MONpapa aujourd'hui sa fait 3 mois que tu nous a quittĂ© j'ai toujours au temps de mal a l'acceptĂ© notre cĆur est toujours baissĂ© a tout jamais toutes ces annĂ©e oĂč tu Ă©tais a nos cĂŽtĂ©s jamais ont ne pourras les oubliĂ©s a chaque instants nos pensĂ©s sont pour vous deux les larmes au bout de mes yeux le cĆur sĂ©rier,estomac nouĂ© tout se qu'on n'est
Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 5 Oct 2019 - 1151 8 mai 1166 â â âLa douleur Ă©tait devenue une habitude, une compagnie de vie, une partenaire dâun jeu malsain qui animait rĂ©guliĂšrement la totalitĂ© de son ĂȘtre. La sergente nâĂ©tait devenue plus que lâombre dâelle-mĂȘme, une ombre qui se laissait petit Ă petit plonger dans les abysses des regrets, de la culpabilitĂ©. Sa survie, elle ne lâa tenait quâĂ cette prĂȘtresse aux yeux envoĂ»tants, quâĂ cet acharnement sur sa personne nuit et jour, quâĂ toutes les nombreuses tentatives de soins qui se relevaient chaque fois un Ă©chec lamentable. Cependant, ce jour, celle qui avait le pouvoir de propager la parole des dieux avait dĂ©cidĂ© quâil Ă©tait grand temps de lâaccompagner jusquâĂ son Ă©poux. Ătrangement, la nouvelle nâavait pas semblĂ© apporter le moindre rĂ©confort de la main armĂ©e du dĂ©sormais Roi, non, craignait-elle de nâĂȘtre quâun poids, un vulgaire poids. Sydonnie ne câĂ©tait plus rĂ©ellement exprimĂ©e, la parole semblait lâavoir quittĂ©, alors la clerc parlait bien souvent pour deux. Comme convenu avec le comte, la mĂšre dâune progĂ©niture Ă venir ne fut pas informĂ©e quâelle portait la vie. Les symptĂŽmes sâaccentuaient pourtant, mais restait-elle convaincue que la mort ne tarderait pas Ă lâemporter. Il Ă©tait rare de la voir ainsi, le mot abandonner nâavait jamais fait partie de son vocabulaire, pour autant, trop de morts, trop de catastrophes, trop de fange avaient semble-t-il eu raison de son optimisme et la plus forte de ses croyances la vie reprenait toujours le dessus sur la mort. - Reposez-vous, câest tout ce qui importe » souffla la voix douce de la petite dame, elle nâavait pas obtenu de rĂ©ponse, comme bien souvent derniĂšrement La plaie est moins intensive aujourdâhui, je ne vais pas y toucher. La mĂšre de votre Ă©poux la lavera Ă lâeau salĂ©e demain matin, je reviendrai pour ma part dans lâaprĂšs-midi. » Les yeux inquiets, dâun bleu perçant avaient presque suppliĂ©s la clerc de ne pas partir, de ne pas la laisser dans ce lit trop grand pour elle, lit dâune chambre qui ne lui appartenait pas rĂ©ellement Ă ses yeux. La pression des doigts de la gradĂ©e sâĂ©tait presque immĂ©diatement fait ressentir sur la main de la prĂȘtresse, qui, dans un premier temps surprise ne sut pas comment rĂ©agir, avant de lui offrir un sourire comprĂ©hensif. Prenant un instant pour rĂ©flĂ©chir Ă ce quâelle semblait percevoir, la prĂȘtresse se contenta dâĂȘtre rassurante - Votre Ă©poux sera lĂ , la comtesse de RivefiĂšre aussi, câest votre famille dĂ©sormais, câest avec eux que vous devez ĂȘtre. Pour les soins, si cela vous inquiĂšte, je passerai plusieurs fois par jour, mais vous devez rester ici encore un temps, le moindre dĂ©placement vous Ă©puisera plus que de raison et pour le reste, faites confiance Ă la TrinitĂ©, tout va sâarranger. »Ne souhaitant pas davantage sâĂ©terniser, elle sâĂ©clipsa, laissant la rescapĂ©e dans cette solitude qui lui plaisait autant quâelle la haĂŻssait. Descendant les marches avec une lenteur prĂ©occupĂ©e, elle sâarrĂȘta un instant, avisant celui qui Ă©tait responsable de ce dĂ©placement un peu trop hĂątif Ă son goĂ»t âmĂȘme si elle avait rĂ©ussi Ă repousser lâensemble de plusieurs jours- celle Ă ses cĂŽtĂ©s, plus ĂągĂ©es lui semblait ĂȘtre sa mĂšre, aussi, effectua-t-elle une rĂ©vĂ©rence maĂźtrise, un sourire agrĂ©able sur les lĂšvres. Prenant une lĂ©gĂšre inspiration, elle sâautorisa une prise de parole, un rĂ©sumĂ© dâune situation quâelle se voulait ĂȘtre moins alarmante bien quâencore prĂ©occupante. - Madame la comtesse, monsieur le comte. Madame votre Ă©pouse se repose, elle ne souhaite pour lâinstant ne pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©. » une information quâelle avait traduite sans avoir la certitude de lâexactitude de sa traduction Je viendrais plusieurs fois par jour rĂ©aliser ses soins et lâaider Ă prendre un bain lorsquâelle en sera capable. Son Ă©tat sâamĂ©liore, mĂȘme si⊠câest loin encore dâĂȘtre rassurant. » elle se pinça les lĂšvres avisant celle qui Ă©tait mĂšre et dĂ©sormais veuve Madame, votre compagnie lui ferait sans aucun doute le plus grand bien, la votre aussi monsieur mĂȘme si je ne doute pas une seconde de vos occupations. » elle inclina poliment la tĂȘte Je reviendrais dans la journĂ©e. »Elle sâĂ©clipsa sans plus attendre, sans trop attendre, ce nâĂ©tait pas Ă elle dâannoncer ou dâamorcer les conversations. Tout du moins, le pensait-elle, la porte se referma simplement et derriĂšre ce claquement ce fut un Ă©trange silence qui planait dĂ©sormais dans la demeure. Tout du moins dans la chambre de celle qui devait se reposer et qui pourtant se trouvait debout, immobile. Sydonnie dĂ©taillait le lieu avec cette colĂšre inexpliquĂ©, ce besoin de hurler, de pleurer, de renverser le moindre objet qui pourrait se retrouver entre ses doigts. La RivefiĂšre ne voulait pas ĂȘtre lĂ , non, elle aurait voulu ĂȘtre dans sa maison, dans sa chambre, lĂ oĂč les odeurs ne lui semblaient pas Ă©trangĂšres, lĂ oĂč elle se sentirait plus Ă mĂȘme dâexprimer cette tristesse dĂ©vorante. Sâappuyant contre la fenĂȘtre, sâenroulant dans un drap chaud, elle avisa lâextĂ©rieur avec lâĂ©trange sensation de ne plus faire partie de ce mĂȘme royaume. Au loin pouvait-elle percevoir encore le drame et les souvenirs qui en dĂ©coulaient. Ne se pardonnait-elle pas son incapacitĂ© Ă sauver lâensemble du royaume, des amis, une presque fille. Sa luciditĂ© nâĂ©tait pas complĂštement revenue, non, mais elle Ă©tait dĂ©jĂ plus Ă mĂȘme de tenir une conversation. Avisant encore cette fenĂȘtre, fut-elle surprise de voir deux sergents passer le seuil de la porte, fut-elle surprise dâentendre la main frapper sur la porte dâentrĂ©e. Non, jamais elle nâaurait souhaitĂ© revoir des collĂšgues dans cet Ă©tat, jamais. La porte sâĂ©tait ouverte et devant une rĂ©vĂ©rence parfaitement maĂźtrisĂ©e, les deux hommes sâĂ©taient exprimĂ©s âseule la prĂ©sentation pouvait diffĂ©rencier en fonction de qui ouvrait la porte- - Monsieur le comte, madame la comtesse, mademoiselle, nous sommes les sergent Malorot et Outrant, nous venons partager nos sentiments de tristesse avec la sergente et lui rapporter des affaires. » un des deux hommes sembla gĂȘner, avisant ajoutant en direction du comte Monsieur de RivefiĂšre, nous avons reçu une commande de la sergente ce jour⊠» il se racla la gorge Nous avons supposĂ© quâelle vous Ă©tĂ© destiné⊠» lâhomme dâarmes dĂ©gaina une Ă©pĂ©e longue Ă une main, dont la lame semblait briller avec le reflet du soleil, un serpent enroulĂ© le pommeau avec que son rangement Ă©tait gravĂ© Ă lâensemble des Trois dieux. Le long de la larme de chaque cĂŽtĂ© la devise de chaque famille, RivefiĂšre et dâAlgrange. Une lĂ©gĂšre quinte de toux, conscient que la situation Ă©tait Ă©trange, les deux hommes dâarmes avaient fini par confier lâensemble Ă la domestique âet ou Ă celui qui rĂ©cupĂ©rait lâensemble- des rapports, lâĂ©pĂ©e, Ă©galement celle de Sydonnie, des petits prĂ©sents de ses subalternes et surtout, surtout, les affaires de son prĂ©cieux ami disparut et celle dâAnne, celle qui aurait du partager la vie du couple plus longtemps. - Nous ne vous dĂ©rangeons pas plus longtemps, sachez nĂ©anmoins que nous allons passer rĂ©guliĂšrement. Votre Ă©pouse est hĂ©roĂŻque, certainement pas autant que vous, mais les faits dâarmes rĂ©alisĂ©s⊠Serait-elle une grande perte si la milice ne pouvait plus la compter parmi ses rangs⊠Pourriez-vous lui faire passer le message ? Nous donner des nouvelles⊠» Ils inclinĂšrent la tĂȘte avant de disparaĂźtre, câĂ©tait Ă la fois Ă©trange pour des hommes dâadmettre la qualitĂ© dâune femme devant un noble, Ă©trange de presque sous-entendre quâil ne fallait pas prendre de mauvaises dĂ©cisions⊠Le royaume Ă©voluait grandement, lâĂ©vĂ©nement du couronnement aussi dramatique soit-il appuyĂ© sur cet Ă©tat de fait⊠Maintenant, tout Ă©tait une nouvelle fois Ă reconstruire. A lâĂ©tage, la noiraude observait les deux collĂšgues sâĂ©loigner et prise de cette colĂšre folle contre elle-mĂȘme, contre les dieux, contre le royaume entier avait dĂ©butĂ© sa dĂ©molition de la piĂšce. Chaque fois que son bras sâactivait pour balancer un objet contre le mur, la porte, une nausĂ©e la prenait, un vertige, chaque fois chutait-elle sur le sol, refusant de laisser sâĂ©chapper la moindre larme et si lâensemble de ses lancĂ©es ne semblaient pas voler plus loin quâun minuscule mĂštre devant elle, ce ne fut que quand la porte sâouvrit et au mĂȘme instant que le plus violent des envois fut rĂ©alisĂ© et que celui oĂč celle qui sây trouvait due recevoir le fameux objet. Relevant les yeux, perdus, assis au milieu de cette piĂšce quâelle commençait Ă dĂ©tester, elle dĂ©tailla la silhouette qui venait de manquer de peu de se faire assommer, murmurant simplement - Ce nâĂ©tait pas toi que je visais » que visait-elle justement ? Ăa va⊠jâallais me recoucher⊠» DerniĂšre Ă©dition par Sydonnie de RivefiĂšre le Sam 23 Nov 2019 - 1059, Ă©ditĂ© 1 fois Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 14 Oct 2019 - 2220 Roland, assis dans le salon un verre Ă la main, se souvenait les paroles de la prĂȘtresse qui soignait son Ă©pouse, elles trottaient dans sa tĂȘte. Il comprenait leur sens, bien sĂ»r. Acceptait-il pour autant ? Pas encore. Il avait besoin de temps. Mais la soigneuse lui avait fait comprendre que du temps, il nâen aurait peut ĂȘtre pas. Les jours de sa bien-aimĂ©e Ă©taient peut ĂȘtre comptĂ©s. Il Ă©tait passĂ© la voir au temple, son Ă©tat semblait encore incertain. Elle Ă©tait Ă©galement fragilisĂ©e par cette grossesse, quâelle ignorait toujours. Il avait demandĂ© Ă la religieuse de ne rien dire Ă personne pour le moment, encore moins Ă la principale concernĂ©e. Tant quâelle Ă©tait dans ce terrible Ă©tat et loin de lui, il prĂ©fĂ©rait taire la nouvelle. Le blond aux yeux clairs avait tant espĂ©rĂ© que cette nouvelle voie le jour. Mais il imaginait son annonce diffĂ©rente, trĂšs diffĂ©rente. Il lâavait appris alors quâon lui disait Ă©galement que sa femme Ă©tait entre la vie et la mort, quâelle lui rĂ©vĂ©lait Ă©galement un terrible secret. Ce nâĂ©tait pas le moment rĂȘvĂ© et cela ternissait le moment, qui se voulait joyeux. Il se trouvait Ă prĂ©sent tiraillĂ© entre plusieurs Ă©motions, câĂ©tait dĂ©jĂ le cas avant les aveux, mais lĂ , tout devenait si compliquĂ©, les souvenirs dansaient dans son esprit et sâamusaient Ă le rendre presque fou. Seul lâalcool parvenait Ă faire taire son ressenti pendant un temps. Ce secret, il fallait maintenant apprendre Ă vivre avec. Il aurait prĂ©fĂ©rĂ© lâignorer, ne jamais ĂȘtre au courant de cela⊠Serena sâĂ©tait elle aussi bien gardĂ©e de le lui dire. Il comprenait Ă prĂ©sent cette histoire de pacte de sang quâelles avaient rĂ©alisĂ© toutes les deux. CâĂ©tait en ce temps bien au-delĂ quâune simple amitiĂ©. Il nâaurait jamais dĂ» passer outre. MĂȘme sâil sâest Ă©nervĂ© et fĂąchĂ© avec Sydonnie sur le moment, puis le lendemain avec sa sĆur, il ignorait encore la partie majeure de lâaffaire. Elles sâĂ©taient quand mĂȘme bien moquĂ©es de lui. Les deux femmes qui comptaient le plus dans sa vie, hormis sa mĂšre, quel outrage⊠Les autres Ă©vĂšnements et la peur dâune mort imminente avait balayĂ© lâacte. Mais il revenait Ă prĂ©sent, il se le prenait en plein visage. Sydonnie avait Ă©tĂ© rapatriĂ©e enfin au manoir. Elle vivait sous le mĂȘme toit que lui, mais ils se comportaient presque en Ă©tranger. Il prenait de ses nouvelles auprĂšs de la prĂȘtresse, quant Ă lâavancĂ©e des soins et de son Ă©tat, il passait la voir lorsquâelle Ă©tait endormie, il restait parfois quelques instants Ă la regarder dormir. LĂ oĂč il pouvait la contempler, se rendre compte Ă quel point elle comptait pour lui, sans avoir besoin de parler, sans explications, sans disputes Ă craindre. Car de toute façon, il savait que des tensions ne seraient sĂ»rement pas bonnes pour elle ni pour lâenfant quâelle portait. Il entendit un bruit de porte Ă lâĂ©tage, il se leva alors, se dirigeant vers lâescalier. La prĂȘtresse signalait que Sydonnie ne voulait pas recevoir de visite. Il la laisserait se reposer si tel Ă©tait son souhait, peut ĂȘtre fuyait-elle aussi une confrontation ou quâelle lui en voulait⊠Pourtant, il faudrait bien quâils parlent. Laisser passer les jours, sans un mot, ne ferait quâamplifier le malaise. - Merci pour votre aide. » RĂ©pondit-il de maniĂšre assez solennelle. Il lui Ă©tait reconnaissant de tout ce quâelle faisait pour sa femme. Et aussi rassurĂ© de savoir que son Ă©tat sâamĂ©liorait. Seulement, il trouvait parfois ses prises de position et ses conseils un peu trop familiers. Il nâavait pas lâhabitude de cela. En dâautres circonstances, il aurait trouvĂ© une formulation polie pour la remettre Ă la place qui Ă©tait la sienne. Mais sans doute son absence de beaucoup de paroles et son attitude froide et distante faisaient dĂ©jĂ bien le travail. Et quâelle se contentait de passer outre, tranchant tout de mĂȘme de son Ă©tait plus morose et de plus mauvaise humeur, il essayait donc de prendre sur lui, en ayant conscience de cela. La petite prĂȘtresse ne cherchait pas Ă mal loin de lĂ , mais il supportait difficilement quâon lui dicte ce quâil avait Ă faire. Je peux aller la voir, Roland. Si tu... » - Non, laissez la. » Coupa le comte. Laissons la dormir, mĂšre. Jâirai la voir plus tard, seul. » Ajouta-t-il avec moins de calme fit alors de nouveau place dans la demeure, avant que celui-ci ne soit troublĂ© par le bruit de la porte dâentrĂ©e. Margareth, la domestique, avait appelĂ© le maĂźtre de maison. Il se dirigea alors vers la porte, aprĂšs que la domestique lâait averti de quoi il retournait. Deux sergents sâĂ©taient dĂ©placĂ© Ă leur domicile, pour prendre des nouvelles et dĂ©poser des affaires personnelles. La domestique prit les prĂ©sents et les affaires, Roland sâoccupa des Ă©pĂ©es. Il observa celle qui avait Ă©tĂ© faite pour lui un instant, avant de reporter son attention sur les deux hommes, afin de les remercier. Ils ajoutĂšrent eux aussi un petit mot, Ă lâattention de son Ă©pouse. - Je lui transmettrai, merci messieurs. Mais ne comptez pas revoir madame de RivefiĂšre trop rapidement. Elle a besoin de repos. »Il disparut de lâouverture de la porte, suite Ă ces quelques mots. Margareth se chargerait du reste. Il Ă©tait bien conscient que les personnes lâapprĂ©ciant Ă la caserne aimerait avoir de ses nouvelles, la voir et quâelle retrouve rapidement le chemin du travail. Mais dans son Ă©tat, il en Ă©tait totalement hors de question. Il la savait tĂȘtue parfois et savait aussi combien son mĂ©tier et sa carriĂšre comptaient pour elle. Mais prendre des risques et se fatiguer alors quâelle tenait encore difficilement stable sur ses pieds et quâen plus elle portait un enfant, câĂ©tait totalement dĂ©raisonnable. Le comte de RivefiĂšre demanda ensuite Ă Margareth de lâaccompagner, câĂ©tait le moment de rejoindre la chambre oĂč devait se reposer son Ă©pouse. Il prit soin de regarder de plus prĂšs lâĂ©pĂ©e et de la ranger soigneusement avec celle de Sydonnie. Mieux valait peut ĂȘtre pas apporter dâarmes tranchantes dans la piĂšce, il ne savait pas trĂšs bien encore comment il allait ĂȘtre reçu !Et visiblement, il ne se trompait pas. Il dĂ» faire un Ă©cart et failli renverser un vase posĂ© sur une Ă©tagĂšre Ă cĂŽtĂ© de lui. Un objet venait de foncer droit sur lui, lancĂ© par la femme qui, normalement, aurait dĂ» ĂȘtre allongĂ©e en cet instant. Au lieu de cela, elle se trouvait lĂ debout, au milieu de la piĂšce, lâair furieux et contrariĂ©. La piĂšce Ă©tait parsemĂ©e de divers objets, plus ou moins cassĂ©s. Pas de bris de verre, heureusement. Mais il semblerait avoir eu une scĂšne de combat ici⊠Assez troublant. Roland se retourna vers la domestique, qui Ă©tait restĂ©e derriĂšre lui dans le Posez tout cela sur la commode ici et laissez nous je vous prie Margareth. »La petite domestique sâexĂ©cuta rapidement et quitta les lieux sans demander son reste. Dans un mĂȘme temps, Sydonnie avait prit la parole. Plus que ses mots, ce fut son expression qui le brisa, Ă lâinstant oĂč il posa son regard clair sur son visage. Elle semblait en proie Ă une rĂ©elle tendresse. Il fut instantanĂ©ment attristĂ© par ce regard qui en disait long, ce regard qui lâavait dĂ©jĂ touchĂ© Ă plusieurs reprises. Il se rendait compte Ă cet instant, quâindĂ©niablement il lâaimait toujours, il ferait tout pour la protĂ©ger elle, avant tout. Il se dirigea alors vers elle, doucement. - JâespĂšre bien que tu ne me visais pas, je suis venu en paix. » Tenta-t-il de plaisanter, mĂȘme sâil en avait pas rĂ©ellement le cĆur. La prĂȘtresse mâa dit que ton Ă©tat sâamĂ©liorait un petit peu. Je me doute que tu manques dâactivitĂ© physique, dâoĂč ton entraĂźnement au lancer de divers objets, je suppose ? Je nâen parlerai pas Ă ma mĂšre, je pense quâelle y tient un peu Ă ses bibelots... » Il lui sourit, sâapprochant davantage, esquissant un geste vers elle. Il prit sa main dans la sienne, caressa son visage de lâautre, en venant lentement dĂ©poser un baiser sur ses lĂšvres. MĂȘme si ça me rassure de te voir debout, jâaimerai en effet que tu retournes au lit, sâil te plaĂźt⊠Ne joue pas avec ta santĂ©. Te perdre nâest vraiment pas quelque chose que jâenvisage. » Il lâaccompagna alors au lit, au moins pour lâasseoir, puis il reporta son regard vers la commode. Il sâen approcha afin de lui apporter les divers paquets. Deux sergents sont passĂ©s pour prendre de tes nouvelles, je nâai pas retenu leur nom. Mais ils semblaient bien te connaĂźtre et apprĂ©cier tes qualitĂ©s. Ils ont dĂ©posĂ© cela pour toi. » Il lui dĂ©posa les diffĂ©rents paquets sur le lit. Et ton Ă©pĂ©e aussi, je lâai rangĂ©e⊠Ainsi que⊠la mienne. Elle est vraiment magnifique et bien travaillĂ©e, lâidĂ©e me plaĂźt beaucoup, merci pour ça. »Il la laissait Ă©videmment rĂ©agir Ă lâensemble des informations et au contenu des divers paquets, lui laissant ce petit moment de dĂ©couverte, sâĂ©cartant un peu vers la fenĂȘtre. Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 26 Oct 2019 - 1834 â â âImmobile, la noiraude dĂ©taillait celui qui sâapprochait, avant de dĂ©tourner le regard pour suivre les mouvements de la domestique qui disparaissait Ă son tour de la piĂšce. DisparaĂźtre, voilĂ bien une chose qui traversait rĂ©guliĂšrement lâesprit embrumĂ© de la jeune femme, sans quâelle nâose vĂ©ritablement ni le formulĂ© auprĂšs de son mari, ni mĂȘme de sa prĂȘtresse. Affaiblie, Ă©puisĂ©e, la dĂ©sormais de RivefiĂšre ne semblait pas rĂ©ellement comment se positionner ni se comporter auprĂšs de Roland, de cette demeure et de ce nouveau titre. PropulsĂ© par blessure, mise en Ă©chec et mat par les dieux eux-mĂȘmes avait-elle la dĂ©sagrĂ©able sensation quâils se jouaient tous dâelle, sâamusaient-ils comme ils pourraient le faire avec une poupĂ©e de chiffons, un pantin fait de bois. Le soupir qui avait fini par sâĂ©chapper de ses lĂšvres devait en dire long, tout comme cette excuse sincĂšre, celle qui Ă©voquait le fait quâelle ne voulait aucunement le blesser, le toucher. Il Ă©tait lĂ , alors que derniĂšrement son absence Ă©tait plus soulignable que sa prĂ©sence, lui en voulait-elle sans aucun doute pour ça Si la prĂȘtresse le dit » il Ă©tait juste devant elle, Sydonnie semblait le redĂ©couvrir, comme pour la premiĂšre fois avec cette Ă©trange Ă©motion, cette Ă©trange sensation Tu mâexcuseras auprĂšs de ta mĂšre je ferais rempla⊠» elle nâen ferait rien, câĂ©tait lui dĂ©sormais, lui qui gĂ©rait lâensemble de ses biens Si tu le permets, Ă©videmment. » Docile, voilĂ bien une chose dont la noiraude nâĂ©tait pas habituĂ©e, voilĂ bien une chose qui devait encore justifier ses Ă©tats dâĂąme, cette difficultĂ© dâadaptation. Convaincue quâelle allait mourir, en avait elle-mĂȘme presque fini par se satisfaire avant de devoir faire face Ă sa survie. Les dieux avaient un drĂŽle dâhumour, oui, qui ne semblait dĂ©finitivement pas partager par la dĂ©sormais comtesse. Reprenant quelques couleurs, lâensemble avait semblĂ© disparaĂźtre alors quâun contact chaud se faisait sur sa main, puis sur ses lĂšvres, alors quâun simple geste de tendresse sembla lui faire oublier tout le reste. Son cĆur, son esprit avaient fait silence, le temps de lâĂ©change aussi furtif pouvait-il ĂȘtre. Signe, confirmation que Roland de RivefiĂšre Ă©tait bien trop important dans sa vie, Ă©tait-elle devenue sans aucun doute, dĂ©pendante Ă cet homme qui ne devait pas le rĂ©aliser. - Je pensais que tu me fuyais⊠» un murmure, un aveu, sans quâelle ne comprenne rĂ©ellement la raison Je ne tâen veux pas, je comprends⊠voir son Ă©pouse dans un mauvais Ă©tat⊠» en rĂ©alitĂ©, Sydonnie lui en voulait pour son absence, tout en lâacceptant et le comprenant Je sais que tu es occupĂ©. » Oui, elle savait. Jamais lâidĂ©e dâune autre femme ne lui avait traversĂ© lâesprit, Sydonnie nâĂ©tait dĂ©finitivement pas Ă©pouse jalouse, bien au contraire, avait-elle promis de lui faire confiance, promesse quâelle respectait avec application. Nouveau soupir, alors quâelle accepte de retourner sâinstaller au bord du lit, alors que ses prunelles avisent avec cette inquiĂ©tude nouvelle son mari. La dame semble avoir besoin de rĂ©ponse, sans parvenir Ă formuler les questions sans oser le questionner sur la vĂ©racitĂ© de ses souvenirs, des discussions. Il sâĂ©tait Ă©loignĂ©, sans quâelle ne cherche Ă le retenir, avisant simplement les mouvements avec une curiositĂ© mĂȘlĂ©e Ă de lâincomprĂ©hension, aucun paquet ne fut ouvert, simplement dĂ©placĂ© et dĂ©posĂ© Ă cĂŽtĂ© dâelle. Un instant son visage exprima cette confusion Ă©trange alors quâil Ă©voquait son Ă©pĂ©e, aurait-elle apprĂ©ciĂ© sans aucun doute lâavoir auprĂšs dâelle, la regarder, ressentir lâillusion dâĂȘtre encore en mesure de lâutiliser. LâĂ©vocation de son cadeau lui tira une grimace, elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© que cela se dĂ©roule autrement, ĂȘtre en mesure de lui offrir, pouvoir aviser sa surprise, son plaisir ou non plaisir⊠Elle eut de nouveau la sensation quâon le lui avait retirĂ©, privĂ© de ce droit et ce ne fut quâun fin sourire un peu forcĂ© qui se dĂ©clara comme unique rĂ©ponse. Ă peine revenu que le comte sâĂ©loignait dĂ©jĂ , laissant cette Ă©pouse seule sur son lit, avec sa fatigue et ses multitudes de questions. Ses lĂšvres avaient fini par sâentrouvrir, avant de se refermer dans cette rĂ©signation dĂ©sagrĂ©able. Attrapant un paquet, elle eut un dĂ©but de courage et dâenvie de lâouvrir, avant de lâabandonner de nouveau sur le bas-cĂŽtĂ©, avant de se glisser sur le lit, dos contre le lit, les yeux rivĂ©s vers un plafond dont elle connaissait par cĆur la moindre imperfection. - Si tu ne lâaimes pas⊠» petit pincement au cĆur Tu peux lâoffrir en don au temple, ou Ă la milice⊠Cela sera utile » dĂ©tournait-elle la conversation, sans oser affronter directement la future tempĂȘte Je ne mâen offusquerai pas, je ne mâoffusquerai pas non plus de ton absence si câest ce que tu dĂ©cides, je sais que tu es⊠occupĂ©. »Elle se rĂ©pĂ©tait, oui, mais parce quâelle se refusait de rentrer en conflit et semblait pour la premiĂšre fois ĂȘtre dans la capacitĂ© de le rassurer, dâĂȘtre celle qui Ă©tait forte, non, Ă son tour la noiraude avait besoin quâon prenne le relais, sans le demander, sans forcĂ©ment le montrer. Avait-elle la sensation dâĂȘtre une miette parmi un tas de poussiĂšre, tout juste bonne Ă ĂȘtre soufflĂ©e par le vent. Ce fut finalement cette Ă©trange constatation qui lâobligea Ă sortir de cette rĂ©serve, toujours allongĂ©e sur le dos, les yeux se fixant dans la continuitĂ© de son regard sur le plafond. - Jâaimerai sortir Roland, jâĂ©touffe ici⊠Cette chambre nâest pas la mienne, je voudrais ĂȘtre dans notre chambre⊠» ou rentrer chez elle, dans sa maison NâĂ©tait-ce pas nos vĆux⊠Jâai lâimpression quâils sont si loin dĂ©sormais⊠sommes-nous amenĂ©s Ă nous comporter comme des Ă©trangers ? » et puis elle osa, elle osa sans rĂ©ellement le faire Je sais que tu ne pourras pas me pardonner, suis-je sans aucun doute indigne des Trois, de toi, sans quoi auraient-ils pu au moins mâaccueillir dans leur royaume, cela aurait sans aucun doute Ă©tĂ© plus simple pour toi. » CâĂ©tait tellement dur, mais tellement sincĂšre quâelle dĂ» faire des pauses pour terminer entiĂšrement ses phrases Tu es mon mari, jâai choisi de tâĂ©pouser, je tâai choisi⊠Et⊠» elle ne le regrettait pas une seule seconde, un seul instant Tu es la personne la plus prĂ©cieuse Ă mes yeux, je me suis engagĂ©e et je nâai jamais dĂ©rogĂ© Ă notre engagement depuis que nous sommes ensemble⊠»Cela ne la dĂ©douanait pas du reste, Sydonnie le savait, Ă©tait-ce moins douloureux de le formuler comme ça, dâespĂ©rer que tout nâĂ©tait pas brisĂ©, terminĂ©, balayĂ©. Silencieuse, aurait-elle pu se relever, venir chercher un peu de tendresse, mais cette crainte grandissante dâĂȘtre repoussĂ© avait raison de la totalitĂ© de son ambition, sa flamme avait fini par sâĂ©teindre, ne restait-il que cette colĂšre, cette incomprĂ©hension, cette rĂ©signation. - Je comprends » conclut-elle finalement la voix nouĂ©e par un chagrin quâelle ne sâautorisait pas Ă ressentir, exprimer Câest toi le dĂ©cisionnaire de toute façon » souffla-t-elle Si mon Ă©tat sâamĂ©liore je ne te ferai pas ombrage dans tes dĂ©cisions, laisse-moi juste au moins sortir un peu, je me ferais accompagner par la personne de ton choix⊠» elle avait fini par fermer les yeux Je ne suis pas certaine des compĂ©tences de notre prĂȘtresse⊠Elle dit que mon Ă©tat sâamĂ©liore, mais⊠jâai toujours des nausĂ©es, des douleurs et des nouvelles qui apparaissent⊠Jâai du mal avec des odeurs que jâapprĂ©ciais pourtant⊠Ne voudrais-tu pas faire venir un autre guĂ©risseur, juste au cas oĂč ? »â â â Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Mar 5 Nov 2019 - 1504 Faire remplacer les objets cassĂ©s, mĂȘme la mĂšre RivefiĂšre sâen moquait sans doute Ă prĂ©sent. Les choses nâavaient plus la mĂȘme valeur, mĂȘme les nobles en devenaient beaucoup moins matĂ©rialistes. La veuve avait perdu son Ă©poux, la vie Ă©tait devenue bien triste pour elle aussi. Il fit un geste, faisant comprendre Ă Sydonnie que tout cela nâavait plus vraiment dâimportance. Ce qui lâinquiĂ©tait davantage concernant sa mĂšre, câĂ©tait quâil la voyait dĂ©pĂ©rir de jour en jour, ne sachant pas quoi faire pour changer cela. Elle semblait se laisser mourir aussi, nâayant plus de goĂ»t Ă la vie, dĂ©jĂ en oubliant presque celle quâelle Ă©tait auparavant, puis en perdant une part dâelle mĂȘme, avec le dĂ©cĂšs du pĂšre de RivefiĂšre. Elle restait lĂ pour ses enfants, en nâĂ©tant plus que lâombre dâelle-mĂȘme. Voir sa mĂšre dĂ©pĂ©rir Ă ce point, se sentir impuissant Ă©tait douloureux pour Roland. Et ce, mĂȘme sâil nâavait pas rĂ©ellement eu dâaffection dans son enfance, quâelle Ă©tait bien trop occupĂ©e avec ses affaires et son rĂŽle. Son titre et son apparence avaient toujours comptĂ© plus que tout, quitte Ă cacher les sentiments, les Ă©motions et tout ce qui rendait une personne humaine et intĂ©ressante. Le blond aux yeux clairs avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© ainsi, en apprenant Ă ne jamais montrer ce quâil ressentait, Ă devenir un homme trĂšs tĂŽt, Ă sâoccuper dâaffaires dâadultes qui ne le concernaient pas. Il avait appris Ă se forger cette image dâhomme fort et impassible. Depuis plusieurs mois, lâimage sâĂ©tait brisĂ©e, entraĂźnant presque sa chute. Il ne savait pas quoi faire de ce trop plein dâĂ©motions, il ne savait pas les gĂ©rer, il avait des problĂšmes avec les relations humaines et ne comprenait pas toujours les choses de la bonne façon. Pourtant, Ă ce stade, il ne rĂ©ussissait pas Ă en vouloir trop Ă ses gĂ©niteurs. Son pĂšre nâĂ©tait plus lĂ , il garderait nĂ©anmoins un profond respect pour lâhomme quâil Ă©tait, il a su tout de mĂȘme garder sa famille Ă lâabri. Et sa mĂšre, il lâaimait Ă©videmment et ne voulait pas la perdre Ă son comme la brune en face de lui, qui Ă©tait devenue son Ă©pouse. Comme il le lui avait dit, la perdre nâĂ©tait pas quelque chose dâenvisageable. Il avait besoin dâelle Ă ses cĂŽtĂ©s, de son soutien, de son appui. Il resterait fort, pour elle, il essaierait. Il lui en avait fait la promesse. Mais pourquoi avait-il lâimpression quâelle tentait de lui dire adieu, pourquoi avait-elle Ă ce point envie de renoncer Ă la vie, ne croyait-elle pas en un avenir possible ? Un avenir heureux, câĂ©tait difficile de lâimaginer, mais au moins essayer, faire en sorte que ce soit rĂ©alisable, ne pas renoncer Ă la vie. Elle acceptait de se poser sur le lit, simplement elle ne touchait pas aux paquets qui avait Ă©tĂ© apportĂ©s pour elle. La sergente semblait pensive, troublĂ©e. Il se doutait bien quâil Ă©tait difficile pour elle de rester au repos, mais il Ă©tait loin dâimaginer quâelle lui en voulait rĂ©ellement. Il avait essayĂ© de faire au mieux, de la protĂ©ger, de la tenir Ă lâĂ©cart. LâĂ©cart de quoi, lâĂ©cart de qui ? De son mĂ©tier ? De Serena mĂȘme ? Peut ĂȘtre bien. Il avait Ă©tĂ© vexĂ©, il ne savait pas trĂšs bien comment rĂ©agir Ă cela, peut ĂȘtre avait-il inconsciemment envie de la punir, en la retenant presque en otage ici, sans venir la voir. Lui laisser le temps de rĂ©flĂ©chir Ă ses actes. CâĂ©tait peut ĂȘtre un peu cruel dit comme cela, mais non forcĂ©ment prĂ©mĂ©ditĂ©. Il se laissait du temps et lui en laissait aussi. La rancĆur dâun homme Ă©tait difficilement palpable, sa rĂ©action assez alĂ©atoire et imprĂ©visible. Il avait des raisons lui aussi de lui en vouloir, mais il prĂ©fĂ©rait rĂ©agir Ă sa maniĂšre, en fuyant simplement. Ce qui expliquait son absence de ces derniers jours, alors quâil aurait dĂ» ĂȘtre Ă son chevet, plutĂŽt que de laisser la prĂȘtresse et sa propre mĂšre sâoccuper dâelle. Dâailleurs, Ă deux reprises, Sydonnie lui fit remarquer quâil devait ĂȘtre occupĂ©. Il commençait Ă connaĂźtre ses reproches, Ă les visualiser, dissimulĂ©s dans ses paroles. Oui, elle Ă©tait contrariĂ©e et lui en voulait pour son absence. - Ton cadeau me plaĂźt beaucoup, ne dis pas de bĂȘtises. Et je suis lĂ maintenant. »Elle Ă©tait allongĂ©e, il se rapprocha alors du lit, devant sây asseoir prĂšs dâelle. La laissant dire ce quâelle avait sur le cĆur. Cependant, il lâĂ©coutait, mais il ne comprenait pas oĂč elle voulait en venir exactement. Elle parlait de leurs vĆux de mariage, de leur engagement lâun Ă lâautre. Est-ce quâelle prenait son absence pour une volontĂ© de sa part de la quitter, de mettre des barriĂšres entre eux ? Il vint alors sâallonger Ă son tour, Ă cĂŽtĂ© dâelle, prenant sa main dans la sienne. - Jâavais juste besoin dây voir un peu plus clair, câest difficile pour moi de te voir dans cet Ă©tat, je ne peux pas te le cacher. Puis, oui tout ça a beaucoup pesĂ© dans ma tĂȘte. » Dans ce çaâ, il englobait beaucoup de choses, son Ă©tat de santĂ© Ă elle, celle de sa mĂšre, de Serena, lâhistoire avec Serena, cette invasion et ce quâil avait fait, la mort de son pĂšre et tant dâautres choses encore. Cela formait un tout, une explosion, un besoin de faire le vide, pour ne se concentrer que sur le principal. Puis, je suis revenu, comme dit, je suis lĂ maintenant. Je nâai pas lâintention de partir, de te quitter. »Puis cette phrase finale vint le chambouler Ă nouveau, ce malaise quâelle ressentait, bien sĂ»r, il savait maintenant dâoĂč cela venait. Il se devait de lui dire. - Je comprends parfaitement que tu aies envie de sortir, nous irons ensemble, jây tiens. Je veux ĂȘtre lĂ pour toi, pour nous. Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi. » Il lui sourit, comprendrait-elle sa sincĂ©ritĂ©, son besoin de prĂ©sence, cette envie de la rassurer. Ils avaient encore des Ă©preuves Ă traverser, mais il ne la laisserait pas seule pour le faire. Je sais que je ne suis pas non plus lâĂ©poux parfait, jâai mes dĂ©fauts, je ne rĂ©agis pas toujours de la meilleure des maniĂšres. Je tâaime peut ĂȘtre dâune façon imparfaite, mais câest ma maniĂšre Ă moi de le faire. » Il passa la main sur le visage de la brune, venant parcourir dâun doigt son nez, le faisant glisser doucement vers ses lĂšvres. Puis vint lâembrasser de nouveau, appuyant plus longuement le baiser cette fois. Enfin, en rompant ce contact, rouvrant les yeux, il se releva quelque peu sur le lit, se tenant plus droit, appuyĂ© contre lâoreiller. Il ne lui faisait plus totalement face, mais restait attentif Ă sa rĂ©action. La prĂȘtresse est une trĂšs bonne soigneuse, elle a toute ma confiance. Ce qui explique tes nausĂ©es, tes malaises, câest⊠parce que tu es enceinte. Tu attends un enfant Sydonnie, notre enfant. »Lâannonce avait peut ĂȘtre Ă©tĂ© un peu directe, mais il nây avait pas mille façons de le dire. Il Ă©tait prĂšs dâelle, il pouvait lâaider Ă encaisser le choc que cela pourrait ĂȘtre pour elle. Il espĂ©rait tout de mĂȘme que ça lâa rende un peu heureuse, quâelle ne se braque pas. CâĂ©tait un cadeau des Trois, signe quâils avaient encore foi en eux, en leur couple et leur offrait la possibilitĂ© de devenir une famille. Est-ce quâelle se sentait prĂȘte pour cela ? Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Jeu 7 Nov 2019 - 2219 â â âMaintenant. Le mot avait dĂ» se rĂ©pĂ©ter dans son esprit, comme une boucle dâincomprĂ©hension, comme un poignard qui sâenfonçait dans une plaie pour mieux en ressortir et y repĂ©nĂ©trer par la suite. AllongĂ©e, la sergente sâimmobilise dans le moindre de ses mouvements, se concentrant sur une respiration qui reste douloureuse, sifflante, presque dĂ©rangeante. Le bruit du plancher grinçant sous le poids du comte ne semble pas lâaffecter, tout du moins suscitĂ© suffisamment dâintĂ©rĂȘt pour la faire se redresser. Les yeux de celle qui est devenue comtesse reste fermĂ©s, les Ă©motions la submergeant Ă©tant un peu trop puissante, incomprĂ©hensible pour lui permettre de conserver son impassibilitĂ© habituelle, prĂ©fĂ©rait-elle comme bien souvent la fuite. Ses lĂšvres sâĂ©taient entrouvertes pour permettre une inspiration bruyante, alors que la silhouette masculine se retrouvait Ă ses cĂŽtĂ©s, que le corps dâhomme sâallongeait si proche de son propre corps. Un Ćil seulement avait fini par sâouvrir, afin de dĂ©taillant celui qui venait dâentrelacer ses doigts dans les siens, son cĆur sâĂ©tait inĂ©vitablement mis Ă battre plus fort, espĂ©rant que cette conversation quâelle redoutait autant quâelle Ă©tait nĂ©cessaire nâarrive vraiment. Maintenant. Oui, ce mot Ă©tait cruel, comme si elle pouvait effacer lâabsence, comme sâil pouvait provoquer le pardon. Je suis fidĂšle maintenant, est-ce que ça signifiait quâavant, lâerreur nâavait pas de valeur ? Je suis lĂ maintenant. Oui, maintenant. Serrant doucement sa main dans la sienne, conservant cette incertitude et de marche sur une corde raide suspendue dans le vide, lâancienne dâAlgrange ne savait trop quoi, dire, formuler sans avoir cette crainte au ventre de ne pas choisir les bons mots et de provoquer une nouvelle tempĂȘte. Attentive, Sydonnie ne pouvait quâentendre, traduire ce qui lui semblait ĂȘtre Ă la fois une perche de secours et une pelle pour creuser son propre trou, se mordant lâintĂ©rieur de la joue, elle sentit une nouvelle fois son ventre former un nĆud, alors quâune nouvelle nausĂ©e menaçait dĂ©jĂ de poindre. Sa derniĂšre phrase provoqua une vague de soulagement, si intense, quâelle avait fini par rouvrir les yeux pour le dĂ©tailler lui, cet homme quâelle avait choisi dâĂ©pouser, celui qui lui avait passĂ© la corde au cou et inversement. - Ce nâĂ©tait pas Ă©vident derniĂšrement⊠» souffla-t-elle sans rĂ©ellement oser, sans aller jusquâau bout Mais nous allons, reconstruire, ensemble, essayer, nâest-ce pas ? La comtesse, comment⊠comment elle avance ? »Sa main encercle davantage la sienne, ses doigts remontent le long de son avant-bras, alors quâelle sâest mise sur le cĂŽtĂ©, pour mieux lâaviser, le regarder. Doucement, elle sâapproche, tout en conservant cette distance imaginaire, ce mur qui semble encore prĂ©sent malgrĂ© les efforts mutuels du couple. Ses lĂšvres se pincent alors quâelle perçoit la paume de sa main sur sa joue, sa chaleur, ses paroles ne peuvent que la toucher, lui tirer ce sourire tendre, doux, amoureux. Naturellement les Ă©paules de la noiraude se roulent, se haussent puis retombent ou plutĂŽt frotte le tissu qui se trouve sous elle. Sortir, elle en rĂȘve dĂ©sormais, mĂȘme si ce nâest que pour ressentir un peu de chaleur, ou de fraĂźcheur, du vent et de la pluie. - Cela me ferait plaisir, oui, jâaimerais voir de mes propres yeux comment tout ça Ă©volue, pourrais-tu me raconter ? Comment vas Marbrume Roland, comment va notre citĂ© ? » Elle aurait pu lui demander, comme ils allaient eux, si ce vide, ce gouffre quâelle percevait finirait par se rĂ©sorber. Pour autant sa bouche Ă©tait venue capturer la sienne, chastement, tout en douceur. Ce fut tout, avant quâune nouvelle sĂ©paration sâinstalle quâil reste contre son oreiller rempli de plumes, pas complĂštement vers elle, pas complĂštement dos Ă elle. Si lâhĂ©sitation de se redresser avait du poindre, si un mouvement physique allant dans ce sens avait dĂ» se faire voir, tout fut rapidement anĂ©anti, absolument du tout, envolĂ©, balayĂ©, submergĂ© par un seul mot aussi irrĂ©aliste quâindĂ©finissable. Enceinte. La crispation Ă©tait rĂ©elle alors quâelle repoussait lâidĂ©e sans aucune hĂ©sitation. Comment pourrait-elle ĂȘtre enceinte, elle qui ne lâavait Ă©tĂ© jusque-lĂ , elle dont la mĂšre avait eu tant de difficultĂ© Ă avoir une fille, elle qui faisait partie de ceux maudits par Serus lui-mĂȘme dans lâart de la procrĂ©ation. Enceinte. Ce fut dâabord un rire, alternant entre humour sincĂšre et angoisse nerveuse parfaitement dissimulĂ©e. Enceinte. Comment une sergente pourrait lâĂȘtre, comment une femme passant la plupart de son temps une lame Ă la main pourrait lâĂȘtre. Comment Ă©tait-ce possible ?! Enceinte. LâĂ©cho se faisait de plus en plus violent, de plus en plus Ă©touffant, elle suffoquait sans mĂȘme en avoir conscience. Ce nâĂ©tait pas possible, pas envisageable, câĂ©tait trop tĂŽt simplement. Sa main avait abandonnĂ© la proximitĂ© de la silhouette de son mari, sa peau câĂ©tait mis Ă perler de sueur ou bien avait-elle la sensation dâavoir soudainement excessivement chaud. Le mariage Ă©tait encore si rĂ©cent, si⊠Son regard fixait ce plafond, vibrant, scrutant, se mouvant au grĂšs de rĂ©flexions quâelle ne formulait pas oralement. Il se trompait, il se trompait câĂ©tait une Ă©vidence et cherchait Ă se raccrocher Ă un espoir quâelle nâĂ©tait pas en mesure de lui offrir. Comment un enfant aurait-il pu survivre Ă lâattaque quâelle avait essuyĂ©e ? Comment le monstre aux mains recouvertes de sang pouvait-elle porter la vie ? - Roland, je viens de manquer de rejoindre le royaume des Trois » fit-elle pragmatique en se redressant dans une lenteur qui ne lui ressemblait pas Comment veux-tu, comment veux-tu quâun enfant survive Ă ce qui a manquĂ© de me faire succomber, comment⊠Comment veux-tu que je sois enceinte ? » et si câĂ©tait le cas, comment allait ĂȘtre lâenfant, lui qui avait dĂ©jĂ tant subit, sa blessure provoquerait-elle une contamination⊠ses sourcils se froncĂšrent, alors que sa respiration sâaccĂ©lĂ©rait dĂ©jĂ Ce nâest pas possible tu entends, ce nâest pas possible, nous nâavons pas beaucoup et⊠nous sommes mariĂ©s depuis peu⊠et tu es occupĂ© et je suis occupĂ© et ce royaume ce royaume se meurt etâŠ. Ce nâest pas possible. »Ce nâĂ©tait pas possible, câĂ©tait comme manquer soudainement dâart, comme ĂȘtre proche dâun feu brĂ»lant, comme se noyer en pleine mer. Elle sâĂ©tait redressĂ©e entiĂšrement fixant ce vide, ce mur avec une incomprĂ©hension poignante, avec un refus, une impossibilitĂ© de croire, dâaccepter. Tout semblait se mĂ©langer dans son esprit, inquiĂ©tude, rĂ©alitĂ©, refus, espoir et perdition. Puis cet Ă©trange sentiment de peur, de peur si profonde, si dĂ©routante, si grandissante. Puis cette question, pourquoi le savait-il ? Comment le savait-il ? Se trompait-il ? - Je sais, je sais Roland que câest ce que tu attends⊠ce dont tu as besoin, mais je doute que Serus se montre si gĂ©nĂ©reux aussi rapidement, je ne veux pas que tu sois déçu, nous avons dĂ©jà ⊠tant de choses Ă surmonter⊠Roland, ce nâest pas.. Regarde-moi, mon Ă©tat, mon ventre est plat, rempli de cicatriceâŠ. » â â â Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 11 Nov 2019 - 2121 Il se doutait que les jours prĂ©cĂ©dents nâavaient pas Ă©tĂ© Ă©vidents pour elle. La difficultĂ© de ressentir cette douleur, cette blessure et ce repos forcĂ©, dur Ă accepter pour elle qui Ă©tait toujours trĂšs active. Il le comprenait trĂšs bien. Puis, elle Ă©tait aussi restĂ©e dans cette incomprĂ©hension, devant subir lâindiffĂ©rence de son mari. Alors quâil nâen Ă©tait rien, ce nâĂ©tait pas de lâindiffĂ©rence. Il avait eu ce besoin dâair, cette envie Ă©goĂŻste de prendre un peu de temps pour lui, pour rĂ©flĂ©chir. Il lâavait dĂ©jĂ fait dans le passĂ©, et cette maladresse avait dĂ©jĂ bien failli causer la fin de leur couple. Il nâavait, semblerait-il, pas vraiment compris la leçon. DorĂ©navant, les choses Ă©taient complĂštement diffĂ©rentes. Ils nâĂ©taient plus un jeune couple qui se tournait autour et surmontait mal les difficultĂ©s, quitte Ă tout envoyer valser. Non, ils Ă©taient devenus mari et femme devant les Trois. Il fallait rĂ©apprendre Ă communiquer, Ă se faire confiance, Ă avancer lâun avec lâautre, surtout pas lâun envers lâautre. Sur ce point, ils se rejoignaient tout Ă fait. - Oui, câest effectivement dans mes projets. » lui rĂ©pondit-il, dâune voix douce et rassurante. Il avait ce dĂ©sir dâavancer malgrĂ© tout, malgrĂ© les Ă©preuves. MĂȘme si les choses sont quelque peu diffĂ©rentes, parce que je me sens diffĂ©rent, pas Ă cause de toi. Mais⊠à cause de tout ça, tu sais⊠» Cette invasion et tout ce quâelle a causĂ©. Pour la comtesse, câest pareil, jâai lâimpression quâelle ne se remettra pas de la mort de mon pĂšre. Jâai beaucoup de mal Ă la voir dans cet Ă©tat, je ne la reconnais pas⊠Comme je ne me reconnais pas. »Il souffla cette derniĂšre phrase dâune voix trĂšs basse, lĂ nâĂ©tait pas le sujet, ce nâĂ©tait pas de lui dont il Ă©tait question. Puis de toute façon, il nâavait pas envie de sâĂ©tendre maintenant sur le sujet. Il avait envie dâĂȘtre lĂ pour elle, comme il lâavait dit, de sâoccuper de son Ă©pouse, comme il aurait dĂ» le faire dĂ©jĂ , sans la laisser durant plusieurs jours. Il espĂ©rait quâelle lui pardonnerait son manque dâattention. Ce nâĂ©tait plus seulement de la maladresse, comme par le passĂ©. Cette fois, il en avait Ă©tĂ© conscient, de cette absence. Il ne rĂ©pondit pas tout de suite Ă ses interrogations concernant la citĂ©. Il avait son idĂ©e en tĂȘte et lâinquiĂ©ter face au drame quâĂ©tait devenue cette partie close du goulot nâen faisait pas partie pour lâinstant. Il rompit ce silence par ce baiser quâil dĂ©posa lentement sur ses lĂšvres. Il aimait la façon quâelle avait eu de le regarder, de lui sourire. Il sentit Ă cet instant que la flamme nâĂ©tait pas Ă©teinte entre eux, quâil y avait toujours de lâespoir pour leur couple. Que pas Ă pas, peut ĂȘtre, ils sauraient reprendre le cours de leur vie, ensemble. Il Ă©tait parfois Ă©trange que deux ĂȘtres continuent dâĂȘtre liĂ©s lâun Ă lâautre, alors que tout ou presque, semble vouloir les sĂ©parer. Les personnes, les actes, la mort elle-mĂȘme. Mais ils avaient pour lâinstant tout surpassĂ©, il ne fallait pas laisser tomber maintenant, ne pas lĂącher. Leur amour Ă©tait encore prĂ©sent, dans cette Ă©tincelle dans leurs yeux, dans ces battements de cĆur sâ rĂ©vĂ©lation que le blond venait de faire Ă son Ă©pouse la fit avoir un rire, quâil jugea nerveux. MĂȘme sâil espĂ©rait secrĂštement une rĂ©action de joie sincĂšre, il savait pertinemment au fond de lui que ce ne serait pas le cas. Il connaissait Sydonnie, il se doutait que cette perspective nâallait pas la rĂ©jouir de prime abord. Surtout, dans lâĂ©tat actuel des choses. Mais peut ĂȘtre, avec le temps et lâacceptation, elle prendrait la nouvelle beaucoup mieux, il lâespĂ©rait en tout cas. Pour lâheure, il lâobservait se relever, il observait sa rĂ©action, son ressenti. Il sâĂ©tait lui aussi quelque peu relevĂ©, nâayant plus la tĂȘte qui reposait sur lâoreiller. Il se tenait assis sur le lit. - Notre royaume ne se meurt pas. Enfin⊠Les choses vont mal, je ne peux pas dire le contraire⊠Mais il y a encore de lâespoir. La preuve, les Dieux ne sont pas contre nous. Cet enfant est un cadeau de la part de Serus, jâen suis convaincu. »Il essayait de la rassurer, en mĂȘme temps que lui. Bien sĂ»r que tout cela le faisait Ă©normĂ©ment cogiter aussi. La peur dâĂ©lever un enfant dans ce monde apocalyptique, la peur quâil leur soit arrachĂ© Ă quelques jours de vie, si bien sĂ»r la grossesse parvient jusquâĂ son terme. Tant de questions qui resteraient sans rĂ©ponse, pour le moment. - Câest aussi une immense incertitude pour moi. Mais les Dieux ne nous auraient pas offert le privilĂšge de crĂ©er la vie, sâils nous en jugeaient pas dignes. Je crois en toi et je crois encore en nous. Jâimagine que ça ne sera pas facile pour toi. Mais tu nâes pas seule. »Il se releva un instant, ne sachant pas rĂ©ellement de quoi elle avait besoin, de temps pour accepter ? Lui le savait dĂ©jĂ depuis quâelle Ă©tait au temple, il avait eu plusieurs jours pour accepter et se faire Ă lâidĂ©e. Cet enfant quâil avait tant dĂ©sirĂ©, il Ă©tait Ă quelques mois de faire enfin sa connaissance, de devenir pĂšre. Oui, il le voulait, plus que tout maintenant. Transmettre sa connaissance et son nom Ă sa descendance, en faire trĂšs certainement le nouvel hĂ©ritier de la famille. Cela lui tenait Ă cĆur, savoir quâil laisserait une trace de son passage sur le royaume et la pĂ©rennitĂ© de sa lignĂ©e. Cet Ă©tat de fait Ă©tait encore plus parlant Ă prĂ©sent que son pĂšre nâĂ©tait plus de ce monde. - Jâimagine que ton ventre est encore plat parce que câest encore rĂ©cent. Mais la prĂȘtresse a Ă©tĂ© formelle. Peut ĂȘtre aussi ceci explique quâelle Ă©tait tant aux petits soins pour toi, outre le fait quâelle tâapprĂ©cie. »Il se rapprocha dâelle, ne souhaitant plus rĂ©tablir cette distance quâil avait causĂ©. Il a dit quâil serait lĂ , il nâĂ©tait pas le temps de fuir. La citĂ© a Ă©tĂ© fort endommagĂ©e, il y a beaucoup Ă reconstruire. Et pas seulement niveau matĂ©riel. Attaquer derriĂšre les remparts de la ville, câĂ©tait un gros coup⊠La population est touchĂ©e. Mais comme toujours, elle saura se relever, grĂące Ă lâentraide, au soutien, aux soins. Ce nâest pas la premiĂšre bataille quâon perd, tu le sais aussi bien que moi. Mais lâhumanitĂ© nâa pas dit son dernier mot. » Il vint alors poser doucement la main sur son ventre, quâil mit Ă nu au prĂ©alable. Il caressa sa peau, ce ventre contenait dĂ©sormais une autre petite vie, malgrĂ© le mal, malgrĂ© comme elle le disait, les cicatrices qui le recouvraient. Tu en es bien la preuve. Je pense que câest la meilleure chose qui pouvait nous arriver, qui nous soudera. Acceptes-tu toi aussi dây croire avec moi ? » Il plongea son regard bleutĂ© dans celui de sa femme, il reflĂ©tait un espoir et une envie sincĂšre. Mais il nây parviendrait pas seul. Il fallait quâelle accepte. Ta vie aussi, forcĂ©ment, va en ĂȘtre impactĂ©e. Je parle surtout de ton travail. Tu sais, je ne veux pas ĂȘtre cet Ă©poux trop possessif et tâinterdisant tout un tas de choses. Je ne tâempĂȘcherai pas de retourner Ă la caserne. Mais jâinsiste sur le fait quâil est pour lâheure beaucoup trop tĂŽt pour le faire, tu nâes pas encore complĂštement guĂ©rie. Puis, il faudra bien Ă©videmment freiner le rythme, ne pas prendre de risques inconsidĂ©rĂ©s et... » Il sâemballait, il prenait dĂ©jĂ ses responsabilitĂ©s Ă cĆur. Il Ă©tait protecteur aprĂšs tout, câĂ©tait dans son tempĂ©rament. Enfin, on verra, on avisera, ensemble. Tu ressentiras certainement les choses au fur et Ă mesure de lâavancĂ©e⊠Tu sauras certainement mieux que moi quoi faire. » Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Unegrande pensée pour vous toutes! DerniÚre réponse: 6 novembre 2007 à 16h13 22/10/2007 à 15h32 elle est juste quelque part et ce n'est qu'une qustion de temps pour qu'un jour on se retrouve. Il y a quelques jour j'ai eu envi de revenir sur ce forum et j'ai été trÚs peiné de lire ce que j'y ai trouvé. Rien à changer, et chaque jour des nouvelles personnes
Joyeux anniversaire Ă ma maman partie trop tĂŽt au ciel Aujourdâhui devrait ĂȘtre un beau jour pour la famille. HĂ©las, tu nous as quittĂ©s pour un monde meilleur. Si tu Ă©tais encore lĂ , ma petite maman, tu aurais fĂȘtĂ© tes 55 ans. MalgrĂ© ma tristesse et ma mĂ©lancolie, tâĂ©crire une lettre le jour de ton anniversaire est devenu pour moi une habitude, un moyen de me souvenir de nos bons moments et dâoublier, rien quâun instant, la douleur dâĂȘtre loin de toi. La nostalgie me rend triste, maman⊠Ma petite maman, les souvenirs me font Ă la fois tellement mal et me donne le sourire. Parfois, je me dis que je ne pourrai plus jamais vivre normalement. Ă chaque fois que des souvenirs de toi me viennent Ă lâesprit, je ressens ce petit pincement au cĆur. Mais ne tâinquiĂšte pas, jâessaie toujours de surmonter cela et de tourner la page. Je sais que tu nâaimes pas me voir triste. Je me souviendrai toujours de tout ce que tu mâas enseignĂ©. Câest toi qui mâas appris Ă lacer mes chaussures, Ă me brosser les dents tout seul et surtout, Ă toujours me dĂ©brouiller comme un grand. Sans tes bons conseils, maman, je ne serai pas la personne que je suis maintenant devenue. Je pense trĂšs fort Ă toi, maman⊠Ma maman dâamour, tu resteras Ă jamais dans mon cĆur. MĂȘme si le destin ne nous a pas laissĂ© ĂȘtre ensemble plus longtemps que je le souhaitai, saches que je ne tâoublierai pas. Je te remercie pour toutes ces belles choses que tu as accomplies dans ma vie. Merci dâavoir Ă©tĂ© une mĂšre exceptionnelle, aimante et tellement attentionnĂ©e. Mille mercis de mâavoir donnĂ© la chance de vivre sur cette terre. Je te serai Ă jamais reconnaissant. En ce jour qui est censĂ© ĂȘtre ton anniversaire, une grande fĂȘte remplie dâamour et de tendresse, ma pensĂ©e se tourne vers toi. Ă toi la femme Ă qui je dois tout. Ă qui jâaurai donnĂ© ma propre vie. Ă toi qui es parti si soudainement⊠Je souhaite pouvoir te revoir un jour, ma maman⊠Maman, je sais que tu ne reviendras jamais. La mort nâĂ©pargne personne et sĂ©pare les ĂȘtres qui sâaiment sans pitiĂ©. Seulement, jâai la foi que nous allons nous retrouver un jour. Ce moment sera si exceptionnel. Mais en attendant, je veux que tu reposes en paix. Ici, sur terre, nous faisons de notre mieux pour continuer Ă vivre normalement. MĂȘme si parfois, cela semble si difficile et dĂ©chire le cĆur, tu nâas pas Ă tâinquiĂ©ter. Nous nâavons pas oubliĂ© ce que tu nous as enseignĂ©. Quâil fallait que nous nous soutenions dans la joie comme dans la tristesse. Et je peux te rassurer que nous nous dĂ©brouillons pas si mal. Jâaimerai tellement te serrer dans mes bras, juste une derniĂšre fois pour te souhaiter un joyeux anniversaire maman chĂ©rie. Toutefois, cela nâest plus possible. Tout ce que je peux faire, câest fermer les yeux et penser trĂšs fort Ă toi. Je crois tout au fond de mon cĆur que nos Ăąmes se retrouveront un jour⊠Que ton Ăąme repose en paix ma maman dâamour. Ton enfant qui tâaime. Vous aimerez sĂ»rement aussi
Voicitout de mĂȘme 6 signes qui vous aideront Ă dĂ©couvrir qu'une personne ne ressent plus les mĂȘmes choses pour vous. La Mente es Maravillosa Bien-ĂȘtre; Si un jour quelqu'un ne vous aime plus, vous le saurez sans mĂȘme qu'il ait besoin de vous le dire. 5 minutes. DerniĂšre mise Ă jour : 17 fĂ©vrier, 2016. Un soir dâĂ©tĂ©, sur une terrasse face Ă la mer,
En ce temps-lĂ , Pierre se mit Ă dire Ă JĂ©sus Voici que nous avons tout quittĂ© pour te suivre. » JĂ©sus dĂ©clara Amen, je vous le dis nul nâaura quittĂ©, Ă cause de moi et de lâĂvangile, une maison, des frĂšres, des sĆurs, une mĂšre, un pĂšre, des enfants ou une terre sans quâil reçoive, en ce temps dĂ©jĂ , le centuple maisons, frĂšres, sĆurs, mĂšres, enfants et terres, avec des persĂ©cutions, et, dans le monde Ă venir, la vie Ă©ternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. » Marc 10,28-31 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible â © AELF, Paris Dire, quitter, recevoir, ĂȘtre voilĂ les verbes que le Verbe emploie dans cette parole fondamentale Ă ses disciples. Et chacun Ă son importance. Le âdireâ de JĂ©sus, câest toujours la vĂ©ritĂ©. Nous avons Ă nous y rĂ©fĂ©rer encore et encore pour discerner le chemin de nos vies. Le Christ JĂ©sus est lui-mĂȘme Chemin, VĂ©ritĂ© et Vie Jean 14, 6. Comment ne pas le choisir comme le plus sĂ»r guide de nos pĂ©rĂ©grinations terrestres si nous voulons goĂ»ter prĂšs de Lui la vie Ă©ternelle ? Mais pour cela, il nous faut âquitterâ. Quitter nos conforts et nos certitudes qui ne sont pas enracinĂ©es en Lui. Quitter nos dĂ©terminismes sociaux et familiaux. Nombre de grands saints comme François ou Claire dâAssise ont renoncĂ© Ă des conditions de naissance privilĂ©giĂ©es pour choisir la pauvretĂ© Ă la suite du Christ. Des catĂ©chumĂšnes issus de familles areligieuses choisissent le baptĂȘme pour mener une vie Ă©vangĂ©lique. Et ĂȘtre issu dâune famille dĂ©jĂ catholique ne signifie pas forcĂ©ment en accepter tous les rites et conventions sans les remettre, au moins un temps, en question. Suffit-il dâĂȘtre chrĂ©tien par hĂ©ritage et habitude pour ĂȘtre un baptisĂ© prenant Ă cĆur sa mission de tĂ©moignage ? Suffit-il dâĂȘtre âen rĂšgle avec lâEgliseâ en recevant tous les sacrements si on ne dĂ©veloppe pas ensuite une foi agissante ? Quitter aussi, quand on veut un engagement radical Ă la suite du Seigneur JĂ©sus, des lieux et des personnes, comme on doit quitter son pĂšre et sa mĂšre pour sâattacher Ă une Ă©pouse, Ă un Ă©poux. Le Seigneur apprĂ©cie lâamour total pour sa Personne. Le choisissant Lui plutĂŽt que toute autre, on est plus assurĂ© de ne pas ĂȘtre partagĂ© dans ses choix de vie. MĂȘme un Ă©poux peut dĂ©tourner une Ăąme du choix dâune vie vĂ©ritablement Ă©vangĂ©lique. Un Ă©poux peut concevoir de la jalousie vis-Ă -vis du Christ JĂ©sus quand une Ăąme le chĂ©rit. Câest lui dâabord, lâĂ©poux terrestre, qui veut ĂȘtre admirĂ© voire adulĂ© par son Ă©pouse ! Depuis vingt siĂšcles, les femmes qui se consacrent au Seigneur dans la chastetĂ© ont compris cela. Elles fuient les partenaires qui pourraient les maintenir clouĂ©es au sol du matĂ©rialisme et de la dĂ©pendance affective. Donner toute sa vie au Seigneur permet Ă lâĂąme de sâĂ©lever totalement libre vers Lui. A condition toutefois de ne pas tomber dans la dĂ©pendance dâun âbergerâ ou directeur spirituel jouant les gourous, qui pourrait tout aussi bien kidnapper lâĂąme consacrĂ©e Ă son profit. Cette libertĂ© de quitter les attachements terrestres pour vivre vĂ©ritablement de lâamour du Seigneur, Lui sait la rĂ©compenser au centuple en se faisant guide, compagnon de route, conseiller, consolateur. Nâest-Il pas Lui-mĂȘme la plus belle des rĂ©compenses, quand Il sâoffre tout entier, aimant et candide, Ă lâĂąme qui lui a offert maints renoncements ? Oui, câest alors quâon peut ârecevoirâ. Recevoir la grĂące de Dieu au centuple de ce que lâon avait espĂ©rĂ©. Sortir de lâariditĂ© spirituelle quand le Seigneur aura dĂ©cidĂ© que le moment en est venu. Recevoir les effluves incomparables de son amour qui surpasse tout amour humain. Et sans lâavoir mĂȘme demandĂ©, recevoir parallĂšlement des amis Ă aimer, des cĆurs Ă chĂ©rir et Ă consoler, et mĂȘme, parfois, des consolateurs dans les persĂ©cutions qui pour sĂ»r ne manquent pas. JĂ©sus nous en a prĂ©venus ! Alors vient le temps de âlâĂȘtreâ. Etre dans lâineffable joie de la foi assurĂ©e. Etre, davantage que faire et avoir. Etre assurĂ©e de ne plus demeurer seule quelles que soient ses circonstances de vie. Etre dans lâespĂ©rance permanente des bienfaits de lâoraison, dans la certitude des consolations divines. Etre forte mĂȘme dans lâapparente faiblesse. Etre en Ă©tat de grĂące. Etre dans lâexultation Ă la pensĂ©e que cette plĂ©nitude de la sĂ©rĂ©nitĂ© et de la joie spirituelle ne soit que les prĂ©mices de lâineffable bonheur dâune Ă©ternitĂ© dans les bras de Dieu.
ecouterme raconter tes petits secrets.j aimerais te voir maintenant:tu dois etre encore plus belle que lorsque tu nous a 18 ans.celine m a dit que tu avais changé,quelle chance elle a de pouvoir te voir!JE T AIME MA FILLE.TU ME MANQUES.tu nous manques a tous,papa,aurelie,florian, et a tous ceux qui t aiment.lise nous a fait un beau portrait de
Depuis que tu nous as quittĂ©s, jâai soufflĂ© quelques bougies de plus, jâai appris deux ou trois accords, jâai gribouillĂ© quelques textes. Jâessaie de faire de mon mieux jour aprĂšs jour et de rester forte, dâĂȘtre une bonne mĂšre. Tu aurais aimĂ© la petite derniĂšre, elle te connaĂźt Ă travers les histoires de toi que je lui raconte, elle connaĂźt ton nom, elle le nomme en pointant les Ă©toiles. Depuis que tu es parti, jâapprends Ă vivre diffĂ©remment, en pleurant et en souriant mĂȘme en pensant Ă toi, aux cents coups quâon a fait ensemble, en entendant une de tes chansons prĂ©fĂ©rĂ©es Ă la radio. La tristesse a fait place Ă de beaux souvenirs, le temps finit bel et bien par faire son Ćuvre. Mais je nâai pas fait totalement la paix avec la mort, je lui en veux encore dâĂȘtre venue te chercher si tĂŽt. Je nâai toujours pas eu la force de faire le tri des choses qui tâappartenaient et que je conserve dans une grande boĂźte au grenier. Il mâarrive parfois de la dĂ©placer, dâenlever un peu de poussiĂšre accumulĂ©e sur le couvercle. Je ne me suis pas rĂ©signĂ©e non plus Ă laver ton chandail prĂ©fĂ©rĂ©, mĂȘme si lâodeur de ton parfum a disparu depuis longtemps. Depuis que tu nous a quittĂ©s, lâarrivĂ©e du printemps et lâĂ©closion des bourgeons me rappellent la saison oĂč nous devions attendre le dĂ©gel du sol pour enterrer tes cendres. Lâendroit oĂč tu reposes et lâodeur des fleurs qui sâen dĂ©gage ne me font pas penser Ă toi. Ne mâen veux pas de ne pas y aller pour te visiter, pour moi tu nây es pas, tu es tout autour de nous, partout, Ă tout instant. Je nâai toujours pas trouvĂ© les mots pour expliquer ton dĂ©part lorsquâune vieille connaissance me demande comment tu vas; chaque fois, je voudrais me dĂ©filer pour Ă©viter dâavoir Ă raconter une fois de plus la derniĂšre journĂ©e de ta vie. Depuis que tu nous a quittĂ©s, dâautres sont venus te rejoindre. Jâai essayĂ© tant bien que mal de sĂ©cher quelques larmes de leurs proches atterrĂ©s, de consoler des cĆurs Ă©miettĂ©s, de prĂȘter une Ă©paule oĂč lâon peut se rĂ©fugier, parce que je comprends ce par quoi ils devront passer. Depuis que tu es parti, jâai compris quâon ne tient quâĂ un fil, que la maladie peut sâinviter lorsquâon ne sây attend pas. Jâessaie de profiter de chaque jour et des gens que jâaime. Ce soir, je vais tenter de mâendormir en abrillant ma conscience de mes regrets et de mes remords de ne pas assez avoir profitĂ© de ta prĂ©sence, de ne pas avoir assez pris de temps avec toi, de ne pas avoir pu te dire ce quâil y avait Ă dire. Demain, je continuerai mon petit bout de chemin, en ayant quelquefois une pensĂ©e pour toi, en observant ton visage sur la photo que jâai mise sur le coin de mon bureau. Cette nuit, peut ĂȘtre aurai-je la chance de te voir en rĂȘve et de pouvoir te parler. Je te dirai Ă quel point tu me manques et tu me diras de ne pas mâen faire, quâon se reverra un jour. CrĂ©dit wrangler/ KARINE PILOTTE
Auxiliaireavoir ; nous est un COD antéposé (placé avant le PP). Donc accord du PP avec nous. 1 Il nous a quitté. (Si le nous est majestatif, représentant par exemple un chef d'Etat. ? Masculin
Les derniĂšres condolĂ©ances Yann Krieger au nom de JosĂ©-Manuel Del Valle Il m'est difficile de penser que nous ne te verrons plus entrer dans notre bureau le matin, tu arrivais et comme par enchantement le soleil brillait mĂȘme si le temps Ă©tait mauvais Ă l'extĂ©rieur. Tu dĂ©gageais une telle Ă©nergie que nous Ă©tions pris dans un tourbillon. Tu vas nous manquer Yann et passe le bonjour Ă tous ceux qui nous ont quittĂ©s. Avec mes sincĂšres condolĂ©ances. JosĂ© Christian Gapany au nom de Sandra Hofstetter Voilà ça fait 10 ans aujourd'hui que tu es parti. 10 ans que tu as Ă©tĂ© soulagĂ© de tes souffrances. Les annĂ©es passent mais les souvenirs restent et aident Ă soulager un peu la peine. Ta Sincou. Thomas Ricard au nom de Stephane Fauve Bonjour, je viens d'apprendre la triste nouvelle; j'en suis trĂšs touchĂ©. J'ai travaillĂ© avec Thomas il y a une dizaine d'annĂ©es. Il transmettait son Energie et sa passion, et j'ai beaucoup appris avec lui. SincĂšres condolĂ©ances Secondina Hochstaettler au nom de Anne-Françoise Stucki En pensĂ©es avec vous durant cette douloureuse Ă©preuve qu'est la sĂ©paration. Avec toute ma sympathie. Meilleurs messages. Mimi Yvette Eschmann RossĂ© au nom de Ernest Reusser Cher Aloys et familles. Je vous prĂ©sente toutes mes condolĂ©ances j'ai appris le dĂ©cĂšs de ta femme. Je te souhaite de tout coeur la force pour continuer ton chemin. Bonnes salutations et peut-ĂȘtre Ă bientĂŽt. Ernest Reusser 1442 Montagny Françoise Chabloz-Pittet au nom de Madeleine Amstein CâĂ©tait le bon temps quand Mme Françoise Chabloz venait nous rendre visite au bureau avec ses petits-enfants. Nous nâavons que de bons souvenirs de cette Ă©poque qui a durĂ© une dĂ©cennie. SincĂšres condolĂ©ances Ă toute la famille. Madeleine Amstein & Marie-Louise Hofer Josiane Altina au nom de AngĂ©lique PĂ©trits Câest avec grand regret que je viens dâapprendre cette triste nouvelle. Je voudrais rendre hommage Ă cette femme extraordinaire, intelligente, cultivĂ©e, dynamique, raffinĂ©e qui a Ă©tĂ© la compagne de mon oncle, Dimitri, pendant plusieurs dĂ©cennies. Ma chĂšre Josiane, tu as Ă©tĂ© pour moi une tante comme aucune autre, le lien indĂ©niable Ă mon oncle que jâadorais. CâĂ©tait avec grand plaisir quâon faisait chaque fois le dĂ©tour par Lausanne pour te rendre visite. Notre prochain rendez-vous Ă©tait prĂ©vu pour le 10 septembre. Tu as laissĂ© derriĂšre toi un vide quâil est impossible de combler. Annette Berthet-GilliĂ©ron au nom de Alain et Françoise Jeanmonod Que de beaux souvenirs qui s'envolent! Nous sommes de tout coeur avec vous pendant ces pĂ©nibles moments. AmitiĂ©s Alain et Françoise Philippe Lederrey au nom de Jean-François Chappuis ChĂšre Famille, c'est avec tristesse que j'ai appris la nouvelle. En pensĂ©es avec vous en ces moments pĂ©nibles et sincĂšres condolĂ©ances. Anne-HĂ©lĂšne Ketterer au nom de AndrĂ© et GeneviĂšve Crausaz A Patrick, MichĂšle, Chantal, Dennis et familles Nous sommes en pensĂ©es avec vous aprĂšs le dĂ©cĂšs de Anne-HĂ©lĂšne. SincĂšres condolĂ©ances GeneviĂšve et AndrĂ© Crausaz
Maissache que nous sommes tous à tes cÎtés pour te soutenir. Nous te témoignons notre affection et pensons bien à toi." Nous te témoignons notre affection et pensons bien à toi." "C'est avec une trÚs grande tristesse que j'ai appris le décÚs de [relation du destinataire avec la personne disparue].
Ă toi qui nous quitte aujourdâhui ! La mort est venue, elle tâa emportĂ© en toute simplicitĂ© et ton dĂ©part va créé un vide câest certain. Le chagrin et la tristesse emplissent nos coeurs et pourtant câest une Union Divine que nous devrions pouvoir cĂ©lĂ©brer. Les souffrances que tu as endurĂ©es durant ta vie, toi seul, les as ressenties, traversĂ©es. Nous nâavons pu que les imaginer, et Dieu sait combien loin nous sommes avec notre imagination, de la rĂ©alitĂ© ! A aucun moment nous nâavons pu allĂ©ger ton bagage bien que nous lâaurions voulu. Nous Ă©tions Ă tes cĂŽtĂ©s impuissants ! Aujourdâhui câest Ă nous de traverser la riviĂšre de nos Ă©motions et nous laisser rĂ©conforter par les GrĂąces Divines. Avec ton dĂ©part tu nous laisses un enseignement de taille ! Ne pleurez pas alors que je suis retournĂ© dans lâUnion de Dieu » CĂ©lĂ©brez lâAmour divin en vos Coeurs et rĂ©jouissez-vous ! Louez Dieu pour Sa Grandeur et remerciez-Le. Remerciez-le de tout ce qui arrive dans votre vie quand bien mĂȘme vous ne le comprenez pas. Gardez votre confiance en Dieu IL EST TOUT » RĂ»mĂź, dans son enseignement, a choisi dâutiliser la mĂ©taphore de lâocĂ©an disant ceci La mer est comparable Ă lâOcĂ©an de Dieu, Ă la Grande FĂ©licitĂ©, et lâĂ©cume créée par ses vagues, est lâimage du monde Ă©phĂ©mĂšre dans lequel nous vivons ». Si nous observons ce phĂ©nomĂšne, nous comprenons alors que nous ne sommes sĂ©parĂ©s de rien ni de personne mĂȘme dans la mort ! LâĂ©cume quand elle se retire, rejoins lâeau naturellement, elle sâannihile dans lâOcĂ©an sans retenue, elle se dissout en LUI et reste partie intĂ©grante de ce qui constituait lâĂ©cume sur le rivage ! OcĂ©an dâAmour Divin ! Câest lĂ la vĂ©ritable nature de lâhomme ! Toi qui nous quitte aujourdâhui câest Ă ces Noces que tu nous invites ! Comment ne pas les cĂ©lĂ©brer ? Comment rester prisonniers de nos peines et de nos chagrins ? Avec Toi, nous nous rĂ©jouissons et entrons dans la Salle du Banquet Divin ! Câest ainsi que nous pourrons faire le Deuil. Câest ainsi que nous pourrons continuer Ă voir la manifestation de lâAmour qui tâanimais en chaque chose, en chaque lieu oĂč notre regard se posera ! Merci ĂŽ toi qui nous quitte ! Merci pour tant dâAmour manifestĂ© ! Louanges soient rendues Ă Dieu ! Podcast et intermĂšde musical Hommage Ă toi qui nous quitte Haut de page
Sinon j'ai postulé pour un job étudiant pour l'été 2018.. Au Centre de Détention prÚs de chez moi. J'espÚre sincÚrement que cela va marcher. Il s'agit de procéder à des ateliers au sein de la Prison, mais également d'enseigner le droit.. Mon domaine bizarrement haha. Des cours basés sur la Capacité en Droit, et j'ai ce diplÎme. Donc je croise les doigts que cela
21 fĂ©vrier 2011 1 21 /02 /fĂ©vrier /2011 1548 Envers l'ami. L'Ă©crivain et poĂšte qui nous a quittĂ©, il y a quatre ans dĂ©jĂ ... Auteur du Kimono dĂ©cousu.Kailash Editions, regard empreint d'humour lyrique sur le Japon. En souvenir de cet instant chez Lipp. De ce verre levĂ© Ă "l'espoir de revivre ces heures"... Partager cet article Repost0 Published by Valerie Fonta commenter cet article âŠ
Ayonstous une pensée en ce début d'année golfique pour un homme qui a marqué les fairways de Saint-Germain, et que l'on appelait: Albert Encore merci à toi Christophe François et bon courage dans tes prochaines aventures, on ne t'oubliera jamais. Tchao l'artiste Pour commencer cette année 2006, je le regret de vous annoncer officilellement le départ d'un
Comprendre les fragilitĂ©s Perte dâautonomie Comprendre les fragilitĂ©s Auteur RĂ©daction Temps de lecture 10 min Date de publication 29/05/2012 0 commentaires Hommage dâAgevillage Les hommages de sa famille, de ses proches, de ses amis, des personnalitĂ©s politiques, professionnelles, Ă©taient unanimes ce 25 mai aux obsĂšques de Maurice Bonnet, 87 ans, Ă bout, Maurice nous aura montrĂ© que les combats pour les droits de lâhomme, notamment ĂągĂ©, fragilisĂ©, handicapĂ©, ne sont ni vains, ni jeune rĂ©sistant, issu dâun milieu social ouvrier, il a gravi petit Ă petit les Ă©chelons sociaux, brandissant fiĂšrement son diplĂŽme dâHEC Hautes Ă©tudes communales.Ouvrier, militant syndical, responsable de caisse de retraite, il a lancĂ© des Ă©tudes sur la vie des plus ĂągĂ©s et montrĂ© les besoins en terme de dĂ©fense de leur citoyennetĂ©, de professionnalisation des services dâaides et de soins. ViscĂ©ralement opposĂ© aux attitudes charitables et compassionnelles, Maurice Bonnet fut lâun des pionniers des politiques gĂ©rontologiques innovantes sur Grenoble. Il devint prĂ©sident dâassociations de services Ă domicile professionnelles UNASSAD devenu UNA, vice-prĂ©sident du CNRPA comitĂ© national des retraitĂ©s et personnes ĂągĂ©es et rapporteur au Conseil Ă©conomique et social devenu CESE, Ă 75 lâai rencontrĂ© en 1994 lorsquâil prĂ©sidait le CNRPA, dans sa bataille contre la PSD livre noir vers lâAPA livre blanc ââqui nâĂ©tait pas un vrai 5eme risque autonomieâ, regrettera-t-il, jusquâau Ă©lĂ©gant, souriant, malicieux, mais aussi volontiers moqueur et provocateur, Maurice Bonnet aimait Ă©changer, Ă©couter et pousser les initiatives qui bousculent les idĂ©es reçues. Il Ă©tait ainsi contre les ââconseils des sagesâ, car il ne voulait surtout pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un ââvieux sageâ, mais ââvieux indigne et fier de lâĂȘtre avec les pas encore vieux qui le deviendront fiĂšrement !â comme lui Ă©crit GeneviĂšve Laroque, de la FNG. Comme elle, il mâa personnellement toujours soutenue> dans le dĂ©lire des ââDimanches savoureuxâ qui osaient proposer de faire la fĂȘte et dâouvrir les maisons de retraite, le mĂȘme jour, pour changer leur image aux yeux du public.> dans le lancement dâ premier mĂ©dia Internet sur le grand Ăąge en 2000. En 2004 il a mobilisĂ© la presse, les acteurs publics, pour son rapport au CES ââPour une prestation Handicap-IncapacitĂ©-DĂ©pendanceâ prĂ©mice dâun potentiel 5Ăšme risque> face aux discours politiques et aux campagnes Ă©lectorales qui oubliaient les enjeux du vieillissement, autour du Collectif ââune sociĂ©tĂ© pour tous les Ăągesâ > dans sa dĂ©couverte parmi les approches non-mĂ©dicamenteuses de la maladie dâAlzheimer de lâHumanitude, qui lui arrachait les larmes. ââLâHumanitude secoue les idĂ©es reçues, me disait-il. On peut donc ĂȘtre vieux et trĂšs malade et malgrĂ© tout vivre debout jusquâau bout. Encore faut-il batailler pour que lâapproche et ses techniques soient connues, appliquĂ©esâ. Ce message dâespoir, il a tenu Ă le soutenir jusquâau bout de ses forces, venant secouer lâassemblĂ©e des 900 professionnels lors de notre dernier colloque en novembre dernier Ă Maurice pour ton attitude positive, dynamique, optimiste, digne, secouant les ââconventionsâ allant Ă lâencontre de la libertĂ©, de la fraternitĂ©, de la Maurice de nâavoir jamais baissĂ© les bras et nous avoir montrĂ© que la guerre nâest jamais gagnĂ©e contre les discriminations liĂ©es Ă lâ Maurice, tu as Ă©tĂ© un homme debout, jusquâau bout. Ta vie nous sert dâexemple. Tu nous manques nous de poursuivre tes cite ici GeneviĂšve Laroque â A sa compagne, Ă ses enfants, vont nos pensĂ©es tristes, amicales, fidĂšles ils ont eu la chance de vivre prĂšs dâun vrai hĂ©ros de notre temps, solide, modeste pour lui, ambitieux pour revoir Maurice !â Hommage de GeneviĂšve Laroque Ă Maurice Bonnet Maurice Ă©tait un ami, Ă©tait un exemple pas un modĂšle, il Ă©tait trop unique pour celaMaurice Ă©tait le cĆur et lâintelligence. Lâintelligence de celui qui a appris pendant toute sa vie parce quâil savait que pour agir il faut savoir mais aussi parce quâil savait que pour penser il faut agir. Maurice avait agi toute sa vie pour le mieux des hommes, pour la libertĂ© appuyĂ©e sur la fraternitĂ© sources de lâĂ©galitĂ©. Il avait bĂąti des organisations dâaide et de soutien aux plus fragiles, pas dans la compassion, dans le respect Ă©gal de ceux qui apportent et de ceux qui reçoivent ils Ă©changent. Maurice sâest battu toute sa vie pour faire passer cette conception trĂšs haute des hommes, de leur intelligence, de leur volontĂ© dâavancer mais aussi de chacun, y compris faible, y compris handicapĂ©, fondement de cette solidaritĂ© incassable, abrupte, exigeante mais aussi affectueuse sans honte de la et moi, dans des actions communes, Ă©tions les anciens, les aĂźnĂ©s, les vieux indignes et fiers de lâ me sens un peu seule, Maurice sans ton appui, ta stimulation. On essaiera dâĂȘtre longtemps des vieux indignes et fiers de lâĂȘtre avec les pas encore vieux qui le deviendront fiĂšrement !A sa compagne, Ă ses enfants, vont nos pensĂ©es tristes, amicales, fidĂšles ils ont eu la chance de vivre prĂšs dâun vrai hĂ©ros de notre temps, solide, modeste pour lui, ambitieux pour revoir Maurice !GeneviĂšve Laroque Message des Ministres Mesdames Touraine et Delaunay pour les obsĂšques de Maurice Bonnet Câest avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de Maurice Bonnet dans la nuit de lundi Ă mardi. Figure incontournable du secteur de la gĂ©rontologie, il a Ă©tĂ©, de 1995 Ă 2002, le trĂšs respectĂ© vice-prĂ©sident du ComitĂ© National des RetraitĂ©s et Personnes ĂgĂ©es. Ouvrier, il fut un infatigable militant de la CFDT dans les annĂ©es 1960, avant de consacrer sa vie aux politiques sociales, en particulier Ă destination des personnes en situation de handicap et des personnes ĂągĂ©es. De trĂšs nombreux Ă©lus et associations de ce secteur ont nourri leurs actions de terrain des travaux de Maurice Bonnet et continueront de le faire. Sa profonde humanitĂ© et la sincĂ©ritĂ© de son engagement manqueront terriblement Ă lâensemble des acteurs de la sphĂšre adressons Ă sa famille nos plus sincĂšres Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santĂ© MichĂšle Delaunay, Ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e des personnes ĂągĂ©es et de la dĂ©pendance AndrĂ© Flageul de lâUNA, les AinĂ©s Ruraux, Janine Dujay â Blaret, Pascal Champvert de lâAd-PA ⊠hommages Ă Maurice Bonnet de membres du Collectif ââUne sociĂ©tĂ© pour tous les Ăągesâ Maurice, tu nous as quittĂ©s. Nous Ă©prouvons une grande tristesse. Mais tu nous as laissĂ©s un tel hĂ©ritage que tu vas rester longtemps parmi nous. Si un jour dans ce pays » ton expression coutumiĂšre, une loi du 5Ăšme risque voit le jour, nous saurons Ă qui nous le devons. Visionnaire tu Ă©tais, puisque dĂšs 1987 Ă lâUNA avec ton ami Georges Malo, tu revendiquais la mise en place dâun risque de sĂ©curitĂ© sociale pour rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es. Je ne retracerai pas ici tout ton parcours, de lâouvrier militant au rapporteur Ă©minent du Conseil Economique et Social en passant par la PrĂ©sidence de lâUNASSAD et la vice PrĂ©sidence du CNRPA. Tes travaux sont Ă notre disposition et je voudrais aujourdâhui reprendre tes convictions. Ta conviction premiĂšre Ă©tait de considĂ©rer quâil nây a pas de fatalitĂ© aux problĂšmes, aux situations-problĂšmes que nos concitoyens rencontrent dans leur parcours de vie. A la fatalitĂ© tu opposais en permanence - La force du savoir et de lâanalyse - La force de lâaction le savoir qui est indispensable Ă lâAction et lâAgir qui nourrit le savoir - La force du collectif, le travail en Ă©quipe - La force de lâengagement dans la durĂ©e, la tĂ©nacitĂ©. La clĂ© de voĂ»te de ta pensĂ©e Ă©tait la reconnaissance de la place des personnes en difficultĂ©, le respect de lâautonomie Ă©tant la condition premiĂšre de lâexercice de leur citoyennetĂ© et du maintien de leur dignitĂ©. Tu as mis tout cela en application lors de ta prĂ©sidence de lâUNASSAD. Dâun syndicat employeur tu as Ă©tĂ© un des artisans de la convention collective 83, tu en as fait un mouvement revendiquant sa participation Ă la construction des politiques publiques, et des entreprises de lâĂ©conomie sociale capables dâarticuler pratiques militantes et expertises professionnelles. Jâessaie encore aujourdâhui de poursuivre ton Ćuvre, moi Ă qui tu as mis Ă plusieurs reprises le pied Ă lâĂ©trier. Chacun dans sa vie fait des rencontres dĂ©terminantes qui vous construisent, qui vous grandissent, qui vous boostent ». Ma rencontre avec Maurice appartient Ă cette catĂ©gorie. Nous avons mis du temps Ă nous trouver, Ă nous reconnaĂźtre⊠Attirance, mĂ©fiance rĂ©ciproque ? JâĂ©tais sĂ©duit par ton charisme et je le craignais. Tu nâaimais pas trop les intellos psychos auxquels tu mâassimilais rapidement. Une fois dĂ©passĂ©es les premiĂšres reprĂ©sentations, nous nous sommes vraiment trouvĂ©s et quel parcours commun fait de connivences, mais aussi de diffĂ©rences, voire de tiraillements. Ah les piques amĂšres de Maurice !. De cette rencontre militante et professionnelle est nĂ©e une amitiĂ© avec toi et aussi avec ta compagne Maryse. Et alors se sont succĂ©dĂ©s les moments dâĂ©change, de ballades, de fĂȘte lâhumour de Maurice ! et aussi dâentraide dans les coups durs. Je me revois, je nous revois quelques annĂ©es en arriĂšre. JâĂ©tais en convalescence dâun gros problĂšme de santĂ©. Tu Ă©tais venu passer deux jours en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec moi dans ma maison de montagne. Mon jardin du ciel tâavait dĂ©finitivement convaincu que je nâĂ©tais pas quâun intello ! Pendant ces deux jours, nous nous sommes tout dit de nos accords, de nos dĂ©saccords et nous avons fait une compĂ©tition de cuisine⊠un expert extĂ©rieur aurait Ă©tĂ© prĂ©sent, tu aurais gagnĂ©. Câest dur de te perdre Maurice, toi qui brandissait ton diplĂŽme de HEC Hautes Etudes Communales, tu auras Ă©tĂ© malgrĂ© tes dĂ©clarations un vrai intellectuel. Tu en avais la qualitĂ© premiĂšre la pensĂ©e critique, sur les systĂšmes, les organisations, les institutions et sur toi-mĂȘme. Pour moi, tu seras toujours lâexemple qui montre et qui dĂ©montre quâun individu quelle que soit son origine, peut ĂȘtre crĂ©ateur et porteur dâhistoire. Te rendre hommage câest continuer ton combat, câest ce que nous allons tous Flageul, prĂ©sident de lâUNA â â â â â â â â â -Le prĂ©sident GĂ©rard Vilain, Janine Dujay Blaret, et le conseil dâadministration des AĂźnĂ©s ruraux â FĂ©dĂ©ration nationale sâassocient Ă la peine de la famille et des amis de Maurice Bonnet. Il a jouĂ© un rĂŽle moteur dans la reconnaissance des problĂ©matiques liĂ©es au vieillissement et Ă la perte dâautonomie, notamment lors de son passage Ă la vice-prĂ©sidence du CNRPA. Son action ne sera pas oubliĂ©e et son souvenir sera un puissant moteur pour continuer Ă travailler dans les directions quâil avait pensĂ©es pour lui et ses prochesLes AĂźnĂ©s Ruraux â FĂ©dĂ©ration nationale, Maguy Bouhin,dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©raleâ â â â â â â â â âNous perdons un ami fidĂšle, capable de soutenir avec force ce quâil savait ĂȘtre bon non seulement pour les personnes ĂągĂ©es mais pour toute personne en souffrance . Je compatis Ă la peine de sa famille et suis avec eux par la pensĂ©e. Janine Dujay â Blaretâ â â â â â â â â âMaurice nous a une grande perte pour les siens auxquels nous pensons une grande perte pour les personnes ĂągĂ©es et tous ceux qui les aident au quotidien quand elles sont fragilisĂ©es, car Maurice Ă©tait un infatigable militant de la cause des grande perte pour nous, car nous avons perdu un ami, et plus que cela une voix, un repĂšre, un nous avait dit un jour que nous Ă©tions les soldats de lâaide aux personnes ĂągĂ©es. Lui, Ă©tait notre sommes aujourdâhui orphelins, mais nous continuons lâaction, car son Ă©nergie et sa gĂ©nĂ©rositĂ© sont toujours lĂ pour nous lâAmiSalut lâArtisteMerci Ă toiPour lâAD-PA, Pascal CHAMPVERT, prĂ©sidentâ â â â â â â â â - Oui, Maurice Ă©tait un ami, un exemple, un hĂ©ros des temps modernes et il nous manque dĂ©jĂ ! Françoise TOURSIERE, Directeur FNADEPA, FĂ©dĂ©ration Nationale des Directeurs dâEtablissements et services pour Personnes AgĂ©es â â â â â â â â â -Merci dâapporter mes pensĂ©es et ma peine sur le dernier chemin de Maurice. AuprĂšs de lui pendant quelques annĂ©es au ComitĂ© national des retraitĂ©s et de personnes ĂągĂ©es ainsi quâau Conseil dâadministration de la CNAVTS jâai admirĂ© son engagement total Ă amĂ©liorer la vie des femmes et des hommes sur le chemin de lâĂąge. On sentait cette volontĂ© trĂšs ancienne prise avec les formations de jeunesse de lâ conduite mĂ©rite largement dâĂȘtre priĂšres le Maloisel Hommages du Collectif ââPour un vrai 5Ăšme risqueâ Ă Maurice Bonnet Chers amis, Maurice nous laissera le souvenir dâun serviteur de la RĂ©publique, tenace en ses convictions, et militant jusquâĂ sâexcuser de nâavoir pas pu participer davantage Ă nos travaux. Au nom de notre collectif, rendons lui hommage par une pensĂ©e affectueuse et davantage. Bien amicalement JosĂ© Gongora â â â â â â - Maurice est restĂ© un homme-debout toute sa vie. Jâavais Ă©tĂ© touchĂ© quand il mâavait dit quâil ne suffisait de rĂ©sister mais quâil fallait militer, aussi. JâespĂšre pouvoir ĂȘtre digne de ses leçons. Mes amitiĂ©s Ă sa compagne Jean-Michel Caudron Sur le mĂȘme sujet
siil ne nous avait pas quittĂ© si tĂŽt le kiss actuel ne serait surement pas le mĂȘme . RIP. Kiss France forum : Vous souhaitez rĂ©agir Ă ce message ? CrĂ©ez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Kiss France forum :: Membres & ex- membres de KISS :: Eric Carr: Partagez : Une PensĂ©e pour Eric Carr Auteur Message; Did'yeah Administrateur
JTweAA. x9q6bol2hv.pages.dev/427x9q6bol2hv.pages.dev/16x9q6bol2hv.pages.dev/569x9q6bol2hv.pages.dev/410x9q6bol2hv.pages.dev/675x9q6bol2hv.pages.dev/721x9q6bol2hv.pages.dev/982x9q6bol2hv.pages.dev/55x9q6bol2hv.pages.dev/277x9q6bol2hv.pages.dev/125x9q6bol2hv.pages.dev/644x9q6bol2hv.pages.dev/949x9q6bol2hv.pages.dev/214x9q6bol2hv.pages.dev/578x9q6bol2hv.pages.dev/277
une pensée pour toi qui nous a quitté