confié le 15 juillet à La Fayette. Elle reçoit le nom de garde nationale. Dans la plupart des villes et dans de nombreux villages, des milices sont formées sur ce modèle. Leur recrutement varie selon les régions m […] Lire la suiteGIRONDINS ET MONTAGNARDSÉcrit par Jean MASSIN • 2 561 mots • 1 média Dans le chapitre "L'histoire" … Quelques mots sur les termes, d'abord. L'usage d'appeler Montagne dans un sens d'origine maçonnique, selon Ferdinand Brunot allusion au mont Sinaï où Israël reçut ses lois le rassemblement des patriotes les plus prononcés » est attesté depuis le printemps de 1792. L'appellation antagoniste apparaît plus tardivement ; les contemporains parlent d'abord des brissotins » au temps de la Législa […] Lire la suiteGOUGES MARIE GOUZE dite OLYMPE DE 1748-1793Écrit par Élisabeth ROUDINESCO • 576 mots Avec Théroigne de Méricourt et Claire Lacombe, Olympe de Gouges est l'une des héroïnes majeures du premier féminisme français qui se développa sous la Révolution sans parvenir à imposer l'égalité politique des sexes. Née à Montauban, elle était peut-être la fille naturelle du marquis Le Franc de Pompignan, piètre versificateur, auquel elle prétendait ressembler. La rumeur lui construisit un roman […] Lire la suiteGOUVERNEMENT RÉVOLUTIONNAIRE DE L'AN IIÉcrit par Jean TULARD • 354 mots Pendant un an juill. 1793-juill. 1794, la France a été soumise à la dictature des Montagnards. Cette période est connue sous le nom de gouvernement révolutionnaire. Élue pour élaborer une nouvelle constitution, la Convention en diffère l'application jusqu'au redressement de la situation extérieure. Dans les circonstances où se trouve la République, la constitution ne peut être établie ; on l'i […] Lire la suiteGOUVION-SAINT-CYR LAURENT marquis de 1764-1830Écrit par Universalis • 332 mots Maréchal de France, né le 13 avril 1764 à Toul, mort le 17 mars 1830 à Hyères. Après des études dans le domaine des arts, le marquis Laurent de Gouvion-Saint-Cyr s'engage en 1792 comme volontaire dans les armées de la Révolution française. Il doit à sa conduite héroïque lors des batailles de Mayence et de Mannheim Allemagne en 1795 d'être promu au rang de général. Il sert ensuite en Égypte et e […] Lire la suiteGRANDE PEUR 1789Écrit par Jean TULARD • 399 mots La peur a joué un rôle important dans le déroulement de la Révolution française peur du complot aristocratique à la veille du 14 juillet 1789, peur des partageux et des anarchistes au moment de Brumaire 1799, mais le terme de Grande Peur a été réservé aux insurrections paysannes de 1789. Dans les campagnes où sévit la disette, conséquence des mauvaises récoltes, se propagent alors d'étranges rum […] Lire la suiteGRÉGOIRE HENRI dit L'ABBÉ 1750-1831Écrit par Bernard PLONGERON • 814 mots Né à Vého, près de Lunéville, fils unique d'un tailleur d'habits. Des études chez les Jésuites de Nancy, de 1763 à 1768, mènent Henri Grégoire au séminaire de Metz, où enseigne le lazariste Lamourette, futur évêque et député de Rhône-et-Loire. Ordonné prêtre en 1775, il obtient, en 1782, la cure d'Embermesnil. Une ample correspondance avec l'Europe savante, des voyages en Suisse et en Allemagne, l […] Lire la suiteGRENELLE AFFAIRE DU CAMP DE 1796Écrit par Jean TULARD • 243 mots L'affaire du camp de Grenelle est l'épisode décisif de la conjuration des Égaux animée par Gracchus Babeuf. Cet ancien feudiste, qui rêvait d'un communisme agraire, prépare un complot en liaison avec d'anciens Montagnards. Après l'échec des journées de germinal et de prairial an III 1 er avril et 20 mai 1795, il convient de renoncer à un soulèvement populaire, parce que les faubourgs sont désar […] Lire la suiteGROUCHY EMMANUEL marquis de 1766-1847 maréchal d'EmpireÉcrit par Jean MASSIN • 340 mots Transfuge de sa classe pour emprunter au marxisme son vocabulaire, Grouchy offre l'exemple typique de ces nobles qui, choisissant le parti patriote contre le parti aristocrate, embrasseront la cause révolutionnaire avec autant de persévérance que de détermination. Beau-frère de Condorcet et de Cabanis, esprit attentif et curieux, il restera l'ami des idéologues. Par conviction politique, il dema […] Lire la suiteGUILLOTIN JOSEPH IGNACE 1738-1814Écrit par Marcel LE CLÈRE • 315 mots Né à Saintes, Guillotin est un brillant élève ; poussé par ses maîtres, il entre d'abord dans la Compagnie de Jésus et enseigne à Bordeaux au collège des Irlandais. Mais, de caractère indépendant, il quitte les ordres et fait sa médecine. Reçu avec éloge », il est nommé docteur-régent de la faculté de Paris. La science de Guillotin le fait désigner par Louis XVI pour démontrer l'inanité du magné […] Lire la suiteHAÏTIÉcrit par Jean Marie THÉODAT, Universalis • 8 710 mots • 11 médias Dans le chapitre "La colonisation française aux XVIIe et XVIIIe siècles" … Le laxisme espagnol a facilité l'installation des aventuriers venus des pays d'Europe du Nord qui n'avaient pas pris part à la découverte. Installés dans l'île de la Tortue, les flibustiers français, hollandais et anglais lançaient des expéditions contre les galions chargés d'or des Espagnols et se répartissaient en butin de guerre les produits de leur rapine. L'île de la Tortue fut longtemps ten […] Lire la suiteHÉBERT JACQUES RENÉ 1757-1794Écrit par Jean TULARD • 627 mots Avec Marat et Desmoulins, Hébert a été le plus célèbre journaliste de la Révolution française, le plus discuté aussi. Fils d'un bourgeois aisé et d'une mère d'origine noble, il ne parvint jamais, contrairement à la légende qui l'assimile à son personnage, le Père Duchesne, à se débarrasser de ses origines. Le journaliste Fiévée, qui l'entendit aux Jacobins, note Le Père Duchesne parut plus pro […] Lire la suiteHÉRALDIQUEÉcrit par Michel PASTOUREAU • 6 531 mots Dans le chapitre "Histoire des armoiries" … Les transformations subies par les armoiries entre le xii e et le xx e siècle rendent malaisé l'établissement d'une définition. La plus complète et la plus satisfaisante reste celle qu'a proposée Rémi Mathieu en 1946 Le Système héraldique français , p. 13 Les armoiries sont des emblèmes en couleurs, propres à une famille, à une communauté ou, plus rarement, à un individu, et soumis dans l […] Lire la suiteHOCHE LAZARE 1768-1797Écrit par Jean MASSIN • 591 mots Né à Versailles, fils d'un palefrenier du roi. Fusilier puis caporal aux gardes françaises, Lazare Hoche, pendant ses heures de loisir et de congé, confectionne des ouvrages de dentelle qu'il vend pour avoir de quoi s'acheter des livres ; passionné surtout de Plutarque et de Rousseau, il acquiert une solide instruction. Ardemment patriote », il entraîne ses camarades à la prise de la Bastille, p […] Lire la suiteINDULGENTSÉcrit par Jean TULARD • 360 mots Au sein du parti montagnard s'est développé en France, devant les excès de la Terreur, un mouvement qui reçut le nom de faction des indulgents. Ces indulgents souhaitent un retour à la paix intérieure et extérieure et la fin des excès terroristes. Leur chef de file est Danton, leur porte-parole Camille Desmoulins qui fonde un journal, Le Vieux Cordelier , le 5 décembre 1793. Ce journal ne connaît […] Lire la suiteITALIE CAMPAGNES D' 1796-1797 et 1800Écrit par Jean TULARD • 819 mots • 1 média Après la signature des traités de Bâle et de La Haye en 1795, la France n'a plus sur le Continent comme adversaire que l'Autriche. Devenu directeur, Carnot conçoit le projet de lancer trois armées sur Vienne deux ont mission d'atteindre la capitale autrichienne par la vallée du Main et celle du Danube, la troisième doit passer par la vallée du Pô et les Alpes. Bien qu'elle soit confiée à un jeun […] Lire la suiteITALIE HistoireÉcrit par Michel BALARD, Paul GUICHONNET, Jean-Marie MARTIN, Jean-Louis MIÈGE, Paul PETIT • 27 498 mots • 40 médias Dans le chapitre " Le Risorgimento et l'unité" … La lente conquête de l'indépendance demandera trois quarts de siècle, et, en dépit des aspirations et des complots des patriotes, elle ne sera possible qu'avec l'aide militaire et diplomatique de la France et l'appui de l'Angleterre. […] Lire la suiteJACOBINS CLUB DESÉcrit par Jean MASSIN • 1 549 mots • 1 média Le 30 avril 1789, à Versailles, les députés du tiers état de Bretagne, parmi lesquels Le Chapelier, Lanjuinais, Coroller et Defermon, se réunissent pour débattre ensemble de leur attitude cinq jours avant l'ouverture des États généraux. C'est l'origine du Club breton auquel s'agrégeront très vite des députés patriotes » venus d'autres provinces Mounier et Robespierre parmi les premiers, Mirabe […] Lire la suiteJACOBINS NÉO- 1795-1799Écrit par Jean TULARD • 404 mots En novembre 1794, la réaction thermidorienne impose la fermeture du club des Jacobins. L'histoire du jacobinisme n'est pas pour autant terminée, même si elle est éclipsée sous le Directoire par le babouvisme. Après l'amnistie qui suit le coup de force du 13 vendémiaire oct. 1795, les Jacobins se regroupent. Dans leurs rangs figurent des bourgeois, des artisans et des boutiquiers. À Paris, d'anci […] Lire la suiteJEANBON SAINT-ANDRÉ ANDRÉ JEANBON dit 1749-1813Écrit par Jean MASSIN • 929 mots Issu d'une famille protestante de Montauban convertie de force, élevé chez les jésuites qui voudraient l'enrôler sous leur étendard, Jeanbon préfère entrer dans la marine marchande et devenir capitaine au long cours ; un peu plus tard, il revient à la théologie, mais pour se faire pasteur protestant et exercer son ministère dans son pays natal. Jacobin dès le début de la Révolution, élu député du […] Lire la suiteJEAN VI LE CLÉMENT 1767-1826 roi de Portugal 1816-1826Écrit par Universalis • 590 mots Roi de Portugal 1816-1826, né le 13 mai 1767 à Lisbonne, mort le 10 mars 1826 à Lisbonne. Fils cadet de Pierre III et de Marie I re , Jean dom João devient l'héritier du trône portugais à la mort de son frère en 1788. En 1792, en raison de la fragilité mentale de sa mère, il prend les rênes du royaume. En 1799, il assume la charge de prince régent jusqu'à la mort de celle-ci en mars 1816. Pa […] Lire la suiteJOSÉPHINE, MARIE-JOSÈPHE ROSE TASCHER DE LA PAGERIE 1763-1814 impératrice des FrançaisÉcrit par José MURACCIOLE • 663 mots • 2 médias Née à la Martinique, Marie-Josèphe Rose Tascher de La Pagerie appartenait à une famille installée aux Isles » depuis un demi-siècle. Elle mena jusqu'à seize ans une existence libre et oisive comme les jeunes créoles d'une époque peu exigeante en matière de moralité. Elle épousa, en France, le chevalier Alexandre de Beauharnais le 13 décembre 1779. Ce mariage décevant se termina six ans plus tard […] Lire la suiteJOURDAN JEAN-BAPTISTE 1762-1833 maréchal d'Empire 1804Écrit par Jean MASSIN • 606 mots Fils d'un chirurgien de Limoges, Jourdan a fait comme simple soldat la guerre d'Amérique avant de s'établir comme mercier à Limoges ; volontaire de 1791, il sert sous Dumouriez à l'armée du Nord ; général de division dès juillet 1793, il est en septembre avec Pichegru et Hoche l'un des commandants en chef sans-culottes » nommés par le Comité de salut public ; en octobre, il bat Cobourg à Watti […] Lire la suiteJUNOT ANDOCHE 1771-1813 duc d'Abrantès 1808Écrit par Jacques POULET • 250 mots • 1 média Après avoir entrepris de solides études de droit, Andoche Junot s'engagea dans l'armée du Rhin. À Toulon, Bonaparte le distingue pour sa bravoure et en fait son secrétaire. Junot sera pendant longtemps son meilleur ami. D'un courage extraordinaire, il se couvre de gloire en Italie, puis en Égypte. Loin d'être un soudard, Junot est cependant beaucoup plus un entraîneur d'hommes qu'un tacticien. Com […] Lire la suiteLAÏCISATION DE L'ÉTAT CIVIL ET INSTITUTION DU DIVORCE FranceÉcrit par Bernard VALADE • 196 mots • 1 média En distinguant les actes de baptême et la bénédiction nuptiale – naguère enregistrés par les curés et les vicaires – de l'acte de naissance et du mariage, et en légalisant le divorce, l'Assemblée législative rendait effectives avant de se séparer, le 20 septembre 1792, les mesures adoptées un an plus tôt par la Constituante. Une loi du 17 février 1800 devait confier la tenue de l'état civil aux ma […] Lire la suiteLAÏCITÉÉcrit par Jean BAUBÉROT, Émile POULAT • 7 623 mots • 2 médias Dans le chapitre "Retour sur l'expérience française" … Boniface VIII, le pape souffleté par l'envoyé du roi Philippe le Bel, ou l'attentat d'Anagni » 1303 cette image a traversé les siècles, et elle avait sa place dans tous les manuels d'histoire. Mais, si elle montre bien le choc des prétentions, elle ne dit rien sur le statut de la religion. Or ce que nous appelons laïcité est alors totalement impensable, à moins de parler d'une laïcité sacral […] Lire la suiteLANNES JEAN 1769-1809 maréchal d'Empire 1804 duc de Montebello 1808Écrit par Jean MASSIN • 365 mots Le Roland de la Grande Armée ». Né à Lectoure, apprenti teinturier, volontaire en 1792, Lannes est déjà chef de brigade colonel en 1793. Par sa bravoure éclatante et l'audace de ses initiatives, il s'impose de plus en plus à l'attention de Bonaparte en Italie et en Égypte ; il fait partie du petit noyau de fidèles que ce dernier ramène en France avec lui et il joue dans la préparation du 18-Br […] Lire la suiteLA RÉVELLIÈRE-LÉPEAUX LOUIS MARIE DE 1753-1824Écrit par Jean TULARD • 373 mots Avocat à la veille de la Révolution, La Révellière-Lépeaux est élu aux États généraux par la sénéchaussée d'Anjou. Il apparaît comme un partisan farouche du grand système d'égalité entre les hommes ». Le Maine-et-Loire l'appelle à siéger à la Convention. Il y vote la mort du roi, mais s'oppose en février 1793 à Robespierre dans un retentissant article de La Chronique de Paris , intitulé Le Cro […] Lire la suiteLA ROCHEJAQUELEIN HENRI DU VERGIER comte de 1772-1794Écrit par Ghislain de DIESBACH • 438 mots À sa sortie du collège militaire de Sorèze, où il a été élevé, Henri de La Rochejaquelein entre au régiment de Royal-Pologne cavalerie, dont son père, le marquis de La Rochejaquelein, est colonel propriétaire, puis il passe aux chasseurs de Flandre qu'il abandonne pour faire partie de la garde constitutionnelle du roi. C'est à ce titre qu'il reçoit le baptême du feu en participant, le 10 août 1792 […] Lire la suiteLEBRUN CHARLES FRANÇOIS 1739-1824Écrit par Jean TULARD • 381 mots À Sainte-Hélène, parlant des deux consuls qui l'avaient assisté en l'an VIII, Napoléon disait qu'il avait choisi en Cambacérès et Lebrun deux hommes de mérite, deux personnages distingués, tous deux sages, modérés, capables, mais d'une nuance tout à fait opposée. L'un Cambacérès, l'avocat des abus, des préjugés, des anciennes constitutions, du retour des honneurs, des distinctions, etc. ; l'au […] Lire la suiteLECOURBE CLAUDE JACQUES 1758-1815Écrit par Jean MASSIN • 304 mots Né à Besançon, fils naturel légitimé d'un officier de cavalerie, engagé volontaire de 1777 à 1785 il sert aux Baléares pendant la guerre d'Amérique, Lecourbe reprend du service en 1789 dans la garde nationale du Jura et prend ses grades sur divers champs de bataille de la Révolution. Il donne sa pleine mesure de 1798 à 1800, d'abord comme principal lieutenant de Masséna dans la campagne de Zuric […] Lire la suiteLOUIS JOSEPH DOMINIQUE baron 1755-1837Écrit par Michel BRUGUIÈRE • 532 mots Né à Toul, cadet d'une famille de robe son père était avocat au Parlement de Metz, Louis a connu successivement trois carrières aventurier ecclésiastique, fonctionnaire des Finances, homme politique. Une haute protection donne à cette triple carrière son unité, celle de Talleyrand, son cadet de trois ans, mais son patron dès 1785 il le servira en qualité de diacre à la fête de la Fédération l […] Lire la suiteLOUIS XVI 1754-1793 roi de France 1774-1792Écrit par Jean-Clément MARTIN • 2 160 mots • 1 média La personnalité de Louis XVI, dernier roi de l'Ancien Régime, se confond avec les légendes qui se sont attachées à lui roi faible et incapable, roi-martyr, roi-serrurier ... Exécuté pour des raisons politiques, il est accusé d'avoir trahi mais aussi d'avoir été simplement roi. Sa mort marque l'histoire de France durablement, parce qu'elle est liée à l'inauguration d'un nouveau régime, parce que […] Lire la suiteLOUIS XVII 1785-1795Écrit par Jean-Clément MARTIN • 419 mots Second fils de Louis XVI et Marie-Antoinette, il devient le dauphin à la mort de son frère en juin 1789, et partage le destin de sa famille au moment de la Révolution. Ramené à Paris, par la foule qui est allé chercher le boulanger, la boulangère et le petit mitron » en octobre 1789, il est arrêté à Varennes, lors de la fuite familiale le 20 juin 1791. Après le 10 août 1792, il est incarcéré à l […] Lire la suiteLOUIS XVIII 1755-1824 roi de France 1814-1815 et 1815-1824Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 680 mots Né à Versailles, troisième fils du dauphin Louis et de Marie-Josèphe de Saxe, Louis Stanislas Xavier reçut le titre de comte de Provence. Intelligent et ambitieux, il se composa le personnage du prince éclairé et lettré, tout en frondant sournoisement le gouvernement de son frère Louis XVI, notamment à l'Assemblée des notables en 1787. En juin 1791, alors que le roi échouait, à Varennes, dans sa t […] Lire la suiteLUMIÈRESÉcrit par Jean Marie GOULEMOT • 7 854 mots • 1 média Dans le chapitre "La Révolution, fille des Philosophes ?" … La Révolution confortera ce processus de construction. Face à cet événement incompréhensible, ses adversaires désorientés tentèrent de l'expliquer par un complot émanant des Lumières. C'est la thèse d'Augustin Barruel dans ses Mémoires pour l'histoire du jacobinisme 1797-1799. Voltaire, agent de liaison, y est accusé d'être, avec l'appui des francs-maçons allemands, l'artisan de la Révolution. […] Lire la suiteMALESHERBES CHRÉTIEN GUILLAUME DE LAMOIGNON DE 1721-1794Écrit par Olivier COLLOMB • 361 mots Fils d'un chancelier de France, premier président de la Cour des aides en 1750, Malesherbes est surtout directeur général de la Librairie, en fait chef de la censure ; en cette qualité, il protège officieusement ce qu'il est chargé d'interdire l'achèvement de l' Encyclopédie est son œuvre. Il manifeste plus d'amitié encore que de sentiments protecteurs à Jean-Jacques Rousseau, qui lui adressera […] Lire la suiteMALET CLAUDE FRANÇOIS DE 1754-1812Écrit par Jean TULARD • 773 mots D'origine noble, mousquetaire sous l'Ancien Régime, licencié par suite de compressions budgétaires, général de la Révolution, hostile à l'avènement du consulat à vie, nommé sous l'Empire gouverneur de Rome mais destitué pour propagande républicaine, Malet n'occuperait qu'une place restreinte dans l'histoire napoléonienne, celle d'un opposant, comme le général Delmas, s'il n'avait fomenté contre Na […] Lire la suiteMALLET DU PAN JACQUES 1749-1800Écrit par Jean TULARD • 553 mots Avec Burke, Gentz et J. de Maistre, Mallet du Pan fut l'un des principaux théoriciens de la contre-révolution. D'origine suisse, il s'est imprudemment mêlé aux troubles de Genève, soutenant en 1766 la cause des natifs », les immigrés récents, contre l'ancienne bourgeoisie, puis dénonçant en 1782, au nom du juste milieu », la révolution genevoise. Contraint de s'exiler, il vient en France et il […] Lire la suiteMALTEÉcrit par Jacques GODECHOT, Jean GUILAINE, Jean-Louis MIÈGE, Pierre-Yves PÉCHOUX • 8 668 mots • 12 médias Dans le chapitre "Malte sous les chevaliers de l'ordre et l'influence française" … Les chevaliers de Saint-Jean tiraient leurs revenus des propriétés de l'ordre disséminées dans les pays les plus riches d'Europe et de l'activité de la guerre de course contre les Turcs. Malte fut durant le xvii e et le xviii e siècle le principal centre du corso chrétien en Méditerranée . Les prises assuraient non seulement des biens, mais aussi des captifs, ramant sur les galères ou employés […] Lire la suiteMARAT JEAN-PAUL 1743-1793Écrit par Jean VIDALENC • 1 876 mots • 1 média Après une jeunesse tourmentée, Marat, autodidacte, devenu médecin en Grande-Bretagne, se fit d'abord connaître par des écrits philosophiques et scientifiques qui lui valurent une certaine notoriété dans les milieux cultivés de Londres, puis de Paris. Il devait devenir, dès les débuts de la Révolution, un journaliste connu dans les milieux jacobins. Défendant dans L'Ami du peuple des solutions […] Lire la suiteMARENGO BATAILLE DE 14 juin 1800Écrit par Universalis • 294 mots • 1 média Remportée de justesse contre la deuxième coalition par Napoléon pendant la seconde campagne d'Italie, la bataille de Marengo , à 5 kilomètres environ au sud-est d'Alessandria Piémont, met aux prises 28 000 Français et 31 000 Autrichiens sous les ordres du général Michael Friedrich von Melas. Cette victoire aboutit à l'occupation française de la Lombardie jusqu'au fleuve Mincio et renforce l'auto […] Lire la suiteMARET HUGUES 1763-1839 duc de BassanoÉcrit par Jean TULARD • 361 mots Avocat au parlement de Bourgogne en 1789, rédacteur du Bulletin de l'Assemblée constituante , qui devait se transformer en Moniteur universel , chargé de diverses missions qui lui vaudront d'être arrêté par les Autrichiens et échangé par la suite avec d'autres prisonniers contre la fille de Louis XVI, Maret est nommé après le coup d'État de Brumaire secrétaire des Consuls, puis ministre secrétaire […] Lire la suiteMARIE-ANTOINETTE 1755-1793 reine de FranceÉcrit par Solange MARIN • 1 144 mots • 3 médias Fille de Marie-Thérèse d'Autriche et de François de Lorraine, celle que les siens nommaient Antonia est destinée tout enfant à sceller la réconciliation de la monarchie française avec celle des Habsbourg. Elle n'a pas encore quinze ans lorsque, au printemps de 1770, elle épouse le dauphin Louis, petit-fils de Louis XV. Les fêtes données à cette occasion sont magnifiques, impayables » selon le mo […] Lire la suiteMARINEÉcrit par Michel MOLLAT DU JOURDIN • 7 867 mots • 9 médias Dans le chapitre " Les marines à voile des grands États européens modernes XVIe-XIXe s." … Il ne faut pas exagérer, dans l'Europe de la Renaissance, le déclin des marines méditerranéennes. Venise, sous l'impulsion d'un Cristoforo Da Canal, chercha à adapter sa flotte de galères à la défense de ce qui lui restait d'empire contre une piraterie croissante et un nouvel ennemi, la flotte turque. À partir des guerres d'Italie, les marines atlantiques franchirent en force le détroit de Gibral […] Lire la suiteMARMONT AUGUSTE FRÉDÉRIC LOUIS VIESSE DE 1774-1852 duc de RaguseÉcrit par Jean MASSIN • 309 mots Issu d'une famille noble de Bourgogne, jeune officier d'artillerie sous la Révolution, Marmont a la chance d'être remarqué par Bonaparte au siège de Toulon et d'être pris par lui comme aide de camp. En Italie, en Égypte, lors du 18-Brumaire, à Marengo enfin, il seconde intelligemment son maître. Napoléon a pour lui une affection presque paternelle, mais n'en fait pas un de ses premiers maréchaux e […] Lire la suiteMARSEILLAISE LAÉcrit par Guillaume MAZEAU • 2 921 mots • 5 médias Chant patriotique composé pendant la période révolutionnaire au moment où la France déclarait la guerre à l’Autriche 1792, L a Marseillaise divisa les Français au xix e siècle avant de devenir l’hymne national en 1879. […] Lire la suiteMASSÉNA ANDRÉ 1758-1817Écrit par Jean MASSIN • 592 mots Fils d'un vigneron de Nice, successivement mousse, soldat et contrebandier, Masséna s'engage comme volontaire en 1791, bien qu'il soit, de par sa naissance niçoise, encore sujet du roi de Sardaigne ; c'est à l'armée d'Italie qu'il prend tous ses grades à partir de 1792 ; en 1796-1797, il s'impose comme le meilleur et le plus habile des lieutenants de Bonaparte, qui l'appelle l'enfant chéri de la […] Lire la suiteMÉDITERRANÉE HISTOIRE DE LAÉcrit par André BOURDE, Georges DUBY, Claude LEPELLEY, Jean-Louis MIÈGE, Universalis • 18 454 mots • 12 médias Dans le chapitre "Révolution française et Empire napoléonien" … La Révolution française en Méditerranée aura d'immenses conséquences. L'Italie est profondément secouée. À Gênes, à Florence, à Naples, à Rome, les anciens régimes sont remplacés par des républiques sœurs. La deuxième campagne d'Italie 1801 raffermit le joug français sur la péninsule. Napoléon se fait roi d'Italie mais, au lieu de l'unifier, il installe ses parents dans des royaumes » sur mes […] Lire la suiteMERLIN DE DOUAI PHILIPPE ANTOINE MERLIN dit 1754-1838Écrit par Jean MASSIN • 389 mots Fils d'agriculteur, reçu avocat à Douai, Merlin est déjà conseiller juridique et financier du duc d'Orléans avant la Révolution. Député à la Constituante, il y soutient le parti patriote ; député à la Convention, il siège à la Plaine, mais vote presque toujours avec la Montagne, notamment pour la mort de Louis XVI. Il reçoit diverses missions dans les départements et travaille surtout au Comité de […] Lire la suiteMOLÉ LOUIS MATTHIEU comte 1781-1855Écrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 409 mots Héritier de deux illustres familles parlementaires, sa mère étant née Lamoignon, Molé achève son éducation dans l'émigration après l'exécution de son père en 1794. Il rentre en France à la fin du Directoire et est réintégré dans tous ses biens sous le Consulat. Il accepte alors de servir Napoléon qui le comble de faveurs auditeur puis maître des requêtes au Conseil d'État, préfet de la Côte-d'Or […] Lire la suiteMONARCHIEÉcrit par Jacques ELLUL • 9 672 mots Dans le chapitre "La monarchie constitutionnelle française 1790-1792" … La formation d'un nouveau type de monarchie en Angleterre avait intéressé, séduit un grand nombre de penseurs politiques, surtout en France, et l'on ne peut qu'évoquer Montesquieu. Mais le tempérament intellectuel français avait conduit à rationaliser et à normaliser un régime qui s'était formé de façon pragmatique. D'une expérience progressivement acquise on faisait un système, et c'est ce systèm […] Lire la suiteMONITEUR UNIVERSEL LEÉcrit par Pierre ALBERT • 615 mots Le 24 novembre 1789, Charles-Joseph Panckoucke 1736-1798, libraire et éditeur renommé, qui avait déjà, à la fin de l'Ancien Régime, pris à sa charge la publication de La Gazette de France et du Mercure de France , associé à Hugues Bernard Maret, fonda La Gazette nationale ou le Moniteur universel , qui ne garda bientôt plus que la seconde moitié du titre. Rétrospectivement, en 1797, en introduc […] Lire la suiteMOREAU JEAN VICTOR 1763-1813Écrit par Jean MASSIN • 606 mots Né à Morlaix, fils d'un avocat breton, étudiant en droit à Rennes, le jeune Moreau est déjà mêlé, comme prévôt des étudiants, aux troubles parlementaires de la ville en 1788 ; c'est lui qui fonde et préside la Fédération de la jeunesse bretonne et angevine à Pontivy en 1790. Lieutenant-colonel dans l'armée du Nord en 1792, il sert sous Dumouriez — qu'il refuse de suivre contre la République après […] Lire la suiteMOSKOVA BATAILLE DE LA ou BATAILLE DE BORODINO 7 sept. 1812Écrit par Universalis • 350 mots • 1 média Appelée bataille de Borodino par les Russes – qui ne la considèrent pas comme une défaite –, cette bataille extrêmement meurtrière s'est déroulée le 7 septembre 1812, durant l'invasion de la Russie par Napoléon, à environ 110 kilomètres à l'ouest de Moscou, non loin de la rivière Moskova . Près de 130 000 hommes de la Grande Armée, appuyés par plus de 500 canons, y affrontent 120 000 Russes et 600 […] Lire la suiteMURAT JOACHIM 1767-1815 roi de Naples 1808-1815Écrit par Jean MASSIN • 936 mots • 1 média Le moins étonnant de la vie de ce centaure n'est pas que Murat, fils d'un aubergiste du Quercy, ait débuté par le séminaire et ait été ordonné sous-diacre ; mais cette erreur d'orientation initiale est vite réparée renvoyé du séminaire, il s'engage dans la cavalerie dès 1787, pour vingt-huit ans. Ardent patriote, le chef d'escadron Murat change un temps son nom en celui de Marat, est dénoncé com […] Lire la suiteMUSÉEÉcrit par Robert FOHR • 11 416 mots • 1 média Dans le chapitre "L'empire des musées" … Nous vivons encore aujourd'hui, en matière de musées, sur l'œuvre de la Révolution et sur ses répercussions. En nationalisant les collections royales et les biens de l'Église et des émigrés, les hommes de la Constituante et de la Convention mettaient en application l'idée, déjà en germe dans l'esprit des Lumières, que le patrimoine culturel, jusque-là aux mains d'une minorité de privilégiés, étai […] Lire la suiteNAPOLÉON Ier BONAPARTE 1769-1821 empereur des Français 1804-1814 et 1815Écrit par Jacques GODECHOT, Universalis • 8 337 mots • 17 médias Général français, Premier consul 1799-1804 puis Empereur des Français 1804-1814/1815, Napoléon Bonaparte en italien Napoleone Buonaparte, surnommé le Corse ou le Petit Caporal, fut l'une des figures marquantes de l'histoire occidentale. Il révolutionna l'organisation et la formation militaires, fit élaborer le Code Napoléon, qui servit de modèle aux codes civils ultérieurs, réorganisa l'éd […] Lire la suiteNARBONNE-LARA LOUIS comte de 1755-1813Écrit par Jean TULARD • 218 mots Est-il le fils naturel de Louis XV ? Sa mère est dame d'honneur à la cour de Versailles et Narbonne reçoit une éducation privilégiée. Colonel à trente ans du régiment d'Angoumois puis de Piémont, il adopte les idées de la Révolution en 1789. Commandant en chef de toutes les gardes nationales du Doubs, il rétablit le calme troublé par les soulèvements agraires. Le 7 décembre 1791, il est appelé par […] Lire la suiteNATION L'idée de nationÉcrit par Georges BURDEAU, Pierre-Clément TIMBAL • 4 378 mots Dans le chapitre "Le sentiment national contre l'Ancien Régime" … Au xviii e siècle, la nation prend conscience d'elle-même à l'égard de la monarchie, aussi bien en France qu'en Angleterre, et la floraison du sentiment national est, ici comme là, liée à la montée de la bourgeoisie, représentant la classe moyenne, qui veut prendre une part plus active à la vie politique de la nation. La France cependant va, cette fois, se séparer de l'Angleterre, parce que l'exa […] Lire la suiteNECKER JACQUES 1732-1804Écrit par Louis TRENARD • 794 mots Né à Genève, fils d'un régent de collège, destiné au commerce, Necker fait son noviciat commercial à la banque Vernet, à Paris. Il amasse une fortune honorable, fonde une banque en 1765. Nommé président par la République de Genève, il inspire confiance à Choiseul. Syndic de la Compagnie des Indes, il la ranime et la défend contre l'abbé Morellet en 1769. Il épouse en 1764 Suzanne Curchod, fille d' […] Lire la suiteNEY MICHEL 1769-1815 maréchal d'Empire 1804 duc d'Elchingen 1808 prince de la Moskowa 1812Écrit par Jean MASSIN • 450 mots • 1 média Le Brave des braves ». Fils d'un tonnelier de Sarrelouis, d'abord petit clerc de notaire, puis soldat dès 1787. Avance avec une relative lenteur au cours des guerres de la Révolution ; quand Napoléon en fait un de ses premiers maréchaux, Ney a déjà une grande réputation d'héroïsme, mais n'a encore jamais exercé que de petits commandements ; par contre, il s'est signalé par son ostentatoire loyal […] Lire la suiteNOIRS SOCIÉTÉ DES AMIS DESÉcrit par Martine MEUSY • 439 mots Fondée en 1788 par Brissot, Clavière et Mirabeau, la Société des amis des Noirs se proposait de mettre en œuvre la doctrine anti-esclavagiste et abolitionniste dont Montesquieu et l'abbé Raynal furent des précurseurs, mais qui avait pris forme tout spécialement en Angleterre avec William Wilberforce, pour atteindre, vers 1780, les sphères politiques de France ; Necker lui-même s'y intéresse. En 17 […] Lire la suiteNOTABLESÉcrit par Christophe CHARLE • 2 370 mots Dans l'histoire de la France contemporaine, le terme notables désigne un groupe social et politique qui a dominé la société depuis les lendemains de la Révolution française jusqu'aux années 1880. Détenteurs d'importants capitaux fonciers soit par héritage comme la noblesse traditionnelle, soit par investissement préférentiel quand il s'agit de bourgeois enrichis dans le négoce et l'industrie […] Lire la suiteOCTOBRE 1789 JOURNÉES DES 5 & 6Écrit par Jean TULARD • 349 mots Les journées d'octobre 1789 marquent un tournant dans l'histoire de la Révolution en laissant présager la chute de la monarchie. À l'issue de ces journées, en effet, le roi s'est retrouvé prisonnier de Paris. L'opinion avait manifesté son inquiétude devant le retard apporté par Louis XVI à la ratification des résolutions prises par l'assemblée dans la nuit du 4 août qui avait vu disparaître la féo […] Lire la suiteOPINION PUBLIQUEÉcrit par Patrick CHAMPAGNE • 5 005 mots • 3 médias Dans le chapitre "L'opinion publique et le suffrage censitaire" … Ce que l'on commence à nommer opinion publique » dans la France du xviii e siècle n'est encore que l'expression publique des opinions personnelles d'une fraction limitée de la population – essentiellement une bourgeoisie intellectuelle et commerçante montante – qui, forte de son capital économique et surtout culturel, prétend à l'exercice du pouvoir ou, du moins, entend peser sur les autorités […] Lire la suiteORLÉANISMEÉcrit par José MURACCIOLE • 929 mots Traditionnellement, le duché d'Orléans donnait son nom au deuxième fils du roi de France. À sa naissance, il était fait duc d'Orléans de même que son frère aîné le futur roi était dénommé Dauphin. Par la suite, et surtout à partir de 1610, les ducs d'Orléans prirent l'habitude de grouper autour d'eux la faction des mécontents et le nom d'orléanisme devint, en quelque sorte, le mot de ralliement d' […] Lire la suitePAYS-BASÉcrit par Christophe DE VOOGD, Frédéric MAURO, Guido PEETERS, Christian VANDERMOTTEN, Universalis • 35 700 mots • 24 médias Dans le chapitre "Révolution et restauration 1780-1830" … Comme ailleurs en Europe occidentale, la République fut le théâtre d'un changement de mentalité surtout sensible à partir de 1780. Le mouvement des Patriotes connut d'abord des succès, mais, sitôt la maison d'Orange menacée, la Prusse intervint 1787 et l'ancien conservatisme subsista avec ses privilèges, ses abus et sa corruption. La République fut épargnée par les premières phases de la Révolu […] Lire la suitePICHEGRU JEAN CHARLES 1761-1804Écrit par Jean MASSIN • 522 mots Fils d'un cultivateur du pays d'Arbois, Pichegru parvient très jeune à devenir répétiteur de mathématiques à Brienne ; il s'engage comme soldat en 1780 contrairement à la légende, Napoléon n'aura donc guère eu le temps de profiter de ses connaissances mathématiques et fait la guerre d'Amérique. Sergent-major en 1789, il milite avec ardeur au club des Jacobins de Besançon et devient lieutenant-co […] Lire la suitePOLICE FRANÇAISE HISTOIRE DE LAÉcrit par Jean-Marc BERLIÈRE • 3 672 mots Dans le chapitre "La Révolution, le Consulat et l'Empire " … Révolution, Consulat et Empire sont trois périodes essentielles dans l'histoire de la police. S'expriment alors l'idée proprement révolutionnaire d'une force publique » au service des droits de l'homme article 12 de la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, août 1789 et la confirmation aux corps municipaux élus de leurs prérogatives et du soin de faire jouir leurs habitants des av […] Lire la suitePOLICE SOUS LA RÉVOLUTION ET L'EMPIREÉcrit par Vincent DENIS • 3 221 mots • 1 média La Révolution et l'époque napoléonienne peuvent être considérées comme des périodes charnières pour la police en France. La police n'est plus seulement un mode de gouvernement souple, mais elle devient une véritable institution, avec son personnel spécialisé et la création du ministère de la Police générale en 1796. C'est aussi le moment d'une double redéfinition d'une part, son périmètre de c […] Lire la suitePONT DE LODI BATAILLE DU 10 mai 1796Écrit par Universalis • 315 mots • 1 média Cette bataille spectaculaire mais d'importance secondaire s'est déroulée pendant la première campagne italienne de Bonaparte. Ce dernier y gagna la confiance et la loyauté de ses troupes, qui le surnommèrent le petit caporal » en reconnaissance de son courage personnel. La bataille se déroula au pont de Lodi , qui enjambe la rivière Adda, à 31 kilomètres au sud-est de Milan. Elle mit aux prises […] Lire la suitePRAIRIAL AN III JOURNÉE DU 1er 1795Écrit par Jean TULARD • 333 mots Le 12 germinal an III 1 er avril 1795, la Convention est bloquée par une insurrection des faubourgs Saint-Marcel et Saint-Antoine aux cris de Du pain et la constitution ! ». L'abolition du maximum a entraîné une hausse vertigineuse des prix celui de la livre de pain ne cesse de monter. Les boulangeries distribuent avec difficulté deux cent cinquante grammes de pain par jour et par personne. […] Lire la suitePRAIRIAL AN II LOI DU 22 1794Écrit par Jean TULARD • 353 mots La loi du 22 prairial an II 10 juin 1794 est restée célèbre dans l'histoire de la Révolution française pour avoir porté la Terreur à son apogée. Deux jours après la fête de l'Être suprême qui a consacré la domination de Robespierre et laissé croire qu'il allait fermer l'abîme de la Révolution », Couthon fait voter par la Convention une loi qui renforce le système terroriste. Déjà un décret du […] Lire la suitePREMIER EMPIRE, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE • 217 mots • 1 média Le 2 décembre 1804, Napoléon Bonaparte, général glorieux des armées de la I re République, consul depuis le coup d'État du 18-Brumaire an VIII 9 novembre 1799 et consul à vie depuis 1802, se fait sacrer par le pape Pie VII Empereur des Français, sous le nom de Napoléon I er . Il met alors en place un régime extrêmement centralisé, despotique, tout entier ordonné autour de sa personne. Le pouvoi […] Lire la suitePROSTITUTION DE 1789 À 1949Écrit par Yannick RIPA • 2 198 mots • 3 médias Dans le chapitre "La Révolution française contre la dépravation des mœurs" … Les cahiers de doléances rédigés pour la réunion des États généraux de 1789 réclament un contrôle du recrutement des prostituées et des réseaux de maquerellage, la concentration géographique des filles de joie et la répression de la prostitution non dissimulée, sans toutefois chercher les causes du phénomène. Les révolutionnaires, qui lient la liberté aux bonnes mœurs publiques, jugent sévèrement […] Lire la suitePUISAYE JOSEPH comte de 1755-1827Écrit par Jean-Clément MARTIN • 310 mots Issu d'une famille de vieille noblesse, colonel en 1783, Puisaye commence sa carrière politique en représentant la noblesse du Perche aux assemblées provinciales de 1787, puis est élu comme député de la noblesse aux États généraux, où il joue un petit rôle. À cette époque, il paraît peu favorable au courant réformateur. Cependant, il devient commandant des gardes nationales du district d'Évreux, p […] Lire la suitePYRAMIDES BATAILLE DES 21 juill. 1798Écrit par Universalis • 303 mots Épisode célèbre de la campagne d'Égypte, la bataille des Pyramides , qui doit son nom à Bonaparte toujours très soucieux de sa propagande, se déroula en réalité aux abords d'Embabeh, petite localité située sur la rive gauche du Nil, en aval du Caire, à environ 7 kilomètres au nord des pyramides de Guizeh. L'armée d'Égypte, forte de 25 000 hommes, y affronta environ 40 000 hommes sous les ordres de […] Lire la suiteQUATRE AOÛT 1789 NUIT DUÉcrit par Jean TULARD • 433 mots • 1 média Dans la nuit du 4 août 1789 disparaît l'ancienne France fondée sur le privilège et les vieilles structures de la féodalité. La séance du 4 août 1789 de l'Assemblée nationale est la conséquence de la Grande Peur, qui jette les paysans contre les châteaux. Le soulèvement des campagnes rappelle aux députés le problème paysan. Les révoltes agraires ne touchent pas seulement les intérêts de la nobless […] Lire la suiteRAISON CULTE DE LAÉcrit par Jean DÉRENS • 430 mots Depuis 1790, un culte civique s'était peu à peu esquissé au fil des grandes fêtes, telle la fête de la Fédération le 14 juillet 1790. Le culte de la Raison est un des caprices de ce culte civique que les révolutionnaires ont tenté d'établir d'une manière désordonnée jusqu'à la création du culte de l'Être suprême par Robespierre. Le 10 août 1793, la fête de l'Unité et de l'Indivisibilité fut la pre […] Lire la suiteRELIGION Religion et ÉtatÉcrit par Louis de NAUROIS • 8 453 mots Dans le chapitre "Les principes" … Dès son accession à l'indépendance, la Belgique, dans sa Constitution de 1831, a répudié en matière religieuse le système napoléonien, qu'elle conservait pourtant en d'autres domaines. En vertu de cette constitution, l'État n'a pas le droit d'intervenir dans la nomination des ministres du culte, de les empêcher de correspondre avec leurs supérieurs ou de publier leurs actes. En France, la dénonci […] Lire la suiteRÉPUBLICAINS 1789-1870Écrit par André Jean TUDESQ • 997 mots • 1 média Le nom de républicains a été donné aux partisans de la république, avec une signification différente selon les pays et selon les époques. En France, sous la Révolution et la I re République, le terme de patriote » est davantage utilisé. Bien que la République ait continué nominalement à exister sous le Consulat, on peut considérer comme républicains, au lendemain du coup d'État du 18-Brumaire, […] Lire la suiteRESTAURATIONÉcrit par Philippe SUSSEL • 7 035 mots • 2 médias De 1814 à 1830, hors le bref épisode des Cent-Jours, les deux frères de Louis XVI règnent sur la France, sous les noms de Louis XVIII et Charles X. Cette restauration de la maison de Bourbon devait être aussi, dans l'esprit de ceux qui l'ont souhaitée, une restauration de l'Ancien Régime dans l'ordre politique et social. Mais le fossé creusé par la Révolution, dont l'Empire a consolidé les princ […] Lire la suiteREUBELL JEAN-FRANÇOIS 1747-1807Écrit par Jean MASSIN • 370 mots Quand la Révolution éclate, le quadragénaire Reubell, bâtonnier de l'ordre des avocats à Colmar, n'a encore jamais quitté sa province natale ; député du tiers, il se fait remarquer à la Constituante par son opiniâtreté, soit pour dénoncer comme des tyrans les princes étrangers possessionnés en Alsace, soit pour combattre les privilèges du clergé et peu après les prêtres non jureurs, soit pour sout […] Lire la suiteRÉVOLUTION & EMPIRE, arméeÉcrit par Jean-Paul BERTAUD • 8 894 mots • 1 média À la suite des travaux pionniers d'André Corvisier sur l' armée d'Ancien Régime, les recherches sur l'armée de la Révolution et de l'Empire se sont orientées vers l'étude sociale des soldats et des cadres des demi-brigades ou des régiments de la Grande Nation. Sans oublier, comme le soulignait jadis Marcel Reinhard et comme l'affirma aussi le général Gambiez, président de la commission internatio […] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE, en brefÉcrit par Sylvain VENAYRE • 221 mots • 1 média La décision des États généraux, convoqués par Louis XVI pour résoudre la crise financière du royaume, de se constituer en Assemblée nationale est une révolution politique. Désormais, la souveraineté n'appartient plus au roi mais au peuple, qui devient le fondement du pouvoir politique, alors même que l'individu, en faveur de qui est promulguée la Déclaration des droits de l'homme et du citoyen, de […] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE GUERRES DE LAÉcrit par Jean DÉRENS • 1 452 mots • 1 média À la fin de 1791, la France marche à la guerre, chaque parti croyant y trouver son intérêt. La Cour espère que la guerre ruinera la Révolution et rétablira le pouvoir monarchique la guerre est le seul moyen de provoquer l'intervention des princes étrangers, et la France en pleine convulsion ne paraît pas capable de soutenir une demi-campagne ». Le ministère brissotin » veut, par la guerre, o […] Lire la suiteRÉVOLUTION FRANÇAISE repères chronologiquesÉcrit par Sylvain VENAYRE • 163 mots 17 juin 1789 Les États généraux, ouverts depuis le 5 mai, se constituent en Assemblée nationale. 14 juillet 1789 Prise de la Bastille. 4 août 1789 Abolition des privilèges. 26 août 1789 Déclaration des droits de l'homme et du citoyen. Juillet 1790 Vote de la Constitution civile du clergé le 12 ; fête de la Fédération le 14. 20-21 juin 1791 Fuite du roi et arrestation à Varennes. 3 septem […] Lire la suiteRHIN & MOSELLE ARMÉE DEÉcrit par Jean DELMAS • 413 mots Héritière de l'armée du Rhin de 1792 qui, après avoir occupé puis évacué Mayence, dut en assurer le blocus, dans des conditions matérielles si difficiles et au prix de telles pertes qu'il devint nécessaire de la renforcer par l'armée de Moselle. Ainsi naît en l'an III 1795 l'armée de Rhin et Moselle qui, d'abord commandée par Pichegru, tient le Rhin face à Wurmser, de Huningue à Bingen. Mais c'e […] Lire la suiteRISORGIMENTOÉcrit par Paul GUICHONNET • 4 803 mots • 5 médias Dans le chapitre "L'Italie jacobine et napoléonienne" … Les deux décennies de présence française en Italie ont été décisives dans le cours du Risorgimento. Lorsque le Directoire intervient et détrône, par la force des armes, les souverains absolutistes, il trouve sur place des Jacobins, anciens adeptes du réformisme, qui fournissent le personnel politique et administratif des républiques sœurs ». Le triennio républicain 1796-1799 donne à l'Italie […] Lire la suiteROBESPIERRE MAXIMILIEN DE 1758-1794Écrit par Marcel REINHARD • 2 449 mots Robespierre incarne la Révolution française dans sa tendance démocratique et ses méthodes terroristes, ce qui lui vaut, selon la règle, des admirateurs et des détracteurs. Toutefois, les premiers sont longtemps demeurés rares, parce que Robespierre déplaisait à beaucoup de révolutionnaires en raison de ses convictions morales et religieuses. Les détracteurs au contraire ont toujours abondé, parce […] Lire la suiteRŒDERER PIERRE LOUIS 1754-1835Écrit par Jean MASSIN • 963 mots Fils de parlementaire, lui-même conseiller au parlement de Metz à vingt-cinq ans, auteur de nombreux mémoires fort prisés de l'Académie de Metz, Rœderer arrive aux États généraux avec une forte réputation d'économiste et de financier, comme avec une solide expérience du journalisme. Jacobin modéré à la Constituante, il fait encore figure de meneur de la gauche une gravure de 1791 en fait, avec R […] Lire la suiteROLAND MANON 1754-1793 & JEAN MARIE 1734-1793Écrit par Roger DUFRAISSE • 487 mots Inspecteur général des manufactures de la généralité de Lyon à la veille de la Révolution, Roland a épousé en 1780 une Parisienne de condition modeste, mais bien plus jeune que lui, belle et instruite, nourrie de Rousseau, et qui dira plus tard que la lecture de Plutarque l'avait disposée à devenir républicaine ». En 1790, le ménage s'installe une première fois à Paris, pour sept mois, car Rolan […] Lire la suiteROMEÉcrit par Géraldine DJAMENT, Sylvia PRESSOUYRE • 11 408 mots • 14 médias Dans le chapitre "Vers le statut de capitale de l'Italie" … Le pouvoir temporel du pape est remis périodiquement en question à partir des conquêtes de Bonaparte. Pie VI est destitué par la République romaine 1798-1800, qui s'inspire de la Révolution française. De 1809 à 1814, Pie VII est retenu prisonnier par Napoléon. Annexée en 1809 à l'Empire napoléonien, Rome est administrée par un préfet et fait figure de seconde capitale après Paris. Les révolution […] Lire la suiteROMME CHARLES GILBERT 1750-1795Écrit par Jean TULARD • 316 mots Mathématicien français. Charles Romme, après avoir été formé au collège des oratoriens de Riom, devient précepteur du jeune comte Stroganov en Russie où ses idées ouvrent la voie au futur mouvement décabriste. De retour en France, il est envoyé par le Puy-de-Dôme à l'Assemblée législative puis à la Convention où il siège sur les bancs de la Montagne. Il remplit quelques missions, mais son activité […] Lire la suiteROUX JACQUES 1752-1794Écrit par Roger DUFRAISSE • 263 mots Né dans une famille bourgeoise, Jacques Roux devient professeur au séminaire d'Angoulême, puis curé dans le diocèse de Saintes. Il adhère d'enthousiasme à la Révolution, mais il est frappé d'interdit puis révoqué sous l'accusation d'avoir participé au pillage des châteaux en avril 1790. Il s'installe à Paris, prête serment à la Constitution civile du clergé et devient vicaire à Saint-Nicolas-des-C […] Lire la suiteROYALISTES, FranceÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 362 mots Le royalisme n'a pu représenter une option politique que du jour où la monarchie fut abolie, en 1792. Décimés et proscrits sous la Convention, les royalistes purent reparaître après Thermidor et sous le Directoire. La fondation d'une nouvelle monarchie par Bonaparte réduisit leurs rangs à une poignée de fidèles de la dynastie des Bourbons. Ce furent ces fidèles qui, après les Cent-Jours, constituè […] Lire la suiteRURAL DROITÉcrit par Joseph HUDAULT • 4 864 mots Dans le chapitre " Le droit rural antérieur au statut du fermage 1789-1945" … Dans cette phase historique l'expression de droit rural, désigne, comme l'a justement relevé Paul Ourliac, la réunion des principes et usages qui servent à déterminer les droits et devoirs des propriétaires ruraux ». Cette conception est issue de la Révolution, qui a érigé en dogme et inscrit dans la Déclaration des droits, un droit de propriété, qualifié de romain, en réaction contre le système […] Lire la suiteSAINT-ANTOINE FAUBOURGÉcrit par Jean DÉRENS • 852 mots Édifié à partir du xvi e siècle autour de l'abbaye du même nom, entre la Bastille et la place du Trône, le faubourg Saint-Antoine a été, à plusieurs reprises, un lieu d'affrontements et un foyer d'agitation dans la capitale, et cela dès le xvii e siècle. S'il ne prit pas part à la Fronde civile ou parlementaire, il fut, au moment de la Fronde des princes, le théâtre de la bataille des 1 er et 2 […] Lire la suiteSAINT-JUST LOUIS 1767-1794Écrit par Jean TULARD • 1 590 mots Archange de la Terreur ou galopin sanglant ? Théoricien lucide de la Révolution ou ridicule auteur d'un laborieux pastiche de Rousseau ? Dernier Spartiate épris de justice sociale ou prêtre fanatique d'un culte de mort ? Un monstre, écrit Mignet, mais peigné. » Une lampe dans un tombeau », ajoute Barrès. Sur un piédestal de définitions, il dresse l'indéfinissable », conclut Malraux. Tel appa […] Lire la suiteSAINT-NICAISE ATTENTAT DE LA RUE 1800Écrit par Marcel LE CLÈRE • 189 mots Le 24 décembre 1800, à vingt heures, une explosion, cinq secondes après le passage de la voiture de Napoléon Bonaparte, alors Premier consul, et qui se rend à l'Opéra, ravage les immeubles de la rue Saint-Nicaise qui longe l'actuel musée du Louvre, des guichets de Rohan à ceux du Carrousel. Des barils remplis de poudre et de ferraille ont été dissimulés sous la paille d'une charrette. L'explosion […] Lire la suiteSALUT PUBLIC COMITÉ DEÉcrit par Michel EUDE • 477 mots Au début de janvier 1793, lorsque se précise la menace d'une guerre générale, la Convention crée dans son sein un Comité de défense générale. Ses membres étaient trop nombreux et la publicité des séances incompatible avec le secret nécessaire aux préparatifs militaires. La Commission de salut public, créée le 25 mars, ne réussit pas mieux. Le 6 avril, Isnard et Barère font élire un Comité de salut […] Lire la suiteSAMBRE & MEUSE ARMÉE DEÉcrit par Jean DELMAS • 490 mots La plus représentative des armées de la Révolution française. Née en l'an II, très caractéristique de ces soldats de l'an II dont la légende s'est emparée, débutant sous les heureux auspices de Fleurus 26 juin 1794, commandée par Jourdan, puis par Hoche, l'armée de Sambre et Meuse compte dans ses rangs Kléber, Marceau, Championnet, Bernadotte, Lefebvre, Ney, Soult, Mortier. À l'entrée de la camp […] Lire la suiteSAVARY ANNE JEAN MARIE RENÉ 1774-1833 duc de Rovigo 1808Écrit par Jean MASSIN • 722 mots Fils d'un major de la place de Sedan, Savary s'engage à dix-sept ans et sert dans l'armée du Rhin de 1792 à 1797. Il devient aide de camp de Desaix, le suit en Égypte, est encore à ses côtés à Marengo ; c'est la plus sûre recommandation aux yeux de Bonaparte qui se l'attache aussitôt. En septembre 1801, Savary est nommé chef de la légion de gendarmerie d'élite attachée à la personne du Premier con […] Lire la suiteSECTIONS PARISIENNESÉcrit par Jean TULARD • 287 mots Pour les élections aux États généraux, un règlement royal du 13 avril 1789 avait divisé en soixante districts la ville de Paris, précédemment formée de vingt et un quartiers. Après la révolution municipale, un décret du 21 mai 1790 publié le 27 juin supprima l'ancienne organisation La ville de Paris est divisée en quarante-huit sections », où se réunissent en assemblées primaires, pour les é […] Lire la suiteSEPTEMBRE MASSACRES DE 1792Écrit par Bernard PLONGERON • 915 mots Rien de plus ambigu que le cri, lancé à Paris, au mois d'août 1792 La patrie en danger ! » Le péril est-il à l'intérieur, où de nombreuses perquisitions, chez les prêtres réfractaires, débusquent des agences royalistes et prouvent les complicités épistolaires avec les émigrés ? Est-il à l'extérieur, d'où parviennent de sinistres nouvelles passage de la frontière du duc de Brunswick à la tête […] Lire la suiteSIEYÈS ou SIEYS EMMANUEL JOSEPH 1748-1836Écrit par Jean MASSIN • 688 mots • 1 média Né à Fréjus, fils d'un directeur de la poste aux lettres, Emmanuel Sieyès se voit refuser l'ordination au séminaire de Saint-Sulpice pour manque, au moins apparent, de vocation ; il réussit à se faire ordonner prêtre ailleurs et se retrouve grand vicaire de l'évêque de Chartres en 1787. En janvier 1789, il lance la brochure qui le rend aussitôt célèbre Qu'est-ce que le tiers état ? — ce tiers […] Lire la suiteSOCIÉTÉS FRATERNELLES, Révolution françaiseÉcrit par Jean DÉRENS • 518 mots Le 22 décembre 1789, l'Assemblée constituante, par la distinction qu'elle établissait entre citoyens actifs et citoyens passifs, avait écarté de la vie politique toute la masse populaire du pays. C'est le désir qu'eurent les citoyens passifs de se rassembler et de faire entendre leur voix autrement que par l'émeute, ainsi que celui de s'instruire et d'instruire les autres sur les choses de la poli […] Lire la suiteSOULT NICOLAS JEAN DE DIEU 1768-1851 duc de Dalmatie et maréchal d'EmpireÉcrit par Jean MASSIN • 604 mots Fils d'un notaire du Tarn, engagé dès 1785, Soult conquiert ses grades successifs aux armées de la Moselle puis de Sambre et Meuse ; c'est seulement à l'armée d'Helvétie que, nommé général de division en avril 1799, il s'acquitte avec succès de tâches importantes sous les ordres de Masséna. Pendant le Consulat, il proclame avec ardeur en toute occasion son dévouement à Bonaparte ; en est-il simple […] Lire la suiteSYNAGOGUEÉcrit par Dominique JARRASSÉ, Gabrielle SED-RAJNA • 8 502 mots Dans le chapitre "Les premières Émancipations" … Le premier pays à émanciper ses Juifs est la France, selon une logique qui tient plus à l'universalisme et à l'humanisme de l'idéologie révolutionnaire qu'à une véritable connaissance des Juifs, encore confinés dans certaines provinces. Après les mesures engagées par Louis XVI en 1784, le processus d'Émancipation aboutit non sans mal le 27 septembre 1791. Commence alors une régénération », objec […] Lire la suiteTALLEYRAND-PÉRIGORD CHARLES MAURICE DE 1754-1838 prince de Bénévent 1806Écrit par Jean MASSIN • 1 197 mots Illustre famille noble, claudication dès l'enfance, conviction de n'être pas aimé de sa mère, obligation familiale d'entrer dans les ordres sans vocation de ces quatre données initiales pourrait se déduire un essai d'explication socio-psychanalytique du personnage, et se dégager le sens fantasmatique plutôt qu'historique de cette douceur de vivre » sous l'Ancien Régime qu'il célébrera dans ses […] Lire la suiteTALLIEN JEAN LAMBERT dit 1767-1820Écrit par Jean MASSIN • 557 mots Fils d'un maître d'hôtel du comte de Bercy, clerc de notaire puis de procureur, Tallien fait ses premières armes de militant révolutionnaire en fondant 1790 la Société fraternelle du faubourg Saint-Antoine, puis 1791 un journal maratiquement intitulé L'Ami du citoyen . Député à la Convention, il siège à la Montagne, vote avec les régicides, est élu au Comité de sûreté générale ; le 23 août 179 […] Lire la suiteTÉLÉCOMMUNICATIONS HistoireÉcrit par René WALLSTEIN • 18 724 mots • 24 médias Dans le chapitre "Le télégraphe optique" … C'est la nécessité de transmettre rapidement des informations sur de grandes distances qui devait conduire au développement des réseaux de télécommunication et notamment au premier du genre le télégraphe de Chappe. Ce système, présenté par Claude Chappe 1763-1805 à la tribune de l'Assemblée législative le 22 mars 1792, est basé sur la transmission de messages entre des stations espacées d'une […] Lire la suiteTERREUR BLANCHEÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 340 mots L'expression de Terreur blanche, dont l'origine reste incertaine, caractérise deux épisodes dans l'histoire de France en 1795, dans quelques régions du Midi, des bandes de partisans royalistes pourchassèrent et massacrèrent des jacobins qui s'étaient faits les instruments de la Terreur rouge » des années précédentes ; à la fin de 1815, on caractérise aussi sous le nom de Terreur blanche la réa […] Lire la suiteTERREUR LAÉcrit par Jean DÉRENS • 892 mots La volonté punitive » engendrée par une réaction d'autodéfense s'observe d'une manière constante depuis le début de la Révolution française. Elle éclate au grand jour lors des émotions » populaires, le 14 juillet 1789, le 10 août, pendant les massacres de Septembre. Le désir de créer des tribunaux spéciaux, chargés de juger les crimes contre-révolutionnaires, se manifeste dès les premiers jour […] Lire la suiteTHERMIDOR AN II JOURNÉE DU 9 27 juill. 1794Écrit par Jean TULARD • 806 mots À l'inverse des journées révolutionnaires du 10 août 1792 ou du 2 juin 1793, le peuple n'eut aucune part dans la journée du 9 thermidor qui vit la chute de Robespierre. On a pu dire que le 9-Thermidor correspondait à un simple changement de majorité parlementaire. Robespierre a succombé en effet devant une coalition hétéroclite qui comprenait d'anciens représentants en mission rappelés en raison d […] Lire la suiteTHERMIDORIENSÉcrit par Jean TULARD • 448 mots On désigne sous le nom de thermidoriens les vainqueurs de Robespierre, les 9 et 10 thermidor an II 27 et 28 juillet 1794. Le nom recouvre donc à la fois des anciens terroristes Tallien, Barras, Fréron et des modérés de la Plaine Sieyès, Boissy d'Anglas, Cambacérès. Ce sont les thermidoriens qui gouvernent la France jusqu'à l'établissement du Directoire et même jusqu'au coup d'État de Brumair […] Lire la suiteTHÉROIGNE DE MÉRICOURT ANNE-JOSÈPHE THERWAGNE dite 1762-1817Écrit par Élisabeth ROUDINESCO • 603 mots Avec Olympe de Gouges et Claire Lacombe, Théroigne de Méricourt est l'une des premières féministes françaises de la période révolutionnaire. Née à Marcourt, au sud de Liège, dans les Pays-Bas autrichiens, Théroigne était issue d'une famille de paysans propriétaires. Elle passa son enfance dans une grande misère morale, qui fut sans doute à l'origine de son état mélancolique. Très vite, elle rêva d […] Lire la suiteTRAFALGAR BATAILLE DE 1805Écrit par Michèle BATTESTI • 264 mots • 1 média Retiré à Cadix, depuis qu'il a jugé impossible de rallier la Manche pour appuyer l'invasion de l'Angleterre, le vice-amiral français Villeneuve s'y retrouve bloqué par Nelson à partir d'août 1805. Engagé dans la campagne d'Allemagne, Napoléon lui ordonne de gagner Naples. Villeneuve appareille le 19 octobre avec 33 vaisseaux, dont 15 espagnols. Le 21 vers midi, il se heurte au large du cap Trafalg […] Lire la suiteTREILHARD JEAN-BAPTISTE 1742-1810Écrit par Jean TULARD • 279 mots Avocat au Parlement de Paris, protégé de Turgot, Jean-Baptiste Treilhard plaide dans des affaires si importantes à la veille de la Révolution que la maison de Condé le charge de la défense de ses intérêts. Il est élu par Paris aux États généraux en 1789, prend une part active aux débats, se prononce pour une seule Chambre, pour le veto suspensif et pour la Constitution civile du clergé. Après la s […] Lire la suiteTRIBUNAL RÉVOLUTIONNAIREÉcrit par Jean TULARD • 878 mots Entre 1792 et 1794, pendant la Terreur, le Tribunal révolutionnaire de Paris fut l'un des organismes les plus célèbres. Un premier tribunal révolutionnaire, connu sous le titre de tribunal criminel extraordinaire, avait été institué le 17 août 1792. Formé de juges et de jurés, élus par les sections parisiennes, il eut à s'occuper de soixante et une affaires et prononça vingt et une condamnations à […] Lire la suiteTRONCHET FRANÇOIS DENIS 1726-1806Écrit par Jean-Michel LÉVY • 299 mots Avocat du parlement de Paris, consultant plus que plaidant, élu député du Tiers aux États généraux de 1789, Tronchet domine le comité de la Constituante. Choisi, le 12 décembre, par Louis XVI comme défenseur, il participe avec de Sèze et Malesherbes à la rédaction du long mémoire en défense que, le 22, de Sèze lira à la Convention. Il plaide le 17 janvier 1793, après le vote qui a repoussé l'appel […] Lire la suiteUNIVERSITÉÉcrit par Henry DUMÉRY, Pascale GRUSON, René RÉMOND, Alain TOURAINE • 13 333 mots Dans le chapitre "L'Université et l'enseignement supérieur en France" … Les faits les plus marquants de l'histoire des universités françaises sont les suivants création du Conservatoire des arts et métiers, de l'École polytechnique, de l'École normale supérieure 1794 ; création de l'Université de France 1808 ; loi Falloux 1850 ; création de l'École pratique des hautes études 1868, création de l'École des sciences politiques 1871 ; création des universités […] Lire la suiteVARENNES FUITE À 1791Écrit par Jean TULARD • 313 mots Dans la nuit du lundi 20 au mardi 21 juin 1791, Louis XVI parvient à s'enfuir des Tuileries avec sa famille. Se considérant comme prisonnier du peuple de Paris depuis le 6 octobre 1789, date à laquelle il a dû quitter Versailles, heurté dans ses convictions religieuses par la Constitution civile du clergé, soumis à l'influence du clan absolutiste Marie-Antoinette, Breteuil, Saint-Priest, Fersen […] Lire la suiteVENDÉE GUERRES DEÉcrit par Jean-Clément MARTIN • 1 448 mots La Vendée, la seule résistance à la Révolution qui se soit appelée guerre », n'est pas différente dans sa nature de la chouannerie ou d'autres mouvements contre-révolutionnaires. La guerre s'est déroulée essentiellement de 1793 à 1796, mais elle a été menée à nouveau brièvement en 1799 et en 1815, avant de donner son baroud d'honneur en 1832. La Vendée a été transformée en symbole dès 1793 par l […] Lire la suiteVENDÉMIAIRE AN IV JOURNÉE DU 13 1795Écrit par Jean TULARD • 442 mots Après avoir rédigé la Constitution dite de l'an III, la Convention aurait dû se séparer et laisser la place aux nouveaux députés. Inquiète de la poussée royaliste qui risque de se traduire par des élections trop réactionnaires, elle décide par le décret du 22 août 1795 que, pour assurer la transition et éviter l'erreur qu'avaient commise les membres de l'Assemblée constituante en se déclarant inél […] Lire la suiteVENTÔSE DÉCRETS DEÉcrit par Jean TULARD • 356 mots Le problème des décrets de Ventôse an II — 1794 est lié à celui de la politique sociale des Montagnards pendant la Révolution française. Le 8 ventôse 26 févr. 1794, Saint-Just monte à la tribune L'opulence est dans les mains d'un assez grand nombre d'ennemis de la Révolution [...] Les biens des conspirateurs sont là pour les malheureux. Les malheureux sont les puissants de la te […] Lire la suiteVERGNIAUD PIERRE 1753-1793Écrit par Roger DUFRAISSE • 277 mots Fils d'un marchand de Limoges, protégé de Turgot qui l'envoya étudier à Paris, Pierre Vergniaud s'installe à Bordeaux comme avocat en 1781. Élu député de la Gironde à la Législative et à la Convention, il est considéré comme orateur prestigieux de la Révolution. Après être devenu républicain à la faveur de ses études sur l'Antiquité romaine, il montre autant d'éloquence naturelle que peu d'expérie […] Lire la suiteVIENNE CONGRÈS DEÉcrit par Guillaume de BERTHIER DE SAUVIGNY • 957 mots • 1 média Après leur victoire sur Napoléon, au printemps de 1814, les quatre principales puissances victorieuses décident de convoquer à Vienne un congrès de tous les États d'Europe . Vingt années de guerre et de bouleversements territoriaux ne permettent pas d'en revenir simplement au statut de 1789 ; un nouvel ordre européen doit être établi qui perpétuera la paix retrouvée. Dans la capitale autrichienne […] Lire la suiteVITORIA BATAILLE DE 21 juin 1813Écrit par Universalis • 273 mots • 1 média La bataille de Vitoria, au Pays basque, constitue une étape décisive de la guerre d'Espagne, aboutissant à la fin du pouvoir napoléonien dans la péninsule Ibérique. La bataille mit aux prises une armée formée de soldats anglais, espagnols et portugais, forte de 72 000 hommes et 90 canons, commandée par Arthur Wellesley, premier duc de Wellington, et une armée française de 57 000 hommes et 150 can […] Lire la suiteWAGRAM BATAILLE DE 5-6 juill. 1809Écrit par Universalis • 356 mots • 1 média Napoléon remporta cette bataille, forçant l'Autriche à signer un armistice . Cette victoire conduisit finalement au traité de Schönbrunn, signé en octobre, concluant ainsi la guerre de 1809 livrée par l'Autriche pour mettre fin au contrôle français de l'Allemagne. La bataille se déroula sur la plaine du Marchfeld au nord-est de Vienne et mit aux prises 154 000 soldats aussi bien français que d' […] Lire la suiteWATERLOO BATAILLE DE 1815Écrit par Pierre GOBERT • 290 mots • 1 média Rentré de l'île d'Elbe au début de mars 1815, Napoléon est aussitôt mis hors la loi par le Congrès de Vienne. L'Angleterre, la Prusse, la Russie et l'Autriche s'engagent à marcher contre lui. Fidèle à sa tactique, il veut gagner l'ennemi de vitesse et manœuvrer en position centrale. Avant d'affronter l'armée russe et l'armée autrichienne restées sur le Rhin, il se porte donc, à marches forcées, en […] Lire la suitePréciser avec l'index1 articleÀ L'AMI QUI NE M'A PAS SAUVÉ LA VIE, Hervé Guibert12 articlesA PRIORI CONNAISSANCE5 articlesA CAPPELLA, musique8 articlesVITAMINE A4 articlesSAGITTARIUS A*2 articlesHÉPATITE A1 articleCONCANAVALINE A1 articleMOTEURS PAS À PAS1 articleBISPHÉNOL A3 articlesÀ REBOURS, Joris-Karl Huysmans23 articlesPRÊT-À-PORTER2 articlesPOINTE-À-PITRE1 articleHERBE-À-ROBERT1 articleBOUCHE-À-BOUCHE2 articlesCARTE À PUCE ou CARTE À MÉMOIRE1 articleCHAMBRE À STREAMERS ou CHAMBRE À DARDS3 articlesCOENZYME A CoA1 articleLINÉAIRE A, écriture1 articleDOMINIQUE A 1968- 1 articleA TRIBE CALLED QUEST1 articlePORTE-À-FAUX, architecture44 articlesMALADIES À VECTEURS36 articlesQUATUOR À CORDES28 articlesMACHINE À VAPEUR24 articlesCANNE À SUCRE22 articlesÉTOILES À NEUTRONS13 articlesCHASSE À LA BALEINE12 articlesMOULIN À EAU12 articlesMOTEURS À EXPLOSION12 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Kindleberger1 articleLETTRES À MIRANDA SUR LE DÉPLACEMENT DES MONUMENTS DE L'ART DE L'ITALIE, Antoine Quatremère de Quincy171 articlesÉGLISE HISTOIRE DE L', du concile de Trente à nos jours3 articlesLA NUIT DES MORTS-VIVANTS, George A. Romero101 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1945 à nos jours95 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1914 à 194595 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1801 à 191494 articlesAFRIQUE NOIRE, histoire, des indépendances à nos jours93 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1914 à 194591 articlesROYAUME-UNI, histoire, de 1801 à 191489 articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, de 1945 à nos jours57 articlesPAROLE POUVOIRS DE LA, de l'Antiquité à l'âge classique48 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1579 à 18302 articlesLOMBARD STREET A DESCRIPTION OF THE MONEY MARKET, Walter Bagehot32 articlesPAYS-BAS, histoire, des origines à 15792 articlesBORGOÑA JUAN DE actif de 1494 à 15362 articlesJEAN DE ROUEN actif de 1510 à 15721 articleAFONSO JORGE actif de 1508 à 15401 articleFROMENT NICOLAS connu de 1461 à 14861 articleMEMMI LIPPO connu de 1317 à 13471 articleWYDITZ HANS actif de 1497 à 15161 articleYSELIN HEINRICH actif de 1478 à 15131 articleBENNET JOHN actif de 1599 à 16141 articleJONES ROBERT actif de 1597 à 16151 articleARRUDA DIOGO actif de 1508 à 153127 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1945 à nos jours24 articlesPAYS-BAS, histoire, de 1830 à nos jours23 articlesPAYS-BAS PEINTURE DES, du XVIIIe s. à nos jours20 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1880 à 19451 articleRUNCIE ROBERT A. K. 1921-20001 articleLOUIS PIERRE CHARLES A. 1787-1872103 articlesALLEMAGNE, histoire, du Moyen Âge à 1806103 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe s. de 1900 à 193917 articlesAFRIQUE DU NORD, histoire, de 1440 à 188088 articlesJAPON, histoire, de l'ère Meiji à 19463 réseau numérique à intégration de services1 articleSICAV Société d'investissement à capital variable1 autorisations d'usage à des fins thérapeutiques1 articlePRADO Programme d'accompagnement du retour à domicile1 articleANTARES, télescope sous-marin à neutrinos285 articlesPEINTURE DU XXe ET DU DÉBUT DU XXIeSIÈCLE, de 1939 à nos jours271 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1945 à nos jours4 articlesSVEN ou SVEND À LA BARBE FOURCHUE 960 roi de Danemark 986-1014 et d'Angleterre 1013-1014137 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, de 1865 à 19452 articlesLA NOUVELLE JUSTINE, OU LES MALHEURS DE LA VERTU, D. A. F. de Sade107 articlesÉTATS-UNIS D'AMÉRIQUE, histoire, des origines à 18654 articlesARNAUD ou ARNAUT DANIEL actif de 1180 à 12001 articleELY REGINALD ou REYNOLD actif de 1438 à 14712 articlesCHANTEREINE NICOLAS activité connue de 1517 à 15371 articleKHĀZINĪ AL- actif de 1115 à 1121 env.9 articlesCEA Commissariat à l'énergie atomique et aux énergies alternatives71 articlesCHINE, histoire l'Empire, des Yuan à la Révolution de 191167 articlesCHINE, histoire de la Révolution de 1911 à la République populaire39 articlesINDE, histoire du XIIIe s. à la conquête britannique 175777 articlesALLEMAGNE RÉPUBLIQUE FÉDÉRALE D' RFA, histoire, de 1945 à 19893 articlesPATENIER ou PATINIR JOACHIM 1475 à 1480 Système d'imagerie gamma à masque aléatoire, télescope1 articleMARSYAS PEINTRE DE milieu à 3e quart IVe s. av. articlesGRANDE-BRETAGNE, histoire, le Moyen Âge de 1066 à 1485149 articlesFRANÇAISE PEINTURE, XXe et début du XXIe s. de 1939 à nos jours2 articlesCEPMMT Centre européen de prévision météorologique à moyen terme27 articlesCHINE, histoire des origines à la fondation de l'Empire 221 av. articlesHENNEQUIN, JEAN DE BRUGES ou JEAN DE BONDOL actif de 1368 à 13811 articleMICROSCOPE MICRO-Satellite à traînée Compensée pour l'Observation du Principe d'Équivalence1 articleCREDIT RATIONING IN MARKETS WITH IMPERFECT INFORMATION, J. Stiglitz et A. Weiss3 articlesTHE MARKET FOR LEMONS QUALITY UNCERTAINTY AND THE MARKET MECHANISM, George A. Akerlof4 articlesIgA5 União nacional para a independência total de Angola ou Union nationale pour l'indépendance totale de l'Angola CodycrossSports Groupe 157 Grille 3 Décollage d'une fusée Il aurait prononcé son fameux Mot à Waterloo Quelque chose d'ancien que l'on collectionne Hostilité envers quelqu'un Marque de conserves de thon Moyen, secours Genre de Lolita, aguicheuse Suppression administrative Qui a plusieurs tonalités Mettre des récoltes à l'abri

Accueil Annuaire Faits et événements Personnages Napoléon La France et le Monde Waterloo Belgique Armées Uniformes Reconstitution Publications Liens Nouvelles du Jour Plan du site Dernière modification 26/06/2004 Le mot de Cambronne Qui a dit "La Garde meurt et ne se rend pas" ? Qui a dit "Merde !" ? La publication des Misérables, événement littéraire de l'année 1862, ramena l'attention sur la bataille de Waterloo, provoquant ainsi une floraison de pseudo témoignages, comme celui d'Antoine Deleau, un ex-grenadier du 2e régiment, qui, interrogé par Charles Deullin, un journaliste de l'Esprit Public » affirma avoir clairement entendu Cambronne dans son carré crier deux fois la réponse héroïque, puis, excédé, répondre par "le mot". C’est là un bel exemple de pollution de la mémoire par les lectures subséquentes, puisque le grenadier Deleau ne pouvait être dans le carré de Cambronne, qui commandait un régiment de Chasseurs. D’autant plus que le bataillon de Deleau, le 2e du 2e régiment de Grenadiers, était à ce moment-là à Plancenoit. Mais en 1862, on n’y regardait pas de si près. Le récit du vieux grenadier, qui semblait confirmer celui de Victor Hugo, l’opposant le plus en vue, gênait le gouvernement de Napoléon III. Aussi le préfet du Nord, Mr Wallon, à l’instigation du ministre de l’Intérieur de Persigny, convoqua-t-il Deleau en présence de l’autorité militaire, et sous prétexte de faire du témoignage de Deleau un document historique », il rédigea le 30 juin 1862 un procès-verbal reprenant les termes mêmes de l’article, mais en lui faisant modifier quelques éléments trop invraisemblables, et surtout, en lui faisant habilement dire le contraire de ce qu'il avait affirmé à Charles Deullin. Les détails de cette pitoyable manipulation historique seront donnés ici même. Pour commencer, voici l'article de Charles Deullin paru dans l'Esprit public du 22 juin 1862, avec le récit du grenadier Deleau Les Misérables, de Victor Hugo, sont toujours le grand événement littéraire. Tout le monde sait que dans le chapitre intitulé "Le dernier carré" l'auteur a terminé la vertigineuse description de la bataille de Waterloo, par le mot de Cambronne, écrit en toutes lettres. A-t-il été prononcé, ce fameux mot, et doit-on le substituer définitivement à la phrase non moins célèbre "La Garde meurt et ne se rend pas" ? Curieuse question que M. Jules Lecomte agitait fort délicatement l'autre jour, et qu'il regarde comme résolue par l'opinion de Victor Hugo. Peu d'hommes ont eu comme Cambronne le bonheur de survivre au dernier carré, et on doute qu'il en reste aujourd'hui. J'en connais un. Il s'appelle Antoine Deleau, et habite le village de Vicq, canton le Condé, arrondissement de Valenciennes Nord. C'est un honnête cultivateur, qui a été maire de sa commune, et qui n'est nullement décoré. A l'époque de la bataille de Waterloo, il était âgé de 23 à 24 ans, car il ne faut pas oublier qu'au retour de l'île d'Elbe, l'Empereur avait comblé les vides de la Vieille Garde, avec les soldats de la Jeune, et qu'il se trouvait des grognards de 24 ans parmi les braves qui ne voulurent pas survivre à la suprême défaite. Antoine Deleau ne compte que quelques années de service, mais elles ont été bien remplies et il y a peu de soldats à qui il ait été donné de voir de si près et en si peu de temps de si grandes choses. Or, voici ce que m'a conté plusieurs fois Antoine Deleau "J'étais au premier rang, avantage que je devais à ma grande taille. L'artillerie anglaise nous foudroyait, et nous répondions par une décharge de moins en moins nourrie. "Entre deux décharges, le général anglais nous cria "Grenadiers, rendez vous !" Le général Cambronne répondit, et je l'ai parfaitement entendu "la garde meurt mais ne se rend pas ! "Feu ! " fit le général anglais. "Nous reformâmes le carré et nous ripostâmes avec nos fusils. "Grenadiers rendez vous ! Vous serez traités comme les premiers soldats du monde !" reprit d’une voix triste le général anglais. "La garde meurt mais ne se rend pas !" répondit Cambronne. Sur toute la ligne, les officiers et les soldats répétèrent "La Garde meurt mais ne se rend pas !" Je fis comme les autres. "Nous essuyâmes une nouvelle décharge, et nous y répondîmes de notre mieux. "Rendez-vous, grenadiers, rendez-vous, nous crièrent en masse les Anglais qui nous enveloppaient de toutes parts. C'est alors que fou d'impatience et de colère, Cambronne lâcha le juron que vous savez. C'est le dernier mot que j'entendis, car je reçus dans mon colback un boulet qui m'étendit sans connaissance sur un tas de cadavres. Je regrette que ce récit dérange un peu la superbe description de Victor Hugo, mais je n'ai pas lieu de suspecter la bonne foi de mon vieil ami. C'est un brave homme qui ne conte ses campagnes que quand on l'en prie bien fort, et qui se met le moins possible en scène. Le "Courrier du Nord" du 4 juillet, reprenait l'article de Deullin, et ajoutait "On nous annonce que ce récit a éveillé l'attention, et que M. Deleau, le dernier survivant des compagnons de Cambronne a été mandé à la préfecture pour être interrogé sur les souvenirs qu'il a conservés de cette mémorable affaire." Heureusement, les archives du département ont conservé les traces de l'affaire. On y découvre avec étonnement ? que l'intérêt du préfet pour l'histoire n'était pas dénué d'arrière-pensées politiques... à suivre Bientôt Waterloo, récit critique, la synthèse d'une vision nouvelle sur la bataille,débarrassée des manipulations imposées par le plus grand stratège de tous les temps.

Jevous présente dans ce sujet les solutions du jeu CodyCross Groupe 157 Grille 3. Disponible en téléchargement libre sur iTunes et Play Store, ce jeu consiste à trouver des mots à partir d’un certain nombre de puzzles. Ceci est DIORAMA WATERLOO » Le dernier carré 18 juin 1815 Le diorama présente l’instant où, à la fin de la bataille, le Général CAMBRONNE lance son fameux mot » en réponse à la sommation de se rendre formulée par le général Anglais COLVILLE. CAMBRONNE commande un carré composé du 2ème bataillon du 1er régiment de chasseurs. Il aurait d’abord répondu » la garde meurt mais ne se rend pas », puis à bout de patience après deux autres sommations, il aurait crié merde ». CAMBRONNE nia toute sa vie avoir prononcé ce mot qui devait le rendre célèbre. Ce carré sera anéanti par les salves de fusils et par les canons des Anglais. CAMRONNE laissé pour mort, victime de plusieurs blessures au visage, au bras doit à la main droite et plusieurs plaies aux jambes, sera cependant sauvé est emmené en Angleterre, où il épousera l’infirmière Anglaise qui le soigna. Détails Mis à jour 24 mai 2019 Rosière 2022 par le CMBJQuand 04/09/2022 0900 - 04/09/2022 1800 Etang de Rosière ClaudeÉtienne Michel rafle le grand chelem des victoires : Austerlitz, Iéna, Eylau, Friedland, Eckmühl, Essling, Wagram. À Waterloo, il est tué quelques minutes après la montée en ligne de la Garde. Il a 43 ans. Sa postérité est aussi liée au fameux mot de Cambronne, car selon ce dernier c’est le général Michel qui l’aurait prononcé. Le
Codycross - Solution Groupe 157 - Grille 3 Sports Codycross est un jeu dans lequel vous devez deviner plusieurs mots à partir de définitions qui vous sont données. Dans cet article, découvrez la solution de la grille n°3 du groupe 157 dans le monde "Sports". Dans cette grille, 11 mots sont à deviner. Définition Réponse Décollage d'une fuséelancementIl aurait prononcé son fameux Mot à WaterloocambronneQuelque chose d'ancien que l'on collectionneantiquiteHostilité envers quelqu'unanimositeMarque de conserves de thonsaupiquetMoyen, secoursressourceGenre de Lolita, aguicheusenymphetteSuppression administrativeradiationQui a plusieurs tonalitéspolytonalMettre des récoltes à l'abriengrangerFait de prendre une chose pour une autreconfusion Félicitations, vous venez de réussir la grille n°3 du groupe 157 monde "Sports" de Codycross. Vous pouvez continuer à jouer en découvrant la solution de la grille suivante. Pour cela, cliquez sur le lien suivant Solution de la grille suivante
IlAurait Prononcé Son Fameux Mot À Waterloo Solution. Réponses mises à jour et vérifiées pour le niveau CodyCross Le Monde est petit Groupe 689. Derniers niveaux . Belmondo Ou Sartre; La Préfecture De La Savoie; Mois De Lannée Du Solstice Dhiver; Réprobation Dont On Est Frappé, Dit Lexpression; Pardessus Féminin; Salade Du
Mots Croisés > Questions > Définition IL AURAIT PRONONCE SON FAMEUX MOT A WATERLOO Entrez la longueur et les lettres Nouvelle proposition de solution pour "IL AURAIT PRONONCE SON FAMEUX MOT A WATERLOO" Pas de bonne réponse ? Ici vous pouvez proposer une autre solution. 5 + 8 Veuillez vérifier à nouveau vos entrées
Traductionsen contexte de "il aurait son mot" en français-anglais avec Reverso Context : Je suis sûre qu'il aurait son mot à dire. Traduction Context Correcteur Synonymes Conjugaison Conjugaison Documents Dictionnaire Dictionnaire Collaboratif Grammaire Expressio Reverso Corporate Veuillez trouver ci-dessous toutes les solution CodyCross Sports - Groupe 157 - Grille 3. CodyCross est un tout nouveau jeu développé par Fanatee. L'idée derrière cette application de trivia est en fait très simple. On vous donne divers indices de mots croisés et vous devez deviner les bonnes réponses. Pour chaque réponse que vous trouvez, vous recevez des lettres bonus qui vous aideront à la fin à trouver le mot-clé caché. Il y a plusieurs mondes dans cette mise à jour et comme les développeurs l'ont mentionné, le jeu sera bientôt disponible pour tous les appareils Android également. Vous ne trouvez toujours pas un niveau spécifique? Laissez un commentaire ci-dessous et nous serons plus qu'heureux de vous aider! Sports - Groupe 157 - Grille 3 Décollage d'une fuséelancement Il aurait prononcé son fameux Mot à Waterloocambronne Quelque chose d'ancien que l'on collectionneantiquité Hostilité envers quelqu'unanimosité Marque de conserves de thonsaupiquet Moyen, secoursressource Genre de Lolita, aguicheusenymphette Suppression administrativeradiation Qui a plusieurs tonalitéspolytonal Mettre des récoltes à l'abriengranger Fait de prendre une chose pour une autreconfusion Revenir à la liste des niveauxLoading comments...please wait... Solutions Codycross pour d'autres langues
FIGAROVOXTRIBUNE - Il y a 81 ans, le 18 juin 1940, le général de Gaulle prononçait à la BBC l'appel qui deviendrait un symbole de la Résistance. À cette occasion, Maxime Tandonnet revient
Le fameux mot de 5 lettres en question a-t-il vraiment été dit par Cambronne le soir du 18 juin 1815 sur le champ de bataille de Waterloo ? Et qu'en est-il de la fameuse tirade légendaire lancée en réponse aux injonctions britanniques de se rendre La Garde meurt mais ne se rend pas! Je crains devoir répondre par la négative à ces questions au risque de faire voler en éclats une légende de plus. Mais cette légende n'a qu'une origine malheureusement romanesque. En effet, 6 jours après la défaite cinglante, le Journal Général de France publie sous la plume d'un journaliste, Michel Balisson de Rougemon, un récit de la bataille dans lequel on retrouve pour la première fois la fabuleuse tirade La garde impériale meurt et ne se rend pas. La garde impériale et le Général Cambronne n'existent plus. L'information est relayée au niveau des Chambres. On cite le Général de brigade Cambronne, Commandant du 1er Chasseurs à Pied de la Garde. Mais stupeur, le général est vivant et fait prisonnier, il n'est donc pas mort. Quel embarras! On chuchote également que devant l'insistance du Général britannique Colville à déposer les armes, Pierre Cambronne aurait oublié ses bonnes manières d'officier impérial et aurait crié comme ultime réponse, dans le feu de l'action, son fameux Merde! Mais le principal intéressé a toujours vivement contesté cette thèse prétendant n'avoir pas pu dire La Garde meurt mais ne se rend pas, pour la bonne et simple raison que je ne suis pas mort et que je me suis rendu! Un autre témoignage vient renforcer cet avis. Le Colonel Halkett qui commandait à cheval la brigade de Landwehr hanovrienne a affirmé sa vie durant qu'à la tête de son bataillon d'Osnabrück il aperçut un officier général ennemi se déplaçant devant son carré de grenadiers qu'il saisit par le col ou les aiguillettes, les témoignages divergent pour le ramener prisonnier dans les rangs de son bataillon. Cet officier était le Général Cambronne. Il y a bien le témoignage du Grenadier Antoine Deleau du 2e régiment situé ce jour-là à quelques mètres de son commandant qui l'aurait entendu prononcer les répliques illustres, mais voilà, ce témoignage est très tardif, 22 juin 1862, et coincïde avec la publication de la première édition des Misérables de Victor Hugo qui ramena au devant de la scène la bataille de Waterloo dans l'imaginaire populaire. Dire ce mot, et mourir ensuite. Quoi de plus grand ! car c’est mourir que de le vouloir, et ce n’est pas la faute de cet homme, si, mitraillé, il a survécu. … L’homme qui a gagné la bataille de Waterloo, c’est Cambronne. Foudroyer d’un tel mot le tonnerre qui vous tue, c’est vaincre. Blessé à Waterloo, le Général Cambronne sera fait prisonnier et emmené en Angleterre. Soigné par Mary Osburn, une infirmière d'origine écossaise, durant sa captivité, Cambronne finira par l'épouser. De retour en décembre 1815, il passera devant le conseil de guerre le 26 avril 1816 et sera acquitté. En 1819, le Roi Louis XVIII le fera chevalier de Saint-Louis. En 1823, il prendra sa retraite et s'établira à Nantes, sa ville natale, où il s'éteindra le 29 janvier 1842. Jusqu'au bout il niera la paternité des propos qui lui ont été attribués. Merde alors!
Lasolution à ce puzzle est constituéè de 9 lettres et commence par la lettre C. CodyCross Solution pour IL AURAIT PRONONCÉ SON FAMEUX MOT À WATERLOO de mots fléchés et mots croisés. Découvrez les bonnes réponses, synonymes et autres types d'aide pour résoudre chaque puzzle “Le XXIe siècle sera religieux ou ne sera pas.” Tout le monde connaît la prédiction d’André Malraux. Sauf que l’auteur de La Condition humaine a toujours nié avoir prononcé cette phrase. En 1975, un an avant sa mort, il donnait cette précision au magazine Le Point “Ce que je dis est plus incertain. Je n’exclus pas la possibilité d’un événement spirituel à l’échelle planétaire.” Peut-être songeait-il à l’islam, dont il avait pressenti l’influence grandissante. Des citations répétées à l’infini sont en réalité de pures fictions. La fameuse phrase de Louis XIV – “L’État, c’est moi” – n’était rien d’autre qu’une rumeur. Même si elle ne se préoccupait pas outre mesure du peuple de Paris qui mourait de faim, la reine Marie-Antoinette ne s’est jamais écriée “Ils n’ont pas de pain ? Qu’ils mangent de la brioche.” Tout comme Jean-Paul Sartre n’a jamais dit ni écrit “Il ne faut pas désespérer Billancourt.” Dans la pièce Nekrassov, l’un de ses personnages dit même le contraire. On ne trouve nulle trace, chez Albert Camus, de la célèbre phrase “J’aime la justice, mais je préfère ma mère”, censée traduire le déchirement d’un pied-noir, partagé entre la défense du peuple algérien et le maintien de l’Algérie dans la République française. Contrairement à une croyance répandue, Voltaire n’a jamais écrit “Je ne partage pas vos idées, mais je suis prêt à donner ma vie pour que vous puissiez les défendre.” La phrase a été inventée par une universitaire américaine, qui, au début du XXe siècle, a cru bon de résumer ainsi la pensée du philosophe des Lumières, mais en mettant le résumé entre guillemets. Le résultat était si percutant que des centaines d’auteurs ont présenté comme une citation ce qui n’était qu’une extrapolation. Une extrapolation au demeurant fort contestable, car Voltaire n’était pas spécialement bienveillant à l’égard de ses rivaux ou de ses adversaires. Dans un délicieux petit livre* sorti en 2009, Paul Desalmand et Yves Stalloni font un sort à 65 citations de ce type. “Eppur si muove” “Et pourtant elle tourne” n’est nullement de Galilée. Un écrivain italien, Giuseppe Baretti, s’est plu à lui prêter cette formule dans un ouvrage sorti plus d’un siècle après la mort de l’astronome. Hermann Goering, pour sa part, n’a jamais dit “Quand j’entends le mot culture’, je sors mon revolver.” C’est le dramaturge Hanns Joshst, par ailleurs officier de la SS, qui fait ainsi parler l’un des personnages de sa pièce Schlageter, jouée à Berlin en 1933. La formulation exacte de la réplique étant “Wenn ich Kultur’ höre… entischere ich meinen Browning” “Quand j’entends le mot culture’, j’arme mon Browning.” De la même façon, la formule “La Garde meurt mais ne se rend pas” est née de l’imagination d’un écrivain, Michel-Nicolas Balisson 1781-1840 de Rougemont, qui, dans une relation de la bataille de Waterloo parue en juin 1815 dans le Journal général de la France, a mis la fameuse réplique dans la bouche de Cambronne. Mais quid du fameux “mot de Cambronne” ? Face à l’officier anglais qui lui suggérait de se rendre, le valeureux commandant de la Garde impériale lui aurait répondu “Merde”. Il s’agit là aussi d’une légende. Le responsable en étant Victor Hugo, qui, attribuant le “mot de cinq lettres” à Cambronne dans Les Misérables, en a fait la plus célèbre juron de la langue française. Il est des cas où, au contraire, on dénie, à tort, la paternité, d’une formule à son auteur. Ce n’est pas François-René de Chateaubriand, ainsi que l’affirme Simone de Beauvoir dans un livre intitulé La Vieillesse, qui a écrit “La vieillesse est un naufrage”, mais Charles de Gaulle dans ses Mémoires de guerre L’Appel, “La chute”. Or beaucoup d’auteurs ont repris inconsidérément l’assertion de Beauvoir, l’un d’entre eux ayant même l’outrecuidance de situer la phrase incriminée dans les Mémoires d’outre-tombe. Pourquoi tant d’erreurs ou d’approximations ? Parce que, diront certains, les journalistes et les essayistes racontent n’importe quoi sans vérifier leurs informations. Certes, mais si certaines formules à la paternité usurpée connaissent un tel succès, c’est que leur auteur présumé aurait très bien pu les prononcer. On prête souvent à Nicolas Machiavel la maxime “Diviser pour mieux régner”. Or elle ne figure nulle part dans l’œuvre du grand penseur de la Renaissance italienne. Tout au plus en retrouve-t-on l’idée dans le titre d’un chapitre du Discours sur la première décade de Tite-Live “Que le peuple en masse est puissant ; que divisé il est faible.” Mais cette maxime pourrait très bien être du Florentin, pour lequel la politique est autant l’art de se maintenir au pouvoir que celui de bien gérer la cité. De même qu’il aurait très bien pu écrire que “La fin justifie les moyens”, une autre assertion qu’on lui attribue abusivement. En fin de compte, comme le soulignent dans leur livre Paul Desalmand et Yves Stalloni, que la postérité ait fautivement imputé ce type de phrases à Machiavel – et la remarque vaut pour tous les personnages cités précédemment – ne fait qu’ajouter à sa notoriété. * Petit inventaire des citations malmenées, éditions Albin Michel, 192 pages. Chronique publiée dans le numéro de mars 2016 de France-Amérique. iDUi59p.
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  • il aurait prononcé son fameux mot à waterloo