MONpapa aujourd'hui sa fait 3 mois que tu nous a quittĂ© j'ai toujours au temps de mal a l'acceptĂ© notre cƓur est toujours baissĂ© a tout jamais toutes ces annĂ©e oĂč tu Ă©tais a nos cĂŽtĂ©s jamais ont ne pourras les oubliĂ©s a chaque instants nos pensĂ©s sont pour vous deux les larmes au bout de mes yeux le cƓur sĂ©rier,estomac nouĂ© tout se qu'on n'est

Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 5 Oct 2019 - 1151 8 mai 1166 ◈ ◈ ◈La douleur Ă©tait devenue une habitude, une compagnie de vie, une partenaire d’un jeu malsain qui animait rĂ©guliĂšrement la totalitĂ© de son ĂȘtre. La sergente n’était devenue plus que l’ombre d’elle-mĂȘme, une ombre qui se laissait petit Ă  petit plonger dans les abysses des regrets, de la culpabilitĂ©. Sa survie, elle ne l’a tenait qu’à cette prĂȘtresse aux yeux envoĂ»tants, qu’à cet acharnement sur sa personne nuit et jour, qu’à toutes les nombreuses tentatives de soins qui se relevaient chaque fois un Ă©chec lamentable. Cependant, ce jour, celle qui avait le pouvoir de propager la parole des dieux avait dĂ©cidĂ© qu’il Ă©tait grand temps de l’accompagner jusqu’à son Ă©poux. Étrangement, la nouvelle n’avait pas semblĂ© apporter le moindre rĂ©confort de la main armĂ©e du dĂ©sormais Roi, non, craignait-elle de n’ĂȘtre qu’un poids, un vulgaire poids. Sydonnie ne c’était plus rĂ©ellement exprimĂ©e, la parole semblait l’avoir quittĂ©, alors la clerc parlait bien souvent pour deux. Comme convenu avec le comte, la mĂšre d’une progĂ©niture Ă  venir ne fut pas informĂ©e qu’elle portait la vie. Les symptĂŽmes s’accentuaient pourtant, mais restait-elle convaincue que la mort ne tarderait pas Ă  l’emporter. Il Ă©tait rare de la voir ainsi, le mot abandonner n’avait jamais fait partie de son vocabulaire, pour autant, trop de morts, trop de catastrophes, trop de fange avaient semble-t-il eu raison de son optimisme et la plus forte de ses croyances la vie reprenait toujours le dessus sur la mort. - Reposez-vous, c’est tout ce qui importe » souffla la voix douce de la petite dame, elle n’avait pas obtenu de rĂ©ponse, comme bien souvent derniĂšrement La plaie est moins intensive aujourd’hui, je ne vais pas y toucher. La mĂšre de votre Ă©poux la lavera Ă  l’eau salĂ©e demain matin, je reviendrai pour ma part dans l’aprĂšs-midi. » Les yeux inquiets, d’un bleu perçant avaient presque suppliĂ©s la clerc de ne pas partir, de ne pas la laisser dans ce lit trop grand pour elle, lit d’une chambre qui ne lui appartenait pas rĂ©ellement Ă  ses yeux. La pression des doigts de la gradĂ©e s’était presque immĂ©diatement fait ressentir sur la main de la prĂȘtresse, qui, dans un premier temps surprise ne sut pas comment rĂ©agir, avant de lui offrir un sourire comprĂ©hensif. Prenant un instant pour rĂ©flĂ©chir Ă  ce qu’elle semblait percevoir, la prĂȘtresse se contenta d’ĂȘtre rassurante - Votre Ă©poux sera lĂ , la comtesse de RivefiĂšre aussi, c’est votre famille dĂ©sormais, c’est avec eux que vous devez ĂȘtre. Pour les soins, si cela vous inquiĂšte, je passerai plusieurs fois par jour, mais vous devez rester ici encore un temps, le moindre dĂ©placement vous Ă©puisera plus que de raison et pour le reste, faites confiance Ă  la TrinitĂ©, tout va s’arranger. »Ne souhaitant pas davantage s’éterniser, elle s’éclipsa, laissant la rescapĂ©e dans cette solitude qui lui plaisait autant qu’elle la haĂŻssait. Descendant les marches avec une lenteur prĂ©occupĂ©e, elle s’arrĂȘta un instant, avisant celui qui Ă©tait responsable de ce dĂ©placement un peu trop hĂątif Ă  son goĂ»t –mĂȘme si elle avait rĂ©ussi Ă  repousser l’ensemble de plusieurs jours- celle Ă  ses cĂŽtĂ©s, plus ĂągĂ©es lui semblait ĂȘtre sa mĂšre, aussi, effectua-t-elle une rĂ©vĂ©rence maĂźtrise, un sourire agrĂ©able sur les lĂšvres. Prenant une lĂ©gĂšre inspiration, elle s’autorisa une prise de parole, un rĂ©sumĂ© d’une situation qu’elle se voulait ĂȘtre moins alarmante bien qu’encore prĂ©occupante. - Madame la comtesse, monsieur le comte. Madame votre Ă©pouse se repose, elle ne souhaite pour l’instant ne pas ĂȘtre dĂ©rangĂ©. » une information qu’elle avait traduite sans avoir la certitude de l’exactitude de sa traduction Je viendrais plusieurs fois par jour rĂ©aliser ses soins et l’aider Ă  prendre un bain lorsqu’elle en sera capable. Son Ă©tat s’amĂ©liore, mĂȘme si
 c’est loin encore d’ĂȘtre rassurant. » elle se pinça les lĂšvres avisant celle qui Ă©tait mĂšre et dĂ©sormais veuve Madame, votre compagnie lui ferait sans aucun doute le plus grand bien, la votre aussi monsieur mĂȘme si je ne doute pas une seconde de vos occupations. » elle inclina poliment la tĂȘte Je reviendrais dans la journĂ©e. »Elle s’éclipsa sans plus attendre, sans trop attendre, ce n’était pas Ă  elle d’annoncer ou d’amorcer les conversations. Tout du moins, le pensait-elle, la porte se referma simplement et derriĂšre ce claquement ce fut un Ă©trange silence qui planait dĂ©sormais dans la demeure. Tout du moins dans la chambre de celle qui devait se reposer et qui pourtant se trouvait debout, immobile. Sydonnie dĂ©taillait le lieu avec cette colĂšre inexpliquĂ©, ce besoin de hurler, de pleurer, de renverser le moindre objet qui pourrait se retrouver entre ses doigts. La RivefiĂšre ne voulait pas ĂȘtre lĂ , non, elle aurait voulu ĂȘtre dans sa maison, dans sa chambre, lĂ  oĂč les odeurs ne lui semblaient pas Ă©trangĂšres, lĂ  oĂč elle se sentirait plus Ă  mĂȘme d’exprimer cette tristesse dĂ©vorante. S’appuyant contre la fenĂȘtre, s’enroulant dans un drap chaud, elle avisa l’extĂ©rieur avec l’étrange sensation de ne plus faire partie de ce mĂȘme royaume. Au loin pouvait-elle percevoir encore le drame et les souvenirs qui en dĂ©coulaient. Ne se pardonnait-elle pas son incapacitĂ© Ă  sauver l’ensemble du royaume, des amis, une presque fille. Sa luciditĂ© n’était pas complĂštement revenue, non, mais elle Ă©tait dĂ©jĂ  plus Ă  mĂȘme de tenir une conversation. Avisant encore cette fenĂȘtre, fut-elle surprise de voir deux sergents passer le seuil de la porte, fut-elle surprise d’entendre la main frapper sur la porte d’entrĂ©e. Non, jamais elle n’aurait souhaitĂ© revoir des collĂšgues dans cet Ă©tat, jamais. La porte s’était ouverte et devant une rĂ©vĂ©rence parfaitement maĂźtrisĂ©e, les deux hommes s’étaient exprimĂ©s –seule la prĂ©sentation pouvait diffĂ©rencier en fonction de qui ouvrait la porte- - Monsieur le comte, madame la comtesse, mademoiselle, nous sommes les sergent Malorot et Outrant, nous venons partager nos sentiments de tristesse avec la sergente et lui rapporter des affaires. » un des deux hommes sembla gĂȘner, avisant ajoutant en direction du comte Monsieur de RivefiĂšre, nous avons reçu une commande de la sergente ce jour
 » il se racla la gorge Nous avons supposĂ© qu’elle vous Ă©tĂ© destiné  » l’homme d’armes dĂ©gaina une Ă©pĂ©e longue Ă  une main, dont la lame semblait briller avec le reflet du soleil, un serpent enroulĂ© le pommeau avec que son rangement Ă©tait gravĂ© Ă  l’ensemble des Trois dieux. Le long de la larme de chaque cĂŽtĂ© la devise de chaque famille, RivefiĂšre et d’Algrange. Une lĂ©gĂšre quinte de toux, conscient que la situation Ă©tait Ă©trange, les deux hommes d’armes avaient fini par confier l’ensemble Ă  la domestique –et ou Ă  celui qui rĂ©cupĂ©rait l’ensemble- des rapports, l’épĂ©e, Ă©galement celle de Sydonnie, des petits prĂ©sents de ses subalternes et surtout, surtout, les affaires de son prĂ©cieux ami disparut et celle d’Anne, celle qui aurait du partager la vie du couple plus longtemps. - Nous ne vous dĂ©rangeons pas plus longtemps, sachez nĂ©anmoins que nous allons passer rĂ©guliĂšrement. Votre Ă©pouse est hĂ©roĂŻque, certainement pas autant que vous, mais les faits d’armes rĂ©alisĂ©s
 Serait-elle une grande perte si la milice ne pouvait plus la compter parmi ses rangs
 Pourriez-vous lui faire passer le message ? Nous donner des nouvelles
 » Ils inclinĂšrent la tĂȘte avant de disparaĂźtre, c’était Ă  la fois Ă©trange pour des hommes d’admettre la qualitĂ© d’une femme devant un noble, Ă©trange de presque sous-entendre qu’il ne fallait pas prendre de mauvaises dĂ©cisions
 Le royaume Ă©voluait grandement, l’évĂ©nement du couronnement aussi dramatique soit-il appuyĂ© sur cet Ă©tat de fait
 Maintenant, tout Ă©tait une nouvelle fois Ă  reconstruire. A l’étage, la noiraude observait les deux collĂšgues s’éloigner et prise de cette colĂšre folle contre elle-mĂȘme, contre les dieux, contre le royaume entier avait dĂ©butĂ© sa dĂ©molition de la piĂšce. Chaque fois que son bras s’activait pour balancer un objet contre le mur, la porte, une nausĂ©e la prenait, un vertige, chaque fois chutait-elle sur le sol, refusant de laisser s’échapper la moindre larme et si l’ensemble de ses lancĂ©es ne semblaient pas voler plus loin qu’un minuscule mĂštre devant elle, ce ne fut que quand la porte s’ouvrit et au mĂȘme instant que le plus violent des envois fut rĂ©alisĂ© et que celui oĂč celle qui s’y trouvait due recevoir le fameux objet. Relevant les yeux, perdus, assis au milieu de cette piĂšce qu’elle commençait Ă  dĂ©tester, elle dĂ©tailla la silhouette qui venait de manquer de peu de se faire assommer, murmurant simplement - Ce n’était pas toi que je visais » que visait-elle justement ? Ça va
 j’allais me recoucher
 » DerniĂšre Ă©dition par Sydonnie de RivefiĂšre le Sam 23 Nov 2019 - 1059, Ă©ditĂ© 1 fois Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 14 Oct 2019 - 2220 Roland, assis dans le salon un verre Ă  la main, se souvenait les paroles de la prĂȘtresse qui soignait son Ă©pouse, elles trottaient dans sa tĂȘte. Il comprenait leur sens, bien sĂ»r. Acceptait-il pour autant ? Pas encore. Il avait besoin de temps. Mais la soigneuse lui avait fait comprendre que du temps, il n’en aurait peut ĂȘtre pas. Les jours de sa bien-aimĂ©e Ă©taient peut ĂȘtre comptĂ©s. Il Ă©tait passĂ© la voir au temple, son Ă©tat semblait encore incertain. Elle Ă©tait Ă©galement fragilisĂ©e par cette grossesse, qu’elle ignorait toujours. Il avait demandĂ© Ă  la religieuse de ne rien dire Ă  personne pour le moment, encore moins Ă  la principale concernĂ©e. Tant qu’elle Ă©tait dans ce terrible Ă©tat et loin de lui, il prĂ©fĂ©rait taire la nouvelle. Le blond aux yeux clairs avait tant espĂ©rĂ© que cette nouvelle voie le jour. Mais il imaginait son annonce diffĂ©rente, trĂšs diffĂ©rente. Il l’avait appris alors qu’on lui disait Ă©galement que sa femme Ă©tait entre la vie et la mort, qu’elle lui rĂ©vĂ©lait Ă©galement un terrible secret. Ce n’était pas le moment rĂȘvĂ© et cela ternissait le moment, qui se voulait joyeux. Il se trouvait Ă  prĂ©sent tiraillĂ© entre plusieurs Ă©motions, c’était dĂ©jĂ  le cas avant les aveux, mais lĂ , tout devenait si compliquĂ©, les souvenirs dansaient dans son esprit et s’amusaient Ă  le rendre presque fou. Seul l’alcool parvenait Ă  faire taire son ressenti pendant un temps. Ce secret, il fallait maintenant apprendre Ă  vivre avec. Il aurait prĂ©fĂ©rĂ© l’ignorer, ne jamais ĂȘtre au courant de cela
 Serena s’était elle aussi bien gardĂ©e de le lui dire. Il comprenait Ă  prĂ©sent cette histoire de pacte de sang qu’elles avaient rĂ©alisĂ© toutes les deux. C’était en ce temps bien au-delĂ  qu’une simple amitiĂ©. Il n’aurait jamais dĂ» passer outre. MĂȘme s’il s’est Ă©nervĂ© et fĂąchĂ© avec Sydonnie sur le moment, puis le lendemain avec sa sƓur, il ignorait encore la partie majeure de l’affaire. Elles s’étaient quand mĂȘme bien moquĂ©es de lui. Les deux femmes qui comptaient le plus dans sa vie, hormis sa mĂšre, quel outrage
 Les autres Ă©vĂšnements et la peur d’une mort imminente avait balayĂ© l’acte. Mais il revenait Ă  prĂ©sent, il se le prenait en plein visage. Sydonnie avait Ă©tĂ© rapatriĂ©e enfin au manoir. Elle vivait sous le mĂȘme toit que lui, mais ils se comportaient presque en Ă©tranger. Il prenait de ses nouvelles auprĂšs de la prĂȘtresse, quant Ă  l’avancĂ©e des soins et de son Ă©tat, il passait la voir lorsqu’elle Ă©tait endormie, il restait parfois quelques instants Ă  la regarder dormir. LĂ  oĂč il pouvait la contempler, se rendre compte Ă  quel point elle comptait pour lui, sans avoir besoin de parler, sans explications, sans disputes Ă  craindre. Car de toute façon, il savait que des tensions ne seraient sĂ»rement pas bonnes pour elle ni pour l’enfant qu’elle portait. Il entendit un bruit de porte Ă  l’étage, il se leva alors, se dirigeant vers l’escalier. La prĂȘtresse signalait que Sydonnie ne voulait pas recevoir de visite. Il la laisserait se reposer si tel Ă©tait son souhait, peut ĂȘtre fuyait-elle aussi une confrontation ou qu’elle lui en voulait
 Pourtant, il faudrait bien qu’ils parlent. Laisser passer les jours, sans un mot, ne ferait qu’amplifier le malaise. - Merci pour votre aide. » RĂ©pondit-il de maniĂšre assez solennelle. Il lui Ă©tait reconnaissant de tout ce qu’elle faisait pour sa femme. Et aussi rassurĂ© de savoir que son Ă©tat s’amĂ©liorait. Seulement, il trouvait parfois ses prises de position et ses conseils un peu trop familiers. Il n’avait pas l’habitude de cela. En d’autres circonstances, il aurait trouvĂ© une formulation polie pour la remettre Ă  la place qui Ă©tait la sienne. Mais sans doute son absence de beaucoup de paroles et son attitude froide et distante faisaient dĂ©jĂ  bien le travail. Et qu’elle se contentait de passer outre, tranchant tout de mĂȘme de son Ă©tait plus morose et de plus mauvaise humeur, il essayait donc de prendre sur lui, en ayant conscience de cela. La petite prĂȘtresse ne cherchait pas Ă  mal loin de lĂ , mais il supportait difficilement qu’on lui dicte ce qu’il avait Ă  faire. Je peux aller la voir, Roland. Si tu... » - Non, laissez la. » Coupa le comte. Laissons la dormir, mĂšre. J’irai la voir plus tard, seul. » Ajouta-t-il avec moins de calme fit alors de nouveau place dans la demeure, avant que celui-ci ne soit troublĂ© par le bruit de la porte d’entrĂ©e. Margareth, la domestique, avait appelĂ© le maĂźtre de maison. Il se dirigea alors vers la porte, aprĂšs que la domestique l’ait averti de quoi il retournait. Deux sergents s’étaient dĂ©placĂ© Ă  leur domicile, pour prendre des nouvelles et dĂ©poser des affaires personnelles. La domestique prit les prĂ©sents et les affaires, Roland s’occupa des Ă©pĂ©es. Il observa celle qui avait Ă©tĂ© faite pour lui un instant, avant de reporter son attention sur les deux hommes, afin de les remercier. Ils ajoutĂšrent eux aussi un petit mot, Ă  l’attention de son Ă©pouse. - Je lui transmettrai, merci messieurs. Mais ne comptez pas revoir madame de RivefiĂšre trop rapidement. Elle a besoin de repos. »Il disparut de l’ouverture de la porte, suite Ă  ces quelques mots. Margareth se chargerait du reste. Il Ă©tait bien conscient que les personnes l’apprĂ©ciant Ă  la caserne aimerait avoir de ses nouvelles, la voir et qu’elle retrouve rapidement le chemin du travail. Mais dans son Ă©tat, il en Ă©tait totalement hors de question. Il la savait tĂȘtue parfois et savait aussi combien son mĂ©tier et sa carriĂšre comptaient pour elle. Mais prendre des risques et se fatiguer alors qu’elle tenait encore difficilement stable sur ses pieds et qu’en plus elle portait un enfant, c’était totalement dĂ©raisonnable. Le comte de RivefiĂšre demanda ensuite Ă  Margareth de l’accompagner, c’était le moment de rejoindre la chambre oĂč devait se reposer son Ă©pouse. Il prit soin de regarder de plus prĂšs l’épĂ©e et de la ranger soigneusement avec celle de Sydonnie. Mieux valait peut ĂȘtre pas apporter d’armes tranchantes dans la piĂšce, il ne savait pas trĂšs bien encore comment il allait ĂȘtre reçu !Et visiblement, il ne se trompait pas. Il dĂ» faire un Ă©cart et failli renverser un vase posĂ© sur une Ă©tagĂšre Ă  cĂŽtĂ© de lui. Un objet venait de foncer droit sur lui, lancĂ© par la femme qui, normalement, aurait dĂ» ĂȘtre allongĂ©e en cet instant. Au lieu de cela, elle se trouvait lĂ  debout, au milieu de la piĂšce, l’air furieux et contrariĂ©. La piĂšce Ă©tait parsemĂ©e de divers objets, plus ou moins cassĂ©s. Pas de bris de verre, heureusement. Mais il semblerait avoir eu une scĂšne de combat ici
 Assez troublant. Roland se retourna vers la domestique, qui Ă©tait restĂ©e derriĂšre lui dans le Posez tout cela sur la commode ici et laissez nous je vous prie Margareth. »La petite domestique s’exĂ©cuta rapidement et quitta les lieux sans demander son reste. Dans un mĂȘme temps, Sydonnie avait prit la parole. Plus que ses mots, ce fut son expression qui le brisa, Ă  l’instant oĂč il posa son regard clair sur son visage. Elle semblait en proie Ă  une rĂ©elle tendresse. Il fut instantanĂ©ment attristĂ© par ce regard qui en disait long, ce regard qui l’avait dĂ©jĂ  touchĂ© Ă  plusieurs reprises. Il se rendait compte Ă  cet instant, qu’indĂ©niablement il l’aimait toujours, il ferait tout pour la protĂ©ger elle, avant tout. Il se dirigea alors vers elle, doucement. - J’espĂšre bien que tu ne me visais pas, je suis venu en paix. » Tenta-t-il de plaisanter, mĂȘme s’il en avait pas rĂ©ellement le cƓur. La prĂȘtresse m’a dit que ton Ă©tat s’amĂ©liorait un petit peu. Je me doute que tu manques d’activitĂ© physique, d’oĂč ton entraĂźnement au lancer de divers objets, je suppose ? Je n’en parlerai pas Ă  ma mĂšre, je pense qu’elle y tient un peu Ă  ses bibelots... » Il lui sourit, s’approchant davantage, esquissant un geste vers elle. Il prit sa main dans la sienne, caressa son visage de l’autre, en venant lentement dĂ©poser un baiser sur ses lĂšvres. MĂȘme si ça me rassure de te voir debout, j’aimerai en effet que tu retournes au lit, s’il te plaĂźt
 Ne joue pas avec ta santĂ©. Te perdre n’est vraiment pas quelque chose que j’envisage. » Il l’accompagna alors au lit, au moins pour l’asseoir, puis il reporta son regard vers la commode. Il s’en approcha afin de lui apporter les divers paquets. Deux sergents sont passĂ©s pour prendre de tes nouvelles, je n’ai pas retenu leur nom. Mais ils semblaient bien te connaĂźtre et apprĂ©cier tes qualitĂ©s. Ils ont dĂ©posĂ© cela pour toi. » Il lui dĂ©posa les diffĂ©rents paquets sur le lit. Et ton Ă©pĂ©e aussi, je l’ai rangĂ©e
 Ainsi que
 la mienne. Elle est vraiment magnifique et bien travaillĂ©e, l’idĂ©e me plaĂźt beaucoup, merci pour ça. »Il la laissait Ă©videmment rĂ©agir Ă  l’ensemble des informations et au contenu des divers paquets, lui laissant ce petit moment de dĂ©couverte, s’écartant un peu vers la fenĂȘtre. Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Sam 26 Oct 2019 - 1834 ◈ ◈ ◈Immobile, la noiraude dĂ©taillait celui qui s’approchait, avant de dĂ©tourner le regard pour suivre les mouvements de la domestique qui disparaissait Ă  son tour de la piĂšce. DisparaĂźtre, voilĂ  bien une chose qui traversait rĂ©guliĂšrement l’esprit embrumĂ© de la jeune femme, sans qu’elle n’ose vĂ©ritablement ni le formulĂ© auprĂšs de son mari, ni mĂȘme de sa prĂȘtresse. Affaiblie, Ă©puisĂ©e, la dĂ©sormais de RivefiĂšre ne semblait pas rĂ©ellement comment se positionner ni se comporter auprĂšs de Roland, de cette demeure et de ce nouveau titre. PropulsĂ© par blessure, mise en Ă©chec et mat par les dieux eux-mĂȘmes avait-elle la dĂ©sagrĂ©able sensation qu’ils se jouaient tous d’elle, s’amusaient-ils comme ils pourraient le faire avec une poupĂ©e de chiffons, un pantin fait de bois. Le soupir qui avait fini par s’échapper de ses lĂšvres devait en dire long, tout comme cette excuse sincĂšre, celle qui Ă©voquait le fait qu’elle ne voulait aucunement le blesser, le toucher. Il Ă©tait lĂ , alors que derniĂšrement son absence Ă©tait plus soulignable que sa prĂ©sence, lui en voulait-elle sans aucun doute pour ça Si la prĂȘtresse le dit » il Ă©tait juste devant elle, Sydonnie semblait le redĂ©couvrir, comme pour la premiĂšre fois avec cette Ă©trange Ă©motion, cette Ă©trange sensation Tu m’excuseras auprĂšs de ta mĂšre je ferais rempla
 » elle n’en ferait rien, c’était lui dĂ©sormais, lui qui gĂ©rait l’ensemble de ses biens Si tu le permets, Ă©videmment. » Docile, voilĂ  bien une chose dont la noiraude n’était pas habituĂ©e, voilĂ  bien une chose qui devait encore justifier ses Ă©tats d’ñme, cette difficultĂ© d’adaptation. Convaincue qu’elle allait mourir, en avait elle-mĂȘme presque fini par se satisfaire avant de devoir faire face Ă  sa survie. Les dieux avaient un drĂŽle d’humour, oui, qui ne semblait dĂ©finitivement pas partager par la dĂ©sormais comtesse. Reprenant quelques couleurs, l’ensemble avait semblĂ© disparaĂźtre alors qu’un contact chaud se faisait sur sa main, puis sur ses lĂšvres, alors qu’un simple geste de tendresse sembla lui faire oublier tout le reste. Son cƓur, son esprit avaient fait silence, le temps de l’échange aussi furtif pouvait-il ĂȘtre. Signe, confirmation que Roland de RivefiĂšre Ă©tait bien trop important dans sa vie, Ă©tait-elle devenue sans aucun doute, dĂ©pendante Ă  cet homme qui ne devait pas le rĂ©aliser. - Je pensais que tu me fuyais
 » un murmure, un aveu, sans qu’elle ne comprenne rĂ©ellement la raison Je ne t’en veux pas, je comprends
 voir son Ă©pouse dans un mauvais Ă©tat
 » en rĂ©alitĂ©, Sydonnie lui en voulait pour son absence, tout en l’acceptant et le comprenant Je sais que tu es occupĂ©. » Oui, elle savait. Jamais l’idĂ©e d’une autre femme ne lui avait traversĂ© l’esprit, Sydonnie n’était dĂ©finitivement pas Ă©pouse jalouse, bien au contraire, avait-elle promis de lui faire confiance, promesse qu’elle respectait avec application. Nouveau soupir, alors qu’elle accepte de retourner s’installer au bord du lit, alors que ses prunelles avisent avec cette inquiĂ©tude nouvelle son mari. La dame semble avoir besoin de rĂ©ponse, sans parvenir Ă  formuler les questions sans oser le questionner sur la vĂ©racitĂ© de ses souvenirs, des discussions. Il s’était Ă©loignĂ©, sans qu’elle ne cherche Ă  le retenir, avisant simplement les mouvements avec une curiositĂ© mĂȘlĂ©e Ă  de l’incomprĂ©hension, aucun paquet ne fut ouvert, simplement dĂ©placĂ© et dĂ©posĂ© Ă  cĂŽtĂ© d’elle. Un instant son visage exprima cette confusion Ă©trange alors qu’il Ă©voquait son Ă©pĂ©e, aurait-elle apprĂ©ciĂ© sans aucun doute l’avoir auprĂšs d’elle, la regarder, ressentir l’illusion d’ĂȘtre encore en mesure de l’utiliser. L’évocation de son cadeau lui tira une grimace, elle aurait prĂ©fĂ©rĂ© que cela se dĂ©roule autrement, ĂȘtre en mesure de lui offrir, pouvoir aviser sa surprise, son plaisir ou non plaisir
 Elle eut de nouveau la sensation qu’on le lui avait retirĂ©, privĂ© de ce droit et ce ne fut qu’un fin sourire un peu forcĂ© qui se dĂ©clara comme unique rĂ©ponse. À peine revenu que le comte s’éloignait dĂ©jĂ , laissant cette Ă©pouse seule sur son lit, avec sa fatigue et ses multitudes de questions. Ses lĂšvres avaient fini par s’entrouvrir, avant de se refermer dans cette rĂ©signation dĂ©sagrĂ©able. Attrapant un paquet, elle eut un dĂ©but de courage et d’envie de l’ouvrir, avant de l’abandonner de nouveau sur le bas-cĂŽtĂ©, avant de se glisser sur le lit, dos contre le lit, les yeux rivĂ©s vers un plafond dont elle connaissait par cƓur la moindre imperfection. - Si tu ne l’aimes pas
 » petit pincement au cƓur Tu peux l’offrir en don au temple, ou Ă  la milice
 Cela sera utile » dĂ©tournait-elle la conversation, sans oser affronter directement la future tempĂȘte Je ne m’en offusquerai pas, je ne m’offusquerai pas non plus de ton absence si c’est ce que tu dĂ©cides, je sais que tu es
 occupĂ©. »Elle se rĂ©pĂ©tait, oui, mais parce qu’elle se refusait de rentrer en conflit et semblait pour la premiĂšre fois ĂȘtre dans la capacitĂ© de le rassurer, d’ĂȘtre celle qui Ă©tait forte, non, Ă  son tour la noiraude avait besoin qu’on prenne le relais, sans le demander, sans forcĂ©ment le montrer. Avait-elle la sensation d’ĂȘtre une miette parmi un tas de poussiĂšre, tout juste bonne Ă  ĂȘtre soufflĂ©e par le vent. Ce fut finalement cette Ă©trange constatation qui l’obligea Ă  sortir de cette rĂ©serve, toujours allongĂ©e sur le dos, les yeux se fixant dans la continuitĂ© de son regard sur le plafond. - J’aimerai sortir Roland, j’étouffe ici
 Cette chambre n’est pas la mienne, je voudrais ĂȘtre dans notre chambre
 » ou rentrer chez elle, dans sa maison N’était-ce pas nos vƓux
 J’ai l’impression qu’ils sont si loin dĂ©sormais
 sommes-nous amenĂ©s Ă  nous comporter comme des Ă©trangers ? » et puis elle osa, elle osa sans rĂ©ellement le faire Je sais que tu ne pourras pas me pardonner, suis-je sans aucun doute indigne des Trois, de toi, sans quoi auraient-ils pu au moins m’accueillir dans leur royaume, cela aurait sans aucun doute Ă©tĂ© plus simple pour toi. » C’était tellement dur, mais tellement sincĂšre qu’elle dĂ» faire des pauses pour terminer entiĂšrement ses phrases Tu es mon mari, j’ai choisi de t’épouser, je t’ai choisi
 Et
 » elle ne le regrettait pas une seule seconde, un seul instant Tu es la personne la plus prĂ©cieuse Ă  mes yeux, je me suis engagĂ©e et je n’ai jamais dĂ©rogĂ© Ă  notre engagement depuis que nous sommes ensemble
 »Cela ne la dĂ©douanait pas du reste, Sydonnie le savait, Ă©tait-ce moins douloureux de le formuler comme ça, d’espĂ©rer que tout n’était pas brisĂ©, terminĂ©, balayĂ©. Silencieuse, aurait-elle pu se relever, venir chercher un peu de tendresse, mais cette crainte grandissante d’ĂȘtre repoussĂ© avait raison de la totalitĂ© de son ambition, sa flamme avait fini par s’éteindre, ne restait-il que cette colĂšre, cette incomprĂ©hension, cette rĂ©signation. - Je comprends » conclut-elle finalement la voix nouĂ©e par un chagrin qu’elle ne s’autorisait pas Ă  ressentir, exprimer C’est toi le dĂ©cisionnaire de toute façon » souffla-t-elle Si mon Ă©tat s’amĂ©liore je ne te ferai pas ombrage dans tes dĂ©cisions, laisse-moi juste au moins sortir un peu, je me ferais accompagner par la personne de ton choix
 » elle avait fini par fermer les yeux Je ne suis pas certaine des compĂ©tences de notre prĂȘtresse
 Elle dit que mon Ă©tat s’amĂ©liore, mais
 j’ai toujours des nausĂ©es, des douleurs et des nouvelles qui apparaissent
 J’ai du mal avec des odeurs que j’apprĂ©ciais pourtant
 Ne voudrais-tu pas faire venir un autre guĂ©risseur, juste au cas oĂč ? »◈ ◈ ◈ Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Mar 5 Nov 2019 - 1504 Faire remplacer les objets cassĂ©s, mĂȘme la mĂšre RivefiĂšre s’en moquait sans doute Ă  prĂ©sent. Les choses n’avaient plus la mĂȘme valeur, mĂȘme les nobles en devenaient beaucoup moins matĂ©rialistes. La veuve avait perdu son Ă©poux, la vie Ă©tait devenue bien triste pour elle aussi. Il fit un geste, faisant comprendre Ă  Sydonnie que tout cela n’avait plus vraiment d’importance. Ce qui l’inquiĂ©tait davantage concernant sa mĂšre, c’était qu’il la voyait dĂ©pĂ©rir de jour en jour, ne sachant pas quoi faire pour changer cela. Elle semblait se laisser mourir aussi, n’ayant plus de goĂ»t Ă  la vie, dĂ©jĂ  en oubliant presque celle qu’elle Ă©tait auparavant, puis en perdant une part d’elle mĂȘme, avec le dĂ©cĂšs du pĂšre de RivefiĂšre. Elle restait lĂ  pour ses enfants, en n’étant plus que l’ombre d’elle-mĂȘme. Voir sa mĂšre dĂ©pĂ©rir Ă  ce point, se sentir impuissant Ă©tait douloureux pour Roland. Et ce, mĂȘme s’il n’avait pas rĂ©ellement eu d’affection dans son enfance, qu’elle Ă©tait bien trop occupĂ©e avec ses affaires et son rĂŽle. Son titre et son apparence avaient toujours comptĂ© plus que tout, quitte Ă  cacher les sentiments, les Ă©motions et tout ce qui rendait une personne humaine et intĂ©ressante. Le blond aux yeux clairs avait Ă©tĂ© Ă©levĂ© ainsi, en apprenant Ă  ne jamais montrer ce qu’il ressentait, Ă  devenir un homme trĂšs tĂŽt, Ă  s’occuper d’affaires d’adultes qui ne le concernaient pas. Il avait appris Ă  se forger cette image d’homme fort et impassible. Depuis plusieurs mois, l’image s’était brisĂ©e, entraĂźnant presque sa chute. Il ne savait pas quoi faire de ce trop plein d’émotions, il ne savait pas les gĂ©rer, il avait des problĂšmes avec les relations humaines et ne comprenait pas toujours les choses de la bonne façon. Pourtant, Ă  ce stade, il ne rĂ©ussissait pas Ă  en vouloir trop Ă  ses gĂ©niteurs. Son pĂšre n’était plus lĂ , il garderait nĂ©anmoins un profond respect pour l’homme qu’il Ă©tait, il a su tout de mĂȘme garder sa famille Ă  l’abri. Et sa mĂšre, il l’aimait Ă©videmment et ne voulait pas la perdre Ă  son comme la brune en face de lui, qui Ă©tait devenue son Ă©pouse. Comme il le lui avait dit, la perdre n’était pas quelque chose d’envisageable. Il avait besoin d’elle Ă  ses cĂŽtĂ©s, de son soutien, de son appui. Il resterait fort, pour elle, il essaierait. Il lui en avait fait la promesse. Mais pourquoi avait-il l’impression qu’elle tentait de lui dire adieu, pourquoi avait-elle Ă  ce point envie de renoncer Ă  la vie, ne croyait-elle pas en un avenir possible ? Un avenir heureux, c’était difficile de l’imaginer, mais au moins essayer, faire en sorte que ce soit rĂ©alisable, ne pas renoncer Ă  la vie. Elle acceptait de se poser sur le lit, simplement elle ne touchait pas aux paquets qui avait Ă©tĂ© apportĂ©s pour elle. La sergente semblait pensive, troublĂ©e. Il se doutait bien qu’il Ă©tait difficile pour elle de rester au repos, mais il Ă©tait loin d’imaginer qu’elle lui en voulait rĂ©ellement. Il avait essayĂ© de faire au mieux, de la protĂ©ger, de la tenir Ă  l’écart. L’écart de quoi, l’écart de qui ? De son mĂ©tier ? De Serena mĂȘme ? Peut ĂȘtre bien. Il avait Ă©tĂ© vexĂ©, il ne savait pas trĂšs bien comment rĂ©agir Ă  cela, peut ĂȘtre avait-il inconsciemment envie de la punir, en la retenant presque en otage ici, sans venir la voir. Lui laisser le temps de rĂ©flĂ©chir Ă  ses actes. C’était peut ĂȘtre un peu cruel dit comme cela, mais non forcĂ©ment prĂ©mĂ©ditĂ©. Il se laissait du temps et lui en laissait aussi. La rancƓur d’un homme Ă©tait difficilement palpable, sa rĂ©action assez alĂ©atoire et imprĂ©visible. Il avait des raisons lui aussi de lui en vouloir, mais il prĂ©fĂ©rait rĂ©agir Ă  sa maniĂšre, en fuyant simplement. Ce qui expliquait son absence de ces derniers jours, alors qu’il aurait dĂ» ĂȘtre Ă  son chevet, plutĂŽt que de laisser la prĂȘtresse et sa propre mĂšre s’occuper d’elle. D’ailleurs, Ă  deux reprises, Sydonnie lui fit remarquer qu’il devait ĂȘtre occupĂ©. Il commençait Ă  connaĂźtre ses reproches, Ă  les visualiser, dissimulĂ©s dans ses paroles. Oui, elle Ă©tait contrariĂ©e et lui en voulait pour son absence. - Ton cadeau me plaĂźt beaucoup, ne dis pas de bĂȘtises. Et je suis lĂ  maintenant. »Elle Ă©tait allongĂ©e, il se rapprocha alors du lit, devant s’y asseoir prĂšs d’elle. La laissant dire ce qu’elle avait sur le cƓur. Cependant, il l’écoutait, mais il ne comprenait pas oĂč elle voulait en venir exactement. Elle parlait de leurs vƓux de mariage, de leur engagement l’un Ă  l’autre. Est-ce qu’elle prenait son absence pour une volontĂ© de sa part de la quitter, de mettre des barriĂšres entre eux ? Il vint alors s’allonger Ă  son tour, Ă  cĂŽtĂ© d’elle, prenant sa main dans la sienne. - J’avais juste besoin d’y voir un peu plus clair, c’est difficile pour moi de te voir dans cet Ă©tat, je ne peux pas te le cacher. Puis, oui tout ça a beaucoup pesĂ© dans ma tĂȘte. » Dans ce ça’, il englobait beaucoup de choses, son Ă©tat de santĂ© Ă  elle, celle de sa mĂšre, de Serena, l’histoire avec Serena, cette invasion et ce qu’il avait fait, la mort de son pĂšre et tant d’autres choses encore. Cela formait un tout, une explosion, un besoin de faire le vide, pour ne se concentrer que sur le principal. Puis, je suis revenu, comme dit, je suis lĂ  maintenant. Je n’ai pas l’intention de partir, de te quitter. »Puis cette phrase finale vint le chambouler Ă  nouveau, ce malaise qu’elle ressentait, bien sĂ»r, il savait maintenant d’oĂč cela venait. Il se devait de lui dire. - Je comprends parfaitement que tu aies envie de sortir, nous irons ensemble, j’y tiens. Je veux ĂȘtre lĂ  pour toi, pour nous. Tu sais que tu pourras toujours compter sur moi. » Il lui sourit, comprendrait-elle sa sincĂ©ritĂ©, son besoin de prĂ©sence, cette envie de la rassurer. Ils avaient encore des Ă©preuves Ă  traverser, mais il ne la laisserait pas seule pour le faire. Je sais que je ne suis pas non plus l’époux parfait, j’ai mes dĂ©fauts, je ne rĂ©agis pas toujours de la meilleure des maniĂšres. Je t’aime peut ĂȘtre d’une façon imparfaite, mais c’est ma maniĂšre Ă  moi de le faire. » Il passa la main sur le visage de la brune, venant parcourir d’un doigt son nez, le faisant glisser doucement vers ses lĂšvres. Puis vint l’embrasser de nouveau, appuyant plus longuement le baiser cette fois. Enfin, en rompant ce contact, rouvrant les yeux, il se releva quelque peu sur le lit, se tenant plus droit, appuyĂ© contre l’oreiller. Il ne lui faisait plus totalement face, mais restait attentif Ă  sa rĂ©action. La prĂȘtresse est une trĂšs bonne soigneuse, elle a toute ma confiance. Ce qui explique tes nausĂ©es, tes malaises, c’est
 parce que tu es enceinte. Tu attends un enfant Sydonnie, notre enfant. »L’annonce avait peut ĂȘtre Ă©tĂ© un peu directe, mais il n’y avait pas mille façons de le dire. Il Ă©tait prĂšs d’elle, il pouvait l’aider Ă  encaisser le choc que cela pourrait ĂȘtre pour elle. Il espĂ©rait tout de mĂȘme que ça l’a rende un peu heureuse, qu’elle ne se braque pas. C’était un cadeau des Trois, signe qu’ils avaient encore foi en eux, en leur couple et leur offrait la possibilitĂ© de devenir une famille. Est-ce qu’elle se sentait prĂȘte pour cela ? Sydonnie de RivefiĂšreSergenteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Jeu 7 Nov 2019 - 2219 ◈ ◈ ◈Maintenant. Le mot avait dĂ» se rĂ©pĂ©ter dans son esprit, comme une boucle d’incomprĂ©hension, comme un poignard qui s’enfonçait dans une plaie pour mieux en ressortir et y repĂ©nĂ©trer par la suite. AllongĂ©e, la sergente s’immobilise dans le moindre de ses mouvements, se concentrant sur une respiration qui reste douloureuse, sifflante, presque dĂ©rangeante. Le bruit du plancher grinçant sous le poids du comte ne semble pas l’affecter, tout du moins suscitĂ© suffisamment d’intĂ©rĂȘt pour la faire se redresser. Les yeux de celle qui est devenue comtesse reste fermĂ©s, les Ă©motions la submergeant Ă©tant un peu trop puissante, incomprĂ©hensible pour lui permettre de conserver son impassibilitĂ© habituelle, prĂ©fĂ©rait-elle comme bien souvent la fuite. Ses lĂšvres s’étaient entrouvertes pour permettre une inspiration bruyante, alors que la silhouette masculine se retrouvait Ă  ses cĂŽtĂ©s, que le corps d’homme s’allongeait si proche de son propre corps. Un Ɠil seulement avait fini par s’ouvrir, afin de dĂ©taillant celui qui venait d’entrelacer ses doigts dans les siens, son cƓur s’était inĂ©vitablement mis Ă  battre plus fort, espĂ©rant que cette conversation qu’elle redoutait autant qu’elle Ă©tait nĂ©cessaire n’arrive vraiment. Maintenant. Oui, ce mot Ă©tait cruel, comme si elle pouvait effacer l’absence, comme s’il pouvait provoquer le pardon. Je suis fidĂšle maintenant, est-ce que ça signifiait qu’avant, l’erreur n’avait pas de valeur ? Je suis lĂ  maintenant. Oui, maintenant. Serrant doucement sa main dans la sienne, conservant cette incertitude et de marche sur une corde raide suspendue dans le vide, l’ancienne d’Algrange ne savait trop quoi, dire, formuler sans avoir cette crainte au ventre de ne pas choisir les bons mots et de provoquer une nouvelle tempĂȘte. Attentive, Sydonnie ne pouvait qu’entendre, traduire ce qui lui semblait ĂȘtre Ă  la fois une perche de secours et une pelle pour creuser son propre trou, se mordant l’intĂ©rieur de la joue, elle sentit une nouvelle fois son ventre former un nƓud, alors qu’une nouvelle nausĂ©e menaçait dĂ©jĂ  de poindre. Sa derniĂšre phrase provoqua une vague de soulagement, si intense, qu’elle avait fini par rouvrir les yeux pour le dĂ©tailler lui, cet homme qu’elle avait choisi d’épouser, celui qui lui avait passĂ© la corde au cou et inversement. - Ce n’était pas Ă©vident derniĂšrement
 » souffla-t-elle sans rĂ©ellement oser, sans aller jusqu’au bout Mais nous allons, reconstruire, ensemble, essayer, n’est-ce pas ? La comtesse, comment
 comment elle avance ? »Sa main encercle davantage la sienne, ses doigts remontent le long de son avant-bras, alors qu’elle s’est mise sur le cĂŽtĂ©, pour mieux l’aviser, le regarder. Doucement, elle s’approche, tout en conservant cette distance imaginaire, ce mur qui semble encore prĂ©sent malgrĂ© les efforts mutuels du couple. Ses lĂšvres se pincent alors qu’elle perçoit la paume de sa main sur sa joue, sa chaleur, ses paroles ne peuvent que la toucher, lui tirer ce sourire tendre, doux, amoureux. Naturellement les Ă©paules de la noiraude se roulent, se haussent puis retombent ou plutĂŽt frotte le tissu qui se trouve sous elle. Sortir, elle en rĂȘve dĂ©sormais, mĂȘme si ce n’est que pour ressentir un peu de chaleur, ou de fraĂźcheur, du vent et de la pluie. - Cela me ferait plaisir, oui, j’aimerais voir de mes propres yeux comment tout ça Ă©volue, pourrais-tu me raconter ? Comment vas Marbrume Roland, comment va notre citĂ© ? » Elle aurait pu lui demander, comme ils allaient eux, si ce vide, ce gouffre qu’elle percevait finirait par se rĂ©sorber. Pour autant sa bouche Ă©tait venue capturer la sienne, chastement, tout en douceur. Ce fut tout, avant qu’une nouvelle sĂ©paration s’installe qu’il reste contre son oreiller rempli de plumes, pas complĂštement vers elle, pas complĂštement dos Ă  elle. Si l’hĂ©sitation de se redresser avait du poindre, si un mouvement physique allant dans ce sens avait dĂ» se faire voir, tout fut rapidement anĂ©anti, absolument du tout, envolĂ©, balayĂ©, submergĂ© par un seul mot aussi irrĂ©aliste qu’indĂ©finissable. Enceinte. La crispation Ă©tait rĂ©elle alors qu’elle repoussait l’idĂ©e sans aucune hĂ©sitation. Comment pourrait-elle ĂȘtre enceinte, elle qui ne l’avait Ă©tĂ© jusque-lĂ , elle dont la mĂšre avait eu tant de difficultĂ© Ă  avoir une fille, elle qui faisait partie de ceux maudits par Serus lui-mĂȘme dans l’art de la procrĂ©ation. Enceinte. Ce fut d’abord un rire, alternant entre humour sincĂšre et angoisse nerveuse parfaitement dissimulĂ©e. Enceinte. Comment une sergente pourrait l’ĂȘtre, comment une femme passant la plupart de son temps une lame Ă  la main pourrait l’ĂȘtre. Comment Ă©tait-ce possible ?! Enceinte. L’écho se faisait de plus en plus violent, de plus en plus Ă©touffant, elle suffoquait sans mĂȘme en avoir conscience. Ce n’était pas possible, pas envisageable, c’était trop tĂŽt simplement. Sa main avait abandonnĂ© la proximitĂ© de la silhouette de son mari, sa peau c’était mis Ă  perler de sueur ou bien avait-elle la sensation d’avoir soudainement excessivement chaud. Le mariage Ă©tait encore si rĂ©cent, si
 Son regard fixait ce plafond, vibrant, scrutant, se mouvant au grĂšs de rĂ©flexions qu’elle ne formulait pas oralement. Il se trompait, il se trompait c’était une Ă©vidence et cherchait Ă  se raccrocher Ă  un espoir qu’elle n’était pas en mesure de lui offrir. Comment un enfant aurait-il pu survivre Ă  l’attaque qu’elle avait essuyĂ©e ? Comment le monstre aux mains recouvertes de sang pouvait-elle porter la vie ? - Roland, je viens de manquer de rejoindre le royaume des Trois » fit-elle pragmatique en se redressant dans une lenteur qui ne lui ressemblait pas Comment veux-tu, comment veux-tu qu’un enfant survive Ă  ce qui a manquĂ© de me faire succomber, comment
 Comment veux-tu que je sois enceinte ? » et si c’était le cas, comment allait ĂȘtre l’enfant, lui qui avait dĂ©jĂ  tant subit, sa blessure provoquerait-elle une contamination
 ses sourcils se froncĂšrent, alors que sa respiration s’accĂ©lĂ©rait dĂ©jĂ  Ce n’est pas possible tu entends, ce n’est pas possible, nous n’avons pas beaucoup et
 nous sommes mariĂ©s depuis peu
 et tu es occupĂ© et je suis occupĂ© et ce royaume ce royaume se meurt et
. Ce n’est pas possible. »Ce n’était pas possible, c’était comme manquer soudainement d’art, comme ĂȘtre proche d’un feu brĂ»lant, comme se noyer en pleine mer. Elle s’était redressĂ©e entiĂšrement fixant ce vide, ce mur avec une incomprĂ©hension poignante, avec un refus, une impossibilitĂ© de croire, d’accepter. Tout semblait se mĂ©langer dans son esprit, inquiĂ©tude, rĂ©alitĂ©, refus, espoir et perdition. Puis cet Ă©trange sentiment de peur, de peur si profonde, si dĂ©routante, si grandissante. Puis cette question, pourquoi le savait-il ? Comment le savait-il ? Se trompait-il ? - Je sais, je sais Roland que c’est ce que tu attends
 ce dont tu as besoin, mais je doute que Serus se montre si gĂ©nĂ©reux aussi rapidement, je ne veux pas que tu sois déçu, nous avons dĂ©jà
 tant de choses Ă  surmonter
 Roland, ce n’est pas.. Regarde-moi, mon Ă©tat, mon ventre est plat, rempli de cicatrice
. » ◈ ◈ ◈ Roland de RivefiĂšreComteSujet Re [AbandonnĂ©] Reconstruction pour la citĂ©e, mais pas seulement [Roland] Lun 11 Nov 2019 - 2121 Il se doutait que les jours prĂ©cĂ©dents n’avaient pas Ă©tĂ© Ă©vidents pour elle. La difficultĂ© de ressentir cette douleur, cette blessure et ce repos forcĂ©, dur Ă  accepter pour elle qui Ă©tait toujours trĂšs active. Il le comprenait trĂšs bien. Puis, elle Ă©tait aussi restĂ©e dans cette incomprĂ©hension, devant subir l’indiffĂ©rence de son mari. Alors qu’il n’en Ă©tait rien, ce n’était pas de l’indiffĂ©rence. Il avait eu ce besoin d’air, cette envie Ă©goĂŻste de prendre un peu de temps pour lui, pour rĂ©flĂ©chir. Il l’avait dĂ©jĂ  fait dans le passĂ©, et cette maladresse avait dĂ©jĂ  bien failli causer la fin de leur couple. Il n’avait, semblerait-il, pas vraiment compris la leçon. DorĂ©navant, les choses Ă©taient complĂštement diffĂ©rentes. Ils n’étaient plus un jeune couple qui se tournait autour et surmontait mal les difficultĂ©s, quitte Ă  tout envoyer valser. Non, ils Ă©taient devenus mari et femme devant les Trois. Il fallait rĂ©apprendre Ă  communiquer, Ă  se faire confiance, Ă  avancer l’un avec l’autre, surtout pas l’un envers l’autre. Sur ce point, ils se rejoignaient tout Ă  fait. - Oui, c’est effectivement dans mes projets. » lui rĂ©pondit-il, d’une voix douce et rassurante. Il avait ce dĂ©sir d’avancer malgrĂ© tout, malgrĂ© les Ă©preuves. MĂȘme si les choses sont quelque peu diffĂ©rentes, parce que je me sens diffĂ©rent, pas Ă  cause de toi. Mais
 Ă  cause de tout ça, tu sais
 » Cette invasion et tout ce qu’elle a causĂ©. Pour la comtesse, c’est pareil, j’ai l’impression qu’elle ne se remettra pas de la mort de mon pĂšre. J’ai beaucoup de mal Ă  la voir dans cet Ă©tat, je ne la reconnais pas
 Comme je ne me reconnais pas. »Il souffla cette derniĂšre phrase d’une voix trĂšs basse, lĂ  n’était pas le sujet, ce n’était pas de lui dont il Ă©tait question. Puis de toute façon, il n’avait pas envie de s’étendre maintenant sur le sujet. Il avait envie d’ĂȘtre lĂ  pour elle, comme il l’avait dit, de s’occuper de son Ă©pouse, comme il aurait dĂ» le faire dĂ©jĂ , sans la laisser durant plusieurs jours. Il espĂ©rait qu’elle lui pardonnerait son manque d’attention. Ce n’était plus seulement de la maladresse, comme par le passĂ©. Cette fois, il en avait Ă©tĂ© conscient, de cette absence. Il ne rĂ©pondit pas tout de suite Ă  ses interrogations concernant la citĂ©. Il avait son idĂ©e en tĂȘte et l’inquiĂ©ter face au drame qu’était devenue cette partie close du goulot n’en faisait pas partie pour l’instant. Il rompit ce silence par ce baiser qu’il dĂ©posa lentement sur ses lĂšvres. Il aimait la façon qu’elle avait eu de le regarder, de lui sourire. Il sentit Ă  cet instant que la flamme n’était pas Ă©teinte entre eux, qu’il y avait toujours de l’espoir pour leur couple. Que pas Ă  pas, peut ĂȘtre, ils sauraient reprendre le cours de leur vie, ensemble. Il Ă©tait parfois Ă©trange que deux ĂȘtres continuent d’ĂȘtre liĂ©s l’un Ă  l’autre, alors que tout ou presque, semble vouloir les sĂ©parer. Les personnes, les actes, la mort elle-mĂȘme. Mais ils avaient pour l’instant tout surpassĂ©, il ne fallait pas laisser tomber maintenant, ne pas lĂącher. Leur amour Ă©tait encore prĂ©sent, dans cette Ă©tincelle dans leurs yeux, dans ces battements de cƓur s’ rĂ©vĂ©lation que le blond venait de faire Ă  son Ă©pouse la fit avoir un rire, qu’il jugea nerveux. MĂȘme s’il espĂ©rait secrĂštement une rĂ©action de joie sincĂšre, il savait pertinemment au fond de lui que ce ne serait pas le cas. Il connaissait Sydonnie, il se doutait que cette perspective n’allait pas la rĂ©jouir de prime abord. Surtout, dans l’état actuel des choses. Mais peut ĂȘtre, avec le temps et l’acceptation, elle prendrait la nouvelle beaucoup mieux, il l’espĂ©rait en tout cas. Pour l’heure, il l’observait se relever, il observait sa rĂ©action, son ressenti. Il s’était lui aussi quelque peu relevĂ©, n’ayant plus la tĂȘte qui reposait sur l’oreiller. Il se tenait assis sur le lit. - Notre royaume ne se meurt pas. Enfin
 Les choses vont mal, je ne peux pas dire le contraire
 Mais il y a encore de l’espoir. La preuve, les Dieux ne sont pas contre nous. Cet enfant est un cadeau de la part de Serus, j’en suis convaincu. »Il essayait de la rassurer, en mĂȘme temps que lui. Bien sĂ»r que tout cela le faisait Ă©normĂ©ment cogiter aussi. La peur d’élever un enfant dans ce monde apocalyptique, la peur qu’il leur soit arrachĂ© Ă  quelques jours de vie, si bien sĂ»r la grossesse parvient jusqu’à son terme. Tant de questions qui resteraient sans rĂ©ponse, pour le moment. - C’est aussi une immense incertitude pour moi. Mais les Dieux ne nous auraient pas offert le privilĂšge de crĂ©er la vie, s’ils nous en jugeaient pas dignes. Je crois en toi et je crois encore en nous. J’imagine que ça ne sera pas facile pour toi. Mais tu n’es pas seule. »Il se releva un instant, ne sachant pas rĂ©ellement de quoi elle avait besoin, de temps pour accepter ? Lui le savait dĂ©jĂ  depuis qu’elle Ă©tait au temple, il avait eu plusieurs jours pour accepter et se faire Ă  l’idĂ©e. Cet enfant qu’il avait tant dĂ©sirĂ©, il Ă©tait Ă  quelques mois de faire enfin sa connaissance, de devenir pĂšre. Oui, il le voulait, plus que tout maintenant. Transmettre sa connaissance et son nom Ă  sa descendance, en faire trĂšs certainement le nouvel hĂ©ritier de la famille. Cela lui tenait Ă  cƓur, savoir qu’il laisserait une trace de son passage sur le royaume et la pĂ©rennitĂ© de sa lignĂ©e. Cet Ă©tat de fait Ă©tait encore plus parlant Ă  prĂ©sent que son pĂšre n’était plus de ce monde. - J’imagine que ton ventre est encore plat parce que c’est encore rĂ©cent. Mais la prĂȘtresse a Ă©tĂ© formelle. Peut ĂȘtre aussi ceci explique qu’elle Ă©tait tant aux petits soins pour toi, outre le fait qu’elle t’apprĂ©cie. »Il se rapprocha d’elle, ne souhaitant plus rĂ©tablir cette distance qu’il avait causĂ©. Il a dit qu’il serait lĂ , il n’était pas le temps de fuir. La citĂ© a Ă©tĂ© fort endommagĂ©e, il y a beaucoup Ă  reconstruire. Et pas seulement niveau matĂ©riel. Attaquer derriĂšre les remparts de la ville, c’était un gros coup
 La population est touchĂ©e. Mais comme toujours, elle saura se relever, grĂące Ă  l’entraide, au soutien, aux soins. Ce n’est pas la premiĂšre bataille qu’on perd, tu le sais aussi bien que moi. Mais l’humanitĂ© n’a pas dit son dernier mot. » Il vint alors poser doucement la main sur son ventre, qu’il mit Ă  nu au prĂ©alable. Il caressa sa peau, ce ventre contenait dĂ©sormais une autre petite vie, malgrĂ© le mal, malgrĂ© comme elle le disait, les cicatrices qui le recouvraient. Tu en es bien la preuve. Je pense que c’est la meilleure chose qui pouvait nous arriver, qui nous soudera. Acceptes-tu toi aussi d’y croire avec moi ? » Il plongea son regard bleutĂ© dans celui de sa femme, il reflĂ©tait un espoir et une envie sincĂšre. Mais il n’y parviendrait pas seul. Il fallait qu’elle accepte. Ta vie aussi, forcĂ©ment, va en ĂȘtre impactĂ©e. Je parle surtout de ton travail. Tu sais, je ne veux pas ĂȘtre cet Ă©poux trop possessif et t’interdisant tout un tas de choses. Je ne t’empĂȘcherai pas de retourner Ă  la caserne. Mais j’insiste sur le fait qu’il est pour l’heure beaucoup trop tĂŽt pour le faire, tu n’es pas encore complĂštement guĂ©rie. Puis, il faudra bien Ă©videmment freiner le rythme, ne pas prendre de risques inconsidĂ©rĂ©s et... » Il s’emballait, il prenait dĂ©jĂ  ses responsabilitĂ©s Ă  cƓur. Il Ă©tait protecteur aprĂšs tout, c’était dans son tempĂ©rament. Enfin, on verra, on avisera, ensemble. Tu ressentiras certainement les choses au fur et Ă  mesure de l’avancĂ©e
 Tu sauras certainement mieux que moi quoi faire. » Permission de ce forumVous ne pouvez pas rĂ©pondre aux sujets dans ce forum
Unegrande pensée pour vous toutes! DerniÚre réponse: 6 novembre 2007 à 16h13 22/10/2007 à 15h32 elle est juste quelque part et ce n'est qu'une qustion de temps pour qu'un jour on se retrouve. Il y a quelques jour j'ai eu envi de revenir sur ce forum et j'ai été trÚs peiné de lire ce que j'y ai trouvé. Rien à changer, et chaque jour des nouvelles personnes
Joyeux anniversaire Ă  ma maman partie trop tĂŽt au ciel Aujourd’hui devrait ĂȘtre un beau jour pour la famille. HĂ©las, tu nous as quittĂ©s pour un monde meilleur. Si tu Ă©tais encore lĂ , ma petite maman, tu aurais fĂȘtĂ© tes 55 ans. MalgrĂ© ma tristesse et ma mĂ©lancolie, t’écrire une lettre le jour de ton anniversaire est devenu pour moi une habitude, un moyen de me souvenir de nos bons moments et d’oublier, rien qu’un instant, la douleur d’ĂȘtre loin de toi. La nostalgie me rend triste, maman
 Ma petite maman, les souvenirs me font Ă  la fois tellement mal et me donne le sourire. Parfois, je me dis que je ne pourrai plus jamais vivre normalement. À chaque fois que des souvenirs de toi me viennent Ă  l’esprit, je ressens ce petit pincement au cƓur. Mais ne t’inquiĂšte pas, j’essaie toujours de surmonter cela et de tourner la page. Je sais que tu n’aimes pas me voir triste. Je me souviendrai toujours de tout ce que tu m’as enseignĂ©. C’est toi qui m’as appris Ă  lacer mes chaussures, Ă  me brosser les dents tout seul et surtout, Ă  toujours me dĂ©brouiller comme un grand. Sans tes bons conseils, maman, je ne serai pas la personne que je suis maintenant devenue. Je pense trĂšs fort Ă  toi, maman
 Ma maman d’amour, tu resteras Ă  jamais dans mon cƓur. MĂȘme si le destin ne nous a pas laissĂ© ĂȘtre ensemble plus longtemps que je le souhaitai, saches que je ne t’oublierai pas. Je te remercie pour toutes ces belles choses que tu as accomplies dans ma vie. Merci d’avoir Ă©tĂ© une mĂšre exceptionnelle, aimante et tellement attentionnĂ©e. Mille mercis de m’avoir donnĂ© la chance de vivre sur cette terre. Je te serai Ă  jamais reconnaissant. En ce jour qui est censĂ© ĂȘtre ton anniversaire, une grande fĂȘte remplie d’amour et de tendresse, ma pensĂ©e se tourne vers toi. À toi la femme Ă  qui je dois tout. À qui j’aurai donnĂ© ma propre vie. À toi qui es parti si soudainement
 Je souhaite pouvoir te revoir un jour, ma maman
 Maman, je sais que tu ne reviendras jamais. La mort n’épargne personne et sĂ©pare les ĂȘtres qui s’aiment sans pitiĂ©. Seulement, j’ai la foi que nous allons nous retrouver un jour. Ce moment sera si exceptionnel. Mais en attendant, je veux que tu reposes en paix. Ici, sur terre, nous faisons de notre mieux pour continuer Ă  vivre normalement. MĂȘme si parfois, cela semble si difficile et dĂ©chire le cƓur, tu n’as pas Ă  t’inquiĂ©ter. Nous n’avons pas oubliĂ© ce que tu nous as enseignĂ©. Qu’il fallait que nous nous soutenions dans la joie comme dans la tristesse. Et je peux te rassurer que nous nous dĂ©brouillons pas si mal. J’aimerai tellement te serrer dans mes bras, juste une derniĂšre fois pour te souhaiter un joyeux anniversaire maman chĂ©rie. Toutefois, cela n’est plus possible. Tout ce que je peux faire, c’est fermer les yeux et penser trĂšs fort Ă  toi. Je crois tout au fond de mon cƓur que nos Ăąmes se retrouveront un jour
 Que ton Ăąme repose en paix ma maman d’amour. Ton enfant qui t’aime. Vous aimerez sĂ»rement aussi
Voicitout de mĂȘme 6 signes qui vous aideront Ă  dĂ©couvrir qu'une personne ne ressent plus les mĂȘmes choses pour vous. La Mente es Maravillosa Bien-ĂȘtre; Si un jour quelqu'un ne vous aime plus, vous le saurez sans mĂȘme qu'il ait besoin de vous le dire. 5 minutes. DerniĂšre mise Ă  jour : 17 fĂ©vrier, 2016. Un soir d’étĂ©, sur une terrasse face Ă  la mer, En ce temps-lĂ , Pierre se mit Ă  dire Ă  JĂ©sus Voici que nous avons tout quittĂ© pour te suivre. » JĂ©sus dĂ©clara Amen, je vous le dis nul n’aura quittĂ©, Ă  cause de moi et de l’Évangile, une maison, des frĂšres, des sƓurs, une mĂšre, un pĂšre, des enfants ou une terre sans qu’il reçoive, en ce temps dĂ©jĂ , le centuple maisons, frĂšres, sƓurs, mĂšres, enfants et terres, avec des persĂ©cutions, et, dans le monde Ă  venir, la vie Ă©ternelle. Beaucoup de premiers seront derniers, et les derniers seront les premiers. » Marc 10,28-31 Extrait de la Traduction Liturgique de la Bible – © AELF, Paris Dire, quitter, recevoir, ĂȘtre voilĂ  les verbes que le Verbe emploie dans cette parole fondamentale Ă  ses disciples. Et chacun Ă  son importance. Le “dire” de JĂ©sus, c’est toujours la vĂ©ritĂ©. Nous avons Ă  nous y rĂ©fĂ©rer encore et encore pour discerner le chemin de nos vies. Le Christ JĂ©sus est lui-mĂȘme Chemin, VĂ©ritĂ© et Vie Jean 14, 6. Comment ne pas le choisir comme le plus sĂ»r guide de nos pĂ©rĂ©grinations terrestres si nous voulons goĂ»ter prĂšs de Lui la vie Ă©ternelle ? Mais pour cela, il nous faut “quitter”. Quitter nos conforts et nos certitudes qui ne sont pas enracinĂ©es en Lui. Quitter nos dĂ©terminismes sociaux et familiaux. Nombre de grands saints comme François ou Claire d’Assise ont renoncĂ© Ă  des conditions de naissance privilĂ©giĂ©es pour choisir la pauvretĂ© Ă  la suite du Christ. Des catĂ©chumĂšnes issus de familles areligieuses choisissent le baptĂȘme pour mener une vie Ă©vangĂ©lique. Et ĂȘtre issu d’une famille dĂ©jĂ  catholique ne signifie pas forcĂ©ment en accepter tous les rites et conventions sans les remettre, au moins un temps, en question. Suffit-il d’ĂȘtre chrĂ©tien par hĂ©ritage et habitude pour ĂȘtre un baptisĂ© prenant Ă  cƓur sa mission de tĂ©moignage ? Suffit-il d’ĂȘtre “en rĂšgle avec l’Eglise” en recevant tous les sacrements si on ne dĂ©veloppe pas ensuite une foi agissante ? Quitter aussi, quand on veut un engagement radical Ă  la suite du Seigneur JĂ©sus, des lieux et des personnes, comme on doit quitter son pĂšre et sa mĂšre pour s’attacher Ă  une Ă©pouse, Ă  un Ă©poux. Le Seigneur apprĂ©cie l’amour total pour sa Personne. Le choisissant Lui plutĂŽt que toute autre, on est plus assurĂ© de ne pas ĂȘtre partagĂ© dans ses choix de vie. MĂȘme un Ă©poux peut dĂ©tourner une Ăąme du choix d’une vie vĂ©ritablement Ă©vangĂ©lique. Un Ă©poux peut concevoir de la jalousie vis-Ă -vis du Christ JĂ©sus quand une Ăąme le chĂ©rit. C’est lui d’abord, l’époux terrestre, qui veut ĂȘtre admirĂ© voire adulĂ© par son Ă©pouse ! Depuis vingt siĂšcles, les femmes qui se consacrent au Seigneur dans la chastetĂ© ont compris cela. Elles fuient les partenaires qui pourraient les maintenir clouĂ©es au sol du matĂ©rialisme et de la dĂ©pendance affective. Donner toute sa vie au Seigneur permet Ă  l’ñme de s’élever totalement libre vers Lui. A condition toutefois de ne pas tomber dans la dĂ©pendance d’un “berger” ou directeur spirituel jouant les gourous, qui pourrait tout aussi bien kidnapper l’ñme consacrĂ©e Ă  son profit. Cette libertĂ© de quitter les attachements terrestres pour vivre vĂ©ritablement de l’amour du Seigneur, Lui sait la rĂ©compenser au centuple en se faisant guide, compagnon de route, conseiller, consolateur. N’est-Il pas Lui-mĂȘme la plus belle des rĂ©compenses, quand Il s’offre tout entier, aimant et candide, Ă  l’ñme qui lui a offert maints renoncements ? Oui, c’est alors qu’on peut “recevoir”. Recevoir la grĂące de Dieu au centuple de ce que l’on avait espĂ©rĂ©. Sortir de l’ariditĂ© spirituelle quand le Seigneur aura dĂ©cidĂ© que le moment en est venu. Recevoir les effluves incomparables de son amour qui surpasse tout amour humain. Et sans l’avoir mĂȘme demandĂ©, recevoir parallĂšlement des amis Ă  aimer, des cƓurs Ă  chĂ©rir et Ă  consoler, et mĂȘme, parfois, des consolateurs dans les persĂ©cutions qui pour sĂ»r ne manquent pas. JĂ©sus nous en a prĂ©venus ! Alors vient le temps de “l’ĂȘtre”. Etre dans l’ineffable joie de la foi assurĂ©e. Etre, davantage que faire et avoir. Etre assurĂ©e de ne plus demeurer seule quelles que soient ses circonstances de vie. Etre dans l’espĂ©rance permanente des bienfaits de l’oraison, dans la certitude des consolations divines. Etre forte mĂȘme dans l’apparente faiblesse. Etre en Ă©tat de grĂące. Etre dans l’exultation Ă  la pensĂ©e que cette plĂ©nitude de la sĂ©rĂ©nitĂ© et de la joie spirituelle ne soit que les prĂ©mices de l’ineffable bonheur d’une Ă©ternitĂ© dans les bras de Dieu. ecouterme raconter tes petits secrets.j aimerais te voir maintenant:tu dois etre encore plus belle que lorsque tu nous a 18 ans.celine m a dit que tu avais changĂ©,quelle chance elle a de pouvoir te voir!JE T AIME MA FILLE.TU ME MANQUES.tu nous manques a tous,papa,aurelie,florian, et a tous ceux qui t aiment.lise nous a fait un beau portrait de Depuis que tu nous as quittĂ©s, j’ai soufflĂ© quelques bougies de plus, j’ai appris deux ou trois accords, j’ai gribouillĂ© quelques textes. J’essaie de faire de mon mieux jour aprĂšs jour et de rester forte, d’ĂȘtre une bonne mĂšre. Tu aurais aimĂ© la petite derniĂšre, elle te connaĂźt Ă  travers les histoires de toi que je lui raconte, elle connaĂźt ton nom, elle le nomme en pointant les Ă©toiles. Depuis que tu es parti, j’apprends Ă  vivre diffĂ©remment, en pleurant et en souriant mĂȘme en pensant Ă  toi, aux cents coups qu’on a fait ensemble, en entendant une de tes chansons prĂ©fĂ©rĂ©es Ă  la radio. La tristesse a fait place Ă  de beaux souvenirs, le temps finit bel et bien par faire son Ɠuvre. Mais je n’ai pas fait totalement la paix avec la mort, je lui en veux encore d’ĂȘtre venue te chercher si tĂŽt. Je n’ai toujours pas eu la force de faire le tri des choses qui t’appartenaient et que je conserve dans une grande boĂźte au grenier. Il m’arrive parfois de la dĂ©placer, d’enlever un peu de poussiĂšre accumulĂ©e sur le couvercle. Je ne me suis pas rĂ©signĂ©e non plus Ă  laver ton chandail prĂ©fĂ©rĂ©, mĂȘme si l’odeur de ton parfum a disparu depuis longtemps. Depuis que tu nous a quittĂ©s, l’arrivĂ©e du printemps et l’éclosion des bourgeons me rappellent la saison oĂč nous devions attendre le dĂ©gel du sol pour enterrer tes cendres. L’endroit oĂč tu reposes et l’odeur des fleurs qui s’en dĂ©gage ne me font pas penser Ă  toi. Ne m’en veux pas de ne pas y aller pour te visiter, pour moi tu n’y es pas, tu es tout autour de nous, partout, Ă  tout instant. Je n’ai toujours pas trouvĂ© les mots pour expliquer ton dĂ©part lorsqu’une vieille connaissance me demande comment tu vas; chaque fois, je voudrais me dĂ©filer pour Ă©viter d’avoir Ă  raconter une fois de plus la derniĂšre journĂ©e de ta vie. Depuis que tu nous a quittĂ©s, d’autres sont venus te rejoindre. J’ai essayĂ© tant bien que mal de sĂ©cher quelques larmes de leurs proches atterrĂ©s, de consoler des cƓurs Ă©miettĂ©s, de prĂȘter une Ă©paule oĂč l’on peut se rĂ©fugier, parce que je comprends ce par quoi ils devront passer. Depuis que tu es parti, j’ai compris qu’on ne tient qu’à un fil, que la maladie peut s’inviter lorsqu’on ne s’y attend pas. J’essaie de profiter de chaque jour et des gens que j’aime. Ce soir, je vais tenter de m’endormir en abrillant ma conscience de mes regrets et de mes remords de ne pas assez avoir profitĂ© de ta prĂ©sence, de ne pas avoir assez pris de temps avec toi, de ne pas avoir pu te dire ce qu’il y avait Ă  dire. Demain, je continuerai mon petit bout de chemin, en ayant quelquefois une pensĂ©e pour toi, en observant ton visage sur la photo que j’ai mise sur le coin de mon bureau. Cette nuit, peut ĂȘtre aurai-je la chance de te voir en rĂȘve et de pouvoir te parler. Je te dirai Ă  quel point tu me manques et tu me diras de ne pas m’en faire, qu’on se reverra un jour. CrĂ©dit wrangler/ KARINE PILOTTE
Auxiliaireavoir ; nous est un COD antéposé (placé avant le PP). Donc accord du PP avec nous. 1 Il nous a quitté. (Si le nous est majestatif, représentant par exemple un chef d'Etat. ? Masculin
Les derniĂšres condolĂ©ances Yann Krieger au nom de JosĂ©-Manuel Del Valle Il m'est difficile de penser que nous ne te verrons plus entrer dans notre bureau le matin, tu arrivais et comme par enchantement le soleil brillait mĂȘme si le temps Ă©tait mauvais Ă  l'extĂ©rieur. Tu dĂ©gageais une telle Ă©nergie que nous Ă©tions pris dans un tourbillon. Tu vas nous manquer Yann et passe le bonjour Ă  tous ceux qui nous ont quittĂ©s. Avec mes sincĂšres condolĂ©ances. JosĂ© Christian Gapany au nom de Sandra Hofstetter VoilĂ  ça fait 10 ans aujourd'hui que tu es parti. 10 ans que tu as Ă©tĂ© soulagĂ© de tes souffrances. Les annĂ©es passent mais les souvenirs restent et aident Ă  soulager un peu la peine. Ta Sincou. Thomas Ricard au nom de Stephane Fauve Bonjour, je viens d'apprendre la triste nouvelle; j'en suis trĂšs touchĂ©. J'ai travaillĂ© avec Thomas il y a une dizaine d'annĂ©es. Il transmettait son Energie et sa passion, et j'ai beaucoup appris avec lui. SincĂšres condolĂ©ances Secondina Hochstaettler au nom de Anne-Françoise Stucki En pensĂ©es avec vous durant cette douloureuse Ă©preuve qu'est la sĂ©paration. Avec toute ma sympathie. Meilleurs messages. Mimi Yvette Eschmann RossĂ© au nom de Ernest Reusser Cher Aloys et familles. Je vous prĂ©sente toutes mes condolĂ©ances j'ai appris le dĂ©cĂšs de ta femme. Je te souhaite de tout coeur la force pour continuer ton chemin. Bonnes salutations et peut-ĂȘtre Ă  bientĂŽt. Ernest Reusser 1442 Montagny Françoise Chabloz-Pittet au nom de Madeleine Amstein C’était le bon temps quand Mme Françoise Chabloz venait nous rendre visite au bureau avec ses petits-enfants. Nous n’avons que de bons souvenirs de cette Ă©poque qui a durĂ© une dĂ©cennie. SincĂšres condolĂ©ances Ă  toute la famille. Madeleine Amstein & Marie-Louise Hofer Josiane Altina au nom de AngĂ©lique PĂ©trits C’est avec grand regret que je viens d’apprendre cette triste nouvelle. Je voudrais rendre hommage Ă  cette femme extraordinaire, intelligente, cultivĂ©e, dynamique, raffinĂ©e qui a Ă©tĂ© la compagne de mon oncle, Dimitri, pendant plusieurs dĂ©cennies. Ma chĂšre Josiane, tu as Ă©tĂ© pour moi une tante comme aucune autre, le lien indĂ©niable Ă  mon oncle que j’adorais. C’était avec grand plaisir qu’on faisait chaque fois le dĂ©tour par Lausanne pour te rendre visite. Notre prochain rendez-vous Ă©tait prĂ©vu pour le 10 septembre. Tu as laissĂ© derriĂšre toi un vide qu’il est impossible de combler. Annette Berthet-GilliĂ©ron au nom de Alain et Françoise Jeanmonod Que de beaux souvenirs qui s'envolent! Nous sommes de tout coeur avec vous pendant ces pĂ©nibles moments. AmitiĂ©s Alain et Françoise Philippe Lederrey au nom de Jean-François Chappuis ChĂšre Famille, c'est avec tristesse que j'ai appris la nouvelle. En pensĂ©es avec vous en ces moments pĂ©nibles et sincĂšres condolĂ©ances. Anne-HĂ©lĂšne Ketterer au nom de AndrĂ© et GeneviĂšve Crausaz A Patrick, MichĂšle, Chantal, Dennis et familles Nous sommes en pensĂ©es avec vous aprĂšs le dĂ©cĂšs de Anne-HĂ©lĂšne. SincĂšres condolĂ©ances GeneviĂšve et AndrĂ© Crausaz
Maissache que nous sommes tous à tes cÎtés pour te soutenir. Nous te témoignons notre affection et pensons bien à toi." Nous te témoignons notre affection et pensons bien à toi." "C'est avec une trÚs grande tristesse que j'ai appris le décÚs de [relation du destinataire avec la personne disparue].
Ă  toi qui nous quitte aujourd’hui ! La mort est venue, elle t’a emportĂ© en toute simplicitĂ© et ton dĂ©part va créé un vide c’est certain. Le chagrin et la tristesse emplissent nos coeurs et pourtant c’est une Union Divine que nous devrions pouvoir cĂ©lĂ©brer. Les souffrances que tu as endurĂ©es durant ta vie, toi seul, les as ressenties, traversĂ©es. Nous n’avons pu que les imaginer, et Dieu sait combien loin nous sommes avec notre imagination, de la rĂ©alitĂ© ! A aucun moment nous n’avons pu allĂ©ger ton bagage bien que nous l’aurions voulu. Nous Ă©tions Ă  tes cĂŽtĂ©s impuissants ! Aujourd’hui c’est Ă  nous de traverser la riviĂšre de nos Ă©motions et nous laisser rĂ©conforter par les GrĂąces Divines. Avec ton dĂ©part tu nous laisses un enseignement de taille ! Ne pleurez pas alors que je suis retournĂ© dans l’Union de Dieu » CĂ©lĂ©brez l’Amour divin en vos Coeurs et rĂ©jouissez-vous ! Louez Dieu pour Sa Grandeur et remerciez-Le. Remerciez-le de tout ce qui arrive dans votre vie quand bien mĂȘme vous ne le comprenez pas. Gardez votre confiance en Dieu IL EST TOUT » RĂ»mĂź, dans son enseignement, a choisi d’utiliser la mĂ©taphore de l’ocĂ©an disant ceci La mer est comparable Ă  l’OcĂ©an de Dieu, Ă  la Grande FĂ©licitĂ©, et l’écume créée par ses vagues, est l’image du monde Ă©phĂ©mĂšre dans lequel nous vivons ». Si nous observons ce phĂ©nomĂšne, nous comprenons alors que nous ne sommes sĂ©parĂ©s de rien ni de personne mĂȘme dans la mort ! L’écume quand elle se retire, rejoins l’eau naturellement, elle s’annihile dans l’OcĂ©an sans retenue, elle se dissout en LUI et reste partie intĂ©grante de ce qui constituait l’écume sur le rivage ! OcĂ©an d’Amour Divin ! C’est lĂ  la vĂ©ritable nature de l’homme ! Toi qui nous quitte aujourd’hui c’est Ă  ces Noces que tu nous invites ! Comment ne pas les cĂ©lĂ©brer ? Comment rester prisonniers de nos peines et de nos chagrins ? Avec Toi, nous nous rĂ©jouissons et entrons dans la Salle du Banquet Divin ! C’est ainsi que nous pourrons faire le Deuil. C’est ainsi que nous pourrons continuer Ă  voir la manifestation de l’Amour qui t’animais en chaque chose, en chaque lieu oĂč notre regard se posera ! Merci ĂŽ toi qui nous quitte ! Merci pour tant d’Amour manifestĂ© ! Louanges soient rendues Ă  Dieu ! Podcast et intermĂšde musical Hommage Ă  toi qui nous quitte Haut de page
Sinon j'ai postulé pour un job étudiant pour l'été 2018.. Au Centre de Détention prÚs de chez moi. J'espÚre sincÚrement que cela va marcher. Il s'agit de procéder à des ateliers au sein de la Prison, mais également d'enseigner le droit.. Mon domaine bizarrement haha. Des cours basés sur la Capacité en Droit, et j'ai ce diplÎme. Donc je croise les doigts que cela
21 février 2011 1 21 /02 /février /2011 1548 Envers l'ami. L'écrivain et poÚte qui nous a quitté, il y a quatre ans déjà... Auteur du Kimono décousu.Kailash Editions, regard empreint d'humour lyrique sur le Japon. En souvenir de cet instant chez Lipp. De ce verre levé à "l'espoir de revivre ces heures"... Partager cet article Repost0 Published by Valerie Fonta commenter cet article 

Ayonstous une pensée en ce début d'année golfique pour un homme qui a marqué les fairways de Saint-Germain, et que l'on appelait: Albert Encore merci à toi Christophe François et bon courage dans tes prochaines aventures, on ne t'oubliera jamais. Tchao l'artiste Pour commencer cette année 2006, je le regret de vous annoncer officilellement le départ d'un
Comprendre les fragilitĂ©s Perte d’autonomie Comprendre les fragilitĂ©s Auteur RĂ©daction Temps de lecture 10 min Date de publication 29/05/2012 0 commentaires Hommage d’Agevillage Les hommages de sa famille, de ses proches, de ses amis, des personnalitĂ©s politiques, professionnelles, Ă©taient unanimes ce 25 mai aux obsĂšques de Maurice Bonnet, 87 ans, Ă  bout, Maurice nous aura montrĂ© que les combats pour les droits de l’homme, notamment ĂągĂ©, fragilisĂ©, handicapĂ©, ne sont ni vains, ni jeune rĂ©sistant, issu d’un milieu social ouvrier, il a gravi petit Ă  petit les Ă©chelons sociaux, brandissant fiĂšrement son diplĂŽme d’HEC Hautes Ă©tudes communales.Ouvrier, militant syndical, responsable de caisse de retraite, il a lancĂ© des Ă©tudes sur la vie des plus ĂągĂ©s et montrĂ© les besoins en terme de dĂ©fense de leur citoyennetĂ©, de professionnalisation des services d’aides et de soins. ViscĂ©ralement opposĂ© aux attitudes charitables et compassionnelles, Maurice Bonnet fut l’un des pionniers des politiques gĂ©rontologiques innovantes sur Grenoble. Il devint prĂ©sident d’associations de services Ă  domicile professionnelles UNASSAD devenu UNA, vice-prĂ©sident du CNRPA comitĂ© national des retraitĂ©s et personnes ĂągĂ©es et rapporteur au Conseil Ă©conomique et social devenu CESE, Ă  75 l’ai rencontrĂ© en 1994 lorsqu’il prĂ©sidait le CNRPA, dans sa bataille contre la PSD livre noir vers l’APA livre blanc ​“qui n’était pas un vrai 5eme risque autonomie”, regrettera-t-il, jusqu’au Ă©lĂ©gant, souriant, malicieux, mais aussi volontiers moqueur et provocateur, Maurice Bonnet aimait Ă©changer, Ă©couter et pousser les initiatives qui bousculent les idĂ©es reçues. Il Ă©tait ainsi contre les ​“conseils des sages”, car il ne voulait surtout pas ĂȘtre considĂ©rĂ© comme un ​“vieux sage”, mais ​“vieux indigne et fier de l’ĂȘtre avec les pas encore vieux qui le deviendront fiĂšrement !” comme lui Ă©crit GeneviĂšve Laroque, de la FNG. Comme elle, il m’a personnellement toujours soutenue> dans le dĂ©lire des ​“Dimanches savoureux” qui osaient proposer de faire la fĂȘte et d’ouvrir les maisons de retraite, le mĂȘme jour, pour changer leur image aux yeux du public.> dans le lancement d’ premier mĂ©dia Internet sur le grand Ăąge en 2000. En 2004 il a mobilisĂ© la presse, les acteurs publics, pour son rapport au CES ​“Pour une prestation Handicap-IncapacitĂ©-DĂ©pendance” prĂ©mice d’un potentiel 5Ăšme risque> face aux discours politiques et aux campagnes Ă©lectorales qui oubliaient les enjeux du vieillissement, autour du Collectif ​“une sociĂ©tĂ© pour tous les Ăąges” > dans sa dĂ©couverte parmi les approches non-mĂ©dicamenteuses de la maladie d’Alzheimer de l’Humanitude, qui lui arrachait les larmes. ​“L’Humanitude secoue les idĂ©es reçues, me disait-il. On peut donc ĂȘtre vieux et trĂšs malade et malgrĂ© tout vivre debout jusqu’au bout. Encore faut-il batailler pour que l’approche et ses techniques soient connues, appliquĂ©es”. Ce message d’espoir, il a tenu Ă  le soutenir jusqu’au bout de ses forces, venant secouer l’assemblĂ©e des 900 professionnels lors de notre dernier colloque en novembre dernier Ă  Maurice pour ton attitude positive, dynamique, optimiste, digne, secouant les ​“conventions” allant Ă  l’encontre de la libertĂ©, de la fraternitĂ©, de la Maurice de n’avoir jamais baissĂ© les bras et nous avoir montrĂ© que la guerre n’est jamais gagnĂ©e contre les discriminations liĂ©es Ă  l’ Maurice, tu as Ă©tĂ© un homme debout, jusqu’au bout. Ta vie nous sert d’exemple. Tu nous manques nous de poursuivre tes cite ici GeneviĂšve Laroque ” A sa compagne, Ă  ses enfants, vont nos pensĂ©es tristes, amicales, fidĂšles ils ont eu la chance de vivre prĂšs d’un vrai hĂ©ros de notre temps, solide, modeste pour lui, ambitieux pour revoir Maurice !” Hommage de GeneviĂšve Laroque Ă  Maurice Bonnet Maurice Ă©tait un ami, Ă©tait un exemple pas un modĂšle, il Ă©tait trop unique pour celaMaurice Ă©tait le cƓur et l’intelligence. L’intelligence de celui qui a appris pendant toute sa vie parce qu’il savait que pour agir il faut savoir mais aussi parce qu’il savait que pour penser il faut agir. Maurice avait agi toute sa vie pour le mieux des hommes, pour la libertĂ© appuyĂ©e sur la fraternitĂ© sources de l’égalitĂ©. Il avait bĂąti des organisations d’aide et de soutien aux plus fragiles, pas dans la compassion, dans le respect Ă©gal de ceux qui apportent et de ceux qui reçoivent ils Ă©changent. Maurice s’est battu toute sa vie pour faire passer cette conception trĂšs haute des hommes, de leur intelligence, de leur volontĂ© d’avancer mais aussi de chacun, y compris faible, y compris handicapĂ©, fondement de cette solidaritĂ© incassable, abrupte, exigeante mais aussi affectueuse sans honte de la et moi, dans des actions communes, Ă©tions les anciens, les aĂźnĂ©s, les vieux indignes et fiers de l’ me sens un peu seule, Maurice sans ton appui, ta stimulation. On essaiera d’ĂȘtre longtemps des vieux indignes et fiers de l’ĂȘtre avec les pas encore vieux qui le deviendront fiĂšrement !A sa compagne, Ă  ses enfants, vont nos pensĂ©es tristes, amicales, fidĂšles ils ont eu la chance de vivre prĂšs d’un vrai hĂ©ros de notre temps, solide, modeste pour lui, ambitieux pour revoir Maurice !GeneviĂšve Laroque Message des Ministres Mesdames Touraine et Delaunay pour les obsĂšques de Maurice Bonnet C’est avec une profonde tristesse que nous apprenons la disparition de Maurice Bonnet dans la nuit de lundi Ă  mardi. Figure incontournable du secteur de la gĂ©rontologie, il a Ă©tĂ©, de 1995 Ă  2002, le trĂšs respectĂ© vice-prĂ©sident du ComitĂ© National des RetraitĂ©s et Personnes ÂgĂ©es. Ouvrier, il fut un infatigable militant de la CFDT dans les annĂ©es 1960, avant de consacrer sa vie aux politiques sociales, en particulier Ă  destination des personnes en situation de handicap et des personnes ĂągĂ©es. De trĂšs nombreux Ă©lus et associations de ce secteur ont nourri leurs actions de terrain des travaux de Maurice Bonnet et continueront de le faire. Sa profonde humanitĂ© et la sincĂ©ritĂ© de son engagement manqueront terriblement Ă  l’ensemble des acteurs de la sphĂšre adressons Ă  sa famille nos plus sincĂšres Touraine, Ministre des affaires sociales et de la santĂ© MichĂšle Delaunay, Ministre dĂ©lĂ©guĂ©e chargĂ©e des personnes ĂągĂ©es et de la dĂ©pendance AndrĂ© Flageul de l’UNA, les AinĂ©s Ruraux, Janine Dujay – Blaret, Pascal Champvert de l’Ad-PA 
 hommages Ă  Maurice Bonnet de membres du Collectif ​“Une sociĂ©tĂ© pour tous les Ăąges” Maurice, tu nous as quittĂ©s. Nous Ă©prouvons une grande tristesse. Mais tu nous as laissĂ©s un tel hĂ©ritage que tu vas rester longtemps parmi nous. Si un jour dans ce pays » ton expression coutumiĂšre, une loi du 5Ăšme risque voit le jour, nous saurons Ă  qui nous le devons. Visionnaire tu Ă©tais, puisque dĂšs 1987 Ă  l’UNA avec ton ami Georges Malo, tu revendiquais la mise en place d’un risque de sĂ©curitĂ© sociale pour rĂ©pondre aux besoins des personnes ĂągĂ©es. Je ne retracerai pas ici tout ton parcours, de l’ouvrier militant au rapporteur Ă©minent du Conseil Economique et Social en passant par la PrĂ©sidence de l’UNASSAD et la vice PrĂ©sidence du CNRPA. Tes travaux sont Ă  notre disposition et je voudrais aujourd’hui reprendre tes convictions. Ta conviction premiĂšre Ă©tait de considĂ©rer qu’il n’y a pas de fatalitĂ© aux problĂšmes, aux situations-problĂšmes que nos concitoyens rencontrent dans leur parcours de vie. A la fatalitĂ© tu opposais en permanence - La force du savoir et de l’analyse - La force de l’action le savoir qui est indispensable Ă  l’Action et l’Agir qui nourrit le savoir - La force du collectif, le travail en Ă©quipe - La force de l’engagement dans la durĂ©e, la tĂ©nacitĂ©. La clĂ© de voĂ»te de ta pensĂ©e Ă©tait la reconnaissance de la place des personnes en difficultĂ©, le respect de l’autonomie Ă©tant la condition premiĂšre de l’exercice de leur citoyennetĂ© et du maintien de leur dignitĂ©. Tu as mis tout cela en application lors de ta prĂ©sidence de l’UNASSAD. D’un syndicat employeur tu as Ă©tĂ© un des artisans de la convention collective 83, tu en as fait un mouvement revendiquant sa participation Ă  la construction des politiques publiques, et des entreprises de l’économie sociale capables d’articuler pratiques militantes et expertises professionnelles. J’essaie encore aujourd’hui de poursuivre ton Ɠuvre, moi Ă  qui tu as mis Ă  plusieurs reprises le pied Ă  l’étrier. Chacun dans sa vie fait des rencontres dĂ©terminantes qui vous construisent, qui vous grandissent, qui vous boostent ». Ma rencontre avec Maurice appartient Ă  cette catĂ©gorie. Nous avons mis du temps Ă  nous trouver, Ă  nous reconnaĂźtre
 Attirance, mĂ©fiance rĂ©ciproque ? J’étais sĂ©duit par ton charisme et je le craignais. Tu n’aimais pas trop les intellos psychos auxquels tu m’assimilais rapidement. Une fois dĂ©passĂ©es les premiĂšres reprĂ©sentations, nous nous sommes vraiment trouvĂ©s et quel parcours commun fait de connivences, mais aussi de diffĂ©rences, voire de tiraillements. Ah les piques amĂšres de Maurice !. De cette rencontre militante et professionnelle est nĂ©e une amitiĂ© avec toi et aussi avec ta compagne Maryse. Et alors se sont succĂ©dĂ©s les moments d’échange, de ballades, de fĂȘte l’humour de Maurice ! et aussi d’entraide dans les coups durs. Je me revois, je nous revois quelques annĂ©es en arriĂšre. J’étais en convalescence d’un gros problĂšme de santĂ©. Tu Ă©tais venu passer deux jours en tĂȘte-Ă -tĂȘte avec moi dans ma maison de montagne. Mon jardin du ciel t’avait dĂ©finitivement convaincu que je n’étais pas qu’un intello ! Pendant ces deux jours, nous nous sommes tout dit de nos accords, de nos dĂ©saccords et nous avons fait une compĂ©tition de cuisine
 un expert extĂ©rieur aurait Ă©tĂ© prĂ©sent, tu aurais gagnĂ©. C’est dur de te perdre Maurice, toi qui brandissait ton diplĂŽme de HEC Hautes Etudes Communales, tu auras Ă©tĂ© malgrĂ© tes dĂ©clarations un vrai intellectuel. Tu en avais la qualitĂ© premiĂšre la pensĂ©e critique, sur les systĂšmes, les organisations, les institutions et sur toi-mĂȘme. Pour moi, tu seras toujours l’exemple qui montre et qui dĂ©montre qu’un individu quelle que soit son origine, peut ĂȘtre crĂ©ateur et porteur d’histoire. Te rendre hommage c’est continuer ton combat, c’est ce que nous allons tous Flageul, prĂ©sident de l’UNA — — — — — — — — — -Le prĂ©sident GĂ©rard Vilain, Janine Dujay Blaret, et le conseil d’administration des AĂźnĂ©s ruraux – FĂ©dĂ©ration nationale s’associent Ă  la peine de la famille et des amis de Maurice Bonnet. Il a jouĂ© un rĂŽle moteur dans la reconnaissance des problĂ©matiques liĂ©es au vieillissement et Ă  la perte d’autonomie, notamment lors de son passage Ă  la vice-prĂ©sidence du CNRPA. Son action ne sera pas oubliĂ©e et son souvenir sera un puissant moteur pour continuer Ă  travailler dans les directions qu’il avait pensĂ©es pour lui et ses prochesLes AĂźnĂ©s Ruraux — FĂ©dĂ©ration nationale, Maguy Bouhin,dĂ©lĂ©guĂ©e gĂ©nĂ©rale— — — — — — — — — –Nous perdons un ami fidĂšle, capable de soutenir avec force ce qu’il savait ĂȘtre bon non seulement pour les personnes ĂągĂ©es mais pour toute personne en souffrance . Je compatis Ă  la peine de sa famille et suis avec eux par la pensĂ©e. Janine Dujay – Blaret— — — — — — — — — –Maurice nous a une grande perte pour les siens auxquels nous pensons une grande perte pour les personnes ĂągĂ©es et tous ceux qui les aident au quotidien quand elles sont fragilisĂ©es, car Maurice Ă©tait un infatigable militant de la cause des grande perte pour nous, car nous avons perdu un ami, et plus que cela une voix, un repĂšre, un nous avait dit un jour que nous Ă©tions les soldats de l’aide aux personnes ĂągĂ©es. Lui, Ă©tait notre sommes aujourd’hui orphelins, mais nous continuons l’action, car son Ă©nergie et sa gĂ©nĂ©rositĂ© sont toujours lĂ  pour nous l’AmiSalut l’ArtisteMerci Ă  toiPour l’AD-PA, Pascal CHAMPVERT, prĂ©sident— — — — — — — — — - Oui, Maurice Ă©tait un ami, un exemple, un hĂ©ros des temps modernes et il nous manque dĂ©jĂ  ! Françoise TOURSIERE, Directeur FNADEPA, FĂ©dĂ©ration Nationale des Directeurs d’Etablissements et services pour Personnes AgĂ©es — — — — — — — — — -Merci d’apporter mes pensĂ©es et ma peine sur le dernier chemin de Maurice. AuprĂšs de lui pendant quelques annĂ©es au ComitĂ© national des retraitĂ©s et de personnes ĂągĂ©es ainsi qu’au Conseil d’administration de la CNAVTS j’ai admirĂ© son engagement total Ă  amĂ©liorer la vie des femmes et des hommes sur le chemin de l’ñge. On sentait cette volontĂ© trĂšs ancienne prise avec les formations de jeunesse de l’ conduite mĂ©rite largement d’ĂȘtre priĂšres le Maloisel Hommages du Collectif ​“Pour un vrai 5Ăšme risque” Ă  Maurice Bonnet Chers amis, Maurice nous laissera le souvenir d’un serviteur de la RĂ©publique, tenace en ses convictions, et militant jusqu’à s’excuser de n’avoir pas pu participer davantage Ă  nos travaux. Au nom de notre collectif, rendons lui hommage par une pensĂ©e affectueuse et davantage. Bien amicalement JosĂ© Gongora — — — — — — - Maurice est restĂ© un homme-debout toute sa vie. J’avais Ă©tĂ© touchĂ© quand il m’avait dit qu’il ne suffisait de rĂ©sister mais qu’il fallait militer, aussi. J’espĂšre pouvoir ĂȘtre digne de ses leçons. Mes amitiĂ©s Ă  sa compagne Jean-Michel Caudron Sur le mĂȘme sujet
siil ne nous avait pas quittĂ© si tĂŽt le kiss actuel ne serait surement pas le mĂȘme . RIP. Kiss France forum : Vous souhaitez rĂ©agir Ă  ce message ? CrĂ©ez un compte en quelques clics ou connectez-vous pour continuer. Kiss France forum :: Membres & ex- membres de KISS :: Eric Carr: Partagez : Une PensĂ©e pour Eric Carr Auteur Message; Did'yeah Administrateur
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  • une pensĂ©e pour toi qui nous a quittĂ©