Notresujet, Monsieur X, rentre du travail. Il est encore dans un Ă©tat de concentration, et sur la route, son Ă©tat de vigilance est d’autant plus Ă©levĂ©. Les ondes beta etant prĂ©dominantes, elles caractĂ©risent donc un niveau de conscience extĂ©rieure, de vigilance. Cette frĂ©quence de 12 hertz et plus apparaĂźt donc dans des conditions d Ne confondez pas dĂ©pression et dĂ©prime passagĂšre . Si les symptĂŽmes de ces deux affections peuvent parfois ĂȘtre similaires tristesse, sommeil perturbĂ©, dĂ©couragement
, leur durĂ©e reprĂ©sente un bon indicateur. Le simple coup de cafard entraĂźne des signes d’ordre passager. En revanche, la dĂ©pression se caractĂ©rise par la survenue de troubles de l’humeur bien caractĂ©risĂ©s qui se manifestent en quasi-permanence pendant au moins deux semaines consĂ©cutives. Ces perturbations engendrent gĂ©nĂ©ralement des difficultĂ©s importantes dans les domaines affectif, social ou professionnel. La combinaison de signes dĂ©pressifs peut alerter l’entourage. En outre, mieux identifier la maladie aide les proches Ă  en parler avec les de dĂ©prime ou de dĂ©pression ?Tristesse, angoisse, irritabilitĂ©, perte de plaisir... Des symptĂŽmes qui persistent plus de deux semaines peuvent signer le dĂ©but d’une dĂ©pression. Ce questionnaire PHQ-9 Patient health questionnaire, qui a Ă©tĂ© validĂ© par des mĂ©decins, permet d’évaluer la profondeur du mal-ĂȘtre. La Dre Astrid Chevance, psychiatre, nous aide Ă  faire le sont les diffĂ©rents types de dĂ©pression ?L’épisode dĂ©pressif pendant plus de 15 jours, la personne est fatiguĂ©e, triste et a perdu tout centre d’intĂ©rĂȘt. Autres symptĂŽmes troubles du sommeil, de l’appĂ©tit, idĂ©es noires
La dĂ©pression saisonniĂšre due Ă  une diminution de la lumiĂšre naturelle, elle survient Ă  la fin de l'automne jusqu'au dĂ©pression du post-partum la mĂšre ressent des symptĂŽmes dĂ©pressifs intenses dans le mois qui suit l’ dĂ©pression rĂ©actionnelle elle fait suite Ă  une Ă©preuve deuil, accident, divorce.La dĂ©pression masquĂ©e le corps exprime la souffrance par des troubles physiques mal de dos, maux de tĂȘte, parfois associĂ©s Ă  ceux de la dĂ©pression classique tristesse, troubles du sommeil.Le trouble dĂ©pressif rĂ©current ou dĂ©pression chronique il se caractĂ©rise par l’apparition rĂ©pĂ©tĂ©e d’épisodes dĂ©pressifs avec des pĂ©riodes de dĂ©pression souriante elle est trĂšs difficile Ă  identifier car les personnes qui en souffrent ne laissent rien transparaĂźtre. Elles ont l’air heureuses en apparence, mais en rĂ©alitĂ© souffrent profondĂ©ment perte d'Ă©nergieLa dĂ©pression entraĂźne gĂ©nĂ©ralement une perte de l’élan vital associĂ©e Ă  une fatigue intense et Ă  un manque d’énergie. Au quotidien, il est alors difficile d’accomplir des gestes anodins. Cet Ă©tat porte un nom la "tĂąche impossible". On en parle lorsque le patient ne se sent plus capable d'accomplir des tĂąches qui, jusqu’alors, s’effectuaient naturellement sans y penser aller acheter son pain, faire son lit, s’occuper des tĂąches administratives ou mĂ©nagĂšres...Une impossibilitĂ© soudaine gĂ©nĂ©ralement incomprise par les proches d’une personne souffrant du syndrome. Aussi banales que sont ces tĂąches impossibles », vous ne devez pas hĂ©siter Ă  en parler Ă  vos proches et Ă  vous faire aider. L’écrivaine Molly Backes ayant elle-mĂȘme souffert du syndrome raconte Une fois, un ami est venu me chercher et m'a conduit Ă  la pharmacie qui Ă©tait Ă  deux pĂątĂ©s de maisons. C'Ă©tait un cadeau incroyable. »Les troubles du sommeilChez certaines personnes, dormir devient un refuge. Toutefois, cet excĂšs n’est pas bĂ©nĂ©fique les dĂ©pressifs sont toujours aussi fatiguĂ©s, mĂȘme avec 10 heures de sommeil Ă  leur actif. Pour d’autres, les nuits sont courtes coucher tardif, rĂ©veil nocturne ou tĂŽt le matin, vers 4 ou 5 heures. Le sommeil est moins profond et le rĂ©veil peut ĂȘtre douloureux troubles de la sexualitĂ©La plupart du temps, en pĂ©riode de dĂ©pression, la sexualitĂ© est dĂ©laissĂ©e car le corps et la tĂȘte, moteurs dans ce domaine, sont perturbĂ©s. La personne dĂ©pressive ne prend plus de plaisir Ă  faire l’amour avec son partenaire et perd gĂ©nĂ©ralement l’envie de le le dĂ©sir sexuel pour l’autre devient inexistant. L’acte sexuel devient difficile, voire parfois douloureux chez la femme lorsque la baisse de libido se traduit par une sĂ©cheresse diminution de l'aptitude Ă  se concentrer ou Ă  penserLes personnes dĂ©pressives peuvent Ă©prouver des difficultĂ©s Ă  rĂ©flĂ©chir et Ă  s’exprimer clairement. Lors d'une conversation, les mots sont difficiles Ă  trouver et les phrases manquent de fluiditĂ©. Le sujet atteint de dĂ©pression a l’impression d’avoir la tĂȘte vide ou que le monde est devenu trop compliquĂ© pour lui. La mĂ©moire et la concentration ont Ă©galement tendance Ă  diminuer. Les personnes dĂ©pressives ont plus de mal Ă  fixer leur attention, Ă  retenir ce qu’elles viennent de lire ou d’entendre et Ă  ne pas se laisser troubles de l'alimentationLors de dĂ©pression, l’appĂ©tit est souvent perturbĂ©. Il est soit augmentĂ©, soit diminuĂ©. Les personnes dĂ©pressives peuvent se rĂ©fugier dans la nourriture le plus souvent sucrĂ©e pour se crĂ©er un refuge. Le plaisir de manger peut aussi les abandonner. Ou bien ils dĂ©laisseront tout ce qui se rapporte Ă  l’alimentation. Dans ce dernier cas, les aliments semblent sans saveur, et la prĂ©paration de plats devient une corvĂ©e. Les horaires des repas deviennent souvent irrĂ©guliers et leur composition prise ou la perte de poids peut rĂ©vĂ©ler l’état dĂ©pressif. Mais des troubles du comportement alimentaire peuvent aussi se transformer en tristesse et l'hypersensibilitĂ©Sans raison apparente, les personnes dĂ©pressives peuvent ĂȘtre envahies par un sentiment de tristesse immense et inhabituel. BientĂŽt le sujet ne trouve plus de sens ni d’intĂ©rĂȘt Ă  la vie. Les petits plaisirs lire un livre, se promener, voir des amis qui ponctuaient jusqu'alors sa vie n'en sont tristesse peut amener une hypersensibilitĂ© face Ă  des situations de tous les jours. La moindre difficultĂ© ou contrariĂ©tĂ© devient insurmontable. La sensibilitĂ© est souvent associĂ©e Ă  une sensation de vide Ă©motionnel ou Ă  une irritabilitĂ©. Chaque confrontation ou obstacle dans le quotidien peut amener la personne dĂ©pressive Ă  s’énerver trĂšs facilement et de maniĂšre vidĂ©o "J'ai traversĂ© une dĂ©pression sĂ©vĂšre"De la culpabilitĂ© et des idĂ©es noiresLa baisse d’estime de soi est trĂšs frĂ©quente chez les personnes dĂ©pressives. Elles se sentent responsables de leur Ă©tat et culpabilisent de ne pas pouvoir s’en sortir seules. Le dĂ©faitisme apparaĂźt, puis s’étend Ă  la vie entiĂšre. Souvent, les personnes dĂ©pressives ne s’imaginent mĂȘme pas vivre d’une autre maniĂšre et encore moins voir la fin du calvaire. Pour cette raison elles ne font pas appel Ă  une aide extĂ©rieure et ont l’impression que personne ne pourra influer sur leur pensĂ©es morbides peuvent se manifester. La personne doit Ă  tout prix en parler et ĂȘtre prise en charge rapidement car la dĂ©pression est la premiĂšre cause de suicides en tĂ©lĂ©phone, meilleur alliĂ© pour rĂ©duire la dĂ©pression ?Dans une Ă©tude rĂ©cente, publiĂ©e dans l'Ă©dition en ligne du 9 juin 2021 de Nature Translational Psychiatry , des chercheurs de la facultĂ© de mĂ©decine de l'UniversitĂ© de Californie Ă  San Diego Etats-Unis ont utilisĂ© une combinaison de modalitĂ©s comme la mesure de la fonction cĂ©rĂ©brale, de la cognition et des facteurs liĂ©s au mode de vie, pour gĂ©nĂ©rer des prĂ©dictions personnalisĂ©es de dĂ©pression. "Il existe diffĂ©rentes raisons et causes sous-jacentes Ă  la dĂ©pression. En termes simples, les normes actuelles en matiĂšre de soins de santĂ© consistent principalement Ă  demander aux gens ce qu'ils ressentent, puis Ă  rĂ©diger une ordonnance de mĂ©dicaments. Ces traitements de premiĂšre intention se sont avĂ©rĂ©s seulement lĂ©gers Ă  modĂ©rĂ©ment efficaces dans le cadre d'essais Ă  grande Ă©chelle", regrette Jyoti Mishra, auteur principal de l'Ă©tude, directeur de NEATLabs et professeur adjoint au dĂ©partement de psychiatrie de la facultĂ© de mĂ©decine de l'UC San Diego. Avant d’ajouter "La dĂ©pression est une maladie Ă  multiples facettes, et nous devons l'aborder avec un traitement personnalisĂ©, qu'il s'agisse d'une thĂ©rapie avec un professionnel de la santĂ© mentale, de plus d'exercice ou d'une combinaison d'approches".Une approche personnalisĂ©ePendant un mois, les chercheurs ont collectĂ© des donnĂ©es auprĂšs de 14 participants souffrant de dĂ©pression Ă  l'aide d'applications pour smartphones et de dispositifs connectĂ©s comme des montres intelligentes. Tous ces appareils permettent de mesurer le sommeil, l'exercice, l'alimentation et du stress. Ces donnĂ©es ont ensuite Ă©tĂ© associĂ©es Ă  des Ă©valuations cognitives et Ă  l'Ă©lectroencĂ©phalographie grĂące Ă  des Ă©lectrodes placĂ©es sur le cuir chevelu. "Notre Ă©tude montre que nous pouvons utiliser la technologie et les outils qui sont facilement disponibles, comme les applications pour tĂ©lĂ©phones portables, pour collecter des informations auprĂšs d'individus souffrant ou Ă  risque de dĂ©pression, sans charge importante pour eux, puis exploiter ces informations pour concevoir des plans de traitement personnalisĂ©s", se fĂ©licitent les chercheurs. À titre d'exemple, l'exercice et la consommation quotidienne de cafĂ©ine sont apparus comme de puissants prĂ©dicteurs de l'humeur pour un participant, mais pour un autre, c'Ă©tait le sommeil et le stress, tandis que chez un troisiĂšme sujet, les principaux indicateurs Ă©taient la fonction cĂ©rĂ©brale et les rĂ©ponses cognitives aux rĂ©compenses.
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CodycrossParc d'attraction Groupe 206 Grille 3 Nocif pour la santĂ© CaractĂ©rise un Ă©tat qui ressemble au sommeil Incantations magiques Avocat anglo-saxon AbĂźmer Importance, statut, Le sommeil est un Ă©tat dans lequel nous passons environ le tiers de notre vie. Il fait partie des fonctions vitales de l’organisme comme la respiration, la digestion ou l’immunitĂ©. Sommaire Comment Ă©tudie-t-on le sommeil ? Pour connaĂźtre l’état dans lequel se trouve un dormeur il faut rĂ©aliser plusieurs examens La polysomnographie est l’examen mĂ©dical qui permet de suivre le sommeil et son Ă©volution tout au long de la Ă©lectrodes sont collĂ©es sur le crĂąne pour l’enregistrement de l’activitĂ© Ă©lectrique Ă©mise par le sont fixĂ©es sur le visage pour capter les mouvements des yeux et le tonus musculaire.EEG enregistrement de l’activitĂ© Ă©lectrique du cerveau Ă©lectroencĂ©phalogrammeEMG enregistrement du tonus musculaire Ă©lectromyogrammeEOG enregistrement des mouvements des yeux Ă©lectro-oculogramme Porte ouverte au Laboratoire du sommeil du Centre Hospitalier La Chartreuse Dijon lors de la 19e journĂ©e du sommeil 2019 – Mme Élisabeth Poivre infirmiĂšre Que se passe-t-il au niveau du corps ? Le sommeil est un comportement spontanĂ© et rĂ©versible caractĂ©risĂ© par des pĂ©riodes rĂ©currentes de Diminution de l'activitĂ© motrice Augmentation des seuils de rĂ©ponse sensorielle Facilitation de la mĂ©morisation DiscontinuitĂ© de l’activitĂ© mentale Au niveau du cerveau, pendant le sommeil lent, l’activitĂ© se ralentit de plus en plus au fur et Ă  mesure que le sommeil s’approfondit et que le dormeur passe du sommeil lent lĂ©ger au sommeil lent niveau du corps, il en est de mĂȘme avec une diminution progressive des principales fonctions de base de l’organisme le pouls et la respiration se ralentissent, la tension artĂ©rielle, le tonus musculaire, la tempĂ©rature corporelle baissent. Comment est structurĂ© le sommeil ? Il existe deux types de sommeil le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Le sommeil lentEn sommeil lent, on observe un ralentissement progressif des fonctions neurovĂ©gĂ©tatives avec l’approfondissement du sommeil et le ralentissement de l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale.– le sommeil lent lĂ©ger se produit Ă  l’endormissement, l’activitĂ© du cerveau se ralentit peu Ă  peu, le dormeur est rĂ©veillĂ© par le moindre bruit, il ne se perçoit pas alors comme ayant dormi ou vaguement somnolant.– le sommeil lent profond le ralentissement de l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale s’amplifie. Plus l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale est ralentie, plus le dormeur descend dans un Ă©tat d’oĂč il est difficile de le rĂ©veiller, son cerveau est de plus en plus insensible aux stimulations extĂ©rieures ou de son propre corps. En sommeil profond, il sera difficile Ă  rĂ©veiller et souvent, alors, un peu hĂ©bĂ©tĂ©. Le sommeil paradoxalC’est un Ă©tat dans lequel le dormeur est difficile Ă  rĂ©veiller. Le tonus des muscles disparaĂźt complĂštement mais on peut observer de trĂšs brĂšves contractions ou de petits mouvements des extrĂ©mitĂ©s. On reconnaĂźt le sommeil paradoxal Ă  la prĂ©sence de mouvements des yeux, appelĂ©s mouvements oculaires rapides. Les anglo-saxons appellent d’ailleurs le sommeil paradoxal Ă  mouvements oculaires rapides REM ou Rapid Eye Movement sleep. Le sommeil lent est aussi appelĂ© sommeil non-REM par opposition au sommeil paradoxal appelĂ© sommeil prĂ©sente des Ă©rections pĂ©niennes et la femme des Ă©rections clitoridiennes et un afflux de sang au niveau vaginal. Au niveau des fonctions neurovĂ©gĂ©tatives, tout se passe comme si la rĂ©gulation homĂ©ostatique, chargĂ©e de maintenir la stabilitĂ© des grandes fonctions de l’organisme, fonctionnait mal. On observe donc une grande instabilitĂ© du pouls, de la pression artĂ©rielle et de la respiration. Comment se dĂ©roule une nuit de sommeil ? Hypnogramme - La nuit d’une personne comporte plusieurs cycles d’environ 90 minutes L’hypnogramme reprĂ©sente le dĂ©roulement de la nuit de le sujet s’endort, il traverse pendant quelques minutes un Ă©tat intermĂ©diaire entre l’éveil et le sommeil le sommeil lĂ©ger c’est le stade N1, puis son sommeil s’approfondit en stade N2, le sujet est alors rĂ©ellement endormi. Si on le rĂ©veille au bout de quelques minutes, il aura conscience d’avoir quelques dizaines de minutes de stade N2, le sommeil s’approfondit encore c’est le sommeil lent profond. Le dormeur est alors profondĂ©ment sommeil profond s’interrompt, le sommeil lĂ©ger rĂ©apparaĂźt avant de faire place au premier Ă©pisode de sommeil paradoxal qui survient aprĂšs 1h30 de sommeil environ. Ce premier Ă©pisode ne dure que quelques suit du sommeil lent lĂ©ger puis du sommeil lent profond puis du sommeil paradoxal. Le dormeur a accompli son premier cycle de sommeil de 90 minutes nuit de sommeil sera composĂ©e de 3 Ă  5 cycles successifs. Au fur et Ă  mesure que la nuit avance, la composition des cycles va Ă©voluer le sommeil lent profond est trĂšs abondant en dĂ©but de nuit et quand la nuit avance, il se fait plus rare et disparaĂźt complĂštement au petit l’inverse, le sommeil paradoxal qui est bref en dĂ©but de nuit va occuper une place croissante dans chaque cycle de sommeil au fil de la que soit le stade de sommeil, le dormeur se rĂ©veillera plusieurs fois pour une brĂšve durĂ©e, sans qu’il s’en souvienne au rĂ©veil. Ses Ă©veils sont normaux. L’EEG au cours des diffĂ©rents Ă©tats de vigilance ou de sommeil selon la classification Rechtschaffen et KalesEveillĂ©-Vigilant l’activitĂ© Ă©lectrique est rapide de frĂ©quence Ă©levĂ©e peu voltĂ©e peu ample et dĂ©synchronisĂ©e forme irrĂ©guliĂšre.Somnolent – RelaxĂ© apparition de l’activitĂ© alpha, plus lente sa frĂ©quence est comprise entre 8 et 12 cycles par seconde ou Hertz Hz, d’allure rĂ©guliĂšre de forme sinusoĂŻdale. Elle disparaĂźt Ă  l’ouverture des N1 l’amplitude de l’activitĂ© alpha diminue puis disparaĂźt peu Ă  peu pour ĂȘtre remplacĂ©e par une activitĂ© plus lente, 3 Ă  7 cycles par seconde d’amplitude et de rĂ©gularitĂ© variable l’activitĂ© N2 l’activitĂ© thĂȘta occupe tout le tracĂ©. Apparaissent deux grapho-Ă©lĂ©ments caractĂ©ristiques – le complexe K grande onde biphasique nĂ©gative/positive– le fuseau de frĂ©quence de 11 Ă  16 c/s d’allure cours du stade N2 qui constitue le type de sommeil le plus abondant complexes K et fuseaux viennent Ă©mailler l’activitĂ© N3 les ondes lentes sont de plus en plus nombreuses. Elles constituent l’activitĂ© delta qui est lente de 1/2 Ă  2 cycles par seconde et ample de grande taille correspondant Ă  plus de 75 microvolts.Le sommeil paradoxal l’activitĂ© Ă©lectrique du cerveau est rapide et peu voltĂ©. Au dĂ©but de l’épisode, on peut observer des ondes en dents de Michel Billiard. le Sommeil et l’éveil, Editions Masson, 2000. Pourquoi a-t-on besoin de dormir ? Le sommeil est commandĂ© par deux processus – la pression de sommeil le sommeil survient d’autant plus facilement que nous sommes restĂ©s Ă©veillĂ©s longtemps.– l’horloge biologique le sommeil est programmĂ© par notre horloge interne Ă  un moment donnĂ© des 24 heures, correspondant en gĂ©nĂ©ral Ă  la peut vĂ©rifier soi-mĂȘme l’importance de ce phĂ©nomĂšne quand on effectue un voyage trans-mĂ©ridien traversĂ©e de plusieurs fuseaux horaires en avion si les horaires de destination sont dĂ©calĂ©s par rapport aux horaires habituels, on Ă©prouve des difficultĂ©s Ă  s’endormir ou Ă  rester endormi, alors mĂȘme que la fatigue et le manque de sommeil sont prĂ©sents. Il faudra plusieurs jours pour recaler notre horloge biologique sur les nouveaux horaires de jour et de nuit. Des travaux rĂ©cents suggĂšrent que le sommeil permet de maintenir les connexions entre les neurones synapses, consolidant ainsi la mĂ©moire innĂ©e comme celle du chant de l’oiseau et la mĂ©moire acquise comme celle des leçons. Pour bien se souvenir de ce que nous avons appris pendant la journĂ©e, il faut dormir. Le sommeil favorise donc le stockage et l’organisation de nouvelles connaissances. Ces processus nĂ©cessiteraient que le cerveau soit coupĂ© des stimulations extĂ©rieures. Au cours de l’enfance, l’augmentation de la densitĂ© de ces connexions dans certaines rĂ©gions du cerveau cortex frontal est proportionnelle Ă  la quantitĂ© de sommeil profond, ce qui suggĂšre que celui-ci jouerait chez l’enfant un rĂŽle dĂ©cisif dans la maturation du cerveau. Le sommeil paradoxal fournirait un stimulus interne favorisant le dĂ©veloppement du cerveau. On estime que le sommeil est impliquĂ© dans la croissance chez l’enfant, comme dans la rĂ©paration des muscles, de la peau et des os chez l’adulte, parce que l’hormone qui commande ces processus, l’hormone de croissance, est sĂ©crĂ©tĂ©e essentiellement au cours du sommeil profond. On a d’ailleurs observĂ© des nanismes dits psychogĂšnes chez des enfants dont le sommeil Ă©tait rĂ©duit ou sommeil est Ă©galement un temps privilĂ©giĂ© de la constitution de l’ autre fonction du sommeil pourrait ĂȘtre la mise au repos de l’organisme, ou du moins la rĂ©duction de ses dĂ©penses Ă©nergĂ©tiques et la reconstitution des stocks d’énergie mĂ©tabolique glycogĂšne contenu dans le foie. D’autres systĂšmes bĂ©nĂ©ficient de ce “repos” par exemple le systĂšme cardiovasculaire. Le sommeil permet d’épargner seulement 15% de la consommation d’énergie d’une journĂ©e par rapport Ă  un sujet assis mais non endormi. Si l’on prend en compte les mouvements du corps et les Ă©veils survenant au cours du sommeil, l’économie n’est plus que de 5 Ă  11%. Une personne de 100 Kg dĂ©pense environ 80 KCal par heure en dormant, la mĂȘme personne assise dĂ©penserait environ 95 Kcal, l’économie sur 8 heures serait donc de 120 Kcal, soit l’équivalent d’un bol de lait Ă©crĂ©mĂ© ou d’un petit pain, un rendement bien inefficace pour qu’une telle fonction du sommeil soit essentielle. Le simple repos allongĂ©, l’immobilitĂ© peuvent nous permettre de rĂ©cupĂ©rer d’une fatigue physique. Le sommeil n’est sans doute pas nĂ©cessaire Ă  toutes les formes de rĂ©cupĂ©ration mais il l’est certainement pour la rĂ©cupĂ©ration intellectuelle. Quelle est la durĂ©e d'une bonne nuit de sommeil ? C’est une notion aussi individuelle que la quantitĂ© de nourriture dont chacun a durĂ©e moyenne de sommeil d’un adulte est de 8h, mais certains petits dormeurs se contentent de 6h de sommeil alors que les “gros dormeurs” ont besoin de 9 Ă  10 heures de sommeil pour se sentir reposĂ©s. Ces diffĂ©rences sont liĂ©es Ă  des aspects gĂ©nĂ©tiques comme le montrent des Ă©tudes est donc impossible d’édicter une norme, chacun doit dĂ©terminer ses besoins de sommeil en fonction de ses propres rĂ©actions Ă  l’allongement ou Ă  la rĂ©duction de son temps de sommeil. Comment peut-on dĂ©terminer son besoin de sommeil individuel ? La durĂ©e idĂ©ale d’une nuit est celle qui permet de se sentir reposĂ© et d’avoir un bon fonctionnement dans la journĂ©e. La pĂ©riode des vacances permet d’apprĂ©cier facilement ses besoins. Sommes nous tous en manque de sommeil ? Selon l'enquĂȘte INSV/MGEN 2020, la durĂ©e moyenne de sommeil en semaine est de 6h41. 28% des Français dorment moins de 6h par nuit. L’insuffisance de sommeil est donc bien installĂ©e chez les Français. On observe Ă©galement une hausse du temps de sommeil le week-end, qui passe Ă  7h33 en moyenne. Elle est destinĂ©e Ă  compenser » la dette de sommeil chronique de la semaine. Or, le manque de sommeil ne s’annule pas en 2 jours. Au fil des annĂ©es, la population française est en dette de sommeil chronique. Cette carence de sommeil affecte plus particuliĂšrement les personnes de 35 Ă  55 ans qui dorment moins longtemps 6h Ă  7h en majoritĂ© alors que les personnes de 25 Ă  35 ans dorment 7 Ă  8 heures par 24h. Que se passe-t-il si on rĂ©duit son temps de sommeil par rapport Ă  ses besoins ? Si cette restriction est ponctuelle et modĂ©rĂ©e, les consĂ©quences sont limitĂ©es. En revanche rĂ©duire le temps de sommeil Ă  6h chez des sujets dont le besoin Ă©tait de 6h30 Ă  8h30 de sommeil sur une durĂ©e de deux semaines provoque des altĂ©rations des performances dans la journĂ©e aussi importantes au bout de 5 jours qu’aprĂšs une nuit blanche ainsi que des accĂšs de sommeil incontrĂŽlables chez certains sujets en fin d’expĂ©rience. Ceci montre qu’une rĂ©duction mĂȘme modĂ©rĂ©e du temps de sommeil peut avoir des consĂ©quences sĂ©vĂšres dĂšs qu’elle se prolonge. Pour en savoir plus 
 A quoi servent les rĂȘves ? À quoi servent les rĂȘves ? Qu’est-ce qu’un rĂȘve ? Le rĂȘve est une production mentale plus ou moins complexe parfois trĂšs pauvre rĂȘves vides parfois trĂšs riche souvent caractĂ©risĂ©e Lire la suite »
Leretard de son diagnostic est habituellement de plus de 10 ans. Elle est caractĂ©risĂ©e par des attaques de sommeil brutales et le plus souvent irrĂ©sistibles. Ces attaques peuvent se produire plusieurs fois dans la mĂȘme journĂ©e et se prolonger par un Ă©tat lĂ©thargique. Une somnolence familiale est souvent retrouvĂ©e. Elle s'accompagne dans sa forme complĂšte d'une cataplexie
PubliĂ© le 20 septembre 2021 Ça commence par une charge de travail qui s'intensifie, un stress qui s'accroĂźt et se termine par un mal-ĂȘtre au travail profond. Au fur et Ă  mesure que les journĂ©es se suivent et se ressemblent, vous vous sentez de plus en plus fatiguĂ©, vous n'arrivez plus Ă  vous concentrer et vous sentez que vous n'avez plus du tout envie d'aller travailler. Et si vous Ă©tiez, sans le savoir, en train de faire un burn out ? VĂ©ritable problĂ©matique des temps modernes, il existe nĂ©anmoins plusieurs signes permettant d'identifier le burn out, venant vous alerter de votre Ă©tat de santĂ© physique et mental dĂ©gradĂ©. N'hĂ©sitez pas Ă  rĂ©aliser Ă©galement le test suivant qui vous permettra de savoir si vous faites actuellement un burn out, ou si l'un de vos proches en fait un. Qu'est-ce que le burn out ? Le burn-out ou syndrome d'Ă©puisement professionnel est un trouble liĂ© Ă  l'hyperstress qui s'inscrit sur la durĂ©e dans l’environnement professionnel et qui finit par attaquer votre organisme, en consumant vos ressources physiques, psychiques et Ă©motionnelles. Touchant particuliĂšrement des personnes trĂšs investies dans leur travail, le burn out intervient malheureusement souvent comme un point de rupture dans une situation oĂč la personne tenait coĂ»te que coĂ»te, au dĂ©triment de sa santĂ©. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, les personnes en burn-out ressentent une fatigue psychique trĂšs importante, liĂ©e Ă  une accumulation de stress mal gĂ©rĂ©e souvent au travail. Cela les impacte physiquement au dĂ©part, puis, psychologiquement. Dans les cas les plus extrĂȘmes, l’état physique et psychique du travailleur peut se dĂ©tĂ©riorer au point qu’il ne soit plus en mesure de poursuivre son activitĂ©. Contrairement aux idĂ©es reçues, le burn out n'est pas une dĂ©pression, bien qu'il ne soit pas rare de finir par en faire une, si la situation ne s'amĂ©liore pas. C'est pourquoi il est trĂšs important de dĂ©tecter rapidement les signes du burn out. Comment savoir si on fait un burn out ? Pour savoir si vous faites un burn out, vous devez rester attentif aux signes que vous envoient votre corps et votre mental, parce que certaines douleurs ou manifestations psychiques, peuvent ĂȘtre annonciatrices d'un stress trop important au travail. Selon Maslach 1980, le syndrome d’épuisement professionnel, s'articule autour de trois dimensions l'Ă©puisement Ă©motionnel, la dĂ©personnalisation et la diminution de l'accomplissement personnel au travail. Ces derniĂšres s'accompagnent de signes, qui sont autant de symptĂŽmes vous alertant sur votre Ă©tat de santĂ© mentale au travail. Ils apparaissent progressivement avant de devenir prĂ©sents de maniĂšre permanente. Ainsi, les signes pour reconnaĂźtre le burn out sont les suivants Une lassitude liĂ©e Ă  une perte de sens dans votre travail. Une fatigue excessive et chronique liĂ©e Ă  des troubles du sommeil et une perte d'entrain. Un cynisme marquĂ©, des attitudes distantes envers vos collĂšgues de travail. Une dĂ©valorisation de vos compĂ©tences professionnelles, une perte d'estime de soi. Un sentiment de perte de contrĂŽle. Des difficultĂ©s Ă  se concentrer et Ă  enregistrer les informations. Une tendance au repli sur soi et Ă  l'isolement social. Des conduites addictives tabac, alcool, drogues. Des douleurs physiques maux de tĂȘte, vertiges, tensions musculaires. SymptĂŽme n°1 Une lassitude liĂ©e Ă  une perte de sens dans votre travail Vous avez beau tenter de trouver des arguments pour vous prouver que ce que vous faites sert Ă  quelque chose, plus rien n'y fait. Au bout du compte, vous ne trouvez plus d'intĂ©rĂȘt pour vos missions et finissez par ressentir une absence de sens professionnel. D'ailleurs, vous commencez Ă  rĂ©aliser vos missions machinalement, par habitude, sans faire d'efforts pour comprendre pourquoi vous le faites. Si vous avez l'impression d'ĂȘtre dans cette situation, vous vous ĂȘtes Ă©galement et sĂ»rement posĂ© les questions "Mais qu'est-ce que je fais lĂ  ?" ou "Pourquoi je fais ça ?". Pire encore, Ă  cette derniĂšre question, vous avez dĂ©jĂ  trouvĂ© une rĂ©ponse toute faite "Je le fais parce qu'on m'a demandĂ© de le faire" et un point c'est tout. Progressivement, vous finissez par vous dĂ©tacher de l'attrait principal que vous aviez lors de votre prise de poste, vous ne cherchez plus Ă  essayer de faire le lien entre vos missions et l'impact qu'elles peuvent avoir sur l'entreprise, bref, vous commencez Ă  ĂȘtre comme blasĂ© par votre travail. SymptĂŽme n°2 Une fatigue excessive et chronique Le deuxiĂšme signe pour reconnaĂźtre le burn out c'est la fatigue qui s'installe au fur et Ă  mesure que les jours passent. Vous vous sentez "vidĂ©" et manquez d'Ă©lan, d'Ă©nergie, pour pouvoir travailler. Rien n'est plus normal, puisque le burn out agit aussi sur la qualitĂ© de votre sommeil Ă  cause du stress. De ce fait, il est courant qu'une personne aux prises de conditions de travail stressantes, dĂ©veloppe des troubles du sommeil. Alors, rĂ©guliĂšrement c'est le mĂȘme schĂ©ma qui se reproduit vous essayez de vous endormir mais vous n'arrivez pas, les pensĂ©es se bousculent dans votre tĂȘte et sont massivement orientĂ©es vers votre travail, quand vous finissez enfin par vous endormir, vous vous rĂ©veillez ensuite en plein milieu de la nuit, avec toujours ces mĂȘmes pensĂ©es qui vous obsĂšdent et au final, lorsque le rĂ©veil sonne, hors de question d'aller travailler, vous n'avez qu'une seule envie rester dans votre lit Ă  tenter de terminer votre nuit. SymptĂŽme n°3 Un cynisme marquĂ©, des attitudes distantes envers vos collĂšgues de travail La fatigue chronique s'installant, vous finissez par avoir des sautes d'humeur, voire Ă  faire preuve de cynisme lorsque vous ĂȘtes au travail. Vous commencez Ă  Ă©mettre des opinions nĂ©gatives bien tranchĂ©es et Ă  vous comporter d'une façon contraire Ă  ce que vos collĂšgues ou vos supĂ©rieurs attendent de vous. Mais ce n'est pas vraiment de votre faute, bien souvent, vous ne vous en rendez mĂȘme pas compte. Pourtant, vos attitudes et vos comportements vous trahissent tout est source de critiques, vous commencez Ă  vous dire que ce qu'il se passe dans votre entreprise "c'est n'importe quoi", beaucoup de choses vous irritent ou vous insupportent, vous vous dĂ©sengagez petit Ă  petit de l'entreprise dans laquelle vous travaillez. Ce cynisme traduit en rĂ©alitĂ© ce que Maslach appelle la dĂ©personnalisation et fait rĂ©fĂ©rence Ă  un Ă©tat de dĂ©shumanisation ». La dĂ©personnalisation entraĂźne des attitudes impersonnelles et dĂ©tachĂ©es vis-Ă -vis des personnes faisant partie de l'environnement professionnel. Une diminution de l'empathie, une certaine agressivitĂ© comme rĂ©sultat d’une rĂ©sistance psychique fragilisĂ©e, une tolĂ©rance rĂ©duite Ă  la frustration ressentie au niveau professionnel sont Ă©galement les signes d'un burn out. L’exemple du mĂ©decin citant la pathologie ou le numĂ©ro de chambre lorsqu’il fait rĂ©fĂ©rence Ă  un patient est particuliĂšrement reprĂ©sentatif du phĂ©nomĂšne le dĂ©tachement extrĂȘme, voir la duretĂ©, sont des dĂ©fenses investies inconsciemment pour faire face Ă  des stimulations Ă©motionnelles trop fortes et que la personne n’a plus les moyens de gĂ©rer en situation professionnelle. SymptĂŽme n°4 Une dĂ©valorisation de vos compĂ©tences professionnelles, une perte d'estime de soi Vous commencez Ă  vous sentir inapte Ă  mener Ă  bien les projets qui vous sont confiĂ©s et Ă  rĂ©pondre de maniĂšre satisfaisante aux attentes de votre hiĂ©rarchie. De maniĂšre gĂ©nĂ©rale, vous vous sentez inefficace, vous doutez de vos compĂ©tences professionnelles et avez le sentiment de ne plus avoir votre place au sein de l'entreprise ou de votre Ă©quipe de travail un sentiment d'illĂ©gitimitĂ© peut grandir en vous. Cela a un impact sur votre estime personnelle, qui petit Ă  petit diminue et par ricochet, sur la confiance que vous vous portez. SymptĂŽme n°5 Un sentiment de perte de contrĂŽle Le burn out est Ă©galement caractĂ©risĂ© par un sentiment de perte de contrĂŽle, c'est-Ă -dire, une impression de perdre pied au travail. Vous n'arrivez plus Ă  suivre vos missions, Ă  respecter les dates limites de rendu de projets, vous vous sentez dĂ©bordĂ© par tout vos Ă©motions, votre charge de travail, votre fatigue... C'est bien souvent Ă  ce moment que le sentiment d'ĂȘtre spectateur de sa carriĂšre professionnelle prend place. Lorsque vous observez les personnes de votre entourage, vous avez l'impression que tout leur rĂ©ussit, qu'elles sont en parfaite harmonie avec le mĂ©tier qu'elles exercent, tandis que vous, vous dĂ©veloppez peu Ă  peu l'impression de ne plus ĂȘtre Ă  votre place et vous commencez Ă  vous demander oĂč celle-ci peut bien se trouver. SymptĂŽme n°6 Des difficultĂ©s Ă  se concentrer et Ă  enregistrer les informations La fatigue ajoutĂ©e au poids de votre souffrance se faisant, il devient de plus en plus compliquĂ© de vous concentrer. Vous commencez par oublier d'honorer certains rendez-vous, vous nĂ©gligez malgrĂ© vous la rĂ©alisation de vos missions et n'arrivez plus Ă  vous souvenir des consignes Ă©mises par votre hiĂ©rarchie. Vous pouvez avoir l'impression d'ĂȘtre prĂ©sent physiquement mais pas mentalement, ce qui conduit inĂ©vitablement Ă  produire des erreurs sans que vous ne vous en rendiez compte. Ces erreurs, une fois qu'elles vous sont pointĂ©es, viennent nourrir les fausses croyances que vous avez dĂ©veloppĂ©es pas assez compĂ©tent, pas Ă  la hauteur du poste, l'impression d'ĂȘtre un imposteur. Ce signe du burn out doit particuliĂšrement vous alerter, parce qu'il traduit un ralentissement des fonctionnements cognitifs de votre cerveau. DĂšs lors que vous sentez ĂȘtre tellement fatiguĂ© que vous avez l'impression de ne plus rien comprendre Ă  ce qu'on vous demande, d'ĂȘtre perdu dans vos missions, de plus avoir une certaine flexibilitĂ© intellectuelle ou d'Ă©prouver des difficultĂ©s pour prendre des dĂ©cisions, alors il est urgent de prendre du recul par rapport Ă  vos activitĂ©s professionnelles et de faire une pause. SymptĂŽme n°7 Une tendance au repli sur soi et Ă  l'isolement social Le burn out professionnel renvoie Ă©galement Ă  un besoin de s'isoler progressivement parce que vous vous sentez Ă©puisĂ© de part et d’autre. D'un cĂŽtĂ© vous vous voyez perdre pied au travail sans arriver Ă  retrouver l'Ă©lan de motivation ou l'Ă©nergie pour mener Ă  bien vos missions et ce, malgrĂ© toute votre bonne volontĂ©, et de l'autre cĂŽtĂ©, vous n'arrivez plus Ă  supporter l'ambiance gĂ©nĂ©rale de votre entreprise. Les afterworks ou les pauses-cafĂ© ne vous intĂ©ressent plus, au contraire, vous prĂ©fĂ©rez rester seul Ă  votre bureau. Dans ce contexte, vous sentez que l'envie d'aller au travail n'existe plus, qu'il est de plus en plus difficile de vous lever le matin vous avez souvent l'impression de dĂ©primer et il vous arrive d'ĂȘtre pris par des manifestations anxieuses comme la boule au ventre, les larmes aux yeux ou une difficultĂ© Ă  respirer. SymptĂŽme n°8 Des conduites addictives Pour gĂ©rer l'Ă©tat de tension gĂ©nĂ©ralisĂ©, vous pouvez dĂ©velopper des addictions au tabac, Ă  l'alcool ou aux drogues par exemple. Vous pouvez Ă©galement dĂ©velopper des troubles alimentaires. Il s'agit de conduites qui viennent compenser et tenter de rĂ©guler l'Ă©tat de stress intense et la fatigue psychique, qui se sont emparĂ©s de vous en faisant office d'une rĂ©compense, d'un moment de rĂ©confort, aprĂšs une journĂ©e de travail difficile. SymptĂŽme n°9 Des douleurs physiques RĂ©guliĂšrement vous souffrez de tensions musculaires, de maux de tĂȘte, de douleurs abdominales, de troubles digestifs et pouvez Ă©galement avoir des vertiges. En effet, le burn out se manifeste aussi par des signes physiques, traduisant une somatisation du stress. Une prise en considĂ©ration rapide de ces diffĂ©rents indices doit vous permettre de prĂ©venir le burn out. ÉtatQui Ressemble Au Sommeil Etat D Un Individu Caracterise Par Une Taille Tres Petite Etat Caracterise Par Une Perte De Conscience Etat D'un Individu Caracterise Par Une Taille Tres Petite État Pathologique CaractĂ©risĂ© Par Une Sensation De Froid Intense Etat Entre La Veille Et Le Sommeil, Provoque Par La Suggestion 1 GĂ©nĂ©ralitĂ©s et aspects historiques De tous temps le sommeil a fascinĂ© les hommes, notamment parce qu’il s’accompagne d’un Ă©tat d’inconscience qui ressemble Ă  la mort. La mythologie grecque reprĂ©sentait ainsi le sommeil sous la forme du dieu Hypnos, frĂšre jumeau de Thanatos, dieu des morts. L’un des enfants d’Hypnos, MorphĂ©e sera par la suite Ă  l’origine de nombreuses expressions relatives au sommeil, encore utilisĂ©es aujourd’hui les bras de MorphĂ©e ». Il est par ailleurs intĂ©ressant de noter que dĂ©s l’antiquitĂ©, Aristote, au 3Ăšme siĂšcle avant dans son TraitĂ© de la veille et du sommeil » dĂ©crivait les aspects physiologiques du sommeil ainsi que les prĂ©mices du modĂšle Ă  double rĂ©gulation tel qu’il est connu aujourd’hui. Une partie de son Ɠuvre sera par la suite dĂ©diĂ©e Ă  l’interprĂ©tation des rĂȘves. Jusqu’au Moyen Âge, le sommeil est ainsi considĂ©rĂ© comme un phĂ©nomĂšne purement passif et strictement inverse Ă  l’éveil au cours duquel seuls les rĂȘves apparaissent comme remarquables. Les songes font ainsi l’objet d’études nombreuses et clandestines du fait de l’inquisition. En 1597, Ambroise ParĂ© lie le sommeil Ă  la digestion et le considĂšre comme une nĂ©cessitĂ© permettant au cours d’éliminer les dĂ©chets accumulĂ©s dans le corps humain pendant la pĂ©riode de veille INTRODUCTION À LA CHIRURGIE », chapitre XIX. Ainsi les dĂ©chets accumulĂ©s dans le cerveau et le corps durant la journĂ©e sont Ă©liminĂ©s durant le sommeil et cette action ne peut se rĂ©aliser que durant la nuit. Cette thĂ©orie sera reprise et modifiĂ©e par l’abbĂ© William Chappell au 17Ă©me siĂšcle, qui introduira notamment la notion de rĂ©cupĂ©ration » permise par le sommeil "La pratique des vertus chrĂ©tiennes et tous les devoirs de l’homme..." SECTI0N IX p 152 ; 154, 1670. Ainsi selon lui, Dieu aurait crĂ©e le sommeil afin de permettre au corps de rĂ©cupĂ©rer, aprĂšs une journĂ©e le labeur et avant de retourner travailler le lendemain. Les premiĂšres thĂ©ories sur les conditions optimales pour dormir apparaissent alors. Au 19Ăšme siĂšcle le courant hygiĂ©niste affinera ces thĂ©ories mais le sommeil est toujours considĂ©rĂ© comme un phĂ©nomĂšne passif, au cours duquel le corps rĂ©cupĂšre et le rĂȘve s’opĂšre. Au dĂ©but du 20Ăšme siĂšcle les thĂ©ories Freudiennes d’interprĂ©tation des rĂȘves apparaissent. Il faut attendre la fin des annĂ©es 50 pour que Michel Jouvet, neurophysiologiste, dĂ©couvre, en observant l’activitĂ© Ă©lectrique du cerveau d’un chat en train de dormir que le sommeil paradoxal, est bien distinct de l'Ă©veil et du sommeil lent. Rapidement, les cycles du sommeil sont dĂ©couverts grĂące Ă  l’avĂšnement de l’électrophysiologie. Ainsi on dĂ©couvre finalement assez rĂ©cemment 1960-1975 que le sommeil n'est pas "cette petite mort quotidienne" si souvent Ă©voquĂ©e par les philosophes. Il s’agit bien au contraire, d’une pĂ©riode dynamique essentielle de notre vie se dĂ©roulant toujours selon le mĂȘme schĂ©ma chez l'ensemble des mammifĂšres sauf quelques rares exceptions [8]. L’avĂšnement de la gĂ©nĂ©tique et des neurosciences permettra par ailleurs de mieux apprĂ©hender les caractĂ©ristiques et les changements du sommeil au cours de la vie humaine ainsi que les modifications hormonales et physiologiques caractĂ©risant le sommeil. 2 Aspects physiologiques du sommeil normal L’architecture du sommeil normal s'Ă©tudie donc grĂące Ă  l'enregistrement de donnĂ©es Ă©lectrophysiologiques dont l’ensemble constitue la polysomnographie. Celle-ci comprend classiquement un Ă©lectro-encĂ©phalogramme EEG un Ă©lectromyogramme EMG, l'Ă©lectro-oculogramme EOG et Ă©lectrocardiogramme ECG. Ces Ă©tudes ont permis de dĂ©terminer que le sommeil ne correspondait pas Ă  un Ă©tat unique mais Ă  une succession de cycles comportant diffĂ©rentes phases de sommeil et caractĂ©risĂ©s par des donnĂ©es Ă©lĂ©ctrophysiologiques particuliĂšres. Une nuit est ainsi classiquement composĂ©e de 4 Ă  5 cycles. Ces cycles sont constituĂ©s de plusieurs phases a Le sommeil lent Il est prĂ©cĂ©dĂ© d’une phase dite d’induction » au cours de laquelle l’activitĂ© EEG typique de l’état de veille se modifie pour voir apparaitre des ondes alpha » typiques de la somnolence. Le sommeil lent dure en moyenne 60 Ă  75 minutes et comporte deux grandes phases le sommeil lent lĂ©ger et le sommeil lent profond. Il est caractĂ©risĂ© par une diminution progressive du tonus musculaire mais sans disparition totale de ce dernier et une modification progressive des tracĂ©s EEG disparition des ondes alpha, remplacĂ©es progressivement par des ondes thĂȘtas, puis apparition de Spindles et de complexes K, puis apparition des ondes Deltas alors que les ondes thĂȘtas disparaissent. Ces modifications EEG permettent ainsi d’individualiser 4 stades au sommeil lent stades 1 Ă  4, explicitĂ©s dans l’annexe VI. Enfin L’ECG retrouve une diminution du rythme cardiaque tandis que la tension artĂ©rielle diminue et que les mouvements oculaires lents disparaissent. b Le sommeil paradoxal Il s’agit classiquement de la pĂ©riode oĂč l’on rĂȘve. L’état de sommeil lent profond qui Ă©tait caractĂ©risĂ© par le maintien d’un tonus musculaire minimal, fait ainsi place Ă  un Ă©tat d’atonie musculaire totale. Cet Ă©tat dure habituellement entre 10 et 20 minutes et est caractĂ©risĂ© par une activitĂ© psychique intense. L’activitĂ© EEG reprend un tracĂ© proche de celui des Ă©tats de veille et des mouvements oculaires rapides apparaissent, qui sont caractĂ©ristiques du sommeil paradoxal Rapid Eyes Movements ou REM. L’hypotension artĂ©rielle du sommeil lent fait place Ă  une vasoconstriction gĂ©nĂ©ralisĂ©e associĂ©e Ă  des variations brusques de la tension artĂ©rielle. Enfin l’atonie musculaire gĂ©nĂ©ralisĂ©e s’accompagne frĂ©quemment d’érections et de mouvements musculaires au niveau du visage et des extrĂ©mitĂ©s. L’apparition de mouvements musculaires anormaux durant le sommeil paradoxal est typique de certaines pathologies maladie de Parkinson, somnanbulisme
. c RĂ©sumĂ© l’hypnogramme Il s’agit d’une reprĂ©sentation des diffĂ©rents stades du sommeil et des diffĂ©rents cycles et de leur durĂ©e au cours d’une nuit typique. Un exemple d’hypnogramme est reprĂ©sentĂ© ci- dessous 3 La rĂ©gulation de l’alternance des Ă©tats de veille et de sommeil On admet aujourd’hui que le sommeil est rĂ©gulĂ© selon un double modĂšle imaginĂ© par Borbelly [9]. Le besoin de sommeil » dĂ©pend ainsi de la conjonction d’un processus circadien interne C » et d’un processus homĂ©ostasique externe H » dĂ©pendant de la durĂ©e de la veille prĂ©cĂ©dente. Si la dette homĂ©ostasique H » agit uniquement en fonction de la durĂ©e de la veille prĂ©cĂ©dente en quelque sorte le besoin de sommeil », le processus circadien C » dĂ©pend de synchronisateurs. Ces synchronisateurs peuvent ĂȘtre internes ou externes appelĂ©s zeitgeber ». Les synchronisateurs internes sont difficilement modifiables. Ils sont intimement dĂ©pendants des noyaux gris supra-chiasmatiques qui rĂ©gulent la tempĂ©rature interne ainsi que la sĂ©crĂ©tion de certaines hormones cortisol notamment. Ces synchronisateurs internes ont une composante gĂ©nĂ©tique. Les synchronisateurs externes sont au nombre de 4 - La lumiĂšre la quantitĂ© de lumiĂšre reçue au niveau rĂ©tinien, va influencer la production circadienne de mĂ©latonine au niveau de la substance rĂ©ticulĂ©e - L’activitĂ© physique agit principalement sur la tempĂ©rature du corps. L’action de la mĂ©latonine sur la chute de la tempĂ©rature le soir est d’autant plus marquĂ©e que l’organisme Ă©tait chaud dans la journĂ©e. Ainsi les sports d’endurance marche, footing, natation, ski... sont traditionnellement associĂ©s Ă  un sommeil plus profond. Par contre, il est communĂ©ment admis qu’il ne faut pas pratiquer un sport intensif moins de 2 heures avant de s’endormir notamment en raison de la production de cortisol qui accompagne cet effort physique intense est de nature Ă  modifier le rythme - L’alimentation les horaires des repas agiraient sur le cerveau par l’intermĂ©diaire d’hormones telles que l’hypocrĂ©tine-orexine qui agit Ă  la fois sur le comportement alimentaire et sur les circuits du sommeil [10] - Le plaisir / motivation beaucoup d’auteurs pensent que les hormones du plaisir » systĂšme dopaminergique/sĂ©rotoninergique amĂ©liorent la qualitĂ© du sommeil. Ces relations entre systĂšme sĂ©rotoninergique et sommeil expliquent l’importance des troubles du sommeil chez les patients dĂ©pressifs [11]. Par ailleurs il faut rappeler que la mĂ©latonine est produite Ă  partir du mĂȘme squelette chimique que la sĂ©rotonine le noyau tryptophane, expliquant probablement les intrications entre dĂ©pressions, systĂšme sĂ©rotoninergique et troubles du sommeil. Ces synchronisateurs externes agissent de maniĂšre beaucoup moins importante que les synchronisateurs internes qui ont un rythme propre circadien lĂ©gĂšrement supĂ©rieur Ă  24H notamment les expĂ©riences hors du temps » du spĂ©lĂ©ologue Michel Siffre ont permis de mieux apprĂ©hender ces rythmes internes en dehors de toute stimulation extĂ©rieures.. Au final la rĂ©gulation des rythmes veille-sommeil a pu ĂȘtre modĂ©lisĂ©e assez fidĂšlement. Nous reprĂ©sentons dans la figure ci-dessous un exemple de modĂ©lisation Exemple de modĂ©lisation de la rythmicitĂ© veille-sommeil d’aprĂšs Exemple de modĂšles l’influence de divers facteur sur la synchronisation veille-sommeil d’aprĂšs 4 Les rĂŽles du sommeil Ces rĂŽles sont mal connus aujourd’hui. On estime cependant que le sommeil a un rĂŽle double - Un rĂŽle de rĂ©paration de la veille prĂ©cĂ©dente - Un rĂŽle de prĂ©paration de la veille suivante. De nombreux auteurs pensent aujourd’hui que les rĂŽles du sommeil sont multiples et plus importants qu’on ne le pense. Nous citons Ă  titre d’exemple - RĂŽle dans les processus immunitaires la production du complĂ©ment suivrait ainsi un rythme circadien, tandis que la privation de sommeil s’accompagnerait de troubles immunitaires [12] - RĂŽle dans la croissance et dans certains phĂ©nomĂšnes hormonaux production de GH, de cortisol
 - RĂŽle dans les processus de mĂ©morisation et de triage » des informations emmagasinĂ©es durant la veille [13]. Ces processus sont particuliĂšrement importants durant le sommeil lent profond et le sommeil paradoxal. De nombreuses Ă©tudes suggĂšrent ainsi que le sommeil paradoxal est particuliĂšrement impliquĂ© dans la fixation des phĂ©nomĂšnes de mĂ©moire dĂ©clarative alors que le sommeil paradoxal favorise la consolidation de la mĂ©moire procĂ©durale [13] . 5 Le vieillissement du sommeil [14,15] Le vieillissement de la fonction du sommeil est probablement en rapport avec le vieillissement des structures cĂ©rĂ©brales siĂšge du sommeil [14]. Cependant la grande variabilitĂ© interindividuelle, rend la mise en relation entre ces modifications neurologiques et les modifications du sommeil du sujet ĂągĂ© difficile. On distingue cependant un certain nombre de faits bien connus aujourd’hui, mĂȘme s’ils varient beaucoup d’une personne Ă  l’autre. On retrouve ainsi - Au niveau cellulaire cĂ©rĂ©bral une diminution du nombre de neurone et une diminution de l’activitĂ© neuronale. On retrouve aussi une diminution globale du mĂ©tabolisme cellulaire neuronal. - Au niveau intercellulaire une diminution de l’activitĂ© synaptique et de la plasticitĂ© neuronale. Une diminution de la quantitĂ© de certains neuromĂ©diateurs acĂ©tyl-choline
 - Au niveau tissulaire cĂ©rĂ©bral une atrophie progressive du tissu cĂ©rĂ©bral, notamment une modification des noyaux suprachiasmatiques Ces modifications histo-anatomiques aboutissent Ă  des modifications fonctionnelles [13, 14,15] - Une diminution des capacitĂ©s d’adaptation en cas de privation de sommeil, jet-lag
 - Une diminution de la qualitĂ© de la veille et du sommeil o AltĂ©ration de la continuitĂ© veille sommeil  Augmentation du nombre et de la durĂ©e des siestes, envahissement progressif de la veille par le sommeil  RĂŽle de la dĂ©saffĂ©rentation progressive dans ces phĂ©nomĂšnes baisse de l’influence de certains synchronisateurs externes  IncapacitĂ© progressive Ă  maintenir un sommeil nocturne continu  Diminution de l’index d’efficacitĂ© augmentation du temps passĂ© au lit alors que le temps de sommeil diminue  DifficultĂ©s d’endormissement et de rĂ©-endormissement o Des modifications de l’architecture du sommeil et des grapho-Ă©lĂ©ments »  AltĂ©ration du sommeil lent profond, qui est prĂ©cocement touchĂ© avec l’ñge. Cette altĂ©ration est caractĂ©risĂ©e par une diminution du nombre de l’amplitude des ondes Delta Ă  l’EEG.  L’espace laissĂ© vacant par le sommeil lent profond est occupĂ© par du sommeil lent lĂ©ger, aboutissant Ă  une diminution progressive du seuil d’éveil micro-rĂ©veils plus frĂ©quents que chez les sujets jeunes et difficultĂ©s de rĂ©-endormissement aprĂšs ces micro-rĂ©veils  Le sommeil paradoxal est peu modifiĂ© dans le cadre du vieillissement physiologique o Des modifications de la rĂ©gulation veille-sommeil  La puissance des mĂ©canismes homĂ©ostasiques baisse aprĂšs privation de sommeil la rĂ©cupĂ©ration est incomplĂšte et plus lente / les phĂ©nomĂšnes de rebonds sont moins amples et moins efficaces que chez les sujets jeunes  La rĂ©gulation circadienne perd de l’influence en raison de la diminution de l’efficacitĂ© des synchronisateurs internes vieillissement de l’horloge biologique interne, diminution de la production de mĂ©latonine
 et en raison de la diminution de l’efficacitĂ© des synchronisateurs externes troubles visuels, diminution des activitĂ©s sociales, hypoaccousie, institutionnalisation
 o Des modifications de l’environnement aboutissent Ă  des modifications du sommeil diminution des activitĂ©s sociales, institutionnalisation 
 L’ensemble de ces modifications aboutit Ă  transformer un sommeil monophasique en un sommeil polyphasique et le cycle veille-sommeil prĂ©sente frĂ©quemment une avance de phase. La qualitĂ© du sommeil diminue ainsi que les capacitĂ©s de rĂ©cupĂ©ration et d’adaptation. La plainte de mauvais sommeil ou d’insomnie est ainsi beaucoup plus frĂ©quente chez les sujets ĂągĂ©s que dans le reste de la population [20]. 6 Sommeil et maladie d’Alzheimer Les diffĂ©rentes Ă©tudes rĂ©alisĂ©es avec l’actimĂ©trie ont permis de caractĂ©riser les troubles du sommeil les plus frĂ©quemment retrouvĂ©s chez les personnes atteintes de maladie d’Alzheimer. Ainsi le phĂ©nomĂšne le plus caractĂ©ristique est la fragmentation progressive du sommeil lors de l’avancĂ©e de la maladie, avec des rĂ©veils nocturnes de plus en plus nombreux et longs associĂ©s Ă  des pĂ©riodes de somnolence diurne de plus en plus frĂ©quentes. On constate par ailleurs que chez les patients atteints de maladie d’Alzheimer le sommeil lent profond disparait progressivement de maniĂšre plus importante que lors du vieillissement normal ». On constate ainsi une somnolence diurne associĂ©e Ă  des dĂ©ambulations diurnes et nocturnes. Ces troubles sont ainsi Ă  l’origine d’une incomprĂ©hension de l’entourage, et d’une surprescription de psychotropes, propres Ă  augmenter les risques iatrogĂ©niques, sans pour autant clairement amĂ©liorer les troubles du sommeil. Nous prĂ©sentons ci-dessous un exemple d’actimĂ©trie chez un sujet sain et un sujet prĂ©sentant une maladie d’Alzheimer au stade sĂ©vĂšre [D’aprĂšs Representative activity data graphs for an AD subject and a et
Ilest aussi faisable, depuis l'Ă©tat de paralysie du sommeil, d'entrer consciemment dans un rĂȘve lucide (un rĂȘve oĂč l'on se sait rĂȘver et oĂč s'offre donc la possibilitĂ© d'agir et de modifier le contenu onirique avec plus de libertĂ©), ce qui dĂ©samorce gĂ©nĂ©ralement l'aspect effrayant de l'expĂ©rience. Les mĂ©thodes consistent, toujours aprĂšs s'ĂȘtre convaincu du caractĂšre onirique
PubliĂ© le 15 aoĂ»t 2008 Le sommeil est constituĂ© de cycles d'une durĂ©e d'environ 90 minutes qui incluent deux types d'Ă©tats le sommeil paradoxal et le sommeil non paradoxal. Le sommeil non paradoxal comprend 4 stades ou phases l'endormissement, le sommeil lĂ©ger et deux phases de sommeil profond. Stade 1 l'endormissement Il s'agit de la transition de l'Ă©tat de veille au sommeil qui se produit au coucher et dans les brĂšves pĂ©riodes de rĂ©veil durant le sommeil. Les rĂ©actions aux stimuli du monde extĂ©rieur diminuent mais la personne demeure facile Ă  rĂ©veiller. Des rĂȘves courts ou des pensĂ©es errantes sont souvent rapportĂ©s durant ce stade qui dure gĂ©nĂ©ralement de 5 Ă  10 minutes. Il constitue entre 5 % et 10 % du temps de sommeil. Stade 2 le sommeil lĂ©ger Le sommeil lĂ©ger constitue entre 40 % et 50 % du temps de sommeil. Durant ce stade, le rythme cardiaque est ralenti et la tempĂ©rature du corps diminuĂ©e. Il y a une alternance de pĂ©riodes de tension et de relaxation musculaire. À ce stade, la personne peut facilement ĂȘtre rĂ©veillĂ©e par des bruits ou autres. Stades 3 et 4 le sommeil profond Ces stades reprĂ©sentent le sommeil le plus profond le stade 4 Ă©tant plus profond que le 3 et constituent environ 10 % Ă  20 % du temps de sommeil. Il est plus difficile de se rĂ©veiller durant ces stades. Les muscles ont toujours leur tonus et des mouvements sont possibles. C'est durant ces stades que certains enfants peuvent prĂ©senter des terreurs nocturnes, du somnambulisme ou mouiller leur lit. Les stades 3 et 4 ont tendance Ă  ĂȘtre plus longs dans le premier tiers ou la premiĂšre moitiĂ© de la nuit. Leur durĂ©e est plus importante Ă  la suite d'une privation de sommeil. Le sommeil profond est le plus rĂ©parateur pour l'organisme qui rĂ©pare et rĂ©gĂ©nĂšre les tissus, construit les os et les muscles et renforce le systĂšme immunitaire. Stade du sommeil paradoxal ou sommeil REM pour Rapid Eye Movement Pendant le sommeil paradoxal, le cerveau est plus actif, la respiration et le rythme cardiaque augmentent et deviennent irrĂ©guliers, les yeux bougent rapidement pour cette raison, ce stade est aussi appelĂ© le sommeil avec mouvements oculaires rapides ou sommeil REM - pour Rapid Eye Movement et les muscles sont relaxĂ©s. C'est pendant ce stade que survient la majoritĂ© des rĂȘves. Ce stade survient de façon cyclique pendant toute la nuit en alternance avec le sommeil non paradoxal toutes les 80 Ă  100 minutes environ. Il survient 4 ou 5 fois dans une nuit de 8 Ă  9 heures. La durĂ©e des pĂ©riodes de sommeil paradoxal augmente au cours de la nuit pour ĂȘtre maximale en fin de nuit. La premiĂšre pĂ©riode dure typiquement 10 minutes alors que la derniĂšre peut durer jusqu'Ă  1 heure. Le sommeil paradoxal constitue 20 % Ă  25 % du temps de sommeil. Cette proportion est plus grande durant l'enfance et l'adolescence. Il peut reprĂ©senter jusqu'Ă  50 % du temps de sommeil chez les jeunes enfants. Le rĂ©veil, aprĂšs une nuit complĂšte de sommeil, se fait habituellement Ă  partir du sommeil paradoxal. Évolution avec l'Ăąge La continuitĂ© et la profondeur du sommeil se dĂ©tĂ©riorent au cours de l'Ăąge adulte. Cette dĂ©tĂ©rioration se traduit par l'augmentation de l'Ă©veil et du stade 1 et par une diminution des stades 3 et 4. 10 catĂ©gories de troubles du sommeil et de l'Ă©veil DSM-5 Pour plus d'informations, voyez les liens plus bas.
Lhypersomnie est caractĂ©risĂ©e par un besoin excessif de sommeil. Elle peut avoir diverses origines. Elle peut ĂȘtre secondaire, par exemple encas de manque de sommeil important, de grande
Vous vous demandez dans quel Ă©tat cĂ©rĂ©bral vous mettra l’hypnose ? Serez-vous assoupi, endormi, ou, Ă  l’inverse, complĂštement rĂ©veillĂ© ? S’il Ă©tait admis depuis longtemps que l’hypnose provoquait un Ă©tat proche du sommeil, les recherches actuelles en neurosciences dĂ©voilent aujourd’hui de nouvelles informations. En effet, les imageries mĂ©dicales rĂ©vĂšlent que l’activitĂ© cĂ©rĂ©brale sous hypnose ne ressemble ni Ă  l’état de sommeil, ni Ă  l’état d’éveil, mais Ă  un Ă©tat particulier, oĂč certaines zones du cerveau prĂ©sentent une hyperactivitĂ© remarquable, qui pourrait notamment expliquer le pouvoir analgĂ©sique de l’hypnose. L'HYPNOSE PLONGÉE DANS UN PROFOND SOMMEIL ? Vous vous sentez lourd, et cet Ă©tat vous incite Ă  vous abandonner complĂštement et Ă  plonger dans un sommeil profond
 » Nous transportons tous ce clichĂ© de la scĂšne chez l’hypnotiseur. Les yeux rivĂ©s sur un petit objet brillant posĂ© au creux de sa main, ou basculant de droite Ă  gauche pour suivre son pendule, jusqu’à atteindre un Ă©tat de demi-sommeil oĂč nous n’aurons plus la maĂźtrise de nos pensĂ©es et de notre corps. Si cette conception de la transe hypnotique comme un Ă©tat proche du sommeil, voire de la torpeur et de la lĂ©thargie, est ancrĂ©e si puissamment dans nos sociĂ©tĂ©s, c’est parce qu’elle s’est construite depuis les Ăąges les plus anciens de l’humanitĂ©, lors des scĂšnes chamaniques Ă  la PrĂ©histoire, jusqu’aux travaux du docteur français Jean-Martin Charcot au XIXe dans les bras du dieu du sommeil Au XVIIIe siĂšcle, les mĂ©decins hypnotistes construisent le nom de l’hypnose en empruntant Ă  la mythologie grecque le terme hypnos », qui veut dire sommeil », et qui donne aussi son nom au dieu antique du sommeil. Cette dĂ©nomination montre Ă  quel point le sommeil et l’hypnose sont liĂ©s dans les esprits. Et en effet, dans les bras du dieu du sommeil, les hommes voient leurs corps rĂ©parĂ©s, leurs plaies cicatrisĂ©es et leurs peines, consolĂ©es. James Braid et le sommeil nerveux Dans cette lignĂ©e, le mĂ©decin irlandais James Braid compte sur la fatigue nerveuse de ses sujets pour les plonger dans un Ă©tat de sommeil profond favorable aux suggestions. Il les contraint ainsi Ă  observer, en louchant et sans relĂąche, l’objet brillant qu’il a placĂ© juste au-dessus de leurs yeux. Il utilise notamment cette technique en intervention chirurgicale, Ă  une Ă©poque oĂč les patients ne sont pas encore endormis Ă  l’éther
 J’ai adoptĂ© la neurohypnologie – un mot qui signifiera aussitĂŽt Ă  tous ceux qui connaissent le grec, que c’est la raison ou la doctrine du sommeil nerveux ; le sommeil Ă©tant l’analogie la plus constante et la plus naturelle des phĂ©nomĂšnes primaires du mesmĂ©risme; le prĂ©fixe nerveux » le distinguant du sommeil naturel. » – James Braid Charcot et la lĂ©thargie De nombreux mĂ©decins se succĂšdent pour faire avancer cette approche de l’hypnose comme un Ă©tat proche du sommeil Du sommeil et des Ă©tats analogues considĂ©rĂ©s surtout du point de vue de l’action du moral sur le physique, 1866, par le docteur Ambroise-Auguste LiĂ©beault. Le plus cĂ©lĂšbre reste le docteur Jean-Martin Charcot, qui s’intĂ©resse Ă  l’hypnose dans le cadre du traitement des personnes atteintes d’hystĂ©rie. Il dĂ©termine ainsi 3 Ă©tats d’hypnose obtenus pendant la sĂ©ance la lĂ©thargie le sujet ne bouge plus, mais il prĂ©sente une hyperexcitabilitĂ© neuromusculaire au moindre contact ; la catalepsie c’est le moment oĂč l’hypnothĂ©rapeute obtient du sujet qu’il rouvre les yeux par le son d’un gong ou un dĂ©compte par exemple et oĂč son corps est mallĂ©able ; le somnambulisme le sujet parle et bouge normalement, aprĂšs un dĂ©clencheur de type friction du crĂąne ; Le sujet prĂ©sente un oubli complet, une amnĂ©sie, dĂšs le rĂ©veil. On comprend, dĂšs le choix des mots, que Charcot et ses partisans concevaient le travail en sĂ©ance comme la recherche d’un Ă©tat de sommeil hypnotique, oĂč le sujet ne pense qu’à abandonner, lĂącher prise avec sa conscience, jusqu’à s’endormir. Vous avez envie d'expĂ©rimenter l'hypnose Ă  votre tour ?Nous vous recevons dans notre cabinet d’hypnose Ă  Chartres ou par visio. HYPNOSE ERICKSONIENNE LE GRAND RÉVEIL DE L'HYPNOSEAvec Milton Erickson au XXe siĂšcle et les praticiens en hypnose qui le suivent, le sujet, loin d’ĂȘtre endormi et passif, devient acteur de sa propre sĂ©ance. Le phĂ©nomĂšne observĂ© n’est plus un sommeil ; c’est une modification de l’activitĂ© de la conscience caractĂ©risĂ©e prioritairement par une orientation de l’attention. C’est l’arrivĂ©e des Techniques d’Activation de Conscience TAC et le dĂ©but de la recherche en imagerie mĂ©dicale de patients sous hypnose. Vers une activation de la conscience en hypnose Vous avez envie d'expĂ©rimenter l'hypnose Ă  votre tour ?Nous vous recevons dans notre cabinet d’hypnose Ă  Chartres ou par visio.
\n \n\n \n\ncaractériser un état qui ressemble au sommeil
Ă©tatde vigilance, des phases de veille alternent avec des phases de sommeil. Pour longtemps le sommeil Ă©tait considĂ©rĂ© comme un phĂ©nomĂšne passif ; le cerveau entrait en Ă©tat de sommeil quand il n’est pas suffisamment stimulĂ©. A partir des annĂ©es 1950 on’ a compris que le sommeil Ă©tait un mĂ©canisme Les parasomnies sont des phĂ©nomĂšnes anormaux observĂ©s au cours du sommeil et qui traduisent un Ă©tat de conscience intermĂ©diaire entre le sommeil et de l’éveil. On en distingue globalement deux sortes, selon qu’elles surviennent durant le Sommeil Lent ou durant le Sommeil Paradoxal. Celles qui surviennent en sommeil lent ne laissent que trĂšs peu de souvenirs au dormeur. Cf. Somnambulisme ; Bruxisme ; Somniloquie ; Terreurs Nocturnes ; ÉnurĂ©sie ; Syndrome d’ÉlpĂ©nor ; Syndrome de Kleine-Levin. Celles qui surviennent en sommeil paradoxal sont souvent accompagnĂ©es de perturbations affectives et de rĂ©actions psychologiques peur, contenu imaginaire et physiologiques de stress sueur, accĂ©lĂ©ration cardiaque. Cf. Le rĂȘve ; Paralysie et hallucinations du sommeil ; Troubles du comportement en SP ; CatathrĂ©nies ; Les "sexsomnies". PSG en Sommeil Paradoxal . Nb. Certaines parasomnies comme les catathrĂ©nies ou les sexsomnies, par exemple, restent encore mal dĂ©finies et semblent intĂ©resser les deux Ă©tats de sommeil. RĂ©partition des parasomnies au cours de la nuit en fonction de l’architecture du sommeil Rappel Les troubles du sommeil sont classĂ©s en deux grands groupes les parasomnies et les dyssomnies ces derniĂšres concernent les troubles du sommeil qui entrainent une plainte de somnolence excessive, ou d’insomnie.Comme le laissait supposer leur occurrence familiale, ces phĂ©nomĂšnes reposent en grande partie sur des particularitĂ©s d’origine gĂ©nĂ©tique. Toutefois, cette prĂ©disposition Ă  prĂ©senter ou non des parasomnies est sous l’influence de tous les Ă©lĂ©ments extĂ©rieurs capables d’influencer la profondeur et l’architecture du sommeil Le stress et les perturbations psychologiques deuil, dĂ©mĂ©nagement, conflits...., Cf. "ÉvĂ©nements de vie et sommeil" ; Le sport compĂ©tition, alitement, Cf. sport et sommeil. La privation de sommeil, Cf. "Travail de nuit" ; Les dĂ©calages horaires, Cf. "Jetlag" ; Les drogues et les somnifĂšres, Cf. "Alcools, drogues et sommnifĂšres" ; Un grand trĂšs nombre de mĂ©dicaments peuvent affecter la qualitĂ© du sommeil. La fiĂšvre a un impact trĂšs important sur le sommeil Cf. "TempĂ©rature et sommeil". Pratiquement toutes les maladies peuvent affecter la qualitĂ© du sommeil. La nature et la frĂ©quence de survenue des parasomnies dĂ©pend donc d’une interaction permanente entre le terrain et le milieu. Leur prise en charge peut associer utilement des mesures d’hygiĂšne du sommeil, des thĂ©rapies cognitivo-comportementales et parfois l’apprentissage de techniques de relaxation. De trĂšs rares cas particuliers nĂ©cessitent l’utilisation de mĂ©dicaments. Hypnogramme normal Voir l’article "Architecture du sommeil". Parasomnies du sommeil lent profond Somnambulisme ; Bruxisme ; Somniloquie ; Terreurs Nocturnes ; ÉnurĂ©sie ; Syndrome d’ÉlpĂ©nor ; Syndrome de Kleine-Levin ; SOMNAMBULISME Ce trouble survient pendant le sommeil lent profond. Dans les cas les plus spectaculaires, la personne se lĂšve et marche. Plus frĂ©quemment, elle s’assoit dans le lit ou effectue des mouvements comme en Ă©tat d’éveil. Les sujets somnambules ne se souviennent gĂ©nĂ©ralement pas de l’épisode aprĂšs s’ĂȘtre calmement rendormis. Nb. Il ne faut pas confondre ces gestes avec ceux, souvent plus incohĂ©rents et stĂ©rĂ©otypĂ©s, que l’on observe au cours de phĂ©nomĂšnes de nature Ă©pileptique. Les enregistrements PSG avec vidĂ©o sont utiles au diagnostic. Certains chercheurs proposent de classer le somnambulisme dans la mĂȘme catĂ©gorie que d’autres parasomnies* telles que les terreurs ou les rĂ©veils confusionnels. ON NE RÉVEILLE PAS UN SOMNAMBULE. » Comme les terreurs nocturnes ou les Ă©veils confusionnels, le somnambulisme fait partie des parasomnies, qui peuvent se concevoir comme une incapacitĂ© Ă  sortir normalement et complĂštement du sommeil. Il est donc difficile de rĂ©veiller le sujet et celui-ci risque de prĂ©senter des signes de confusion et de peur irraisonnĂ©e. "Le seul risque que vous prendriez en rĂ©veillant un somnambule, c’est celui de ne pas y parvenir ou de ne pas arriver Ă  lui expliquer ce qu’il fait lĂ  en dehors de son lit et, s’il a mauvais caractĂšre, il risque en plus de se fĂącher". Somnambulisme accidentogĂšne Comme dans toutes les parasomnies en sommeil lent, en gĂ©nĂ©ral, le dormeur est docile, se laisse ramener vers son lit et s’y recouche paisiblement. Le somnambulisme est, comme la plupart les autres parasomnies, un trouble associĂ© Ă  une mutation d’un gĂšne trĂšs proche des zones impliquĂ©es dans le systĂšme immunitaire. Selon le Dr Mehdi Tafti, dans la revue Molecular Psychiatry, janvier 2003 Il s’agit du mĂȘme gĂšne que pour la narcolepsie, mais d’un autre allĂšle. Les personnes porteuses de cet allĂšle ont 3,5 fois plus de risques d’ĂȘtre somnambules que les autres. On connaĂźt pour l’instant une quarantaine d’allĂšles diffĂ©rents de ce mĂȘme gĂšne. Tous ne sont pas nocifs, mais de nombreuses maladies diffĂ©rentes autoimmunes leur sont malgrĂ© tout associĂ©es ». Toutefois, des chercheurs canadiens du Centre du sommeil de l’universitĂ© de MontrĂ©al viennent de montrer que le manque de sommeil Ă©tait un facteur favorisant les crises de peut induire ce trouble en laboratoire pour mieux l’étudier, en faisant passer une nuit blanche Ă  des volontaires. Annals of Neurology du 19 mars 2008. BRUXISME Le bruxisme est une parasomnie du sommeil lent sans gravitĂ© oĂč le sujet prĂ©sente des contractions rĂ©pĂ©tĂ©es des maxillaires produisant un bruit de grincement qui peut ĂȘtre assez dĂ©sagrĂ©able pour l’entourage. Il existe des gouttiĂšres endobuccales pour les rares cas les plus sĂ©vĂšres qui provoquent une usure anormale des dents. Comme toutes les parasomnies, le bruxisme peut ĂȘtre concomitant de pĂ©riodes de stress. SOMNILOQUIE C’est une forme de "somnambulisme vocal" probablement en rapport avec des phĂ©nomĂšnes oniriques des rĂȘves en sommeil lent. La personne prononce quelques mots une exclamation, une question ... comme si elle discutaient avec une personne imaginaire Si l’on rĂ©veille le dormeur, il ne rapporte que des souvenirs trĂšs vagues contrairement aux "vrais" rĂȘves qui surviennent en sommeil paradoxal. Lire l’article consacrĂ© au "RĂȘves" Ces Ă©vĂ©nements sont plus frĂ©quents dans certaines familles. Ils n’ont, en rĂšgle gĂ©nĂ©rale, aucun caractĂšre pathologique. Ils peuvent parfois donner lieu Ă  des "sexsomnies" Ă  type de malentendu conjugal de part le contenu des propos tenus au cours du sommeil. Cf. "Sexsomnies". CatathrĂ©nie ... mp3, 46’, 1,1 Mo Nb. Il ne faut pas confondre les somniloquies avec les catathrĂ©nies, qui sont des vocalisations expiratoires inarticulĂ©es. Elles se distinguent des somniloquies parce qu’elles n’évoquent aucun contenu en rapport avec la rĂ©alitĂ©. Elles semblent survenir prĂ©fĂ©rentiellement durant le sommeil paradoxal Cf plus bas. TERREURS NOCTURNES. Elles traduisent un phĂ©nomĂšne d’éveil dissociĂ© en sommeil lent, une forme frontiĂšre entre le somnambulisme et la somniloquie trĂšs commune entre 3 et 6 ans plutĂŽt chez le garçon, Ă  l’instar du somnambulisme Elles suscitent beaucoup d’interrogations et d’inquiĂ©tudes chez les parents mais sont totalement bĂ©nignes et ne laissent aucun souvenir au dormeur. Le petit rĂ©veille ses parents par des cris de terreur dĂ©chirants mais ne donne aucune explication lorsqu’on arrive Ă  le rĂ©veiller totalement, ce qui est inutile et se rendort sans problĂšme aprĂšs quelques instants. Si elles se rĂ©pĂštent, on conseille des mesures pour diminuer la pression de sommeil lent, comme d’insister sur la sieste, par exemple. ÉNURÉSIE L’énurĂ©sie est une pathologie du Sommeil Lent quasiment spĂ©cifique Ă  l’enfance oĂč le sommeil est parfois trop profond pour autoriser le rĂ©veil. Alors que la plupart des autres enfants se rĂ©veillent, l’enfant Ă©nurĂ©sique ne parvient pas Ă  se rĂ©veiller la nuit pour aller vider sa vessie. L’origine gĂ©nĂ©tique du trouble, observĂ©e par la frĂ©quence des cas familiaux, est confirmĂ©e par les rĂ©centes avancĂ©es sur l’exploration du gĂ©nome humain et son rĂŽle dans la typologie individuelle du sommeil. Les cas d’énurĂ©sie chez l’adulte sont exceptionnels du fait de l’allĂšgement du sommeil observĂ© Ă  partir de la pĂ©riode post-pubertaire. Chaque annĂ©e, environ 10% des enfants Ă©nurĂ©siques guĂ©rissent, ainsi, spontanĂ©ment entre 5 et 16 ans . "Le temps est le meilleurs des docteurs" dit le proverbe Chinois "il guĂ©rit huit malades sur dix". Nb. Il est donc trĂšs difficile de savoir la part de ce qui est efficace parmi les innombrables techniques "anti-pipi au lit". En clair, n’importe quelle "patamĂ©decine" guĂ©rit trĂšs bien huit malades sur dix et on ne voit pas comment les "gagnants" peuvent douter de l’efficacitĂ© de ce qu’ils ont fait. Ce biais conduit ainsi Ă  encourager les croyances de toutes sortes autour du "traitement magique" de l’énurĂ©sie. Les approches trop psychologiques ne sont guĂšre plus validĂ©es que les techniques comportementales agenda, pipi stop .... Un sommeil trop profond L’essentiel de la thĂ©rapeutique actuelle de l’énurĂ©sie consiste Ă  dĂ©culpabiliser le malade pour limiter les consĂ©quences psychologiques du trouble. Certains mĂ©dicaments sont partiellement efficaces pour limiter le remplissage de la vessie au cours du sommeil. Ils peuvent aider l’enfant Ă  rĂ©soudre certaines difficultĂ©s mais le temps reste meilleur des traitements". Un enfant sur 10 verra son trouble disparaĂźtre spontanĂ©ment chaque annĂ©e. Aucune thĂ©rapie "miracle" ostĂ©o, homĂ©o, phyto, gogo ... n’a jamais fait la preuve d’une efficacitĂ© supĂ©rieure Ă  l’évolution naturelle du trouble. SYNDROME D’ELPÉNOR Le syndrome d’ElpĂ©nor est aussi appelĂ© "somnambulisme dĂ©lictueux" ou Ă©veil confusionnel. C’est une parasomnie caractĂ©risĂ©e par un Ă©tat de demi-Ă©veil, favorisĂ© par l’interruption brutale d’une phase de sommeil lent trĂšs profond. Le dormeur est assez rĂ©veillĂ© pour effectuer des tĂąches Ă©laborĂ©es comme la conduite ou le combat mais la confusion affecte son jugement moral et l’amĂšne Ă  avoir des comportements prĂ©judiciables pour lui ou pour autrui. Le concept de Sd. d’ElpĂ©nor rĂ©pond donc essentiellement Ă  une dĂ©finition n’y a pas de prĂ©judice, on parle simplement de somnambulisme. L’abus d’alcool, cumulĂ© avec la privation de sommeil est Ă  l’origine de tels Ă©pisodes d’éveils confusionnels particuliĂšrement accidentogĂšnes. NB. Ces Ă©tats sont Ă  rapprocher des "comportements somnambuliques complexes" d’origine essentiellement mĂ©dicamenteuse qui surviennent parfois sous l’effet des "nouveaux somnifĂšres" ou des mĂ©dicaments "dopaminergiques". Voir la fiche de Pharmacovigilance 2007 chap IV. SYNDROME DE KLEINE-LEVIN Cette affection, trĂšs rare mais relativement handicapante, touche principalement les adolescents et les hommes jeunes. Elle est emblĂ©matique des parasomnies sexuelles Cf.. Elle se caractĂ©rise par la survenue durant quelques jours, de crises d’hypersomnie , accompagnĂ©es de perturbations de l’humeur et du comportement. Le malade tombe dans un Ă©tat de somnolence et se montre lĂ©gĂšrement confus ou obnubilĂ© dans ces propos. Il se met notamment Ă  manger excessivement hyperphagie et Ă  montrer des signes d’ hypersexualitĂ© » avec dĂ©sinhibition comportementale masturbation en public. La personnalitĂ© est normale entre les crises qui surviennent de façon rĂ©currentes, mais s’estompent spontanĂ©ment avec l’age. Ce trouble est associĂ© Ă  une mutation chromosomique du troisiĂšme allĂšle du mĂȘme gĂšne que celui de la narcolepsie Neurology dĂ©cembre 2002. Voir aussi "Sexsomnies". Parasomnies en Sommeil Paradoxal Le rĂȘve ; Paralysie et hallucinations du sommeil ; Troubles du comportement en SP ; CatathrĂ©nies ; Les "sexsomnies" ; PSG en Sommeil Paradoxal LE RÊVE ... VOLTAIRE / Dictionnaire philosophique Les songes ont toujours Ă©tĂ© un grand objet de superstition ; rien n’était plus naturel. Un homme vivement touchĂ© de la maladie de sa maĂźtresse songe qu’il la voit mourante ; elle meurt le lendemain donc les dieux lui ont prĂ©dit sa mort. Un gĂ©nĂ©ral d’armĂ©e rĂȘve qu’il gagne une bataille ; il la gagne en effet les dieux l’ont averti qu’il serait vainqueur. On ne tient compte que des rĂȘves qui ont Ă©tĂ© accomplis ; on oublie les autres. » Cauchemar Un contenu Ă©motionnel fort N’en déçoive les tenants des interprĂ©tations rĂ©trospectives de toutes natures, et hormis quelques cas particuliers comme certains rĂȘves post-traumatiques, les Ă©tudes sur le contenu du rĂȘve n’ont pas Ă©tĂ© contributive en mĂ©decine du sommeil. Leur Ă©vocation amĂšne parfois le sujet ou son psychothĂ©rapeute Ă  des conclusions intĂ©ressantes et parfois non .... Mais il n’y a pas lieu, de notre point de vue, Ă  chercher un sens au contenu des rĂȘves. On doit tout au plus les considĂ©rer comme des curiositĂ©s qui tĂ©moignent en tout cas de la persistance d’une forme de conscience durant certaines phases du sommeil. Certains individus sont naturellement plus "rĂȘveurs" au sens somnologique, que d’autres mais cela ne dĂ©termine pas la qualitĂ© de leur sommeil. Voir l’article "rĂȘve et sommeil". NB Toutefois ... S’il serait stĂ©rile de se perdre dans des recherches sur la signification du contenu du rĂȘve, il est important de savoir reconnaĂźtre, au travers de leur rĂ©cit, les signes qui tĂ©moignent d’une pathologie psychologique Un sujet qui souffre de dĂ©pression Cf., de surmenage professionnel burnout Cf. ou d’une phobie sociale Cf. peut prĂ©senter des rĂȘves au contenu Ă©vocateur qu’il y a lieu de savoir repĂ©rer. PARALYSIE DU SOMMEIL Voir l’article "Paralysies et hallucinations au cours du sommeil", un phĂ©nomĂšne frĂ©quent et bĂ©nin mais Ă  l’origine de beaucoup de malentendus. Les parasomnies ont pu contribuer Ă  alimenter de nombreuses croyances sur les fantĂŽmes ou les phĂ©nomĂšnes de possessions. Ces phĂ©nomĂšnes sont aussi parfois Ă  l’origine d’un certain nombre de "Sexsomnies". On pense qu’il y a Ă©galement lieu de les rapprocher des tĂ©moignages de "voyage astral", de visites de "martiens", et autres expĂ©riences de lĂ©vitations. Ces Ă©tats dissociĂ©s de conscience sont favorisĂ©s par la privation de sommeil. LĂ©vitation tanscendentale ou hallucination du sommeil ? FantĂŽme ou rĂȘve ? TROUBLES DU COMPORTEMENT EN SOMMEIL PARADOXAL SP "On me dit que je gesticule ou que je crie durant mon sommeil" Voir l’article "TCSP". Les TCSP correspondent Ă  une anomalie de la paralysie par abolition active du tonus musculaire qui se produit normalement au cours du sommeil paradoxal. Le sujet est ainsi capable de bouger au cours de son rĂȘve. Cette anomalie peut donner lieu Ă  des comportements auto- ou hĂ©tĂ©ro-agressifs pouvant avoir des consĂ©quences judiciaires. Leur survenue doit conduire Ă  pratiquer un bilan neurologique dans un centre du sommeil. NB Il est parfois difficile de distinguer les crises qui surviennent au cours du sommeil paradoxal de celles qui surviennent en sommeil lent qui traduisent une forme bĂ©nigne de somnambulisme. CATATHRÉNIES Les catathrĂ©nies sont des vocalisations expiratoires Ă  type de gĂ©missement, de cris de douleurs ou de grognement inarticulĂ©s qui peuvent survenir durant de longues pĂ©riodes tout au long de la nuit, et occasionner une gĂšne sociale et conjugale importante. CatathrĂ©nie ... mp3, 46’, 1,1 Mo Les cris peuvent se prolonger sans interruption, ou alterner avec des bruits de gorges trĂšs Ă©tonnants Cf. document ci joint. On pense qu’ils se produisent essentiellement au cours du sommeil paradoxal. Comme la plupart des phĂ©nomĂšnes liĂ©s au sommeil paradoxal, les catathrĂ©nies frappent par leur aspect Ă©trange et sans le moindre rapport avec la personne qui semble possĂ©dĂ©e par un personnalitĂ© Ă©trangĂšre Ă  elle mĂȘme. Selon les tĂ©moins, la tonalitĂ© de la voix, le choix du vocabulaire ou mĂȘme le type de comportement, ne sont pas habituels. Cela suscite souvent bien des interrogations autour des phĂ©nomĂšnes paranormaux.... Il est illusoire de leur chercher une interprĂ©tation sous l’angle de l’inconscient... On peut aussi y voir l’explication de nombreuses lĂ©gendes Ă  propos des sinistres hululement des fantĂŽmes qui terrorisaient nos ailleuls. Pseudo ronflement catathrĂ©nique mp3, 56’, 210 Ko NB Certaines catathrĂ©nies Ă  type de grognement rĂ©guliers peuvent ĂȘtre prises, Ă  tort, pour des ronflements. Ici, le bruit est trĂšs nettement expiratoire alors que, dans le ronflement, il est provoquĂ©es par l’inspiration turbulence de l’air au niveau du pharynx et vibration des parties molles. D’autre fois, ce sont des gĂ©missements expiratoires trĂšs particuliers qui peuvent Ă©voquer des cris de plaisir et donner lieu Ă  des situations pathologiques que l’on classe parmi les sexsomnies Cf.. SEXSOMNIES Les "sexsomnies" sont des comportements involontaires Ă  connotation sexuelle survenant au cours du sommeil. On dĂ©crit des "Somnambulismes sexuels" qui traduisent une anomalie du sommeil lent Ă©veil dissociĂ© Le sommeil paradoxal Ă©tant associĂ© Ă  la survenue d’une Ă©rection, certaines pathologies rĂȘve dissociĂ© sont compliquĂ©es de faits rĂ©els ou interprĂ©tĂ©es comme des troubles Ă  caractĂšre sexuel. Voir l’article "sexsomnies" Nb. La frĂ©quence des sexsomnies iatrogĂ©niques mĂ©dicamenteuses mĂ©rite d’ĂȘtre soulignĂ©e . Leur survenue est longtemps passĂ©e inaperçue car le sujet reste tabou mais grĂące Ă  l’action courageuse d’associations de malades, on admet aujourd’hui qu’elles peuvent survenir chez 5 Ă  10 % des sujets traitĂ©s par certains mĂ©dicaments comme les dopaminergiques, trĂšs utilisĂ©s dans la maladie de Parkinson et le Syndrome d’impatience des jambes. Cf "Jambes sans repos" Voir la fiche de Pharmacovigilance 2007 chap IV.
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LA MÈRE INTRICANTE » N’EST PAS UNE SAINTE 1Le rapport de Denys Ribas nous montre Ă  quel point l’intrication pulsionnelle dĂ©pend de la fonction maternelle. En parlant de mĂšre intricante », il utilise une expression heureuse, jusque dans le jeu de mots intricante-intrigante » qui rĂ©sume de façon concise les variations que subit l’investissement d’un enfant par une mĂšre qui n’en reste pas moins femme. 2La mĂšre est certainement intrigante » avant d’ĂȘtre intricante ». La fonction d’intrication pulsionnelle jouĂ©e par une mĂšre pour son enfant, permettant Ă  celui-ci de supporter son absence et de supporter d’ĂȘtre dĂ©sinvesti transitoirement par elle, est en effet dĂ©terminĂ©e par l’intrigue amoureuse dont cet enfant est issu et Ă©vincĂ© en mĂȘme temps. 3 Issue du plaisir sexuel adulte, la fonction maternelle en est aussi le renversement », Ă©crit Michel Fain. Dans des considĂ©rations critiques vis-Ă -vis d’une conception trop vertueuse de la fonction maternelle, il rappelle fort opportunĂ©ment que dans des conditions optima la scĂšne primitive prĂ©cĂšde la crĂ©ation d’un nouvel individu qu’elle exclut simultanĂ©ment » [1]. 4En accord avec ce point de vue [2], je pense qu’il ne faut pas prendre la mĂšre intricante » pour une sainte. Le dĂ©sir pĂ©riodique de recommencer la scĂšne primitive conflictualise forcĂ©ment la fonction maternelle. 5C’est souvent quand l’enfant dort que la scĂšne se renouvelle, et, dĂšs les annĂ©es 1970, M. Fain a trouvĂ© dans le bercement du nourrisson par sa mĂšre, au moment de l’endormissement, l’exemple paradigmatique de sa conception psychanalytique de la censure de l’amante. Au passage, ses idĂ©es ont renouvelĂ© la comprĂ©hension de ces insomnies du bĂ©bĂ© jusque dans le champ pĂ©diatrique, en attirant l’attention sur la difficultĂ© de la mĂšre Ă  gĂ©rer les situations de dĂ©sinvestissement dans la relation avec son enfant. 6Lorsque la mĂšre n’est pas suffisamment intricante », l’endormissement peut devenir une situation traumatogĂšne oĂč prĂ©domine la dĂ©sintrication pulsionnelle. On le verra dans l’exemple clinique qui va suivre qui, pourtant, pourrait paraĂźtre paradoxal au premier abord, puisqu’il concerne une mĂšre qui voudrait ĂȘtre idĂ©alement intricante » en cherchant Ă  protĂ©ger son bĂ©bĂ© de toute tension et de toute frustration. 7Un excĂšs de pare-excitation maternel pourrait-il entraver, chez un bĂ©bĂ©, la constitution d’un pare-excitation interne chargĂ© d’en prendre le relais ? Je le pense. Calmer un bĂ©bĂ© dans les tout premiers temps aprĂšs la naissance, c’est satisfaire ses besoins mais aussi le mettre dans un Ă©tat de calme physiologique qui Ă©voque un prolongement de l’état fƓtal. ProtĂ©ger un bĂ©bĂ© de l’excitation qu’il trouve dans la vie aĂ©rienne a quelque chose Ă  voir avec un retour Ă  l’état antĂ©rieur, retour Ă  un Ă©tat de fƓtus in utero, de fƓtus en gestation sur lequel la fonction maternelle qui s’exerçait Ă©tait une gĂ©rance biologique. LA RÉGRESSION À L’ÉTAT FƒTAL DANS LE SOMMEIL 8AprĂšs la naissance, le sommeil marque, selon Freud, le retour pĂ©riodique Ă  un tel Ă©tat Le fait de dormir est somatiquement une rĂ©activation du sĂ©jour dans le ventre de la mĂšre, avec l’accomplissement des conditions de position de repos, de chaleur et de tenue Ă  l’écart des stimuli. » Il remarquait ainsi que bien des hommes reprennent mĂȘme dans le sommeil la posture du corps fƓtale » ComplĂ©ment mĂ©tapsychologique Ă  la doctrine du rĂȘve, 1917. 9Mais pour Freud, l’état de sommeil est Ă©galement rĂ©gression psychique du moi poussĂ©e jusqu’à l’instauration du narcissisme originaire absolument autosuffisant qui prĂ©cĂšde la perception, aprĂšs la naissance, d’un monde changeant et bientĂŽt du commencement de la trouvaille d’un objet maternel distinct de soi. À cela, Ă©crit-il, est attachĂ© le fait que nous ne supportons pas durablement le nouvel Ă©tat, que nous l’annulons pĂ©riodiquement, et que dans le sommeil nous revenons Ă  l’état antĂ©rieur d’absence de stimulus et d’évitement de l’objet » Psychologie des masses et analyse du moi, 1921. 10Dans l’AbrĂ©gĂ©, il finira par considĂ©rer que dans l’état de sommeil, ce qui pousse le moi Ă  rompre rĂ©guliĂšrement ses attaches avec le monde extĂ©rieur, Ă  retirer des organes sensoriels ses investissements et revenir Ă  la vie intra-utĂ©rine, est une pulsion de sommeil qui se crĂ©e Ă  la naissance 1940 [3]. 11On a appelĂ© sommeil physiologique cet Ă©tat de sommeil d’un nouveau-nĂ© qui s’endort lorsqu’il est repu, selon un fonctionnement qui est proche de celui du fƓtus en gestation. Il se modifie avec la maturation progressive du systĂšme nerveux central qui est loin d’ĂȘtre achevĂ©e Ă  la naissance, et la façon dont la fonction maternelle prend le relais de la gestation dans la vie aĂ©rienne. 12Les thĂšses des psychanalystes psychosomaticiens sur cette question mettent l’accent sur la relation entre fonction maternelle et sommeil, dans la mesure oĂč celui-ci nĂ©cessite, pour jouer son rĂŽle rĂ©parateur et accomplir sa fonction restauratrice du soma, que l’enfant puisse dĂ©sinvestir toutes les activitĂ©s de veille. 13Il s’agit, pour l’enfant qui grandit, d’arriver Ă  exclure les tensions de son organisme, de renoncer Ă  la vigilance, et de garder la capacitĂ© de se replier dans le sommeil en trouvant une dĂ©tente du type de celle qui se produit chez le nouveau-nĂ© aprĂšs la satisfaction d’un besoin, lui permettant de retrouver ainsi un Ă©tat proche de la fusion avec la mĂšre. 14Rappelons que Michel Fain a montrĂ© que ce renoncement du bĂ©bĂ© Ă  la relation vigile avec sa mĂšre dĂ©pend d’abord de la façon dont elle l’a prĂ©parĂ© Ă  travers le message qu’elle lui transmet lors de l’endormissement, par exemple, dans le bercement. Selon lui, le message maternel est double, puisqu’il transmet au bĂ©bĂ© la nĂ©cessitĂ© de dormir pour conserver sa santĂ© et avoir un dĂ©veloppement satisfaisant, mais aussi qu’il doit dormir pour permettre Ă  sa mĂšre d’avoir d’autres investissements, c’est-Ă -dire renouveler la scĂšne primitive avec son partenaire sexuel [4]. 15Que le dĂ©sinvestissement au moment de la sĂ©paration du coucher soit vĂ©cu comme trop massif, ou au contraire comme insuffisant, le tableau clinique d’insomnie est comparable dans les deux cas. Il est marquĂ© par le retour d’un Ă©tat de tension qui ne se dĂ©charge pas et ne s’apaise pas. Et pire encore, c’est l’heure du coucher, le fait d’ĂȘtre mis au lit, l’idĂ©e d’avoir Ă  dormir qui provoquent une tension d’excitation qui s’accroĂźt, se rĂ©pĂšte, et que, parfois, rien ne peut maĂźtriser ou calmer. Ainsi, la grande insomnie d’excitation du bĂ©bĂ© peut avoir des caractĂ©ristiques qui la rapproche d’un Ă©tat provoquĂ© par la rĂ©pĂ©tition d’un trauma [5]. QUAND LE SEIN MATERNEL RESTE LE GARDIEN DU SOMMEIL 16Une conjoncture souvent mentionnĂ©e est celle oĂč l’enfant se sent trop massivement dĂ©sinvesti par une mĂšre trop endeuillĂ©e. On a moins Ă©tudiĂ© des pathologies qui peuvent ĂȘtre graves, rĂ©sultant d’un manque de dĂ©sinvestissement mutuel entre la mĂšre et l’enfant, comme dans l’exemple suivant 17Luc, 8 mois et demi, souffre de sĂ©vĂšres troubles du sommeil, d’un eczĂ©ma et d’un prurit importants. Il est nĂ© prĂ©maturĂ© Ă  6 mois et a passĂ© deux mois en couveuse pendant lesquels il a Ă©tĂ© alimentĂ© par gavage continu au lait que tirait sa mĂšre. Il est allaitĂ© au sein depuis la sortie de la couveuse. 18Au moment oĂč je le vois, l’allaitement se fait Ă  tout moment de la journĂ©e et Ă  toutes les heures de la nuit. Il s’endort au sein mais se rĂ©veille une heure aprĂšs et ne se rendort qu’en tĂ©tant. 19Le dĂ©roulement des entretiens, Ă©maillĂ©s Ă  chaque fois d’une ou deux tĂ©tĂ©es, montre que, lorsqu’il se sent dĂ©laissĂ© par sa mĂšre qui me parle, le petit Luc commence Ă  s’agiter et se gratter. Elle a alors une compulsion Ă  lui donner le sein trĂšs rapidement pour le calmer. 20La tĂ©tĂ©e est le principal procĂ©dĂ© utilisĂ© par la mĂšre pour calmer son enfant. Il rĂ©clame d’ailleurs le sein en permanence, ce qui ne peut plus se comprendre comme un besoin de calmer sa faim, mais comme un nĂ©o-besoin » [6] dĂ©veloppĂ© chez lui sous l’influence maternelle. 21Il va arriver que, pendant que je suis en train de rĂ©pondre Ă  l’une de ses questions, la mĂšre commence Ă  donner le sein, d’aprĂšs elle, pour m’écouter plus tranquillement », ce qui va nous permettre de comprendre que le sein est aussi, pour elle, un moyen de faire taire son enfant, d’autant plus qu’elle supporte mal les situations triangulĂ©es. 22En l’allaitant, elle transmet Ă  son enfant le double message identifiĂ© par M. Fain dans le bercement, ici, du lait et de la tendresse, mais aussi un certain dĂ©sir de se dĂ©barrasser de lui. 23La suite des entretiens m’a conduit Ă  relativiser la part d’une recherche de plaisir sexuel adulte par la mĂšre dans l’allaitement. D’une façon gĂ©nĂ©rale, le sein Ă©rotique ne disparaĂźt pas complĂštement au profit de la tendresse et donner le sein ne peut pas ĂȘtre complĂštement dĂ©sexualisĂ©. Mais tout se passe, ici, comme si, aprĂšs avoir terminĂ© une tĂ©tĂ©e, la mĂšre n’avait de cesse que d’en recommencer une autre, au point oĂč, plus qu’une recherche de plaisir, c’est un automatisme de rĂ©pĂ©tition au-delĂ  du principe de plaisir qui semble prééminent. Si la mĂšre trouve dans l’allaitement un apaisement Ă  son excitation, celui-ci ressemble plus au soulagement d’un prurit qu’à un orgasme, dans la mesure oĂč il lui faudra le recommencer indĂ©finiment. En d’autres termes, il me semble qu’à sa façon elle est une esclave de la quantitĂ© » [7], et le petit Luc qui veut inlassablement tĂ©ter, Ă©galement. Pour moi, c’est la nĂ©cessitĂ© Ă©conomique qui contraint cette femme Ă  donner inlassablement le sein Ă  son enfant, s’enfermant avec lui dans un cycle infernal que j’ai dĂ©crit comme une relation machinale mĂšre-enfant » [8]. Non seulement la tĂ©tĂ©e est devenue le support d’une conduite addictive, mais elle rĂ©alise aussi un systĂšme comportemental Ă  deux, quasi automatique procĂ©dĂ© autocalmant chez la mĂšre et nĂ©o-besoin chez l’enfant. 24La mĂšre tente parfois de sortir de ce cycle infernal en prĂ©cipitant son enfant dans le sommeil en le berçant voire en le secouant de loin dans la poussette et en supprimant l’allaitement et tout contact corporel. Tout en renversant le trop prĂšs » de leur relation en un trop loin », elle ne fait guĂšre que changer de procĂ©dĂ© opĂ©ratoire pour endormir son enfant. 25La mĂšre va finir par Ă©voquer un passĂ© personnel d’enfant battue et abandonnĂ©e. La sĂ©paration avec son bĂ©bĂ© hospitalisĂ© Ă  la naissance a suscitĂ©, chez elle, des angoisses massives liĂ©es Ă  ces vĂ©cus excessivement pĂ©nibles, et la vue des perfusions l’a convaincue qu’il Ă©tait dans un Ă©tat de douleur qui allait le marquer toute sa vie. Lorsqu’on lui rend son bĂ©bĂ© au sortir de la rĂ©animation et de la couveuse, elle doit lutter contre des phobies d’impulsion Ă  rĂ©pĂ©ter sur lui les maltraitances qu’elle a subies. 26Le poids d’un tel passĂ© pose la question de la place qu’il faut accorder, dans la comprĂ©hension de ce cas, Ă  l’éventualitĂ© d’une surcompensation de la culpabilitĂ© de fantasmes infanticides que rĂ©aliserait le surinvestissement du sein. Il pose aussi la question de l’importance de l’autopunition et de la recherche de bĂ©nĂ©fices masochistes de la part de la mĂšre. Je pense que tout cela est prĂ©sent, mais ne suffit pas Ă  lier les tensions suscitĂ©es par la naissance d’un bĂ©bĂ© prĂ©maturĂ© en Ă©tat de survie, en qui la mĂšre perçoit sa propre dĂ©tresse insupportable d’enfant abandonnĂ© et meurtri. En rĂ©duisant ce bĂ©bĂ© au silence par le sein, c’est son propre trauma encore actif Ă  la façon d’un cauchemar rĂ©pĂ©titif qu’elle cherche Ă  faire taire. 27Les rĂ©veils du petit Luc pour ĂȘtre rendormi par le sein traduisent une incapacitĂ© Ă  halluciner dans un rĂȘve la satisfaction que ce sein peut donner. C’est le sein maternel qui reste le gardien du sommeil, place qu’il aurait dĂ» cĂ©der au rĂȘve, et les rythmes d’alternance des cycles entre le sommeil et la veille semblent mal s’organiser. 28La mĂšre ne permet pas Ă  son enfant de dĂ©sinvestir la relation avec elle pour pouvoir dormir. Le dĂ©sinvestissement finit par prendre pour eux deux une valeur traumatique qui conduit Ă  ce que tout retour au calme, Ă  l’état de veille comme dans la rĂ©gression dans le sommeil, n’aboutit pas Ă  un retour paisible Ă  un investissement narcissique primaire qui devrait prolonger l’état fƓtal, mais devient source d’une excitation inintĂ©grable qui rĂ©veille brutalement l’enfant. Le maintien du sommeil passe par un rĂ©veil suivi d’un nouvel endormissement par la mĂšre et ainsi de suite. Il ne reste plus Ă  celle-ci qu’à nourrir, calmer et rendormir Ă  nouveau son enfant par le seul procĂ©dĂ© possible, le sein passe-partout devenu un outil de conditionnement, en attendant le prochain rĂ©veil. 29Le sommeil semble donc, dans ce cas, avoir gardĂ© les caractĂ©ristiques des premiers temps lorsqu’il est provoquĂ© physiologiquement par la satiĂ©tĂ© qui suit l’allaitement. Il semble ne pas avoir Ă©voluĂ© de la quiĂ©tude physiologique Ă  la dĂ©tente libidinale », selon l’expression utilisĂ©e par Spitz pour caractĂ©riser un changement progressif qui se fait, en principe, au cours du premier trimestre de vie. Cette Ă©volution, qui est celle d’un Ă©tayage pulsionnel, dĂ©pend de la mĂšre dans la mesure oĂč c’est elle qui rend possible cette infiltration libidinale du sommeil [9]. Ce qui est dĂ©terminant, c’est la façon dont elle peut elle-mĂȘme gĂ©rer les dĂ©sinvestissements et permettre Ă  son enfant de la dĂ©sinvestir, dans l’état de veille ou dans le sommeil, et favoriser, chez lui, des reprĂ©sentations psychiques lui permettant de supporter son absence. 30D’une certaine façon, la mĂšre paraĂźt poursuivre inconsciemment le gavage continu qui a nourri son enfant prĂ©maturĂ© au dĂ©but de sa vie – gavage qui a, d’ailleurs, peut-ĂȘtre eu des rĂ©percussions pathologiques sur l’organisation des cycles de faim et de satiĂ©tĂ©. 31Mais l’allaitement presque ininterrompu, Ă©galement Ă©vocateur d’une alimentation par le cordon, traduit peut-ĂȘtre aussi la poursuite par la mĂšre, dans la vie aĂ©rienne, d’un mode de relation avec son bĂ©bĂ© qui s’apparente au plus prĂšs Ă  celui qu’elle avait avec son fƓtus in utero pendant la gestation. 32Un tel mode de rĂ©ponse maternel aux besoins de l’enfant s’oppose Ă  l’établissement de l’hallucination du dĂ©sir et Ă  la mentalisation. 33Dans son effort pour rĂ©tablir l’état antĂ©rieur, la mĂšre tend Ă  perdre son statut d’objet pour son enfant. Trop d’investissement semble Ă©quivalent Ă  un dĂ©sinvestissement. DĂ©sobjectalisĂ©e » [10], la mĂšre prive son enfant de trouver en elle un but extĂ©rieur vers lequel diriger ses pulsions tant libidinales qu’agressives pour les dĂ©charger [11]. Il me semble que la tĂ©tĂ©e-gavage rapproche l’enfant fƓtalisĂ©, repu et sans dĂ©sirs, d’un mode de vie Ă©vocateur du narcissisme originaire dans lequel il est incapable de dĂ©velopper ses auto-Ă©rotismes et mĂȘme de prendre pour objet son propre corps. JE SUIS LE SEIN, ET JE LE RESTE » 34En principe, le sein satisfait la faim et le plaisir sexuel chez le nourrisson et, selon la conception freudienne des Trois Essais, quand la toute premiĂšre satisfaction sexuelle Ă©tait encore liĂ©e Ă  l’ingestion d’aliments, la pulsion sexuelle avait, dans le sein maternel, un objet sexuel Ă  l’extĂ©rieur du corps propre » 1905. 35AprĂšs l’introduction du narcissisme, Freud apporte les prĂ©cisions suivantes L’élĂ©ment Ă©rotique, qui tirait sa satisfaction du sein maternel, en mĂȘme temps que l’enfant satisfait sa faim, conquiert son indĂ©pendance dans l’acte de sucer qui lui permet de se dĂ©tacher d’un objet Ă©tranger et de le remplacer par un organe ou une rĂ©gion du corps mĂȘme de l’enfant. La tendance buccale devient auto-Ă©rotique » Introduction Ă  la psychanalyse, 1916-1917. 36Dans cette phase narcissique, le nouveau-nĂ© trouve en lui ses sources de plaisir, mais, dira Freud plus tard, mĂȘme un enfant non dĂ©sirĂ© a un objet d’amour le sein de sa mĂšre. Il ne peut, toutefois, qu’intĂ©grer cet objet en lui et le traiter comme une partie de lui-mĂȘme » Le prĂ©sident T. W. Wilson, 1966. Il me semble qu’ici, le point de vue freudien permet de considĂ©rer que ce qui fait dĂ©faut, c’est l’objet libidinal Ă  l’extĂ©rieur, et que le fait d’ĂȘtre non dĂ©sirĂ© » – qui me semble pouvoir ĂȘtre compris comme ne pas ĂȘtre suffisamment investi par cet objet » – conduit l’enfant dans cette situation Ă  un repli narcissique. Encore faut-il qu’une telle possibilitĂ© existe, ce qui n’est pas le cas lorsque cet enfant subit un dĂ©sinvestissement beaucoup trop massif. Il ne lui reste plus, alors, qu’à tenter de refuser d’accorder, ou retirer, le statut d’objet interne Ă  cet investissement maternel dĂ©sorganisant. 37Rien ne dit que la grossesse du petit Luc n’a pas Ă©tĂ© dĂ©sirĂ©e. Des entretiens qui ont eu lieu avec moi, il ressort surtout que depuis sa naissance prĂ©maturĂ©e, sa mĂšre a persistĂ© Ă  l’investir comme un fƓtus non sĂ©parĂ© d’elle. De ce fait, lui-mĂȘme ne peut pas accomplir le trajet dĂ©crit par Freud lorsqu’il Ă©crit Je suis le sein. Plus tard seulement, je l’ai, c’est-Ă -dire je ne le suis pas » RĂ©sultats, idĂ©es, problĂšmes, 1941. 38Le conditionnement maternel a laissĂ© cet enfant dans un je suis le sein ». Sein avec lequel il fusionne constamment, sans que celui-ci ne devienne extĂ©rieur dans un mouvement qui objectaliserait » Green la mĂšre. 39Rappelons comment Freud conçoit, dans l’AbrĂ©gĂ©, cette sĂ©paration du sein qui conduit Ă  le considĂ©rer comme un objet distinct Au dĂ©but, l’enfant ne diffĂ©rencie certainement pas le sein de son propre corps. C’est parce qu’il s’aperçoit que ce sein lui manque souvent que l’enfant le sĂ©pare de son corps, le situe au “dehors” et le considĂšre dĂ©s lors comme un objet, un objet chargĂ© d’une partie de l’investissement narcissique primitif et qui se complĂšte par la suite en devenant la personne maternelle. » 40C’est cette Ă©volution, Ă  mon sens, qui est entravĂ©e chez le petit Luc, parce qu’il ne s’aperçoit pas que ce sein lui manque souvent ». Tout est fait pour qu’il ne lui manque jamais. 41La tĂ©tĂ©e qu’il faut constamment rĂ©pĂ©ter n’apporte la satiĂ©tĂ© et un soulagement des tensions – qu’on doit bien diffĂ©rencier, ici, d’une satisfaction sexuelle – que tant qu’elle dure. Le sein qui rĂ©duit au silence et conditionne un nĂ©o-besoin n’abaisse plus les tensions que trĂšs transitoirement. Il conduit, on l’a vu, Ă  un sommeil sans rĂȘves dont il reste le seul gardien, un sommeil qui s’interrompt constamment pour rĂ©pĂ©ter un nouvel endormissement par le sein. 42Ce sein bouche-trou et qui n’est jamais perdu par l’enfant provoque chez lui une dĂ©sobjectalisation ou une anobjectalisation, ce qui peut paraĂźtre inconcevable et scandaleux quand on sait que l’allaitement passe pour la situation emblĂ©matique de l’amour maternel, de la liaison et de la transmission des mouvements de vie. 43On reconnaĂźt bien un collage adhĂ©sif dans la compulsion maternelle Ă  mettre constamment son sein dans la bouche de son enfant et Ă  fusionner avec lui, mais il porte la marque de la dĂ©sintrication et Ă©voque surtout un destin de la libido dĂ©sintriquĂ©e, chez cette mĂšre en Ă©tat traumatique. 44L’une des consĂ©quences, dans la relation de cette mĂšre Ă  son enfant, est une tendance Ă  un excĂšs de liaison des pulsions. ExcĂšs qui conduit au-delĂ  du principe de plaisir, et qui me semble pouvoir avoir un impact aussi traumatique qu’une insuffisance de liaison. 45C’est pourquoi je pense qu’une mĂšre surintricante », par surcompensation d’une part trop importante de dĂ©sintrication Ă  l’Ɠuvre chez elle, peut empĂȘcher l’intrication pulsionnnelle et devenir inintricante » ou dĂ©sintricante pour son enfant. Notes [1] Michel Fain, La fonction maternelle selon Pierre Marty, Revue française de psychosomatique, Paris, PUF, 20, 2001, p. 48. PubliĂ© antĂ©rieurement in ActualitĂ©s psychosomatiques, no 2, ChĂȘne-Bourg, Éd. MĂ©decine et hygiĂšne, 1999. [2] GĂ©rard Szwec, La fonction maternelle du thĂ©rapeute, la mĂšre morte, l’amante, Revue française de psychosomatique, Paris, PUF, 16, 1999, p. 7-18. [3] Je me suis contentĂ©, ici, de donner quelques jalons des idĂ©es freudiennes sur la question, mais il faut rappeler que Ferenczi a abondamment traitĂ© de la rĂ©gression dans le sommeil Ă  un mode d’existence intra-utĂ©rine, notamment dans Thalassa 1924. Leur correspondance montre Ă  quel point Freud et Ferenczi se sont influencĂ©s mutuellement. [4] Michel Fain, PrĂ©lude Ă  la vie fantasmatique. Revue française de psychanalyse, no 2-3, PUF, Paris, 1971 ; LĂ©on Kreisler, Michel Fain, Lichel SoulĂ©, L’enfant et son corps, Paris, PUF, 1974. [5] LĂ©on Kreisler, Le pĂ©diatre face aux troubles du sommeil du jeune enfant. À propos d’une Ă©tude de l’IPSO, Journal de pĂ©diatrie et de puĂ©riculture, no 3-1988, p. 154-161. [6] Selon le sens donnĂ© Ă  cette notion par D. Braunschweig et M. Fain, La nuit, le jour, Paris PUF, 1975. [7] M. de M’Uzan, Les esclaves de la quantitĂ©, Nouvelle revue de psychanalyse, no 30, Paris, Gallimard, 1984. [8] J’ai exposĂ© les particularitĂ©s d’un tel systĂšme comportemental mĂšre-enfant Ă  propos d’une observation d’un autre petit tĂ©teur » insatiable et tout aussi insomniaque GĂ©rard Szwec, Les GalĂ©riens volontaires, Paris, PUF, 1988. [9] Voir, Ă  ce propos, le chapitre Insomnies du premier semestre », in L. Kreisler, M. Fain et M. SoulĂ©, 1974. [10] Au sens d’AndrĂ© Green 1986, Le travail du nĂ©gatif, Paris, Éd. de Minuit, 1993. [11] Point de vue qui me semble avoir aussi des convergences avec celui de Benno Rosenberg pour qui, les relations objectales et l’objet lui-mĂȘme Ă©tant conditionnĂ©s par l’intrication pulsionnelle, c’est-Ă -dire le masochisme, toute perte d’objet est potentiellement dĂ©sintricante Masochisme et maladie », Revue franç. de psychosomatique, Paris, PUF, 18, 2000, p. 13-18.
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  • caractĂ©riser un Ă©tat qui ressemble au sommeil